Ce
titre provoquera la contradiction chez certaines personnes pieuses qui
ne veulent admettre qu'il existe deux sortes de croyants. Il y a des
gens qui sont contrariés dès qu'on fait la distinction
entre converti et non converti, et cela peut les exciter à la
colère. Or, la colère est précisément la
preuve que cette distinction est juste. La Bible le confirme, non seulement
dans quelques passages isolés, mais cela passe comme un fil rouge
à travers toute l'Ecriture : perdu ou sauvé, pour ou contre
! La différence est comme le jour et la nuit. Bien qu'il y ait
un état intermédiaire qui se nomme crépuscule,
personne n'aurait l'idée de nier la différence existant
entre le jour et la nuit. De même, un homme raisonnable ne niera
pas la différence qu'il y a entre converti et non converti. Seule
une prédication précise et une nette distinction entre
ces deux états apportera la clarté dans les cœurs. Là-dessus,
tous les croyants auxquels cet écrit est destiné seront
d'accord. Mais qu'on fasse encore une distinction parmi les vrais croyants,
c'est à dire ceux qui sont convertis et nés de nouveau,
cela dépasse l'horizon de certains lecteurs et provoque la contradiction
qu'ils chercheront à appuyer sur des verstes bibliques. Ils diront
: "Regardez ce que dit la Bible !
Le Nouveau Testament ne
reconnaît pas deux sortes de chrétiens, car l'Eglise de
Dieu est une unité, et elle ne doit pas être déchirée,
sinon on favorise le sectarisme". Or, dans cette manière de voir,
la vérité et l'erreur sont mélangées. Certes,
l'Eglise de Dieu est une unité, car "la multitude de ceux
qui avaient cru n'étaient qu'un cœur et qu'une âme"
(Actes 4:32). Mais dans les églises apostoliques ultérieures
- et cela se voit particulièrement dans les lettres aux sept
Eglises d'Asie, il est manifeste qu'à cette époque deux
sortes de croyants existaient déjà, notamment ceux auxquels
le Seigneur n'avait rien à reprocher et qui Lui procuraient une
pleine satisfaction, telles les Eglises de Smyrne et de Philadelphie,
et ceux pour lesquels Il a dû prononcer un jugement destructeur
: "Je te vomirai de ma bouche" (Apocalypse 3:16). Peut-on imaginer un
contraste plus grand que celui qui existe entre Philadelphie et Laodicée,
et contester le fait qu'il y a deux sortes de chrétiens ? N'oublions
pas que les Laodicéens étaient aussi parvenus à
la conversion et à la régénération, qu'ils
avaient rompu avec le paganisme, qu'ils ont été baptisés
et que, vue de l'extérieur, leur vie d'église était
florissante, en sorte qu'ils pouvaient dire : "Je suis riche, je me
suis enrichi et je n'ai besoin de rien". Par conséquent, ils
avaient la conviction d'être de bons chrétiens, au moins
aussi bons sinon meilleurs que ceux de Philadelphie. Et, si quelqu'un
leur eût dit : "Il existe deux sortes de chrétiens, et
vous êtes de ceux qui, un jour, serez vomis de la bouche du Seigneur",
ils en auraient été ulcérés, et auraient
taxé de pharisiens extravagants celui qui leur donnait cet avertissement.
Dire qu'il existe deux sortes de croyants, ce n'est pas l'opinion d'un
homme extravagant, mais c'est le jugement du Seigneur qui est élevé
dans la gloire céleste. Nous voulons nous courber devant Son
jugement et nous interroger : Sommes-nous des chrétiens de Philadelphie
ou de Laodicée ?
En ce temps-là,
il existait deux sortes de chrétiens, et il en sera ainsi jusqu'au
temps de la fin. Le Seigneur nous l'annonçait durant Sa vie terrestre,
dans la parabole des dix vierges. Remarquez que les vierges folles ont
aussi quitté le monde et qu'elles ont emporté des lampes
qui, au départ, brûlaient. Il s'agit donc de croyants ayant
expérimenté une conversion et une régénération
et qui, par amour pour l'Epoux, sont allées à Sa rencontre,
tout comme les vierges sages. Si, en cours de route, quelqu'un leur
eût dit qu'il y avait deux sortes de vierges parmi elles et que,
étant folles, elles seraient exclues des Noces, alors, à
coup sûr, elles auraient protesté en s'indignant contre
une telle discrimination. Cependant, la différence est réelle
et elle subsiste, malgré la véhémence de leur protestation.
C'est le jugement de Celui qui sonde les cœurs et les reins, et qui
dit la vérité. En conséquence, rien ne sert de
contester l'existence de deux sortes de chrétiens. Si nous sommes
sincères, posons-nous plutôt cette question :
Suis-je un chrétien
insensé ou un chrétien sage ?
Référence:
L'accomplissement de l'Eglise de Philadelphie du temps de la fin et
son Enlèvement, Christian Röckle - Editions Philadelphie
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