"Vous
savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps.
Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement
du Fils de l'homme.... ils ne se doutèrent de rien"
(Matthieu 16:3; 24:37-39).
Comment
réagissez-vous lorsque se déverse sur vous le flot quotidien de
nouvelles, venues des quatre coins de la terre ? Si on a des oreilles pour entendre
et des yeux pour voir, on est forcé, me semble-t-il, de noter avec une
inquiétude croissante que dans tous les domaines de l'existence humaine
et de la vie sociale s'accumulent des signes d'un effondrement prochain. Or, dans
ces situations déjà partiellement chaotiques voici que retentit
avec une insistance croissante une déclaration, porteuse d'avenir aux yeux
de beaucoup : On s'achemine vers un " nouvel ordre mondial ".
Tout
chrétien soumis à l'autorité des Saintes Ecritures est de
plus en plus contraint de se poser de très sérieuses questions.
Aux gens de son époque et particulièrement aux responsables spirituels
d'alors, Jésus a été obligé de faire le reproche qu'ils
ne savaient pas interpréter les signes de leur temps. Cela nous interroge
à notre tour : Sommes-nous en mesure d'interpréter et d'évaluer
les événements du monde à la lumière de la Bible ?
Sommes-nous capables et décidés d'en tirer les conclusions et les
conséquences pratiques ? L'une des plus importantes d'entre elles se trouve
dans cette parole de Jésus : "Veillez donc...Ce que je vous dis, je
le dis à tous, Veillez." (Marc 13:35-37).
Concernant
les courants qui, sur le plan spirituel, font l'objet d'une tolérance croissante,
voire d'une approbation ouvertement déclarée, et cela jusque dans
les communautés évangéliques, je voudrais relever trois dangers
mortels pour que nous puissions nous armer contre eux.
Le
Relativisme
Relatif
est le contraire d'absolu, illimité, indépendant des événements
et des circonstances. Selon la Bible, le relativisme existe depuis qu'il y a des
hommes. Dans le récit de la création on peut lire comment Satan
a provoqué la chute de l'homme. L'Eternel Dieu avait tenu un langage clair
et sans équivoque: "tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance
du bien et du mal" (Genèse 2:17). Mais Satan souffle
à l'oreille d'Eve : "Dieu a-t-il réellement dit ?" (Genèse
3:1). Ou bien, en termes plus modernes et plus actuels: "Tu ne vas
tout de même pas être naïve au point de prendre les paroles de
Dieu rigoureusement à la lettre, comme une autorité! Tout çà
c'est relatif et çà change en fonction des événements
et des circonstances". Quelqu'un, un jour, a fait cette constatation frappante:
"Dieu dit ce qu'il pense et il pense ce qu'il dit". Ainsi les paroles de Jésus:
"Je suis le chemin. la vérité et la vie. Nul ne vient au Père
que par moi" (Jean 14:6) sont une affirmation absolue et non relative. Gardons-nous
de relativiser quoi que ce soit de ce que Dieu nous dit dans sa Parole. Une conséquence
inévitable du relativisme c'est
Le
Syncrétisme
Il
s'agit du mélange, de la confusion de plusieurs religions, doctrines et
idéologies entre elles. La Bible offre de nombreux exemples de mélanges
de religions, un des plus saisissants est constitué par les Samaritains
dont on peut lire l'histoire des origines dans 2 Rois 17. Comme définition
du syncrétisme on pourrait retenir cette parole biblique : "Ainsi ils
craignaient l'Eternel, et ils servaient en même temps leurs dieux" (2
Rois 17:33).
Nous
n'allons pas citer ici des exemples actuels de syncrétisme religieux. Rappelons
cependant qu'il est pratiquement "de bon ton religieux" aujourd'hui d' "enrichir"
le christianisme, qui a, parait-il, tant de lacunes, avec les grandes religions
du monde, de le rendre plus attrayant et plus acceptable pour l'homme moderne.
Comment
s'étonner alors que relativisme et syncrétisme débouchent
finalement sur
L'universalisme
Celui-ci
prétend que tous les hommes, sans exception, seront sauvés. Ce que
la parole de Dieu enseigne, c'est que l'œuvre expiatoire de Christ est valable
pour tous (voir 1 Jean 2:2). Le salut est présenté à tous
les hommes, mais tous n'accueillent pas, par la foi, Jésus-Christ comme
leur Rédempteur (voir Jn. 14:6). "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle;
celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de
Dieu demeure sur lui". (Jean 3:36; voir aussi 1 Jean 5:10-13).
Comme
déjà mentionné au début, l'appel nous est lancé
de reconnaître les signes de notre temps et de nous armer contre ces dangers.
La tentation du relativisme et de ses conséquences nous atteindra, nous
aussi. Mais nous ne la surmonterons et ne la vaincrons qu'en nous équipant
des armes de Dieu: "C'est pourquoi endossez toute l'armure que Dieu donne,
afin de pouvoir résister au jour mauvais... Prenez l'épée
de l'Esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu" (Ephésiens
6). Le Seigneur Jésus-Christ lui-même. et nul autre, a mis en fuite
l'ennemi avec la Parole de Dieu. Par trois fois Il l'a victorieusement affronté
en affirmant: "Il est écrit" (Matthieu 4 ).
Référence:
Extrait du bulletin d'information de l'Association Missionnaire Suisse
avec autorisation.
Source:
C.R.I.E.
A propos du CRIE :
Quelques croyants de divers milieux évangéliques,
préoccupés par l'évolution de leurs églises, de leurs pasteurs ou autres
responsables, se sont regroupés au sein de l'association Centre de Recherches,
d'Information et d'Entraide (CRIE). En raison des dangers que courent
les églises chrétiennes en cette fin du XX° siècle, ils se sont engagés
dans le combat spirituel et le ministère d'avertissement contre les
séductions et autres actions de l'Adversaire (Jude 3). Les initiateurs
du CRIE sont conscients que leur organisme n'a pas de précédent biblique.
Sa raison d'être, comme celle de nombreuses sociétés missionnaires,
se trouve dans la carence ou dans les déviations des églises, par rapport
à l'enseignement ou aux pratiques néo-testamentaires.
Le ministère prophétique, ou de sentinelle,
n'est généralement plus accepté. Le mal n'est souvent plus identifié,
ni condamné, ni abandonné. Le CRIE voudrait être, dans ces temps de
la fin, un organisme qui encourage le maintien ou la reconquête de l'idéal
biblique. L'un des objectifs du CRIE est ainsi de diffuser, en même
temps que l'Évangile de la grâce (vocation de tout groupe chrétien),
l'information religieuse pour mettre les chrétiens et les églises au
courant - et en garde contre -des dangers que l'Adversaire fait courir
à l'oeuvre de Dieu, tels que le relativisme, le néo-évangélisme, le
syncrétisme, le libéralisme, le pluralisme doctrinal, le laxisme doctrinal
ou moral, l'œcuménisme, la mondanité, le féminisme, les déviations charismatiques,
musicales et théâtrales, les collaborations dangereuses ou compromettantes,
le légalisme, etc..
Le CRIE s'inscrit dans un courant fondamentaliste
le plus souvent respectueux des Ecritures et de l'Esprit, courant qui
fut autrefois, après le déclin des réveils morave
et méthodiste, un réel courant suscité par Dieu
pour ramener l'Eglise à l'autorité des Ecritures, à
une foi biblique épurée et à Dieu Lui-même.
A notre époque où l'orthodoxie chrétienne et les
précieuses vérités de la Bible sont battues en
brèche, sous l'effet de l'apostasie ambiante, ERM soutient qu'un
véritable réveil se doit d'être enraciné
dans des doctrines bibliques. Ainsi, le fondamentalisme, c'est-à-dire
une appréciation correcte de l'inspiration, de l'autorité,
de l'inerrance et de l'infaillibilité des Saintes Ecritures dans
la vie pratique des églises et des croyants, est une condition
nécessaire de réveil. ERM affirme cependant, qu'il
ne constitue pas une condition suffisante au réveil. Car
le réveil est bien plus que des doctrines correctes. Il est la
Vie et la Présence même de Dieu déversées
dans toute leur puissance et leur pureté. Par ailleurs, ERM ne
soutient pas toujours la position doctrinale du CRIE, mais a pris la
liberté de diffuser certains de ses articles qui nous semblaient
susceptibles d'édifier l'Eglise.
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