Alors
que la majeure partie de la chrétienté s'éloigne
de plus en plus de son modèle apostolique originel, par
le jeu d'entraînantes et subtiles forces de l'iniquité
et de l'apostasie qui bientôt atteindront leur plein paroxysme
avec l'apparition de l'Antéchrist, seul un RETOUR aux
normes de Dieu consignées dans les Saintes Ecritures
pourra garantir la venue d'une Nouvelle Réforme
et d'une Restauration de l'Eglise.
L'apostasie de notre
époque est premièrement caractérisée
par un charismatisme socio-psychique où prédominent
les effets et illusions de l'âme et de la chair non sanctifiée,
et qui se traduit par la recherche d'expériences sensitives
et émotionnelles et des manifestations spectaculaires
de "puissance", de "l'onction" et de la "gloire
de Dieu" dissociées de Christ et de Christ crucifié.
Elle est la force motrice qui ne cesse de pousser l'Eglise vers
un état de triomphalisme laodicéen fondé
sur le subjectivisme mouvant d'un illuminisme résurgent.
Cet illuminisme, issu d'esprits étrangers, distord et
tord la vérité des Saintes Ecritures au profit
de sous-interprétations intronisant le ressenti et les
besoins humains ainsi que de "nouvelles révélations
du Saint-Esprit", au lieu de la gloire et des exigences de Dieu.
Deuxièmement, la philosophie post-chrétienne,
quant à elle, a subtilement et progressivement amené
l'Eglise à un état d'érosion du message
évangélique de la croix sous l'influence d'une
pensée œcuménique et foncièrement humaniste
marquée par le relativisme doctrinal, l'érudition
ou l'intellectualisme morts, et l'affaiblissement des normes
morales et des valeurs éternelles du Royaume de Dieu.
Ce dernier s'est désagrégé dans des préoccupations
temporelles à travers une théologie nonchalante
de l'évangélisation par l'acculturation. C'est
dire combien l'Eglise a aujourd'hui été noyée
dans le conformisme au monde, avec son cadre mental et son message
socio-politico-culturel humaniste. Cette dérive est générée
par le duo des forces politico-religieuses représenté
par Jézabel et Achab qui prépare la venue de l'antimessie
au sein d'une chrétienté dominée par un
assoupissement général et l'esprit babylonien
de prostitution et de compromission spirituelles.
Retour à
la Bible et au Message de la Croix du Calvaire
Le Réveil
après lequel nous soupirons doit être avant tout
un Réveil Biblique et un retour
à la foi chrétienne historique, c'est-à-dire
une renaissance des grands principes scripturaires et doctrinaux
remis à l'honneur par la Réforme Protestante sous
Luther et Calvin, dont l'autorité plénière
des Ecritures dans la vie du croyant et la justification
par la foi (Ephésiens 2:8,9). Seule l'authentique
prédication de la Parole de Dieu aura la capacité
de faire renaître les précieuses vérités
du Saint-Esprit que l'apostasie moderne et la pensée
post-chrétienne ont sapées dans leur fondement
même. Dans un tel contexte, un retour aux anciens sentiers
(Jérémie 6:16; 18:15) éprouvés de
la Révélation Ecrite est un besoin fondamental
: " L'Ecriture Sainte est,
pour l'Eglise aussi bien que pour chaque individu, le principe
d'une réformation spontanée, permanente et journalière.
Tant qu'elle est régulièrement lue et sérieusement
appliquée, aucun péché ne peu prendre racine,
aucun abus se transformer en habitude. Le mal est immédiatement
signalé par un si vigilant gardien, et la conscience,
réveillée par ses avertissements, se lève,
proteste, condamne et réforme. Dieu alors n'a pas besoin
de nous juger, parce que nous nous jugeons nous-même.
Mais dès que la Parole est mise sous le boisseau, les
ténèbres envahissent la maison, que ce soit l'Eglise,
la famille ou le cœur. Le mal éclate; il n'est point
discerné. Il grandit; on n'y prend pas garde. Il règne;
on s'en aperçoit alors, chacun en souffre; la conscience
naturelle du bien et du mal finit par protester. Mais il est
trop tard ! Le mal, une fois établi, est devenu un maître;
il déjoue les efforts humains destinés à
le réprimer. Il n'est plus temps de diguer le torrent
quand il est déjà sorti de son lit et qu'il submerge
les campagnes." (Frédéric Godet,
Histoire de la Réformation dans le Pays de Neuchâtel,
1859).
Prêcher
le salut, c'est prêcher
CHRIST et CHRIST CRUCIFIE (1 Corinthiens 1:23; 2:2), source
de vie pour tous les hommes, replaçant ainsi la Rédemption
de l'humanité par l'œuvre de Jésus-Christ au centre
des desseins de Dieu, ce qui affirme avec force les attributs
de la Divinité : Sa Justice et Sa Sainteté d'un
côté, et Son Amour et sa Grâce de l'autre.
C'est faire retentir à toute âme la glorieuse Bonne
Nouvelle du Dieu qui "a
tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique
afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait
la vie éternelle" (Jean 3:16);
c'est attirer les pécheurs vers la précieuse fontaine
de sang qui coule des veines d'Emmanuel et dans laquelle leur
culpabilité est lavée et leur conscience purifiée.
Cette prédication fait ainsi complètement ombrage
aux nombreux relativismes ambiants, rendant secondaires voire
futiles les innombrables préoccupations de l'homme, dans
une époque où ce dernier s'est à ce point
déifié qu'il est devenu son propre centre d'attraction,
sa propre référence et s'est fabriqué ses
propres voies de délivrance - philosophiques, morales,
sociales ou politiques, voire religieuses. Ceci équivaut
à confronter la condition de l'humanité entière,
cette humanité déchue sans Christ, à l'impérieuse
nécessité de la repentance, point de départ
d'une transformation intérieure et d'une nouvelle création.
Une telle prédication détruit ainsi toute tendance
universaliste des religions du Nouvel Âge, ou antinomienne
d'un faux christianisme. Elle rétablit la centralité
absolue de l'œuvre du Calvaire dans l'expérience chrétienne,
depuis la justification du pécheur condamné, jusqu'à
sa délivrance complète du péché,
en passant par sa régénération. Prêcher
le salut, c'est encore transmettre le cri d'agonie du cœur du
Père désirant sauver les pécheurs entraînés
vers la perdition éternelle. "Je
suis une créature éphémère, passant dans la vie comme une hirondelle
dans le ciel. Je suis un esprit venu de Dieu et retournant à
Dieu, apparaissant un instant avant de basculer dans l'éternité
immuable. Je ne veux connaître qu'une chose : le chemin du ciel.
Donnez-moi le Livre de Dieu ! Il contient tout ce que j'ai besoin
de savoir." - John Wesley
Prêcher
la grâce, c'est
fermer la bouche à l'orgueil de l'homme, sa tendance
à l'autoglorification et à l'autoadulation, au
légalisme, à sa religiosité qui élève
ses œuvres, ses capacités morales et intellectuelles,
sa connaissance, sa culture et sa science. C'est réduire
à néant toute pensée, toute doctrine, toute
religion qui, à l'instar du catholicisme romain, cherche
à usurper la place de Dieu en intronisant l'homme, sa
propre justice, ses efforts méritoires, ses performances,
son bien-être, ses rites magiques, son système
théologique, sa fidélité à une organisation,
ou ses traditions et institutions sclérosées.
C'est affirmer que la justification, la régénération
et la sanctification sont l'œuvre souveraine et ultime de Dieu
par la puissance du Saint-Esprit et que la chair ne saurait
aucunement gagner la faveur divine. C'est de nouveau ouvrir
les écluses des cieux sur le pécheur repentant
et sur les saints, en leur faisant goûter à ces
ondées célestes qui proviennent de l'immensité
de l'amour de Dieu manifesté en Christ. Revenir à
la grâce comme seul moyen de salut et de croissance chrétienne,
c'est expérimenter Dieu comme la seule source de vie
et de piété (Tite 2:11,12).
Prêcher
la foi, c'est diriger
les cœurs repentants vers l'unique voie qui mène à
la Vie Eternelle : Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu qui
ôte le péché du monde et qui offre le pardon
à l'âme qui se confie à Lui sans restriction
dans une foi d'enfant. C'est faire goûter au repos parfait
de Dieu et à une communion personnelle vivante et joyeuse
avec le Dieu de toutes grâces. C'est enfin réactualiser
en permanence l'expérience de la communion vivante avec
Dieu par la grâce à partir d'un abandon plénier
à Christ. Prêcher la foi en Christ, c'est s'opposer
vigoureusement à l'attitude complaisante du spécialiste
religieux qui réalise une fixation de la doctrine en
termes matériels ou intellectuels sans en connaître
l'expérience glorieuse et vivante avec Celui qui en est
l'objet. C'est aussi invalider par là même toute
tentative de cheminement spirituel procédant d'énergies
et de méthodes charnelles : mysticisme, ascétisme,
émotions et expériences psychiques. C'est reposer
les fondements de la confiance obéissante en la révélation
écrite de Celui qui a fait venir les choses à
l'existence par Sa seule parole et dont les promesses immuables
ont trouvé leur pleine expression dans le Fils Eternel
(Hébreux 1:2). C'est en définitive, rejeter toute
justification par la loi ou les œuvres (Galates 5:4). C'est
saisir Christ seul dans une union qui mène à la
sainteté.
Retour à
la Sainteté et à la Sanctification
Mais l'ultime Réveil
promis par Dieu ne doit pas s'arrêter aux courants de
la Réforme du XVIe siècle sous peine
de se scléroser sous la forme d'un autre système
théologique de credos et de dogmes sans vie emprisonnant
l'Esprit de Dieu dans un intellectualisme et une croyance mentale
qui ont remplacé la foi personnelle et vivante, et dans
l'orthodoxie doctrinale stérile délogeant la puissante
vérité de la Parole de Dieu vivifiée par
l'expérience de la grâce. L'éminent saint
Sundar Singh a ainsi défini l'écueil à
éviter : "Je ne
condamne pas la science théologique, ni tous les théologiens
dont plusieurs sont des saints. Je ne suis pas opposé aux études,
mais celles-ci sans la vie obscurcissent la vision spirituelle.
Une théologie sans prière est une fontaine sans eau. J'ai appris
bien des choses utiles dans mes études, mais l'enseignement
de l'Esprit je l'ai reçu aux pieds du Maître."
L'ultime réveil a à sa disposition la vaste mer
de la sanctification et de la sainteté en
Christ, expérimentée dans les mouvements piétistes
du XVIIe siècle qui eux-mêmes ont influencé
les renouveaux du XVIIIe siècle (le renouveau
morave avec le comte de Zinzendorf et le réveil méthodiste
sous l'influence de John Wesley). Car la foi justifiante, la
foi qui sauve, est toujours accompagnée de la sanctification.
Le réformateur Philippe Melanchton l'a si bien résumé
dans cette formule : "C'est
la foi seule qui sauve, mais la foi qui sauve n'est pas seule."
Et comme l'écrivait le grand théologien puritain
John Owen : "Nous
nions absolument pouvoir être justifiés par la
foi seule qui resterait seule - c'est-à-dire privée
du principe de vie et d'obéissance en toutes choses et
en tous temps... Car nous ne reconnaissons pas une foi qui n'engendre
pas la sanctification, mais seulement celle qui contient radicalement
et virtuellement l'obéissance en tous temps - nous ne
reconnaissons aucune foi comme justifiant l'homme si ce n'est
celle qui détient en elle-même le principe vital
de l'obéissance et des bonnes oeuvres".
S'abreuvant aux sources historiques de ces grandes effusions
de la grâce, l'Eglise doit revenir à la fraîcheur
de la vie de prière ointe et à sa passion pour
les âmes perdues qui se manifestera par l'évangélisation
des foules non atteintes et déshéritées
telle que l'ont vécue l'Armée du Salut et les
revivalistes comme Charles Finney (XIXe siècle),
ainsi que par l'activité missionnaire expansive. Cette
deuxième Réformation historique qu'a été
le Réveil Méthodiste enseigne que "le
but de l’Ecriture est qu’un amour personnel intense pour Jésus
possède votre être entier. Le but de la rédemption est votre
relation d’amour, votre vie d’amour avec Jésus. La vie chrétienne,
c’est vivre dans l’amour pour Jésus. La communion de la prière,
c’est contempler avec amour les yeux de Jésus, frémir à la voix
de Jésus, se reposer dans les bras de Jésus." - Wesley L. Duewel
Retour à
la Puissance du Saint-Esprit
Accomplir tout ce
travail par obéissance au Grand Commandement du Seigneur
Jésus de faire des nations des disciples, dans un contexte
défavorable et vigoureusement opposé à
l'Evangile plus qu'à toute autre époque de l'histoire,
ne pourra que mener l'Eglise dans l'expérience de la
puissance surnaturelle et miraculeuse du Saint-Esprit.
Et c'est là que la Nouvelle Réforme devra suivre
les traces du mouvement de Pentecôte du début du
XXe siècle qui a redonné la place à la
liberté de l'Esprit, à Ses charismes, à
une religion du coeur vivifiante, et renouvelé l'Eglise
dans la pureté du coeur et la sainteté du premier
amour. L'Esprit de Dieu inspirera de nouveau une hymnologie
spécifique qui, comme dans le Réveil Gallois de
1904, exaltera et élèvera l'Agneau seul dans une
adoration céleste, car la Colombe de Dieu ne cherche
qu'à élever et glorifier Jésus-Christ comme
Seigneur des coeurs (Jean 16:4) - le Consolateur envoyé
du Père n'a qu'une mission : baptiser du feu divin pour
épurer, sanctifier et conduire les fils dans toute la
vérité afin de les amener à la perfection,
rendus alors capables de refléter le Fils bien-aimé
et d'accomplir les mêmes oeuvres que Lui et même
de plus grandes (Jean 14:12).
Retour au Sacerdoce
Universel et à l'Eglise du Nouveau Testament
Enfin, le quatrième
volet de cette Restauration doit coïncider avec la redécouverte
du sacerdoce universel par lequel chaque enfant de Dieu
rentrera dans la pleine communion avec Christ et jouira de son
identité de prêtre et de sacrificateur à
part entière dans le corps. La vocation de l'Eglise est
en effet de construire, d'affermir et de reproduire des pierres
vivantes individuelles à l'image de Christ à travers
une croissance organique dans la connaissance du Sauveur, ce
qui recentrera l'Eglise sur Christ, le vrai chef, plutôt
que sur l'église locale dénominationnelle en tant
que bâtiment, ou sur une classe privilégiée
de ministères élevés sur un piédestal.
C'est dans un avenir que nous sentons proche que des temps tumultueux
viendront sur le monde, et des persécutions inéluctables
sur l'Eglise. Ceux-ci auront pour effet de ramener l'Eglise
à l'intention divine originelle selon le modèle
d'une seule Eglise par ville comme pendant les 300 premières
années de son histoire. C'est là le seul cadre
organique où le corps entier peut fonctionner harmonieusement
dans l'unité en tant qu'ensemble de cellules vivantes
prêtes à être perfectionnées individuellement
et collectivement dans toutes ses parties jusqu'à atteindre
la parfaite stature de Christ, offrant ainsi au monde la plus
belle expression de l'Eglise rachetée par le sang de
Christ, et fondée sur l'amour agapé.
L'Onction d'Elie
de Malachie 4:6
Le volet précédent
coïncide avec un cinquième et dernier volet qui
découle d'un nécessaire recentrage sur le couple,
la famille et le foyer, cellule de base de l'Eglise, et provient
de la promesse du Père de ramener les cœurs des pères
vers leurs enfants et les cœurs des enfants vers leurs pères
(Malachie 4:6). Car Dieu veut restaurer la paternité
dans toutes ses dimensions, d'abord en se révélant
Lui-même comme Père à une génération
ayant récolté le fruit amer d'une rébellion
toujours plus vive à Son égard et à l'égard
des pères; ensuite, en ramenant l'Eglise à ses
racines: non seulement la foi des saints et des martyrs de l'Eglise
primitive, apostolique, mais aussi l'olivier franc, le peuple
élu, Israël. Ce retour à la pleine
révélation du Corps de Christ racheté et
formant un solide assemblage réuni en un seul homme est
le dernier développement de la Restauration divine qu'aucune
autre génération n'a connue. En effet, les quatre
piliers précédents (retour à la Parole
de Dieu et à la vérité centrale de la justification
par la grâce seule au moyen de la foi, retour à
la sanctification et à la piété avec l'exigence
de former le caractère chrétien, retour à
la puissance de l'Esprit et à Ses dons miraculeux, retour
au sacerdoce universel par le moyen de l'Eglise de maison) soutenaient
tous déjà la Maison de Dieu au temps des apôtres
de la première Pentecôte et sont apparus dans une
mesure plus ou moins grande dans tous les mouvements de réveil,
bien qu'ils aient été cependant remis à
l'honneur de façon distincte par chaque mouvement successif
de l'Esprit, à travers une révélation continuée
dans l'histoire. La Dernière Grande Réforme des
Derniers Temps, quant à elle, réunira ces quatre
caractéristiques auxquelles s'adjoindra l'onction d'Elie
de Malachie 4:6 qui rassemblera tous les véritables enfants
de Dieu devenus l'Epouse prête à rencontrer son
Epoux céleste, Jésus-Christ, revenant en gloire,
réunissant ainsi toutes choses en Lui-même. L'Esprit
prophétique a pour caractéristique de tout ramener
à Jésus-Christ, l'Alpha et l'Oméga, afin
que Christ soit TOUT en TOUS. “Et
moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les
hommes à moi.” (Jean 12:32).
Ainsi, la Nouvelle
Réformation à laquelle nous soupirons et pour
laquelle nous prions se résume à un seul mot d'ordre
: AIMER JESUS-CHRIST ET LE FAIRE AIMER PAR D'AUTRES ! Entendons
l'appel du Père à nous abandonner au fleuve de
la Grâce intarissable. Comme jadis le comte Zinzendorf
joua un rôle primordial dans ce précieux et grand
réveil morave qui raviva la passion pour Christ dans
l'Eglise, nous désirons proclamer le salut de la façon
suivante :
"Diriger
tous les cœurs vers l'Agneau de Dieu plein d'amour qui
mourut pour nous;
Ne jamais, que ce soit dans un discours ou une discussion,
digresser même pendant un quart d'heure loin de l'Agneau;
Ne nommer d'autre vertu que la Sienne, et venant de Lui
et liée à son compte;
Ne prêcher aucun commandement si ce n'est la foi en Lui;
Aucune autre justification que celle qu'II a accomplie
en notre faveur par l'expiation;
Aucune autre sanctification que le privilège de ne plus
pécher;
Aucun autre bonheur que d'être tout près de Lui,
de penser à Lui et de faire Son plaisir,
Aucun autre renoncement que la souffrance d'être privé
de Lui et de Ses bénédictions;
Aucune autre calamité que celle de Lui déplaire;
Aucune autre vie que celle qui est d'être en Lui."
Conscients
de la réalité des temps sérieux et graves
que nous vivons, nous cherchons à sonner la trompette
pour lancer un appel prophétique à VEILLER et
PRIER, en vue de susciter dans le peuple de Dieu un ZELE renouvelé
dans la recherche diligente et sincère du Seigneur, et
une FAIM et une SOIF d'une fraîche et puissante effusion
du Saint-Esprit.
L'objectif
de La Sentinelle de Néhémie est
de favoriser une Nouvelle Réformation en appelant
l'Eglise à un style de vie caractérisé
par la prière fervente et la préparation à
un réveil du Christianisme Apostolique. Car la prière
est la respiration de l'âme et la transpiration du cœur
qui sous-tendent tout processus de réveil. Notre stratégie
se résume à instruire les disciples de Christ
dans la VERITE de Dieu, en mettant un accent particulier sur
l'enseignement des principes bibliques de la PRIERE et du REVEIL,
afin de les ramener à
une vie de PIETE et de SAINTETE imbibée de la PAROLE
de Dieu et vécue dans la pleine COMMUNION avec Christ.
Cette stratégie se décline en trois axes :
- Revenir à une théologie
pratique exclusivement chrétienne, la mettre en pratique
et la propager.
- Publier des ressources stimulantes
- messages, articles, analyses,
ouvrages complets - susceptibles de communiquer l'ESPERANCE
et la VISION d'une véritable visitation de Dieu centrée
sur Christ, que nous croyons imminente.
- Encourager ou consolider les
NOYAUX de PRIERE dans le but de préparer la transition
de l'Eglise vers le modèle primitif, et ultimement
favoriser l'union des coeurs dans la communion fraternelle
dans le commun Sauveur.
Le
site Web de La Sentinelle de Néhémie a
été ouvert en mars 2004 en tant que fondement
de l'œuvre ERM. La Sentinelle de Néhémie
constitue la version française augmentée du site
anglophone The Watchword conçu par David Smithers
(Etats-Unis). Elle se veut un don pour l'Eglise; son
existence témoigne du fait que nous voulons faire profiter
à l'Eglise française de joyaux spirituels trop
souvent cantonnés au monde anglophone. La Sentinelle
de Néhémie, en propageant les écrits
des revivalistes et de grands hommes de Dieu du passé
sur le réveil, la sainteté et la prière,
cherche à allumer les flammes du réveil dans l'âme
de l'Eglise francophone et de l'Eglise française en particulier.
Ainsi, depuis septembre 2001, ERM traduit régulièrement
de l'anglais de courts articles et extraits d'écrits
historiques émanant d'éminents hommes du réveil
ou de prédicateurs de la sainteté, qui définissent
clairement les principes immuables de Dieu relatifs à
la prière et au réveil. Une palette d'ouvrages
classiques sur le réveil est également en cours
de traduction et sera diffusée intégralement et
gratuitement en version électronique sur le site Web.
Les auteurs sélectionnés n'ont pas été
retenus sur la base d'un point de vue théologique particulier,
mais plutôt à cause de leur profonde acuité
spirituelle à propos des principes fondamentaux de la
prière et du réveil.
Ne soupirons-nous
pas, avec un ardent désir et un profond chagrin, de voir
Dieu agir dans notre propre génération dans la
puissance du réveil comme à l'époque de
la Réforme? Pouvons-nous, en effet, en tant que peuple
de Dieu, continuer de négliger, sans avoir le coeur serré
et sans à peine une larme versée, de prendre possession
de l'héritage spirituel de l'Eglise francophone qui a
produit de remarquables héros de la foi : Guillaume Farel,
Jean Calvin, Thédore de Bèze, Pierre Valdo, César
Malan, Félix Neff, Olivétan, etc.?
Depuis la Réforme,
les mouvements suscités par l'Esprit de Dieu ont toujours
été combattus en France par les forces du mal,
à travers de sévères persécutions.
Tandis que l'Eglise anglosaxonne a été balayée
de nombreuses fois dans l'histoire par les vagues de la Grâce,
et que de ces Grands Réveils historiques sont sortis
des hommes de prière pieux et consacrés qui ont
laissé aux générations suivantes, par leurs
riches écrits, des semences éternelles de Bénédiction
Divine, la France, elle, a embrassé les idées
d'un Voltaire pour entrer dans la voie des révolutions,
fermant ainsi la porte pendant de nombreux siècles à
la pleine Présence Divine. Deux destinées différentes
ont depuis lors séparé le monde anglosaxon et
l'Europe avec au centre la France : dans le premier, la réalité
du Royaume de Dieu et la foi en Dieu (certes largement apostasiée
aujourd'hui), et dans l'autre, la construction de l'empire de
l'Antéchrist favorisé par une pluie d'idées
et de pensées teintées d'irréligion, de
révolte et de scepticisme mêlées à
une religion officielle constantinienne qui resurgit aujourd'hui
comme un instrument de paix sociale et séduit beaucoup
d'élus. Mais là où le péché
abonde, la grâce surabonde.
"Pourquoi la France n'a-t-elle
pas eu un Wesley? Pourquoi, sur le vieux tronc de la réforme
huguenote, n'a-t-on pas vu surgir un apôtre, entraînant les
âmes dans les voies d'une seconde réformation? L'Eglise martyre
qui a produit Claude Brousson et Paul Rabaut, Antoine Court
et Pierre Corteiz, ces contemporains de Wesley, était une
mère assez féconde, semble-t-il, pour donner le jour à un
Wesley français (...). Toutefois, ce qui n'a pas eu lieu dans
le passé, l'avenir l'a peut-être en réserve. "Les grands
serviteurs de Dieu, a dit le professeur Edouard Sayous,
ne sont pas la propriété et le secret de l'Angleterre.
Dieu peut les faire surgir où il veut. Il peut donner à la
société française un Wesley français. Oh! qu'il vienne, et,
quel que soit le nom de son Eglise, qu'il soit béni."."
(Matthieu Lelièvre, John Wesley, Sa Vie et Son Oeuvre)
ERM
se veut le cri du coeur d'une sainte aspiration au réveil
dans la francophonie, en
promouvant
l'expression d'un véritable christianisme centré
sur Christ. ERM n'est pas
une organisation mais une vision qui a eu pour genèse
une intense aspiration au renouveau dans nos coeurs, aspiration
qui a pris naissance au début des années 1990
avec une faim de Dieu et de Sa plénitude déclenchée
par les Discours sur les Réveils Religieux de
Charles Finney. Cette faim s'est ensuite approfondie avec les
années d'expérience du désert et avec une
conscience toujours plus aiguë de la dépravation
de notre propre coeur. Elle a été ravivée
par la découverte des écrits d'éminents
hommes de Dieu diffusés par The Watchword, découverte
qui a consolidé en nous le désir de partager à
nos frères et soeurs francophones les richesses insondables
de Christ inconnues de notre génération et qui
brillent par leur absence dans la littérature religieuse
française. Cette faim s'est traduite par une
insatisfaction grandissante vis à vis d'un statu quo
dans l'Eglise caractérisé par l'absence de contrition
issue de la prière intense et agonisante.
ERM tire
son nom de la vision de la "reconstruction
de la muraille" de Néhémie qui est un
modèle intemporel d'un réveil envoyé du
ciel. Elle doit son
identité à l'influence déterminante de
géants spirituels tels que Charles Finney, Andrew Murray,
James Hudson Taylor, E.M. Bounds, A.W. Tozer, Leonard Ravenhill,
et David Wilkerson, - et du côté français,
de Pierre Truschel, maintenant dans la gloire, pour n'en nommer
que quelques uns. Ceux-ci ont été pour nous des
modèles de foi, de sainteté et de zèle,
dont les écrits ont été comme une rosée
venant du ciel sur un sol desséché. La
Sentinelle de Néhémie représente une
partie des ressources qu'ERM met à la disposition
du peuple de Dieu francophone pour atteindre les objectifs mentionnés.
Les autres ressources ne sont cependant accessibles que sur
inscription électronique (remplir le formulaire à
cet effet dans la section Contact).
Nous sommes enfin
redevables à l'Ecole Prophétique Européenne
pour la profondeur du discernement prophétique qu'elle
pratique et qui nous a formés dans une meilleure compréhension
des voies de Dieu selon la vérité glorieuse et
inimitable de l'Evangile de Christ.
Dans
la pratique, nous nous engageons nous-mêmes à donner
la prééminence au Seigneur Jésus-Christ
dans nos réunions collectives, nos familles et nos vies
individuelles, par la prière fervente et l'obéissance
à Dieu dans l'amour, afin de confirmer de façon
visible que Christ seul est Roi et le Sauveur du monde.
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