1 Pierre 4:12,19.
Verset 12: L’épreuve
agit comme une fournaise; le feu a la vertu de purifier, de brûler
toutes les scories, ici les scories du coeur qui sont souvent dûes à
des défenses naturelles de protection que l’âme produit.
Versets 13 et 14: La souffrance est toujours en relation avec
la gloire de Christ, avec l’Esprit de gloire.
Verset 15: La souffrance selon Dieu n’a rien à voir avec la
souffrance dûe aux conséquences de nos actes non conformes à la volonté
de Dieu, donc des oeuvres suivant la chair; lorsqu’on sème pour la chair
on récolte le fruit de la chair, c’est à dire la mort.
Verset 19: Il y a une souffrance selon la volonté de Dieu.
Toute
la bible présente la souffrance comme quelque chose de courant dans
la vie des hommes de Dieu et en particulier des prophètes. Tout transpire
la souffrance y compris dans les évènements rapportés. On s’aperçoit
que des hommes intègres, droits, loyaux, purs dans leurs consciences,
sincères, innocents, ayant des qualités vertueuses de coeur, ont beaucoup
souffert, ont été rejetés, incompris, mis de côté, calomniés, frappés,
torturés, tués, ...etc. Toute la vie humaine et même naturelle de ce
monde est marquée par la souffrance sous toutes ses formes.
Paul dit
à Timothée:
2 Timothée 1:8: N’aie donc point honte du témoignage à rendre
à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour
l’Evangile, par la puissance de Dieu.... Il y a la souffrance pour
l’Evangile, le témoignage à notre Seigneur; c’est à cause de l’Evangile
que nous souffrons.
2 Timothée 1:12: Et c’est à cause de cela que je souffre ces
choses;.... 2 Timothée 2/9: ...Evangile, pour lequel je
souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur. C’est pourquoi, je supporte
tout à cause des élus,.... Il y a une persévérance à avoir dans
la souffrance voulue de Dieu.
2 Timothée 2:3,4: Souffre avec moi, comme un bon soldat de
Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarasse des affaires de
la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé;.… Par son engagement
le soldat de Jésus-Christ va souffrir.
2 Timothée 3:11,12: ...mes persécutions, mes souffrances.
A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à
Lystre? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées? Et le Seigneur
m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en
Jésus-Christ seront persécutés. Toutes sortes de persécutions peuvent
être à l’origine de nos souffrances, mais notre espérance est que le
Seigneur nous en délivre en son temps. Une loi générale de Dieu pour
ses enfants s’exprime comme suit:: ceux qui vivent suivant les lois
du royaume de Dieu et qui honnorent ainsi le Seigneur sont persécutés,
donc subissent des souffrances.
2 Timothée 4:5: Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte
les souffrances... Nous devons supporter cette souffrance.
Hébreux
11
* Abel
a souffert la mort parce que son offrande était le produit de la
grâce, le fruit de l’Esprit et non de la chair. Caïn est le type
du chrétien religieux qui tue son frère Abel, le type du chrétien
spirituel. Mais il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes.
Hébreux 11/4. Approuvé de Dieu ou des hommes?
* Hénoc
a dû souffrir pour marcher avec Dieu au milieu d’une génération
incrédule. Mais avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage
qu’il était agréable à Dieu. Hébreux 11/5. Agréable
à Dieu ou aux hommes?
* Noé
a souffert parce qu’il avait la crainte de Dieu et préféra obéir
à Dieu au milieu d’une génération corrompue. Le témoignage vivant
de la sainteté de Dieu au travers de sa vie était une condamnation
pour le monde. Mais il devint héritier de la justice qui s’obtient
par la foi. Hébreux 11/7. Crainte de Dieu ou
des hommes?
*
Abraham a souffert pour renoncer à son pays terrestre, pour
sortir de ses attaches et pour embrasser par la foi la patrie céleste,
la famille de Dieu, la Jérusalem céleste. Sara a du souffrir l’opprobre
de la stérilité un certain temps pour que la gloire de Dieu se manifeste:
la fidélité de Dieu s’est démontrée au travers de la naissance d’Isaac.
Abraham a même dû offrir à Dieu, ce qu’il avait de plus précieux:
le fils de la promesse de Dieu. Mais il pensait que Dieu est
puissant, même pour ressusciter les morts; aussi dans une sorte
de préfiguration, il retrouva son fils. Hébreux 11/19. Foi
en Dieu ou aux hommes?
* Isaac
a souffert de voir naître de son sein deux générations: Jacob type
du chrétien qui devra être frappé par Dieu pour comprendre les dimensions
spirituelles. Esaü type du chrétien jugé à cause du mélange. Mais
Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir. Hébreux
11/20. Bénir ou maudire?
* Jacob
a souffert pour servir Dieu; il a du devenir Israël, c’est à dire
Dieu vainqueur en lui. Il a souffert comme père en voyant les déchirures
entre ses enfants. Mais Jacob mourant bénit chacun des fils de
Joseph, adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. Hébreux
11/21. Servir ou se servir?
* Joseph
a souffert le rejet, l’incompréhension et l’isolement par l’intermédiaire
de ses propres frères. Mais Joseph mourant fit mention de la
sortie des fils d’Israël, et il donna des ordres au sujet de ses
os. Hébreux 11/22. Pardonner ou se venger?
* Moïse
a souffert pour l’amour du peuple de Dieu; il a souffert pour porter
l’opprobe de Christ et refuser les richesses de l’Egypte. Il a souffert
pour diriger ce peuple au cou raide. Mais il avait les
yeux fixés sur la rémunération [il a conduit le peuple jusqu’aux
frontières du pays promis]. Hébreux 11/26. Aimer
ou haïr?
Jésus
a souffert. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps
au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et
d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte; ainsi par la grâce
de Dieu, il a souffert la mort pour tous. Il convenait, en effet,
que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait
conduire à la gloire beaucoup de fils, ait élevé à la perfection
par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie
et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. Hébreux
2/9,11.
1)
La souffrance est une grâce
Dans le
plan de Dieu pour ses enfants la souffrance est une grâce de sa volonté.
1 Pierre
2/19,21: Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif
de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle
gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis
des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites
ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous
avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous
laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,... Cette souffrance
permise par Dieu, n’est pas là gratuitement pour nous faire du mal,
mais est une nécessité pour notre croissance spirituelle; s’IL a souffert
et que nous suivons ses traces, pour être un vrai disciple, nous souffrirons.
A aucun moment dans la bible nous voyons Dieu nous dire que nous serons
exemptés de souffrances; par contre IL nous a promis que dans la souffrance
IL donnerait le moyen d’en sortir; nous en sortons toujours construits
et édifiés dans l’homme intérieur, nous en sortons avec une plus grande
stature de Christ en nous, nous en sortons comme plus inébranlable.
1 Pierre
5/10: Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa
gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous
perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra
inébranlables. Le but mentionné ici est clair: être rendu parfait (mâture)
en Christ - ferme - fort, solide - sans broncher.
2)
L’origine de la souffrance: La chute dans le jardin d’Eden.
La souffrance est indissociable de notre nature de péché; cette nature
de péché nous a été léguée par la désobéissance au commandement de Dieu.
Les lois de Dieu étant enfreintes, les conséquences ont été, nous le
savons, la malédiction et l’humiliation, non seulement du serpent, de
la femme et de l’homme, mais de la création entière (Genèse
3/14,19); c’est là entre autres qu’apparaît pour la pemière fois
la mention du mot souffrance à propos de l’enfantement: IL dit à
la femme: j’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras
avec douleur ...; depuis tout enfantement se fait avec souffrances,
même l’enfantement spirituel; la souffrance est donc une conséquence
de la nature de péché introduite en Eden. Paul nous dit dans Romains
8/18,23: "J’estime que les souffrances du temps présent
ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour
nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation
des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité - non de
son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise - avec l’espérance
qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour
avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons
que, jusqu’à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les
douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement mais nous
aussi, qui avons les prémices de l’Esprit nous soupirons en nous-mêmes,
en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps." Cette
espérance d’adoption et de rédemption de notre être entier est une réalité
future promise par Dieu au temps du jugement dernier, là où il y aura
le nouveau ciel et la nouvelle terre; ce sera une restauration définitive
et éternelle de l’état parfait d’amour, de joie, de paix, de patience,
de bonté, de bienveillance, de foi, de douceur, de tempérance; c’est
à dire qu’il y aura un retour au royaume de Dieu là où le péché n’existe
plus, donc où la souffrance ne s’y touvera plus.
Apocalypse
21/3,4: J’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici
le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils
seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute
larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil,
ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Apocalypse
22/3,4: "Il n’y aura plus d’anathème [= malédiction]. Le
trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront
et verront sa face, et son nom sera sur leur front. Il n’y aura plus
de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que
le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles."
Voilà depuis
la chute le but final de Dieu: nous introduire à l’éternité dans cette
gloire à venir; en l’attendant Paul nous dit que nous n’en avons que
les prémices; pourquoi? parce que notre être est encore corruptible,
méprisable, infirme, naturel, MAIS, il ressuscite
incorruptible, glorieux, plein de force, spirituel
(1 Corinthiens 15/42,44); c’est parce que nous sommes encore
dans un monde imbibé du péché et que notre vieil homme est imbibé du
péché que nous vivons les choses de l’ESPRIT par la souffrance;
1 Corinthiens
15/47,50: Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre;
le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les
terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et
de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi
l’image du céleste. Ce que je dis frères, c’est que la chair et le sang
ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite
pas l’incorruptibilité.
La chair
et le sang c’est notre vieil homme, c’est notre moi, notre vie personnelle
terrestre; la bible dit clairement que ce vieil homme ne peut ni hériter,
ni vivre les choses de l’Esprit et du royaume de Dieu; c’est notre nouvel
homme qui peut les vivre, mais non pleinement, car nous sommes encore
dans cette carapace corruptible; Paul nous dit que nous ne pouvons vivre
que les arrhes de l’Esprit, c’est à dire les prémices de la GLORIFICATION
TOTALE; nous ne voyons et nous ne connaissons qu’en partie les choses
de l’Esprit;
1 Corinthiens
13/12: Aujourd’hui, nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière
obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais
en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.
3)
La souffrance est le résultat d’une tension
Le chrétien
souffre parce qu’il est le siège d’une tension extrême entre le vieil
homme et le nouvel homme.
Cette tension
existe entre le moi et Dieu, entre la chair et l’Esprit:
Galates
5/17: Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit,
et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés
entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.
Elle est le résultat d’un déséquilibre, d’une rupture dans l’harmonie
voulue par Dieu; elle est une tension entre ce que Dieu a voulu et ce
que le MOI a voulu. L’obéissance à l’ESPRIT est fondamentale mais passe
nécéssairement par ce tiraillement; nous voulons vivre les choses de
l’ESPRIT mais souvent nous ne voulons pas perdre notre vie; or le prix
d’une vie et d’une marche par l’Esprit c’est celui de notre propre vie,
c’est à dire de notre MOI et de tout ce qui gravite autour de JE;
Galates
5/24,25: Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec
ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi
selon l’Esprit.
Le Seigneur,
voulant nous donner un exemple parfait de ce que nous devons vivre a
lui-même, en tant que fils de l’homme, vécu la souffrance: le
but était l’accomplissement de toute la volonté de Dieu pour sa vie
et au travers de sa vie; le plan céleste de Dieu pour son Fils était
qu’IL meure sur une croix; rappellons ce que dit Paul dans l’épître
aux Hébreux 5/7,8: "C’est lui qui, dans les jours de
sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières
et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il
a été exaucé à cause de sa piété. Il a appris, bien qu’il soit Fils,
l’obéissance par les choses qu’il a souffertes." On ne peut
trouver de plus belle mention du caractère glorieux de la souffrance;
il a été exaucé non suivant la chair, c’est à dire sa volonté, mais
suivant la volonté parfaite du Père; cette volonté n’a pu se réaliser
que parce qu’IL l’a acceptée mais aussi parce qu’IL a accepté la souffrance
qui l’accompagnait obligatoirement. Nous avons là, la souffrance de
Jésus face à sa mort sur la croix; son Père pouvait le sauver de la
mort; le texte original dit: à celui qui pouvait le sauver hors de
la mort. Cela veut dire que Jésus aurait pu par la puissance de
Dieu éviter la mort de la croix. Mais cette mort était un chemin indispensable
car c’était la volonté parfaite de Dieu à son égard.
Le développement
de l’homme spirituel, le nouvel homme né de Dieu entraîne forcément
la souffrance de la chair; car pour le nouvel homme il n’y a plus de
place pour le péché. Ce dernier est imbibé dans notre vieil homme; le
vieil homme est alors mis à mort et il souffre; on comprend dans ce
sens l’invitation de Pierre: 1 Pierre 4/1,2: Ainsi donc, Christ
ayant souffert dans la chair, vous aussi, armez vous de la même pensée.
Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin
de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté
de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair.
4)
La souffrance est un signe de croissance
Quand
nous grandissons nous souffrons.
La nature
même nous montre ce caractère glorieux dans toutes sortes d’enfantements:
le bébé enfermé dans le sein de sa mère sort de ce milieu pour trouver
la vie à l’air libre par la souffrance; la chenille qui se transforme
en papillon, laisse sa carapace terrestre pour prendre son envol par
la souffrance; nous de même, nous passons les étapes de notre marche
chrétienne par des métamorphoses chenille-papillon, chair-Esprit, qui
nous occasionnent des souffrances; car lors de ces métamorphoses (ou
crises de croissances) nous laissons une partie de nous-mêmes pour rentrer
dans la volonté parfaite de Dieu en ESPRIT. Ce modèle de souffrance
nécessaire pour la croissance spirituelle et qui permet une VRAIE LIBERTE
Romains
8/2: "En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ
m’a affranchi de la loi du péché et de la mort] est illustré par
l’épisode du jardin de Gethsémané."
Luc 22/42,46:
"... Père si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois,
que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors un ange lui apparut
du ciel, pour le fortifier. Etant en agonie, il priait plus instamment,
et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.
Après avoir prié, il se leva et vint vers les disciples, qu’il trouva
endormis de tristesse, et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous
et priez, afin que vous ne tombiez en tentation."
Il renonce
à sa propre volonté et accepte entièrement celle de son Père non pas
parce que c’est la plus facile, mais parce que c’est la gloire de Dieu
qui est en jeu face à l’ennemi et à la victoire spirituelle universelle
que Dieu aller manifester. Face à la souffrance intense dans son corps,
son âme et son esprit, il sait que le meilleur malgré et contre tout
est l’accomplissement du plan de Dieu dans sa vie, même si dans ce plan
sa propre mort est prévue. La seule intervention de Dieu dans cette
agonie est la fortification par un ange: dans les souffrances Dieu nous
soutient. Les grumeaux de sang qui tombent à terre représentent la carapace
terrestre que nous laissons dans la métamorphose chenille-papillon:
quelque chose de nous-mêmes retourne à la terre [en parlant de l’homme
terrestre Adam la bible dit:
Genèse
3/19: "Tu es poussière et tu retourneras à la poussière".
L’homme
nouveau, lui reste éternel; ce qui est de nous mêmes est vanité et doit
retourner à la poussière; nous perdons notre vie mais nous gagnons alors
entièrement celle de Christ et c’est ainsi qu’avec Paul nous pouvons
dire:
Galates
2/20: "J’ai été crucifié avec Christ et si je vis, ce n’est
plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi."
Jean Baptiste
dira:
Jean 3/30:
"Il faut qu’IL croisse et que je diminue;"
Jésus dira:
Luc 9/24:
"Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la
perdra à cause de moi la sauvera."
Dans la souffrance
nous perdons toujours quelque chose, mais cette perte est en fait un
gain d’amour vers l’extérieur. Nous pouvons perdre un être aimé pour
comprendre que Dieu est Dieu et que le temps de la vie et de la mort
lui appartient, pour rappeller aux hommes la réalité de la mort et par
conséquent la futilité de leur vie sans Dieu, mais aussi pour pouvoir
compatir avec celui qui souffre. La meilleure compréhension que nous
pouvons avoir d’une souffrance vécue par notre prochain est quand nous
avons vécu une souffrance analogue. C’est là qu’intervient notre foi,
notre confiance en Dieu; si réellement nous croyons que Dieu est amour,
alors nous savons que tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu,
et que tout ce qui arrive a un but unique: servir pour manifester la
gloire de Dieu. Dieu ne laisse rien au hasard et même si nous ne comprenons
pas ses voies, nous devons les accepter car ses pensées ne sont pas
nos pensées et ses voies ne sont pas nos voies (Esaïe 55/8).
La Bible nous parle même de souffrances endurées par certains hommes
pour le Seigneur sans qu'ils aient obtenu ce qui leur avait été
promis: Hébreux 11/35,40 et en particulier les versets 39,40:
Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas
obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de
meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection.
Dieu n’exauce pas toujours comme nous voudrions qu’IL exauce, car toujours
Dieu maîtrise tous les éléments dans le temps et dans l’espace et que
nous, nous ne disposons des choses qu’en partie et temporellement.
La perte
de notre vie au profit de sa vie jaillissante passe par la souffrance;
c’est pourquoi Jésus demande à ses disciples de prier afin de ne pas
tomber en tentation; quelle tentation? Celle de ne pas accepter que
c’est par la souffrance que Dieu nous fait grandir en ESPRIT; c’est
pourquoi en Matthieu 26/41, Jésus rajoute: ... l’esprit est
bien disposé, mais la chair est faible. Faible car notre moi n’
accepte pas la souffrance, mais de surcroît la souffrance qui est permise
par Dieu; alors le danger est grand de vouloir comprendre cette souffrance,
d’essayer de trouver une logique biblique; comme il n’y en a pas, le
MOI recourt à l’apitoiement sur soi; ce dernier nous isole et nous rentrons
dans un espèce de sommeil spirituel. Alors Jésus nous dit comme à ses
disciples: Levez-vous. Sortez de cette tristesse et priez suivant
Jacques 5/13 Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il
prie. Car dans la prière Dieu ne va pas me donner d’explication,
mais il va me fortifier comme Jésus a été fortifié et au contact de
Dieu je vais savoir en mon coeur Romains 8/28: ... que toutes
choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont
appellés selon dessein. Notre moi va toujours nous tirer vers le
raisonnement et le cri à l’injustice; mais en adoptant la Parole de
Dieu qui m’indique de rentrer en contact avec Dieu par la prière ces
troubles se dissipent et je peux être joyeux même dans la souffrance;
c’est la joie intérieure qu’on ressent, cette joie surnaturelle alors
que tout a tendance à nous tirer dans la tristesse; c’est ce que Asaph
a connu quand il dit au Psaumes 73/16,17: Quand j’ai réfléchi
là-dessus pour m’éclairer, la difficulté fut grande à mes yeux, jusqu’à
ce que j’eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, et que j’eusse
pris garde au sort final des méchants.
5)
Le but ultime de la souffrance
Être glorifié
avec Christ.
Après nous
avoir bien exhorté à s’affectionner à l’ESPRIT et non à la CHAIR (à
cause de notre nature de péché), Paul nous introduit dans l’héritage
du Père et y inclus la souffrance.
Romains
8/17: "Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers:
héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons
avec lui, afin d’être glorifiés avec lui."
Héritiers
de Dieu, parce qu’un jour, le royaume de Dieu sera nôtre à l’éternité
dans la gloire céleste; co-héritiers de Christ, parce que déjà avec
Christ je peux vivre les arrhes de l’ESPRIT ici bas en tant qu’homme,
mais si je souffre avec Christ; car mon enveloppe est encore charnelle.
Cette glorification n’est pas quelque chose d’acquis, mais elle est
une espérance Christ, l’espérance de la gloire, qui nous porte
en avant et dans cette marche en avant la croissance se fait par des
morts et des résurrections, donc par la souffrance.
2 Corinthiens
3/18: "Nous tous, dont le visage découvert reflète la gloire
du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en
gloire, par l’Esprit du Seigneur."
Nous sommes
transformés en la même image; cela veut dire suivant le même modèle
qui est en Jésus: le modèle de la CROIX donc de la SOUFFRANCE; il est
remarquable de constater que Dieu a fait l’homme à son image et qu’en
hébreu les lettres des expressions contenant le mot image sont les mêmes
que celle du mot croix mais dans un ordre différent; on pourrait dire
que nous nous métamorphosons suivant le principe de la CROIX.
CLB = Tsélav
= Croix --- BCLMNV = Bétsalménou = A notre image --- BCLMV = Bétsalmo
= A son image --- BCLM = Bétsélèm = A l’image. Valeur alphabétique (CLB)
= 32 = 4x8. Valeur numérique (CLB) = 122 = 2x61. Valeur totale = 154
= 2x77.
Ce qui est
éternel et qui restera c’est ce que le Saint Esprit veut faire au travers
des vases de terre que nous sommes; et pour cela IL faut LUI donner
toute la place; en lui laissant toute la place IL nous conduit avec
Christ dans la mort du tombeau mais aussi dans sa résurrection; au passage
nous souffrons. Mais c’est le fruit ainsi porté par l’Esprit qui demeurera
à l’éternité. C’est pourquoi Paul dit:
2 Corinthiens
4/16,18: Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme
intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions
du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un
poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses
visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles
sont passagères et les invisibles sont éternelles.
Aujourd’hui, le Saint Esprit prolonge cette réalité de la gloire de
Christ, par l’Eglise qui est son corps; mais en même temps il y a une
prolongation des souffrances de Christ puisqu’Il n’est pas encore venu
nous chercher et nous glorifier et que l’Eglise est encore dans sa tente
charnelle. C’est pourquoi Paul dit dans Colossiens 1/24: "Je
me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manquent
aux souffrances de Christ , je l’achève en ma chair, pour son corps
qui est l’Eglise." Ce n’est pas qu’il rajouttait quelque chose
aux souffrances de Christ, mais par sa vie consacrée et de renoncement,
le Saint Esprit pouvait agir puissamment au travers de Paul, car il
acceptait les souffrances que cela entraînait dans sa chair.
6)
Quelques effets de la souffrance
3 effets
fondamentaux nous sont présentés par la bible.
1) La
souffrance révèle l’état véritable de notre coeur. C’est dans les
mauvais moments que l’on voit si notre foi et notre amour pour Dieu
sont toujours là [exemple de Job]. Deutéronome 8/2: Souviens
toi de tout le chemin que l’Eternel ton Dieu t’a fait faire pendant
ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver
pour savoir qu’elles étaient les dispositions de ton coeur et si
tu garderais ou non ses commandements.
2) La
souffrance nous apprend à dépendre de la souveraineté de Dieu; elle
brise la volonté de l’homme et nous permet de prendre conscience
qu’il y a des situations où l’homme est impuissant; c’est là qu’il
a le choix, ou de capituler ou de se rebeller. Deutéronome
32/12: L’Eternel seul a conduit son peuple. Et il n’y avait avec
LUI aucun dieu étranger.
3) La
souffrance nous fait apprécier la puissance de Dieu; les difficultés
nous apprennent à mettre notre confiance uniquement en LUI et à
savoir attendre SA REPONSE. Psaumes 87/7: "..toutes mes
sources sont en toi."
7)
La souffrance de l’âme
Rejet,
Incompréhension, Solitude produisent 3 filles: Pureté, Sainteté, Gloire.
Dieu nous
a laissé pour modèles de souffrance les prophètes; cela concerne toutes
formes de souffrances et en particulier les souffrances de l’âme.
Jacques
5/10,11: "Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance
et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici,
nous disons bien heureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez
entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le
Seigneurlui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de
compassion."
Job a souffert
non à cause de son péché mais de sa droiture, de sa sainteté. Job s’est
surtout gardé d’accuser Dieu:
Job1/22:
"En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste
à Dieu."
L’exemple
de Job est remarquable et profond dans sa portée spirituelle; il est
vrai que Dieu voulait lui apprendre à être libre de sa propre justice;
Job était soucieux d’être intègre et droit devant Dieu, car il craignait
Dieu dans un amour respectueux Job 1/5; 1/8; 2/3; Dieu va lui
apprendre par la souffrance de l’injustice, qu’IL est le TOUT-PUISSANT,
qu’IL est au dessus de tout et qu’IL est le maître de l’univers; rien
ne peut s’opposer à ses plans Job 42/1,6; cette souffrance va
produire chez Job une compréhension profonde de la grâce de Dieu; Dieu
aurait pu condamner Job uniquement parce qu’il était pêcheur par naissance.
C’est la dimension de la grâce que Job embrasse par cette souffrance
injuste; il va se repentir, non pas parce qu’il a commis quelque péché,
mais parce qu’il réalise sa nature de pécheur face à la sainteté de
Dieu; Dieu est trop saint pour rendre compte de sa justice à quelqu’homme
que ce soit, car ses pensées ne sont pas les nôtres et ses voies ne
sont pas nos voies. Mais en acceptant cette souffrance, sans renier
son créateur Job 1/21; 2/9,10, Job va permettre à la gloire de
Dieu de se manifester à la face de satan; Dieu est entrain de démontrer
devant tout le monde spirituel mauvais que Job n’aime pas Dieu parce
qu’il est intéressé par la bénédiction matérielle Job 1/9,12,
ni parce que Dieu protège sa vie Job 2/4,8, mais uniquement parce
qu’IL EST DIEU. La soumission de Job à la toute science de Dieu va lui
ouvrir sa miséricorde; Dieu le restaurera entièrement dans sa vie et
dans sa famille. Par le moyen de la souffrance permise par Dieu, Job
a pu laisser couler et manifester la gloire de Dieu. Cela est une remarquable
leçon pour l’église aujourd’hui. La souffrance ne devrait plus être
une occasion de chute pour certains, mais bien plutôt une occasion de
la manifestation de la gloire de Dieu.
Il y a trois éléments touchant notre âme et qui nous font souffrir;
ces éléments peuvent nous entraîner dans l’apitoyement sur soi et donc
dans l’isolement, si nous ne voyons pas derrière l’action du Saint-Esprit
pour nous faire grandir suivant le modèle de souffrance exposé plus
haut.
1.Le
rejet: Dieu le Fils est rejetté; le prophète Esaie a été
rejetté. Le rejet est le moyen utilisé par Dieu pour nous
purifier. Jésus a été rejeté par les siens, sa propre
famille, par les brebis d’Israël; la raison est qu’IL était venu
pour accomplir la volonté de Dieu; cette volonté allait à l’encontre
des hommes et même des religieux. Esaïe a été rejeté parcequ’Il
annonçait le Messie devant venir pour mourir et pour régner. Il
annonçait toute la volonté de Dieu, le plan de Dieu. Lorsque nous
sommes rejettés, parce que nous voulons accomplir la volonté de
Dieu, il y a une souffrance qui vient; mais cette souffrance va
être le moyen de nous libérer de la reconnaissance des autres;
ainsi nous participons aux souffrances de Christ.
Nous sommes ainsi rendus purs, en acceptant la volonté parfaite
de Dieu pour nos vies; Jésus a accepté la mort sur la croix et il
est devenu ainsi la victime expiatoire dont le sang nous purifie
de tout péché, c’est à dire tout ce qui n’est pas conforme à sa
volonté. Dans le tabernacle nous sommes ainsi dans le parvis. La
3ème fille de Job Job 42/14 représente le fruit porté par
le rejet: LA PURIFICATION. Elle s’appelle QRN_HPVK = Kérèn_Hapouk
= Corne du Fard. Le mot Kérèn veut aussi dire rayonner; on
peut traduire aussi par Rayonnement de splendeur; rayonner littéralement
la pureté de Christ. Lorsque Etienne a été lapidé et est mort comme
martyr (=témoin), son visage était comme celui d’un ange [il rayonnait
de la pureté; Actes 6/15: Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin
ayant fixé les regards sur Etienne, son visage leur parut comme
celui d’un ange]. La clef pour accepter le rejet et le
laisser produire la pureté est la louange à notre
Seigneur Jésus-Christ, Dieu le Fils qui nous fait demeurer dans
le parvis.
2.L’incompréhension:
Dieu le Père est incompris; le prophète Jérémie a été incompris.
L’incompréhension est le moyen utilisé par Dieu pour nous sanctifier.
Jésus a été incompris, même par ses disciples parce qu’il annonçait
la vérité de la Parole; elle allait à l’encontre des traditions
et rencontrait beaucoup d’oppositions. Jérémie a été incompris parce
que la Parole qu’il annonçait allait à l’encontre de tout ce que
le peuple voyait juste avant la déportation à Babylone. L’incompréhension
peut nous faire souffrir car nous cherchons encore trop l’amour
des autres. Dieu veut nous apprendre à vivre uniquement de son
amour de Père.
Nous sommes ainsi rendus saints, en acceptant la mise à part totale
de Dieu pour nos vies; Jésus a accepté de vivre suivant les normes
de la Parole de Dieu qui représente les lois du royaume de Dieu.
En vivant cette Parole IL est devenu LA PAROLE FAITE CHAIR; de fait
l’incompréhension des hommes est inévitable car les normes humaines
(de la chair) sont totalement opposées aux normes de la Parole (c’est
à dire de l’Esprit). Nous devons accepter d’être à part en vivant
comme Jésus, suivant les lois de Dieu; c’est pourquoi Jésus a dit:
Jean 17/17: Sanctifie les par la vérité; ta Parole est la vérité.
Mais, obligatoirement nous aurons l’incompréhension des autres.
Dans le tabernacle nous sommes ainsi dans le lieu saint. La 2ème
fille de Job Job 42/14 représente le fruit porté par l’incompréhension:
LA SANCTIFICATION. Elle s’appelle QCYIH = Quétsiyah = Casse (plante
aromatique pour l’huile sainte). L’huile sainte était utilisée pour
le chandelier dans le lieu saint; elle jouait le rôle de combustible
pour les lampes qui éclairaient les pains de propositions disposés
en face du chandelier sur une table; ces pains représentaient les
12 tribus d’Istraël, c’est à dire le peuple de Dieu; notre vie sainte
par la conformité à la Parole doit éclairer nos frères et soeurs.
La clef pour accepter l’ incompréhension et la laisser produire
la sainteté est l’adoration à Dieu notre Père qui
nous fait demeurer dans le lieu saint. Jean 4/23,24: Mais
l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront
le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que
le Père demande. Adorer le Père en esprit et en vérité c’est
être un témoignage vivant de sa sainte Parole en y obéissant.
3.La
solitude: Dieu le Saint Esprit est seul; le prophète Ezéchiel
a été seul. La solitude est le moyen utilisé par Dieu pour
glorifier Christ dans nos vies. Jésus a été seul au moment
de la croix, au moment en fait où il avait le plus besoin d’être
entouré. Par la solitude Dieu veut nous apprendre à ne pas dépendre
des autres dans notre relation avec le Saint-Esprit. Il veut
que nous ayons une relation personnelle avec le Saint-Esprit.
Nous
sommes ainsi le canal de la gloire de Christ par le Saint Esprit,
en acceptant la communion exclusive de Dieu dans nos vies; Jésus
a accepté de passer beaucoup de moments tout seul devant son Père;
sa communion était vivante par le Saint-Esprit. Vivre uniquement
de Dieu, par Dieu et pour Dieu, voilà la gloire de Christ manifestée
au travers de nos vies. La conséquence est évidemment une solitude
profonde permise au temps de Dieu. Dans le tabernacle nous sommes
ainsi dans le lieu très saint. La 1ère fille de Job Job 42/14
représente le fruit porté par la solitude: LA GLORIFICATION. Elle
s’appelle YMYMH = Yémiymah = Colombe. La colombe est le symbole
du Saint-Esprit dans la bible. Le but ultime du Saint-Esprit est
de glorifier Jésus; Jean 16/14 Il me glorifiera, parce qu’il
prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. La gloire
de Dieu se trouvait dans le lieu très saint, là où le souverain
sacrificateur se trouvait TOUT SEUL. La clef pour accepter la solitude
et la laisser produire la glorification de Jésus en nous est
la célébration à Dieu le Saint-Esprit qui nous fait demeurer
dans le lieu très saint. La solitude nous permet de nous mettre
à part pour être à l’écoute de Dieu [Marc 1/35: Vers le matin,
pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit
pour aller dans un lieu désert, où il pria] et devient ainsi
une bénédiction [Mat6/6: Mais quand tu pries, entre dans ta chambre,
ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret;
et ton Père qui voit dans le secret te le rendra; Lamentations
3/25,29: L’Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l’âme
qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel.
Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse. Il se
tiendra solitaire et silencieux, parce que l’Eternel le lui impose;
il mettra sa bouche dans la poussière, sans perdre toute espérance].
8)
Le soutien de l’âme (2 Corinthiens 1/3,4)
Lorsque
le chrétien se trouve dans l’affliction, la détresse, le deuil, la douleur,
la source de sa consolation est en DIEU et uniquement en LUI. Ici c’est
le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation; dans 1
Jean 2/1: Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat,...., Jésus-Christ,
le Juste; avocat est synonyme de consolateur. Jean 14/26
présente le Saint-Esprit comme le consolateur. Mais dans ce passage
c’est particulièrement de Dieu le Père qu’il est question. Ce n’est
pas Dieu le Créateur qui nous console, mais Dieu notre Père. Le Père
de notre Seigneur Jésus-Christ est aussi notre Père; rien de ce qu’IL
lui est arrivé n’a pas été permis par LUI; aussi s’IL est aussi notre
Père, nous devons avoir confiance en LUI. Le Père des miséricordes;
elles sont exercées envers nous par la Croix de Christ.
1. C’est
une source divine, donc de Dieu, donc digne de toute confiance.
Le secours humain souvent nous déçoit, mais celui de Dieu, jamais.
2. C’est une source suffisante; elle est toujours à la hauteur de
la situation douloureuse que nous traversons; toutes nos afflictions,
le Dieu de toute consolation.
3. C’est une source restreinte; elle ne nous est accorsée qu’à mesure
de nos besoins; là où il n’y a pas de souffrances, la consolation
n’est pas nécessaire. Mais, là où il y a besoin, le secours divin
nous est assuré - 2 Corinthiens 12/9: "Ma grâce te suffit,
car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse."
Si Dieu se
tient près de nous dans le besoin et la souffrance, c’est afin de nous
rendre capable d’aider, de soutenir à notre tour ceux qui souffrent.
2 Corinthiens 1/5:
"Car de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de
même notre consolation abonde par Christ".
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