J’aimerais
vous parler d’un sujet qui passe pour être assez controversé,
et qui est basé sur le deuxième chapitre du livre des
Actes. Je n’ai toutefois nulle intention d’en faire l’objet d’une controverse,
mais plutôt un objet d’utilité.
Je ne crois pas à
une répétition de la Pentecôte, mais à une
continuité de la Pentecôte; et permettez-moi de vous dire
qu’il y a une grande différence entre les deux.
J’aimerais essayer de découvrir
avec vous les éléments durables de la Pentecôte,
tels que décrits dans le livre des Actes. Qu’est-ce qui est venu
et est resté ? Qu’est-ce qui est venu et n’est pas resté ?
Maintenant, comme je l’ai
déjà mentionné, je ne crois pas que la Pentecôte
doit être répétée, mais qu’elle doit se perpétuer.
Je ne pense pas que la Pentecôte est venue puis partie, mais qu’elle
est venue et est restée, et que nous la vivons encore aujourd’hui.
Si seulement nous savions cela !
Il est vrai que la Pentecôte
- comme toute expérience religieuse – comportait des éléments
extérieurs et donc variables. Dieu ne prête pas beaucoup
attention à ce qui est extérieur. Nous devrions permettre
au Saint-Esprit de nous enseigner que Dieu attache peu d’importance
aux aspects extérieurs.
Puis, il y a les éléments
qui sont intérieurs et qui viennent de l’Esprit : ils sont
permanents et toujours à peu près les mêmes. Il
y a aussi des éléments qui sont accessoires, et donc d’importance
relative. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’ils ne sont pas importants,
mais je dis qu’ils ne sont pas d’importance cruciale. Finalement, il
y a, bien entendu, les éléments fondamentaux et, par conséquent,
d’importance vitale.
Une fois que nous avons
lu les faits historiques en Actes 2, ques’est-il produit dans la chambre
haute, à Jérusalem, ce jour-là ?
Il y avait environ 120
personnes réunies dans cette chambre quand, tout à coup,
il y a eu un bruit dans la pièce, comme si un vent violent se
mettait à souffler. Remarquez bien qu’il n’est pas dit qu’un
vent impétueux a traversé la maison, balayant tout sur
son passage. Vous est-il jamais arrivé d’entendre un son qui
vous donnait l’impression qu’un vent violent soufflait quelque part ?
Voilà ce que cela
signifie : comme le son d’un vent impétueux.
Pendant qu’ils se demandaient
ce que cela pouvait bien être, ils ont soudain vu apparaître
des langues, pareilles à des flammes de feu, qui se sont séparées
les unes des autres pour se poser sur chacun d’eux. Ce feu, séparé
en langues, était la manifestation visible de la présence
de Dieu, et, une à une, les langues se sont posées sur
chacun d’eux.
La Bible parle de " langues
de feu ". Si vous allumez une bougie, vous constaterez que
la flamme prend la forme d’une petite langue, c’est-à-dire qu’elle
est large à la base et va en se rétrécissant, jusqu’à
devenir une fine pointe. C’est tout ce que cela signifie. Et il n’y
a ici aucune allusion à un langage quelconque. Il est seulement
dit que les langues de feu se sont posées sur chacun d’eux.
C’est à peu près
tout ce qu’il y avait de spécial, excepté qu’ils se sont
mis à parler en d’autres langues et que les gens pouvaient les
entendre parler dans ces langues.
A la suite de cet événement
historique de la Pentecôte, qu’est-il arrivé qui ne peut
jamais plus se répéter ? Permettez-moi de vous donner
ci-après quelques faits :
Premièrement, on
y voit la présence physique de toute l’Eglise réunie dans
un même lieu. Cela était possible du fait qu’il n’y avait
alors qu’environ 120 chrétiens. Cet événement ne
pouvait se répéter par la suite, car, en cette seule journée,
plus de 3000 personnes sont nées dans le Corps de Christ, et
à une autre occasion près de 5000 personnes sont venues
à Christ en une seule fois, portant le nombre total des croyants
à 8000. Je suis sûr qu’on n’aurait pu trouver dans tout
Jérusalem un endroit assez vaste pour asseoir, ou même
accueillir, 8000 personnes. Pendant que l’Evangile se répandait
jour après jour, le Seigneur ajoutait journellement à
l’Eglise ceux qui étaient sauvés. Finalement, le nombre
de chrétiens est devenu si grand qu’aucun auditorium n’aurait
pu les contenir tous.
La présence physique
de tous les croyants en un même lieu ne s’est jamais répétée,
que je sache.
Voilà donc une chose
qui s’est passée à la Pentecôte et qui ne s’est
jamais reproduite.
Autant que je sache, par
l’histoire de l’Eglise et grâce à une lecture approfondie,
le bruit d’un vent violent venant du ciel ne s’est jamais répété.
Je n’ai jamais rien lu
au sujet d’une telle expérience qui se serait reproduite parmi
les frères moraves, les méthodistes, les presbytériens,
les anglicans, ni au sein d’aucune assemblée chrétienne
autre que ce premier groupe de croyants de la Pentecôte.
J’ai entendu dire que lorsque
Dwight Moody a rassemblé les chrétiens, il les a emmenés
sous une voûte de pins, dans la partie orientale des Etats-Unis,
les gardant là pendant plusieurs jours, au bout desquels il ne
s’est rien passé.
Moody a été
obligé de se lever devant toute l’assemblée et dire :
" L’assemblée se termine demain, et nous ne pouvons
pas retourner chez nous sans être remplis de l’Esprit Saint; essayons
de nouveau, et espérons en Dieu. " Ils sont retournés
sous les pins, et, enfin, l’Esprit tout-puissant est descendu sur eux.
L’historien nous dit que le jour suivant, quand ils ont pris des trains
dans différentes directions, partout où ils sont passés
ils étaient comme les renards de Samson lâchés dans
les champs et mettant le feu partout sur leur passage. Le Saint-Esprit
était venu, mais non au bruit d’un vent violent. Cet événement
de la Pentecôte ne s’est pas reproduit.
Pas plus n’ai-je lu nulle
part, dans l’histoire chrétienne, qu’il y aurait eu une autre
manifestation d’un grand feu séparé en flammes. Je veux
parler ici de comptes rendus sérieux et dignes de confiance venant
de chrétiens honorables qui ne se plairont pas à exagérer
le récit de leurs expériences. Dans aucun récit,
je n’ai pu trouver qu’il y aurait eu la manifestation d’une grande flamme
de feu qui se serait séparée et se serait posée
sur les croyants.
Je n’ai jamais lu non plus
que, ailleurs ou à un autre moment, les personnes faisant partie
d’un groupe de croyants se soient toutes mises à parler dans
une langue que chacun pouvait comprendre sans l’aide d’un interprète.
Or, c’est exactement ce qui s’est passé au chapitre 2 des Actes.
Je ne trouve mention d’aucun autre événement ni lieu où
des personnes appartenant à des groupes parlant dix-sept langues
différentes pouvaient entendre parler les gens, tout en sachant
et en comprenant de quoi il était question, et ce, sans le concours
d’un interprète.
J’affirme que tous ces
éléments du Jour de la Pentecôte ne se sont, de
toute évidence, jamais reproduits, parce que, dans chaque cas,
il s’agissait de manifestations extérieures. Le parler en langues
était une manifestation extérieure, tout comme l’étaient
le bruit et la compréhension des langues étrangères.
Ces manifestations ne se sont jamais reproduites et n’ont jamais eu
besoin de l’être.
En voici l’explication
logique. Si ces choses étaient nécessaires à l’Eglise
chrétienne et à la continuation de ce qui s’est produit
à la Pentecôte, elles seraient considérées
comme essentielles et fondamentales. Si elles étaient nécessaires
pour éclairer l’Eglise et que, pourtant, elles ne se sont pas
répétées, alors l’Eglise doit avoir cessé
d’exister le jour même où elle est née, ou, tout
au moins, au moment de la mort de ceux qui étaient présents
à ces manifestations.
De toute évidence,
ces choses ne constituaient pas les principes de base du christianisme.
Elles ont bel et bien eu lieu, mais étaient des manifestations
extérieures et occasionnelles; elles étaient des éléments
qui appartenaient à ce moment historique particulier.
D’autre part, que s’est-il
passé ce jour-là, qui est resté et qui n’a pas
disparu au bruit du vent, à la vue du feu et à la compréhension
simultanée de dix-sept langues ?
Autrement dit, quel est
l’élément éternel et durable de la Pentecôte ?
Est-ce que quelque chose avait été donné ?
Une garantie avait-elle été déposée ?
Qu’est-ce qui est venu, et qui est de nature intérieure, céleste,
permanente et durable ?
Afin de découvrir
quel était cet élément, nous devons trouver ce
qui avait été promis. Selon Jean 14:16, Jésus a
dit : " Et moi, je prierai le Père, et il vous
donnera un autre Consolateur. "
Dans Jean 16:14, Jésus
a dit encore : " … il prendra de ce qui est à
moi, et vous l’annoncera ".
Voici quelle était
la promesse : Quelqu’un viendrait qui aurait l’autorité,
le pouvoir et la capacité de rendre Jésus-Christ réel
à ceux qui croyaient.
Souvenez-vous maintenant
de ce qui s’est produit quand le Saint-Esprit est venu et est descendu
sur ceux qui étaient réunis. Voici ce qui s’est passé :
Pierre a sauté sur ses pieds pour dire que ces hommes n’étaient
pas du tout ivres, mais qu’une chose merveilleuse venait de leur arriver,
car " … Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que
vous avez crucifié ". Pierre continue : " Elevé
par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit
qui avait été promis, et il l’a répandu, comme
vous le voyez et l’entendez. "
Dans Jean 16, Jésus
a déclaré aussi : " … Je vous dis la vérité…
Je vous l’enverrai… Et quand il sera venu, il convaincra le monde en
ce qui concerne le péché… ". La présence
de l’Esprit Saint est promise pour montrer aux pécheurs leur
péché et aux croyants Jésus-Christ.
Jésus avait dit :
" … mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que
vous soyez revêtus de la puissance d’en haut ". La définition
du mot " puissance " comporte le sens d’avoir la
capacité de faire.
Etant donné que
c’est le mot grec duquel dérive le mot " dynamite ",
certains frères essaient de se persuader que le Saint-Esprit
est de la dynamite, oubliant que cette façon de voir est tout
le contraire de la réalité. Si le mot " dynamite "
doit son nom au mot grec, le Saint-Esprit et la puissance de Dieu n’ont
pas hérité leur nom du mot dynamite !
La dynamite a été
découverte il y a moins de 200 ans; mais le mot grec, d’où
nous vient le mot " puissance ", se situe à
l’époque de Christ. Il signifie " capacité de
faire ", et rien de plus !
Ce n’est pas autre chose
que la capacité dynamique de faire ce qu’il nous a été
donné de faire. Vous recevrez la capacité de faire.
Elle viendra en vous.
Si vous êtes un gagneur
d’âmes, vous aurez la capacité de gagner des âmes.
Si vous êtes prédicateur, vous aurez la capacité
de rendre la Parole de Dieu compréhensible.
Quoi que vous fassiez au
nom de Dieu, il vous donne la capacité de le faire. Il vous donne
la capacité d’être victorieux, de vivre une vie droite,
de regarder à Jésus, et de vivre avec le ciel en perspective.
C’est cela la capacité de faire.
Telles sont les choses
vitales, essentielles et éternelles qui se sont produites à
la Pentecôte, et qui sont venues et restées.
Le vent, le feu et l’apparition
sont des manifestation qui ne se sont jamais renouvelées, autant
que je sache. Mais le Consolateur est venu. Il est venu et a rempli
les croyants. Il est venu pour demeurer en eux. Il est venu pour rendre
Jésus réel. Il est venu pour leur donner la capacité
morale intérieure, afin qu’ils puissent faire ce qui est droit,
et la capacité intérieure pour faire l’œuvre de Dieu.
Voilà ce qui est
resté et qui est toujours présent.
Si nous ne possédons
pas l’Esprit de Dieu, qui nous rend capables, c’est qu’on nous a mal
enseignés. On nous a effrayés à son sujet. Quelque
part, en cours de route, un enseignant de la Bible ou un chrétien
a dû nous faire peur au sujet du Saint-Esprit.
L’illustration qui suit
est peut-être simple, mais laissez-moi vous raconter ce que nous
avons fait après avoir ensemencé un champ de maïs,
quand j’étais encore un jeune garçon en Pennsylvanie.
Afin de protéger
le champ de maïs contre les corneilles, nous avions tué
une vieille corneille et l’avions suspendue par les pattes au milieu
du champ. Cette façon de faire avait pour but de faire fuir toutes
les corneilles à des kilomètres à la ronde.
Et, en effet, les corneilles
ont convoqué une réunion de mise en garde en disant :
" Ecoutez, il y a là-bas un champ de maïs, mais
ne vous y aventurez pas. J’y ai aperçu une corneille morte ! "
C’est le genre de réunion
que tient Satan, et c’est d’ailleurs exactement ce qu’il a fait. Il
a pris quelques chrétiens fanatiques, bizarres, au regard étrange,
qui font des choses qu’ils ne devraient pas faire, et il les a placés
au beau milieu du champ de maïs de Dieu, et il lance un cri d’avertissement
aux autres : " Eh ! Ne vous approchez pas de la
doctrine du Saint-Esprit, car si vous le faites, vous allez agir juste
comme ces fanatiques au regard fou. "
C’est parce qu’on a déjà
eu affaire à tant de comportements étranges que les enfants
de Dieu sont craintifs, et dès que vous vous mettez à
parler de ce sujet, ils prennent la fuite en s’exclamant :
" Non merci,
très peu pour moi ! J’ai vu des corneilles mortes là-bas
au milieu du champ. "
Eh bien, mon frère,
je ne permets pas à la peur de me priver de l’héritage
qui me revient de droit.
Je ne veux pas être
dépossédé du droit que j’ai acquis de naissance,
tout simplement parce que d’autres n’ont pas su que faire de ce droit
ou parce qu’ils ont trouvé quelque chose qui n’a rien de commun
avec ce droit de naissance. Je veux TOUT ce que Dieu a pour
moi !
J’aimerais maintenant souligner
quelque chose d’autre ici. A la naissance de Christ, beaucoup de choses
extérieures se sont produites, qui n’étaient pas de la
plus haute importance. Quand Christ est né, les anges en ont
été avisés, et ils sont venus; mais s’ils n’étaient
pas venus, Christ serait né quand même.
Quand Christ est venu,
il est né dans une crèche, et sa naissance a été
accompagnée de toutes sortes de circonstances extérieures;
mais un fait d’importance capitale n’a jamais disparu, c’est qu’il est
né ! Il est venu dans le monde. Il est devenu chair et a
habité parmi nous. Il est venu et a pris sur lui notre nature
humaine, et la Parole a été faite chair pour racheter
le genre humain à la croix.
Cet événement
a bel et bien eu lieu et demeure à jamais un fait accompli. Les
autres circonstances extérieures ne sont pas importantes. Ce
sont les choses intérieures qui comptent. Des milliers de gens
ont senti la puissance rédemptrice de Christ, sans pourtant jamais
avoir vu les anges; et des milliers d’autres ont été touchés
par sa puissance de guérison, sans jamais avoir vu les mages.
J’en déduis que
la signification éternelle de Actes 2 est que le Consolateur
est venu ! La Divinité se tient parmi nous ! Dieu s’est
donné lui-même à nous : la quintessence de
la Divinité. Oui, en vérité, la Divinité
s’est répandue : " … et il l’a répandu,
comme vous le voyez et l’entendez ".
Je crois que nous avons
atteint une période cruciale en ce qui concerne la vie et l’histoire
de l’Eglise. Si nous continuons à marcher dans la voie que nous
avons suivie en tant que chrétiens fondamentalistes et évangéliques,
les fondamentalistes deviendront tous des libéraux, et la plupart
de libéraux des unitariens. Nous avons désespérément
besoin de l’effusion du Saint-Esprit, et cela ne peut pas se produire
aussi longtemps que nous, le peuple de Dieu, nous refusons de reconnaître
que nous avons négligé de jouir de notre héritage.
Dieu nous a promis une
inspiration unique, une effusion céleste qui doit venir vers
nous et prendre les commandes. Cette inspiration doit être en
nous ce que nous ne pourrons jamais être de nous-mêmes.
Autrement dit, si nous
voulons reproduire Christ sur terre, être semblables à
lui et le mettre en évidence, que va-t-il nous manquer le plus ?
La réponse est claire :
nous devons avoir en nous l’Esprit de Christ !
Si nous voulons être
les enfants de Dieu, l’Esprit du Père doit insuffler sa vie en
nous et par nous. Voilà pourquoi, il importe que nous ayons en
nous l’Esprit de Dieu. Voilà pourquoi, l’Eglise doit avoir l’Esprit
de Christ !
L’Eglise est appelée
à vivre au-dessus de ses propres capacités. Elle est appelée
à vivre à un niveau si élevé, qu’il est
impossible à aucun être humain de vivre de cette façon
par ses propres capacités et par ses propres forces. Le plus
humble des chrétiens est destiné à vivre un miracle,
une vie qui soit moralement spirituellement si intense et si pure, qu’aucun
être humain n’a la capacité de faire cela. Seul Jésus-Christ
peut le faire ! Son désir est que l’Esprit de Christ vienne
vers son peuple. Ce souffle, cette effusion d’en haut, nous influence
mentalement, moralement et spirituellement.
Pourquoi ne pas nous préparer
pour que l’œuvre de Dieu s’accomplisse au milieu de nous par son Saint-Esprit ?
Je suis persuadé
que cette œuvre pourrait bien être pour nous, si nous mettions
un frein à toute notre activité, si nous nous calmions,
et si nous prenions le temps d’adorer Dieu en comptant sur lui. Sans
doute ne serai-je pas bien vu, si je vous rappelle que nous sommes une
bande de chrétiens charnels; et pourtant, c’est vrai que le Corps
de Christ est charnel. Le peuple de Dieu devrait être sanctifié,
pur, droit; mais nous sommes charnels.
Nous le sommes dans nos
attitudes, dans nos goûts et dans beaucoup de choses. Nos jeunes,
bien souvent, ne se comportent pas de façon respectueuse dans
nos réunions chrétiennes. Nous avons à ce point
déformé nos goûts religieux, que notre culte chrétien
est, dans une large mesure, de l’exhibitionnisme pur. Nous avons désespérément
besoin d’une manifestation d’en haut, car tous les sermons ne pourront
jamais remédier à notre situation ! Celle-ci ne pourra
jamais être réglée, tant que l’Eglise de Christ
n’aura pas été confrontée, de façon soudaine,
avec ce qu’un homme a appelé le " mystère fantastique "
- le mystère terrible de la personne de Dieu, la majesté
terrible de Dieu. Voilà ce que fait le Saint-Esprit. Il nous
révèle le merveilleux mystère qu’est Dieu, et présente
Dieu lui-même à l’esprit humain.
Etre mis en face de ce
" mystère fantastique ", c’est dire adieu
à notre irrévérence, à notre vie charnelle,
à nos goûts religieux déformés; oui vraiment,
c’est dire adieu à toutes ces choses. L’âme alors, muette
d’adoration, tremble jusqu’au tréfonds d’elle-même, parce
que le Saint-Esprit lui confère une félicité sans
nulle autre pareille.
Nous ne pourrons jamais
en savoir plus sur Dieu que ce que l’Esprit nous en révèle.
Nous ne pourrons jamais en savoir plus sur Jésus que ce que l’Esprit
nous enseigne à son sujet, car il n’y a que l’Esprit à
pouvoir enseigner. Ô, Saint-Esprit, comme nous t’avons attristé !
Comme nous t’avons offensé ! Comme nous t’avons rejeté !
C’est lui notre professeur,
et si ce n’est pas lui qui nous enseigne, nous ne pourrons jamais connaître
Dieu. Il est notre lumière, et si ce n’est pas lui qui fait jaillir
la lumière, nous ne pourrons jamais voir. Il est le guérisseur
de nos sourdes oreilles, et s’il ne touche nos oreilles, nous ne pourrons
jamais entendre. Il est possible, pour des églises, de fonctionner
pendant des semaines, des mois et des années, sans connaître
ces vérités ou sans avoir été investies
de l’Esprit du Dieu vivant.
Oh ! mon cœur, fais
silence devant lui, prosterne-toi, et adore-le au fond de toi !
Voilà donc la nouvelle
que j’ai pour vous : la Divinité est présente !
La Pentecôte signifie que la Divinité est venue vers l’humanité
pour se donner à l’homme, que l’homme peut la respirer profondément,
tout comme il respire l’air ambiant, afin de pouvoir être rempli
de cette Divinité. A.B. Simpson a utilisé une illustration
aussi valable que n’importe quelle autre illustration que j’ai entendue.
Voici ce qu’il dit : " Etre rempli de la plénitude
de Dieu est comparable à une bouteille dans l’océan. Si
vous enlevez le bouchon de la bouteille et que vous plongiez celle-ci
dans l’eau, vous aurez une bouteille remplie d’océan. La bouteille
se trouve dans l’océan, et l’océan dans la bouteille.
L’océan contient la bouteille, mais la bouteille ne contient
qu’un peu d’océan. Il en est ainsi du chrétien. "
Nous sommes remplis de
la plénitude de Dieu; mais, évidemment, il ne nous est
pas possible de contenir Dieu dans son entier, étant donné
que Dieu nous contient. Cependant, nous pouvons avoir de Dieu tout ce
que nous pouvons contenir de lui. Si seulement nous savions cela, nous
pourrions agrandir notre vase. Notre vase s’élargit au fur et
à mesure de notre marche avec Dieu.
La Divinité se trouve
parmi nous. Si une personne célèbre honorait de sa présence
nos églises, les responsables de l’accueil ne sauraient que faire
pour contenir les foules qui se presseraient à l’entrée.
Eh bien, je vous dis que nous avons un personnage illustre au milieu
de nous :
" Tout à
coup, il vint du ciel… Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit… "
La Divinité est descendue jusqu’à nous pour rester – non
pour venir et repartir, mais pour venir et rester !
Honte à nous d’ignorer
ainsi la présence de la royauté parmi nous. Il y a ici
plus qu’une royauté terrestre : nous avons le Seigneur des
seigneurs, le Roi des rois. Nous avons l’Esprit Saint et Béni,
et nous le traitons comme s’il n’était pas du tout présent.
Nous lui résistons,
nous lui désobéissons, nous l’éteignons, et nous
faisons des compromis avec notre cœur. Nous entendons un message à
son sujet et sommes déterminés à en apprendre plus
et à faire quelque chose. Toutefois, notre conviction perd de
sa force, et nous ne tardons pas à retourner à notre ancien
niveau d’inertie dans lequel nous étions vautrés. Nous
résistons au gracieux Consolateur. Il est venu pour consoler.
Il est venu pour enseigner. Il est l’Esprit d’instruction. Il est venu
pour apporter la lumière, car il est l’Esprit de lumière.
Il vient pour apporter la pureté, car il est l’Esprit de puissance.
Il vient pour remplir nos
cœurs de ces bénédictions, et il désire pour nous
ce genre d’expérience. Dieu fait cela pour des personnes individuelles,
sans s’inquiéter de notre arrière-plan confessionnel.
Il ne s’embarrasse pas de savoir si nous sommes baptistes, ou presbytériens,
ou méthodistes. La seule chose qu’il nous demande, c’est que
nous soyons prêts à obéir, à écouter,
et à ne plus désobéir.
Voulez-vous cesser d’étouffer
l’Esprit de Dieu ?
Voulez-vous cesser de résister
à l’Esprit Saint ?
Tout ce qu’il demande de
vous, c’est que vous éleviez les mains en signe d’abandon et
que vous disiez : " Je crois que la divinité est
présente. "
Comme de l’air pur, inspirez
profondément le Saint-Esprit, et permettez-lui de venir et de
remplir votre vie.
C’est cela ! Cette
expérience peut ne pas vous sembler aussi spectaculaire et haut
en couleurs qu’on vous l’avait enseignée, mais elle est exactement
cela et rien de plus. Le Saint-Esprit est venu, et il est encore ici.
Tout ce qu’il veut, c’est que nous cédions, obéissions,
ouvrions nos cœurs; alors, il s’empresse de venir, transformant et changeant
notre vie !
Référence:
Extrait du chapitre 4 du livre "Quand Il sera venu",
d’A.W. Tozer
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