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Pas de Compétition

Par A.W. Tozer

Frank BartlemenC’est dans la nature de la religion de Christ de ne pouvoir être promulguée par des actes compétitifs.

L'origine ... Cela a été exprimé en premier lieu par notre Seigneur dans Ses souffrances pour notre salut puis cela s'est reproduit encore et encore dans tous les actes ... de bonté réalisés par Ses disciples les uns pour les autres et pour le monde qui souffre. La compétition vient de l'amour de soi. Les hommes concourent pour gagner quelque chose pour eux-mêmes, et de ce fait, ceci implique nécessairement que quelqu'un d'autre perde ce qu'ils gagnent. De cette idée, on déduit que les deux esprits sont opposés. On ne peut pas chercher son intérêt et être désintéressé en même temps.

Rien de spirituel ne peut être acquis par la compétition. La simple idée de faire la course avec quelqu'un pour quelques trésors éternels de l'âme est impensable. John D. Rockefeller s'amusait à lancer une poignée de pièces neuves à un tripoté d'enfants et il les regardait se bousculer pour les attraper. Chaque enfant se battait pour en attraper le plus possible. Mais les dons et les grâces de Dieu ne s'obtiennent pas ainsi. Chaque enfant de Dieu peut en posséder pleinement et aucun n'est moins comblé sous prétexte qu'un autre en a reçus en abondance.

Quand deux personnes se retrouvent sur un ring, elles savent qu'une seule personne gagnera et qu'elle ne pourra gagner qu'en forçant l'autre à perdre. Quand cinq personnes sont sur la ligne de départ pour faire la course, elles savent qu'une seule arrivera la première. Quatre personnes perdent ce qu'une seule gagne. Ce n'est pas ainsi dans le royaume de Dieu. Les chrétiens ne se battent pas les uns contre les autres. Tous peuvent gagner la course. Paul compare un chrétien à un guerrier, mais le combat du chrétien ne se fait pas contre d'autres chrétiens. Chacun peut gagner ce combat et personne n'a besoin de perdre. L'homme de foi se bat contre le diable, la chair et le monde. Il gagne autant que ces derniers perdent; mais il ne gagne jamais rien de vraiment spirituel quand il est en compétition avec un autre croyant. Par la nature des choses, il ne le peut pas. Penser cela, c'est s'amuser d'une absurdité.

Toute activité religieuse qui est ou pourrait être soutenue par un esprit de compétition est de la chair et doit périr avec la chair; au jour de Christ, rien n'en restera à part des regrets et de la désolation. D’ores et déjà, il y a des formes de fonctionnement religieux qui se prêtent à ces comportements égoïstes. Les fondements terrestres de la foi du chrétien sont souvent construits sur des motifs pas plus élevés que la jalousie et les ambitions personnelles. La part éternelle est hors d'atteinte de l'homme charnel; les éléments temporels sont soumis aux manipulations de leaders ambitieux qui cherchent la gloire pour eux-mêmes. Et en vérité, ils ont leur récompense.

Les circonstances sont ce qu'elles sont. Le pasteur chrétien est un des plus tentés à maintenir l'activité religieuse compétitive. Là où son respect de lui-même et son bon goût lui évitent de s'engager dans une course non dissimulée pour le nombre, ou la publicité, ou la célébrité, il peut encore laisser l'esprit de convoitise entrer dans son cœur et ainsi être aussi coupable que le vulgaire et moins discret chef de file qui cherche ouvertement à exceller. Il peut être délivré de l'esprit de rivalité religieuse en allant droit à Dieu et en ayant une compréhension de la chose. Qu'il se remette humblement dans la présence de Dieu et avec gravité qu'il prie à peu près en ces termes :

"Seigneur, je refuse désormais d’entrer en compétition avec l'un de Tes serviteurs. Ils ont des congrégations plus grandes que la mienne. C'est ainsi. Je me réjouis de leur succès. Ils ont de plus beaux dons. Très bien. Ce n'est pas en leur pouvoir ni dans le mien. Je Te suis humblement reconnaissant de leurs plus beaux dons et des miens plus petits. Je Te prie seulement de pouvoir utiliser pour Ta gloire ces modestes dons que je possède. Je ne me comparerai plus avec personne, ni n'essayerai de me gonfler d'orgueil en montrant toutes les choses où j'ai été meilleur dans Ta sainte œuvre. Je renie ici devant Toi toutes ces valeurs intrinsèques. Je suis malheureusement un serviteur inefficace. Je me contenterai de la classe la plus basse et de me placer comme le moindre de Tes enfants. Si je me trompe dans mon autocritique et que je me suis vraiment sous-estimé, je ne veux pas le savoir. Je désire prier pour les autres et me réjouir de leur prospérité comme si c'était la mienne. Et en fait, c'est la mienne si c'est la tienne, car ce qui est à Toi est à moi et quand l'un plante et l'autre arrose, c'est Toi seul qui fais croître."

L'homme qui marche suivant l'esprit de cette prière se retrouvera libre de la convoitise et de toute rivalité et il sera libre de servir Dieu dans la simplicité et la puissance du Saint-Esprit. Un tel homme construira avec l'or, l'argent et les pierres précieuses et il échappera à la tragédie de découvrir trop tard qu'il construisait avec du bois, du foin et du chaume.

Référence: The Price of Neglect (Le Coût de la Négligence), chapitre 29, A.W. Tozer

Source: Eglise de Maison

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