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Trois Facteurs Qui Font Une Bonne Oeuvre

Par A.W. Tozer

Frank BartlemenChaque chrétien veut faire le bien. Il sait que ce ne sont pas ses bonnes œuvres qui le sauvent, mais il sait aussi que les bonnes œuvres découlent de son salut et qu'elles en sont la preuve. Et il sait qu'un jour il se tiendra devant le trône du jugement de Christ, et qu'il devra rendre compte de ses actes, et sera rétribué selon ses œuvres faites dans la chair, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

Pour être bonne, une œuvre doit passer trois tests et répondre aux questions suivantes : 'Quoi ?', 'Pourquoi ?', et 'Comment ?' Ce que nous faisons est, bien entendu, très important. Il y a des œuvres qui sont mauvaises en elles-mêmes; rien ne peut les justifier et elles n'ont pas de circonstances atténuantes. Mais pour le moment, passons la question du 'Quoi' et ne prêtons plutôt attention qu'aux œuvres qui sont incontestablement considérées comme bonnes.

Au risque de me répéter, j'aimerais ajouter que dans la religion et dans la morale, ce qui compte par dessus tout, ce sont les intentions. Ce n'est pas ce qu'un homme fait, mais pourquoi il le fait, qui détermine la qualité morale de son œuvre. Une œuvre, au premier abord, peut paraître bonne mais lorsqu'elle est faite avec égoïsme, cette œuvre devient mauvaise. Bien évidemment, comme nous ne pouvons pas toujours connaître les motivations des autres, nous ne pouvons pas savoir si leurs œuvres sont bonnes ou mauvaises. L'amour ordonne d'accorder à chaque homme le bénéfice du doute, mais Dieu seul connaît les cœurs ! Je crois que la plupart d'entre nous servons le Seigneur et nos frères avec des motivations qui réussiront le test du 'Pourquoi' ?

Mais nous voilà devant un autre facteur qui je pense ne nous permet pas d'être entièrement optimistes. C'est la façon dont les bonnes œuvres sont faites et l'esprit dans lesquelles nous les faisons. Je pense qu'il est facile de réussir les deux premiers tests et de faillir lamentablement au troisième.

De tous les hommes, les chrétiens doivent être les plus bienveillants et ils doivent savoir s'effacer. Leurs dons doivent être faits en privé et sans étalage. Il est de leur devoir de ne pas embarrasser celui qui reçoit leur aide. Par exemple, par notre façon de prêter, la personne qui reçoit peut se sentir humiliée et profondément blessée, à tel point que, même après avoir remboursé ses dettes, elle aura encore le sentiment d'être redevable. Elle se sentira petite et inférieure pendant très longtemps parce que le prêt avait été accordé dans un mauvais esprit !

Il y a un petit poème qui exprime très bien ma pensée :

Sans gloire

Est un cadeau de première classe

Qu'il fait honte d'avoir!

Quand il est offert sans grâce!

J'ai bien peur qu'un grand nombre de faveurs soient offertes sans grâce et qu’elles ne sont ni plus, ni moins que des blessures pour les personnes qui les reçoivent. La plupart d'entre nous avons déjà vécu cette expérience douloureuse que de se sentir petits par le biais d'un service qui nous avait été rendu sous le regard supérieur ou un sourire affichant la tolérance ou le dédain ! Nous chrétiens, nous devons prier pour la grâce innée au moment où nous intervenons auprès d'un ami. Je connais quelques personnes qui savent rendre service avec cette même grâce-là et qui, eux, se sentent honorés d'avoir pu rendre ce service et non le contraire. Un tel don est aussi rare qu'il est beau. Nous devons cultiver ce don un peu plus attentivement.

Il va sans dire qu'un service fait à contre-coeur ne saurait être accepté par Dieu. Un cadeau amer n'est pas vraiment un cadeau, même s'il est offert à des pauvres ou à une association caritative, et cela, même via l'étranger. Un travail spirituel et religieux qui s'effectue sous la mauvaise foi ou avec du ressentiment, ferait mieux de renoncer à être effectué !Même s'il paraît bon de le faire; il vaut mieux pour tous qu'il ne soit pas fait car à la longue il s'avérera mauvais !

Le but du sujet est que si nous voulons que notre travail soit une bonne œuvre, nous devons y mettre tout notre cœur ! Il faut que cela soit le travail de l'Esprit et que le travail soit effectué dans L'Esprit ! Sans l'Esprit, les " bonnes œuvres " ne sont que bois, paille et pacotille !

Référence: The Price of Neglect (Le Coût de la Négligence), chapitre 15, A.W. Tozer

Source: Eglise de Maison

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