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Qu'Est-Il Arrivé à l'Adoration ?

L'ADORATION VERITABLE IMPLIQUE LES EMOTIONS

Par A.W. Tozer

Frank Bartlemen"Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes–tu ? Il répondit : Qui es–tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux–tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève–toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. " (Actes 9:1-9)

Si Jésus tarde à revenir, combien de temps pensez-vous qu’il se passera avant que quelques nouvelles églises étonnantes, comme celles de la vallée primitive de Baliem d’Irian Jaya en Indonésie, nous envoient des missionnaires évangéliques au Canada et aux États-Unis ? Si cette pensée vous dérange, vous avez désespérément besoin de lire ce chapitre.

J’ai une raison de suggérer que ce scénario pourrait arriver à un moment ou un autre dans l’avenir. À Chicago, j’ai été présenté à un frère chrétien profondément sérieux qui était venu de son Inde natale, et qui nous a amené un émouvant témoignage, plein de reconnaissance, de l’œuvre de la grâce de Dieu dans sa vie. Bien sûr, je l’ai questionné sur son arrière-plan ecclésial. Il n’était pas pentecôtiste. Il n’était ni anglican, ni baptiste. Il n’était non plus ni presbytérien, ni méthodiste. Il ne savait même pas ce que nous voulions dire par l’étiquette " interdénominationnel. " Il était simplement un frère en Christ. Cet Indien est né dans l’hindouisme, mais il s’est converti à Jésus-Christ et est devenu un de Ses disciples à travers la lecture et l’étude sérieuse des faits relatifs à la mort et la résurrection de notre Seigneur dans le Nouveau Testament. Il parlait l’anglais assez bien pour exprimer ses idées chrétiennes sur le monde et les églises. Je lui ai demandé de parler à ma chaire. Par cette rencontre, j’ai réalisé qu’à moins que nous ne nous réveillions spirituellement, à moins que nous ne soyons ramenés à l’amour, la louange et l’adoration véritables, nos chandeliers seront retirés. En effet, nous pourrions avoir besoin que des missionnaires nous soient envoyés. Nous pourrions en avoir besoin pour nous montrer ce qu’est le véritable christianisme vivant !

Nous ne devrions jamais oublier que Dieu nous a créés pour être des adorateurs remplis de joie, mais le péché nous a attirés dans tout, à l’exclusion de l’adoration. Ensuite, par l’amour et la miséricorde de Dieu en Christ Jésus, nous avons été restaurés dans la communion avec la Divinité par le miracle de la nouvelle naissance.

Dieu nous rappelle que " nous avons été pardonné et restaurés. " " Je suis votre Créateur, votre Rédempteur et Seigneur, et Je me plais à vous voir M’adorer. " Je ne sais pas, mes amis, ce que cela suscite en vous comme sentiments, mais, pour ma part, je ressens que je dois pleinement répondre à Dieu de tout mon cœur. Je suis heureux d’être compté parmi les adorateurs.

Eh bien, le mot " sentiment " s’est faufilé ici et je sais qu’il se peut que vous ayez eu une réaction instantanée contre ce que ce mot représente. En fait, il y a des gens qui sont venus me dire très dogmatiquement qu’ils ne permettront jamais qu’un " sentiment " ait une quelconque part dans leur vie et leurs expériences spirituelles. Je leur ai répliqué : " C’est dommage pour vous ! " J’ai dit cela parce que j’ai énoncé une définition très réelle de ce que je crois que la vraie adoration doit être : l’adoration consiste à sentir quelque chose dans le cœur !

Dans la foi chrétienne, nous devrions être capables d’utiliser le mot " émotion " avec hardiesse et sans devoir nous excuser. Que pourrait-on dire de nous, l'Église chrétienne, de pire sinon que nous sommes un peuple dénué d’émotions ? L’adoration doit toujours venir d’une attitude intérieure. Elle comprend un certain nombre de facteurs, tels que le mental, le spirituel et l’émotionnel. À certains moments, il se peut que vous n’adoriez pas avec le même degré d’émerveillement et d’amour qu’à d’autres. Cependant, votre attitude et votre état d’esprit s’accordent l’une avec l’autre et restent constants, si vous adorez le Seigneur.

Un mari et père, lorsqu’il est découragé et fatigué après de longues heures au travail, ou quand les évènements suscitent en lui un sentiment de dépression, peut ne pas sembler aimer et chérir sa famille avec la même intensité. Il se peut qu’extérieurement il ne démontre pas beaucoup d’amour envers sa famille. Néanmoins, l’amour est là puisque ce n’est pas seulement une émotion. C’est une attitude et un état d’esprit. C’est un acte soutenu, sujet à différents degrés d’intensité et de perfection.

Je suis entré dans le Royaume de Dieu dans la joie, sachant que j’avais été pardonné. Je sais ce qu’il s’est produit dans ma vie émotionnelle lors de ma conversion à Christ. 

Toutefois, au début de ma vie chrétienne, je me rappelle bien qu’il y avait des chrétiens qui me mettaient en garde contre les dangers des " émotions. " Ils me citaient l’exemple biblique d’Isaac qui avait senti les bras de Jacob tout en pensant que c’était Ésaü. Ainsi, l’homme qui marchait par ses sentiments se trompait. Cela semble intéressant, mais ce n’est pas quelque chose sur lequel vous pouvez bâtir une doctrine chrétienne.

Pensez à la femme malade dans l’Évangile qui avait eu une perte de sang pendant douze ans et qui avait beaucoup souffert entre les mains des médecins. On y rapporte que lorsqu’elle entendit parler de Jésus, elle vint se joindre à la foule et toucha simplement Son vêtement. Au même instant " la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal " (Marc 5:29). Sachant ce que le Sauveur avait fait en elle, " elle vint se jeter à Ses pieds, et lui dit toute la vérité " (Marc 5:33). Son témoignage était accompagné de l’adoration et de la louange. Elle avait senti dans son corps qu’elle avait était guérie. Ceux, parmi nous, qui ont été bénis dans leurs corps ne partiront pas dans la course " à la poursuite de leurs émotions. " D’un autre côté, s’il n’y a pas du tout d’émotions dans nos cœurs, alors nous sommes morts. Si vous vous réveillez demain matin et que votre bras droit est totalement insensible sans aucune sensation, vous appellerez rapidement le médecin avec votre main gauche.

La vraie adoration, en particulier, est une émotion tournée vers le Seigneur notre Dieu. Elle se trouve dans nos cœurs. Nous devons désirer l’exprimer d’une façon appropriée.

Nous pouvons exprimer notre adoration envers Dieu de plusieurs façons. Toutefois, si nous aimons le Seigneur et que nous sommes conduits par son Saint-Esprit, notre adoration apportera toujours un merveilleux sens de révérence pleine d’admiration et une sincère humilité de notre part.

L’homme ou la femme fiers et hautains ne peuvent pas adorer Dieu d’une façon acceptable, pas plus que ne le peut l’orgueilleux diable lui-même. Il doit y avoir de l’humilité dans le cœur de la personne qui voudrait adorer Dieu en esprit et en vérité. La conception de l’adoration qu’ont de nombreux modernistes me met mal à l’aise. La vraie adoration peut-elle être fabriquée et manipulée ? Pouvez-vous entrevoir l’avenir avec moi où des églises appelleront leur pasteur un " ingénieur spirituel " ?

J’ai entendu dire qu’on appelait les psychiatres des " ingénieurs humains ", et, bien sûr, ils s’occupent de ce qui se passe dans nos têtes. Nous avons réduit tant de choses en termes de techniques, de science ou de psychologie que la venue " d’ingénieurs spirituels " est une possibilité. Pourtant, cette technicisation ne remplacera jamais ce que j’ai appelé l’émerveillement plein de révérence et de crainte qu’éprouvent les adorateurs que nous trouvons dans la Bible, dans tous les passages où ils sont décrits. Nous trouvons beaucoup de révérence mêlée de crainte émerveillée dans le livre des Actes. Vous trouverez toujours que ces éléments sont présents quand le Saint-Esprit dirige des hommes et des femmes qui ont la foi. A l’inverse, vous ne trouverez pas cette attitude d’émerveillement plein de crainte respectueuse parmi les hommes et les femmes lorsque le Saint-Esprit n’est pas présent.

Les ingénieurs peuvent faire beaucoup de bonnes choses dans leurs champs d’activité respectifs, mais aucune force, aucune direction humaine ne peut amener les mystères de Dieu parmi les hommes. S’il n’y a pas d’émerveillement devant la présence de Dieu, si nous n’éprouvons pas un sentiment de mystère, nos efforts d’adoration seront futiles. Il n’y aura pas d’adoration sans l’esprit d’adoration.

Si Dieu peut être compris et appréhendé par nos moyens humains, alors je ne peux pas L’adorer. Une chose est sûre, je ne fléchirai jamais les genoux pour dire : "Saint, saint, saint" à ce que je peux déchiffrer et comprendre dans ma tête ! Ce que je peux expliquer ne m’emmènera jamais dans un état de révérence. Cela ne peut jamais me remplir d’étonnement, d’émerveillement ou d’admiration.

Les philosophes nommaient cet ancien mystère de la personne de Dieu le "mysterium conundrum." Nous qui sommes enfants de Dieu par la foi, l’appelons "notre Père qui es aux cieux." Dans les segments de l'Église où il y a de la vie, de la bénédiction et de l’émerveillement dans l’adoration, il y a aussi un sens du mystère divin. Paul personnifiait cette réalité pour nous quand il écrivait : "Christ en vous, l’espérance de la gloire."

Que se passe-t-il alors dans une église chrétienne lorsqu’une œuvre fraîche et vivifiante du Saint-Esprit de Dieu amène un réveil ? Selon mes propres études et observations, un réveil a généralement pour résultat de susciter soudainement un esprit d’adoration. Ce n’est pas le résultat d’une technique sophistiquée ou d’une quelconque manipulation. C’est quelque chose que Dieu apporte à Son peuple affamé et assoiffé de Lui. Le renouveau spirituel sera accompagné d’un esprit béni d’adoration pleine d’amour.

Ces croyants adorent joyeusement parce qu’ils ont une vision élevée de Dieu. Dans certains milieux, Dieu a été abrégé, réduit, modifié, édité, changé et amendé au point qu’Il n’est plus le Dieu qu’Ésaïe a vu, le Dieu grand et élevé. Parce qu’Il a été réduit dans la pensée de tellement de gens, nous n’avons plus une confiance sans limite dans Son caractère comme nous l’avions auparavant.

Il est le Dieu vers qui nous allons sans un seul doute, sans crainte. Nous savons qu’Il ne nous trompera pas ou qu’Il ne trichera pas. Il ne brisera pas Son alliance ou ne changera pas Sa pensée. Nous devons en être convaincus afin de pouvoir aller dans Sa présence avec une confiance absolue. Dans nos cœurs, est scellé cet engagement : " Que Dieu, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur… "  (Romains 3:4).

Le Dieu de toute la terre ne peut pas être dans l’erreur ! Il n’a pas besoin qu’on vienne à Sa rescousse. C’est l’homme qui s’est lui-même forgé le concept inadéquat d’un Dieu qui a besoin d’être secouru. Je suis reconnaissant que, lorsque Dieu nous a créés à Son image, Il nous ait donné la capacité d’apprécier et d’admirer Ses attributs.

J’ai eu l’occasion d’entendre parler le Dr. Georges D. Watson, un des grands enseignants de la Bible parmi sa génération, qui faisait remarquer que les hommes peuvent avoir deux sortes d’amour pour Dieu : l’amour par gratitude ou l’amour de l’excellence. Il nous exhortait à passer du stade où nous aimons Dieu par gratitude à celui où nous L’aimons simplement parce qu’Il est Dieu et à cause de l’excellence de Son caractère.

Malheureusement, les enfants de Dieu vont rarement au-delà des frontières de la gratitude. J’entends rarement quelqu’un élever une prière d’adoration pleine d’admiration et de louange à Dieu à cause de Son excellence éternelle. Plusieurs d’entre nous sommes strictement des chrétiens " Père Noël. " Nous imaginons Dieu qui monte l’arbre de Noël et qui met nos cadeaux en dessous. Ceci n’est qu’un amour élémentaire. Nous devons aller plus loin. Nous devons connaître la bénédiction de l’adoration dans la présence de Dieu sans penser à finir le plus tôt possible. Nous devons nous réjouir dans la présence de l’Excellence suprême et infinie.

Une telle adoration aura comme ingrédient la fascination et une grande excitation morale. De toute évidence, quelques hommes et femmes de la Bible connaissaient cette sorte de fascination dans leur relation avec Dieu. Si nous voulons connaître, aimer et servir Jésus, le Fils, nous devons permettre au Saint-Esprit d’illuminer nos vies humaines. La beauté éclatante et sublime de la personne de Christ nous sera alors révélée dans tout Son éclat et Sa splendeur par la présence de Dieu.

Qu’est-ce qui fait qu’un humain s’écrie :

"Oh Jésus, Jésus, très cher Seigneur !

Pardonne-moi si je dis,

Par amour, Ton nom sacré,

Mille fois par jour. "

" Brûle, brûle, Oh divin amour, dans mon cœur.

Brûle intensément nuit et jour,

Jusqu’à ce que toute la robe de l’amour terrestre,

Soit brûlée, et consumée."

Ces expressions proviennent du cœur débordant d’adoration de Frederick W. Faber. Il était totalement fasciné par tout ce qu’il avait expérimenté dans la présence et la relation d’un Dieu et Sauveur plein d’amour. Il était assurément rempli d’une intense excitation morale. Il était frappé d’émerveillement à cause de la grandeur inconcevable et de la splendeur morale de l’Être que nous appelons notre Dieu.

Une telle fascination pour Dieu doit nécessairement posséder un élément d’adoration. Vous pourriez me demander une définition de l'adoration dans ce contexte. Je dirai que lorsque nous adorons Dieu, tous les merveilleux ingrédients de l’adoration sont chauffés à blanc et deviennent une chaleur incandescente sous l’action du feu du Saint-Esprit. Adorer Dieu signifie que nous L’aimons avec toute la puissance qui est en nous. Nous L’aimons avec crainte, émerveillement, aspiration et révérence.

L’exhortation à "aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur…et de toute ta pensée" (Matthieu 22:37) ne peut signifier qu’une chose. Cela signifie L’adorer. J’utilise le mot "adorer" avec parcimonie car c’est un mot précieux. J’aime les bébés et j’aime les gens, mais je ne peux pas dire que je les adore. Je garde l’adoration pour le Seul qui la mérite. En présence d’aucun autre et devant aucun autre je ne peux m’agenouiller avec une crainte respectueuse, avec émerveillement, avec un ardent désir languissant et avec le sentiment de possession dans tout mon être qui s’écrie : "Tu es à moi, Tu es à moi !"

Leurs expressions peuvent changer dans les recueils de chants, mais lorsque les hommes et les femmes se perdent dans l’adoration ils s’écrient : "Ô Dieu ! Tu es mon Dieu, je Te cherche" (Psaumes 63:1). L’adoration devient une expérience d’amour totalement personnelle entre Dieu et chaque adorateur. C’est ce qui s’est passé avec David, Ésaïe et Paul. Il en est ainsi avec tous ceux qui ont le désir de posséder Dieu.

Voici l’heureuse vérité : Dieu est mon Dieu.

Frères et sœurs, à moins de pouvoir dire : "Dieu et moi," vous ne pouvez pas dire "nous" avec tout ce que cela signifie. Jusqu’à ce que vous ayez pu rencontrer Dieu dans la solitude de votre âme, avec seulement vous et Dieu, comme s’il n’y avait personne d’autre au monde, vous ne connaîtrez jamais ce qu’est d’aimer les autres personnes dans le monde.

Au Canada, ceux qui ont écrit à propos de Sainte Anne (Holy Anne)* ont dit : " Elle parle à Dieu comme s’il n’y avait personne d’autre que Dieu et comme s’Il n’avait pas d’autre enfant qu’elle. " Ce n’était pas parce qu’elle était orgueilleuse. Elle avait trouvé sa joie et ses délices en répandant son amour plein de dévotion et son adoration personnelle aux pieds de Dieu.

La consécration n’est pas difficile pour la personne qui a rencontré Dieu. Lorsqu’il y a une véritable adoration et une fascination devant Dieu, l’enfant de Dieu ne veut rien d’autre que saisir l’opportunité de répandre son amour aux pieds du Sauveur.

Un jeune homme m’a parlé de sa vie spirituelle. Il avait été chrétien pendant plusieurs années, mais il s’inquiétait du fait qu’il ne pourrait peut-être pas accomplir la volonté de Dieu pour sa vie. Il parlait de la froideur de son cœur et de son manque de puissance spirituelle. Je pourrais dire qu’il était découragé et effrayé de la dureté de son cœur. En vue de l’aider, je lui ai donné une citation qui venait des écrits de Bernard de Clairvaux : "Mon frère, le seul cœur dur est celui qui ne sait pas qu’il est dur. Seul celui qui est endurci ne sait pas qu’il est endurci. Lorsque vous vous préoccupez de votre froideur, c’est à cause de l’ardent désir que Dieu a mis dans le cœur. Dieu ne nous a pas rejetés."

C’est Dieu qui place les saintes aspirations vers Lui et l’ardent désir de L’aimer dans nos cœurs. Il ne Se détourne pas et ne Se moque pas de nous. Dieu nous demande de chercher Sa face dans la repentance et l’amour et nous trouvons alors toute la plénitude de Sa grâce qui nous attend. Dans la grâce de Dieu, se trouve une promesse pour le monde entier. Vous avez lu ce qu’on a écrit à propos de Blaise Pascal, le fameux scientifique français du XVIIème siècle qui figure souvent parmi les six plus grands penseurs de tous les temps. Il était considéré comme un génie en mathématique et son champ d’intérêt scientifique était vaste. Il était philosophe et écrivain, mais le meilleur de tout est qu’il avait expérimenté une rencontre personnelle et saisissante avec Dieu, une certaine nuit, rencontre qui a changé sa vie. Pascal a rédigé sur un morceau de papier un bref récit de son expérience. Il a plié le papier et l’a gardé dans une poche près de son cœur, apparemment pour se rappeler ce qu’il avait ressenti. Ceux qui se sont occupés de lui à sa mort ont trouvé le papier usé et plissé. De la main de Pascal, y était écrit :

"Aux environs de 10 heures 10 le soir jusqu’aux environs de minuit et demi : Feu ! Au Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non le Dieu des philosophes et des sages. Le Dieu de Jésus-Christ qui ne peut être connu qu’au moyen de l'Évangile. Sécurité, sentiment, paix, joie, pleurs de joie. Amen."

Était-ce là les expressions d’un fanatique, d’un extrémiste ? Non, l’esprit de Pascal était l’un des plus brillants. Cependant, le Dieu vivant l’avait transpercé au-delà de tout ce qui est humain, intellectuel et philosophique. Pascal, surpris, ne pouvait que décrire en un mot la visitation qu’avait reçue son esprit : " Feu ! "

Comprenez bien que ceci n’était pas une déclaration formulée à l’aide de phrases destinées à être lues par les autres. C’était l’exclamation extatique d’un homme qui s’était abandonné pendant deux heures à la présence de son Dieu.

Il n’y avait eu aucune fabrication ou manipulation humaine à ce moment-là. Il n’y avait qu’émerveillement, révérence et adoration produits par la présence du Saint-Esprit de Dieu alors que Pascal adorait.

Ce dont nous avons besoin, c’est une véritable visitation de l’Esprit. Nous avons besoin que Dieu accorde à Son peuple l’esprit d’adoration qui envahira de façon soudaine le peuple de Dieu.

Référence: Whatever Happened To Worship ?, A. W. Tozer - chapitre 7

Note:

* Holy Ann (Sainte Anne) était une méthodiste canadienne de la fin du XIXème siècle qui était réputée pour son intercession. Voir : http://www.unicorne.org/Orthodoxy/janfeb/annpreston.htm

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