Samuel
Logan Brengle
L'Homme Humble Utilisable Par
Dieu
Compilé par Ensemble Rebâtissons
la Maison
Samuel Logan Brengle servit l’Armée
du Salut pendant plus de quarante ans. Jeune homme, possédant un
cœur pour l’évangélisation et le ministère, il refusa
la proposition tentante de devenir pasteur d’une église de très
grande renommée, et à la place il se porta candidat au service
dans l’Armée du Salut.
William Booth, le fondateur
de l’Armée du Salut, avait choisi comme slogan : "Feu et Sang".
Studebaker, le fabricant de wagons et de voitures, se tenait un jour à
New Castle, en Pennsylvanie, à la fin de l’année 1890. Il
était en train de dire au revoir à un jeune homme qui était
l’orateur en milieu universitaire le plus brillant des Etats-Unis. Il
s’appelait Brengle. Studebaker lui serra la main et lui dit : " Brengle,
je souhaiterais être aussi certain de devenir président des
Etats-Unis que je suis certain que vous deviendrez l’Archevêque
de Canterbury." Studebaker et son ami avaient des camarades à l’université.
Studebaker, le pauvre, n’est devenu que millionnaire. Le jeune homme avec
son talent d’orateur, partit et déposa tout cela au pied de Jésus.
Il alla à Londres
et au quartier général de l’Armée du Salut, tout
épuisé; cela lui avait pris quatre semaines pour s’y rendre
par bateau.
-"Voyons, qui êtes-vous
?" demanda William Booth.
-"Je suis Docteur Brengle."
-"Docteur Brengle ?"
Ils n’avaient pas besoin de médecins;
leur théologie n’était pas malade. William Booth lui fit
les remontrances suivantes: " Brengle, vous faites partie des classes
dangereuses. Vous avez été votre propre patron pendant si
longtemps que je ne pense pas que vous voudrez vous soumettre à
la discipline de l’Armée du Salut. Nous sommes une armée
et nous exigeons l’obéissance." Sans se laisser impressionner,
Brengle rejoignit l’Armée en 1887, et fut rapidement envoyé
travailler à laver les bottes dans une cave miteuse :
-"D’où venez-vous
?"
-"J’ai entendu dire que le
Saint-Esprit est ici. J’ai traversé l’Atlantique, je veux être
rempli du Saint-Esprit. Je ne suis pas dépendant de ma théologie,
de mon savoir. J’ai beaucoup d’érudition, mais j’ai besoin de Feu,
j’ai besoin de Feu, j’ai besoin de Feu !"
William Booth dit: "Vous
avez visé juste. Demain matin, à cinq heures, vous allez
polir les chaussures de cinquante étudiants."
Et aucun d’eux n’avait une
seule jambe. Il y avait cent grosses bottes allongées ! Et il était
hors de question de les asperger d’eau : il fallait les polir !
Après un certain temps, il s’interrogea
sur l’utilité de cet apparent gaspillage de son temps et de ses
talents. Tenté dans son cœur de chercher une rapide promotion,
il pria : "Seigneur Dieu, est-ce que je suis en train d’enterrer
mes talents? Est-ce là la meilleure chose qu’ils puissent faire
pour moi à l’Armée du Salut? Est-ce que je suis fou?" Aussi
rapidement qu’il avait demandé, la réponse lui vint alors
qu’il voyait dans son esprit Jésus s’agenouiller et laver les pieds
des disciples – son propre Seigneur accomplissait une tâche aussi
peu "importante".
Des années plus tard, Brengle écrirait
à propos de cette période des bottes étincelantes:
"C’était le meilleur apprentissage que j’aurais pu avoir. Je mettais
en pratique l’humilité. Cette expérience me conféra
dans la main une clé pour déverrouiller les cœurs des personnes
modestes dans le monde entier dans les cinquante années qui suivirent ! …
C’est là que Dieu m’a enseigné une leçon de patience."
Ils n’avaient pas ouvert
la porte en disant: "Nous attendions un homme comme vous pour venir enseigner
sur le livre de la Révélation. Nous aimerions que vous dirigiez
la réunion de prière demain matin" Ils lui avaient dit:
"Mets la main dans la pâte." Brengle l’avait fait. Et il s’était
attendu à Dieu, et Dieu l’avait rempli du Saint-Esprit.
Plus tard, on demanda à
une personne sourde après une des réunions de Brengle pourquoi
elle s’était avancée jusqu’à l’autel si elle n’avait
pas pu entendre le message. Elle répondit :
-"Parce que j’ai vu ce que
jamais je n’ai vu chez un prédicateur de toute ma vie."
-"Qu’était-ce ?"
-"J’ai vu la beauté
de Jésus en lui pendant qu’il prêchait. Je ne sais pas ce
qu’il disait, mais je savais qu’il y avait quelque chose en lui que je
n’avais pas!"
Brengle apprit sur le champ
les véritables qualifications requises pour la personne que Dieu
peut utiliser. Et alors qu’il marchait dans ces choses, il arrivait que
ceux qui le connaissaient se souvenaient de lui comme d'un puissant évangéliste
qui aimait profondément et servait l’homme de la rue.
Sources:
- Sermon de Leonard Ravenhill, "Jean-Baptiste
et le Feu de Dieu"
- Biographie de Samuel Brengle par Last
Days Ministries
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