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Fanny Crosby
UNE REINE PARMI LES COMPOSITEURS D'HYMNES D'AMERIQUE
par Institute of Christian History

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Prenez quinze recueils de cantiques et faites-en une pile. Pris tous ensemble, voilà à peu près le nombre d’hymnes que Fanny Crosby a composés au cours de sa vie. Bien sûr, plusieurs d’entre eux sont passés dans l’oubli aujourd’hui, mais un grand nombre d’entre eux demeure les chants favoris de beaucoup de chrétiens partout dans le monde.

 

Francis Jane Crosby naquit dans une famille dont les ancêtres étaient très puritains. Elle vit le jour à New-York, le 24 mars 1820. Alors qu’elle n’était qu’un tout petit bébé, elle contracta une infection des yeux que le médecin quaker traita en appliquant des cataplasmes chauds sur ses paupières enflammées. L’infection disparut mais des cicatrices se formèrent sur ses yeux, et la petite devint définitivement aveugle. Quelques mois plus tard, le père de Fanny tomba malade et mourut. Sa mère, Mercy Crosby, devenue veuve à l’âge de vingt-et-un ans, s’engagea à plein temps dans le travail de femme de ménage, et ce fut la grand-mère, Eunice Crosby, qui prit soin de la petite Fanny.

 

Les conseils de sa grand-mère

 La grand-mère prit en charge l’éducation de sa petite-fille. Elle devint en quelque sorte « ses yeux », lui décrivant d’une façon très vivante le monde physique. Son enseignement plein d’attention aida la petite à développer ses capacités de description. Mais la grand-mère prit également soin de l’esprit de Fanny. Elle lui lisait, lui expliquait la Bible et insistait sur l’importance de la prière. Lorsque Fanny se montrait découragée parce qu’elle ne pouvait pas apprendre comme les autres enfants, sa grand-mère lui conseillait de prier afin que Dieu lui permette de recevoir une formation.

 La dame qui logeait les Crosby joua aussi un rôle important dans l’éducation de Fanny. Madame Hawley l’aidait à mémoriser la Bible, et parfois la jeune fille apprenait cinq chapitres par semaine. Elle connaissait le Pentateuque, les évangiles, les Proverbes, le Cantique des cantiques et plusieurs psaumes par cœur.

Elle acquit une mémoire qui étonnait ses amis. Mais Fanny ne se sentait pas différente des autres enfants. Le fait d’être aveugle l’avait simplement forcée à développer davantage sa mémoire et sa concentration. Fanny ne considérait pas sa cécité comme un problème. Dès l’âge de huit ans, elle composa ces quelques vers :

Oh ! Comme je suis une enfant heureuse

Bien que je ne voie pas !

J’ai décidé que dans ce monde

Je serai toujours contente !

J’apprécie tant de bénédictions

Que d’autres n’ont pas !

Pleurer ou soupirer

Parce que je ne vois pas ?

Je ne peux pas, et je ne veux pas.

 

D’étonnantes perspectives

Malgré sa cécité, Fanny ne s’apitoyait jamais sur son sort. Devenue adulte, elle dit : « C’est la meilleure des choses qui me soit arrivée. » Ou encore : « Aurais-je vécu cette vie si extraordinaire si je n’avais pas été aveugle ? »

En 1834, Fanny alla faire ses études au Nouvel Institut pour les Aveugles de New York. Elle comprit que cette possibilité qui lui était offerte était une réponse à la prière qu’elle avait faite de pouvoir recevoir une éducation. Elle entra dans cette école à l’âge de douze ans et elle finit par y enseigner pendant vingt-trois ans. Elle devint en quelque sorte une célébrité dans cette école, et on faisait appel à ses services pour écrire des poèmes pour toutes sortes d’occasions.

Le 15 mars 1858, Fanny épousa Alexander Van Alstine, un ancien élève de l’Institut. Il était musicien et considéré comme le plus talentueux des organistes de la région de New York. Fanny elle-même était une excellente harpiste, elle jouait également du piano et avait une belle voix de soprano. Dans son âge avancé (elle vécut quatre-vingt-quinze années sur terre), elle s’asseyait encore au piano et pouvait jouer à peu près tout, depuis les pièces classiques en passant par les hymnes et jusqu’au ragtime. Il lui arrivait quelquefois de jouer d’anciens cantiques sur un style jazz.

 

Fanny compose beaucoup

Après son mariage, Fanny quitta l’Institut, et au bout de quelques années trouva sa véritable vocation dans la composition de cantiques. Elle avait passé un accord avec les éditeurs Bigelow et Main pour lesquels elle composait trois cantiques par semaines, cantiques qui étaient utilisés dans les recueils des écoles du dimanche. Il lui arrivait quelquefois d’écrire six ou sept cantiques en un seul jour. Elle était tout à fait capable d’écrire de la poésie élaborée aussi bien que d’improviser de la musique classique, mais ses hymnes avaient pour but d’apporter le message de l’Evangile à tous ceux qui n’auraient peut-être jamais l’occasion d’entendre une prédication. Lorsqu’elle écrivait un cantique, elle priait pour qu’il soit utilisé pour conduire beaucoup d’âmes à Dieu.

 

De la musique pour le plus grand nombre

De son temps, l’équipe de l’évangéliste L. Dwight Moody et Ira D. Sankey firent effectivement connaître les cantiques de Fanny au plus grand nombre. Aujourd’hui encore, beaucoup de ses cantiques continuent d’attirer des âmes à leur Sauveur, les amenant à la fois au salut et au repos du cœur : « J’ai l’assurance de mon salut », « Jusqu’au bout du chemin, mon Sauveur me conduit », « A Dieu soit la gloire », « Ne m’oublie pas, oh ! cher Seigneur ! », « En sécurité dans les bras de Jésus », « Rachète les perdus », « Jésus, garde-moi près de la croix », « Je suis à toi Seigneur », et bien d’autres encore !

 

Vers les quartiers pauvres

Bien que ses compositions d’hymnes aient décliné dans ses dernières années, Fanny resta active dans son témoignage et dans son travail de missionnaire dans les quartiers pauvres de diverses villes d’Amérique jusqu’à sa mort en 1915.

Elle cherchait sans cesse à amener les âmes vers le Sauveur, pas seulement avec ses cantiques, mais aussi par sa vie personnelle. Que se passa-t-il au moment de sa mort ? L’un de ses derniers cantiques nous le raconte merveilleusement :

Lorsque mon travail sera terminé

Je traverserai la mer houleuse,

Et je verrai le brillant et glorieux matin.

Je reconnaîtrai mon Rédempteur, en atteignant la rive

Car c’est son sourire qui viendra m’accueillir.

Refrain :

Je le reconnaîtrai, je le reconnaîtrai

Et, rachetée, je me tiendrai près de lui.

Je le reconnaîtrai, je le reconnaîtrai

Par la marque des clous dans ses mains.

 

Sa rémunération

Fanny était la plupart du temps rémunérée à raison d’un ou de deux dollars par poème. Ceux qui composaient les mélodies gardaient tous les droits sur les hymnes dans leur ensemble.

Source: Institute of Christian History, 2007.

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