Richard
Harvey 70 ans de miracles
par Richard Harvey "De
nos jours, beaucoup de serviteurs de Dieu s'imaginent que les "miracles" n'ont
été qu'une manifestation visible de Dieu pour fonder l'Eglise primitive et pour
l'investir de crédibilité. Ils affirment que nos besoins ne sont pas aussi grands
aujourd'hui et que c'est pour cela que Dieu n'accomplit plus de miracles. Dans
les pages de ce livre, le Dr Richard Harvey va s'empresser de réfuter cet argument.
Son histoire n'est pas celle d'un seul miracle, mais d'une multitude de miracles
qui s'étendent sur une période de plus de soixante-dix ans! (...) Pendant que
vous lirez, dans les pages qui suivent, ce que Dieu peut accomplir par l'intermédiaire
d'un homme déterminé à consacrer ses efforts et son enthousiasme à l'accomplissement
du plan et des desseins de Dieu, ma prière est que ce récit vous inspire à "aller
et à faire de même" pour le Royaume de Jésus-Christ." (Dr Richard H. Letourneau).
"Je
ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai
les œuvres de l’Eternel" Le
5 juillet 1905, à Grove City, en Pennsylvanie, dans une cabane vétuste
baptisée pompeusement " presbytère ", il naquit à Emma et
à Henry Harvey un enfant " bleu " atteint de strabisme et d'une malformation
de la langue. Les parents apprirent qu'il ne restait à leur bébé
que quelques heures à vivre. Non
convaincu, le père se tourna immédiatement vers Dieu avec cette
prière : " Même lorsque les médecins affirmaient qu'il
nous était impossible d'avoir un autre enfant, Tu nous en a donné
un. Veux-Tu maintenant nous révéler Ta volonté au sujet de
notre fils? " Puis, selon son habitude, il ouvrit la parole de Dieu pour y
puiser la réponse. Dans le Psaume 118, au verset 17, Dieu lui donna cette
promesse : " Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les œuvres de l'Eternel.
" Dès lors, ces paroles constituèrent
pour ce jeune père la promesse que son fils vivrait et qu'il servirait
le Seigneur. Et mon père avait raison, puisque, au delà de 70 ans
plus tard, me voici! Mais dans ma prime enfance mon père a dû ...
s'appuyer de toutes ses forces sur cette promesse. En effet, le simple fait de
rester en vie fut pour moi une suite de luttes terribles. A
l'âge de 11 mois, je contractai une double pneumonie et la coqueluche. Une
infirmière visiteuse venue aider ma mère, annonça à
mon père que j'étais mort. Mon père lui dit : " Ne dites
rien à sa mère. Il n'est pas mort. " Il s'agenouilla près
de mon petit lit et rappela à Dieu Sa promesse, jusqu'à ce qu'il
fût satisfait de la réponse de Dieu et qu'il sût que la crise
était passée. Je
devais avoir environ un an, lorsque mes parents acquirent la certitude que j'étais
atteint de strabisme. Il ne s'agissait pas d'une simple faiblesse, mais d'un défaut
permanent assez prononcé. Un jour, après avoir joint leurs mains
au dessus de mon lit, ils me les imposèrent et demandèrent à
Dieu de redresser ma vue. Et Il le fit! (Je ne suis pas très beau aujourd'hui,
mais je devais être dix fois pire lorsque j'étais un bébé
qui louchait!) Avant
d'atteindre ma troisième année, j'attrapai la diphtérie,
et, encore une fois, quelqu'un vint à la maison et me déclara mort.
" Surtout n'en parlez à personne ", dit mon père. S'enfermant
dans ma chambre, il s'agenouilla près de mon lit, prit ma main dans la
sienne et n'eut de cesse que je bouge. Alors seulement, il se leva, remercia le
Seigneur et s'en fut dire à ma mère que tout allait bien. Je
n'avais pas encore quatre ans, lorsqu'un jour une infirmière se présenta
à la maison. Elle s'entendit dire par mes parents : " Notre fils semble
posséder une intelligence normale. " "
Mais Richard ne marche pas, et nous n'arrivons pas à le faire parler.
" A 4 ans, je n'avais même pas encore pu prononcer " maman "
et " papa ". Au lieu de cela, j'émettais des sons pour me faire
comprendre et obtenir ce que je voulais. L'infirmière
examina l'intérieur de ma bouche et dit : " Révérend Harvey,
votre fils souffre d'une sévère malformation de la langue. Celle-ci
est entravée dans ses mouvements par une fibre située en dessous
de la langue. " Après le départ de l'infirmière,
ma mère et mon père s'agenouillèrent près de moi.
Ils m'imposèrent les mains et se mirent à prier. Une fois de plus,
mon père cita la promesse : " Je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai
les œuvres de l'Eternel. " Il dit à
Dieu dans sa prière : " Seigneur, non seulement Tu as affirmé
que mon fils vivrait et qu'il ne mourrait pas, mais aussi qu'il raconterait les
œuvres de l'Eternel. Comment peut-il raconter Tes œuvres s'il a la langue liée?
" Dieu délia ma
langue! Parfois il m'arrive de penser que Son travail a dû être trop
bien fait, car ce petit membre m'a déjà souvent mis dans l'embarras!
J'ai commencé à parler à l'âge de quatre ans, et aux
dires de certains membres de ma famille, il ne m'a fallu que deux ans pour rattraper
le temps perdu. " La
guérison ne s'obtient que dans la soumission à Dieu et
dans la confession des péchés Richard
jeune homme ne voulait pour rien au monde être pasteur ou missionnaire car
les maigres revenus de son père qui était pasteur les obligeaient
à vivre dans des conditions difficiles et dans la privation. Mais voici
que Dieu rattrape ce Jonas du 20ème siècle. J'avais
18 ans, lorsque j'assistai, au cours de l'été, à une conférence
biblique et missionnaire à Beulah... En me promenant sur le site où
avait lieu la conférence, je fis la rencontre de l'évangéliste
invitée : Mme Cora Rudy Turnbull. C'était elle qui m'avait amené
à Jésus-Christ quand j'avais huit ans. "Quelle heureuse surprise",
s'exclama l'évangéliste. Et après quelques réflexions
plaisantes, elle demanda: "A propos, Richard, as-tu déjà donné
ta vie au Seigneur Jésus?" Je
me redressai, et plongeant mon regard dans les yeux de la dame, je répondis
: "Si vous entendez par là que si je veux devenir prédicateur
ou missionnaire, alors absolument pas!" "Et
pourquoi pas?" demanda-t-elle. Je répliquai : "Je voudrais pouvoir
manger comme et quand cela me plaît, et je voudrais pouvoir m'habiller comme
et quand j'en ai envie." "N'as-tu
pas toujours eu de quoi manger et de quoi te vêtir?" demanda-t-elle. "Oui,
si manger signifie pour vous n'avoir que des œufs pour toute nourriture pendant
trente huit jours, et si vous qualifiez de vêtements les restes vestimentaires
confectionnés à partir de personnes décédées.
J'ai 17 ans révolus et je n'ai eu droit, jusqu'ici, qu'à un seul
costume neuf sorti tout droit du magasin. La vie missionnaire? Très peu
pour moi, merci!" "Richard,
à partir de maintenant je vais prier pour toi chaque jour de l'année
qui s'en vient." "Allez-y,
si vous pensez qu'il en sortira quelque chose de bon", dis-je et je la quittai
sur ces mots. Aussi extraordinaire
que cela puisse paraître, je rencontrai de nouveau cette même évangéliste
presque au même endroit l'été suivant. "Ça par exemple!
Toi ici Richard! Quelle joie de te revoir. Te souviens-tu de notre conversation
de l'an dernier?" "Oui,
certes." "Eh bien,
qu'en penses-tu aujourd'hui?" Sans
hésitation et avec un sourire forcé, je répondis : "J'en
pense exactement la même chose que l'an passé!" L'évangéliste
sembla quelque peu surprise. "Richard,
avoua-t-elle, je n'ai pas tenu pleinement ma promesse de prier pour toi chaque
jour, quoique je l'aie fait à maintes reprises. Je suppose que je devrai
me mettre à prier tous les jours sans exception cette année."
Ce à quoi je répondis : "Les résultats seront sans doute
aussi probants que ceux de l'an dernier. " Et une fois de plus, je pris congé
d'elle. A l'automne,
je partis pour le collège, mais au cours de la session printanière
je tombai sérieusement malade. Les pasteurs et anciens prièrent
pour moi, mais mon état empira. A bout de ressources, le pasteur, le Révérend
P.R. Hyde, avec qui je logeai au presbytère, téléphona à
mon père et lui demanda de venir me chercher. A la maison, ma température
continua de grimper, atteignant la côte d'alerte et mettant mes parents
au désespoir. Mon
père demanda aux anciens de l'église de venir prier pour moi et
de passer toute la nuit chez nous, si nécessaire. Ils
vinrent, en effet, et prièrent; vers minuit le principal des anciens pénétra
dans la chambre (je venais de sortir d'un accès de délire dû
à une violente fièvre). S'étant approché de mon lit,
il dit doucement : "Richard, mes prières pour toi ne montent pas plus
haut que le plafond. Dieu fait la sourde oreille. Il doit y avoir quelque chose
entre Lui et toi. Notre présence ici est donc absolument inutile. Lorsque
tu auras réglé ce qui ne va pas entre Dieu et toi, alors seulement
tu seras guéri." Il
prit son chapeau et disparut, suivi des autres anciens. Evidemment,
je savais ce qui n'allait pas entre Dieu et moi. Néanmoins, je continuai
à Lui opposer une résistance opiniâtre. Lorsqu'à l'aube,
je pris conscience qu'il n'y avait pour moi d'autre alternative que la vie ou
la mort, je capitulai. "Oh, Dieu, veuille pardonner mon entêtement et
mon obstination à vouloir vivre comme je l'entends, et guéris-moi,
je t'en prie. Je m'engage à prêcher ou à faire n'importe quelle
autre chose que Tu me demanderas de faire." La
fièvre tomba presque instantanément. Je me mis à transpirer
si abondamment que plusieurs draps de flanelle furent imbibés de sueur.
J'étais sauvé! […]
Un soir vers minuit, des coups furent frappés à la porte d'entrée.
J'entendis une voix appeler sur un ton désespéré : "Pasteur,
pasteur." Un jeune homme se tenait sur la porte d'entrée et criait:
''Maman est en train de mourir et elle vous réclame.''... Nous
nous précipitâmes dans la maison et trouvâmes la mère
enroulée dans un drap de lit, se tortillant et gémissant, allant
même parfois jusqu'à hurler de douleur. Je m'agenouillai près
de son lit et priai. Je restai là environ une heure, implorant Dieu d'intervenir
en sa faveur. L'odeur fétide que dégageait la maladie commençait
à m'incommoder, et je dus me retirer dans la pièce voisine que je
ne tardais pas à arpenter de long en large, l'esprit en prière.
Vers 3 heures du matin, la malade me fit demander à son chevet. "Pasteur,
je vais mourir d'un moment à l'autre, et je ne veux pas affronter Jésus-Christ
avec toutes les critiques dont était rempli mon cœur à votre sujet,
et que j'ai colportées tout autour de moi. Je vous supplie de me pardonner.
Dites, le voulez-vous?" "Très certainement. Je vous pardonne." L'instant
suivant, elle essaya fébrilement d'atteindre un seau en dessous du lit...
Elle fut prise de nausées et son visage vira au violet. Son mari lui administra
quelques solides tapes dans le dos et essaya de lui venir en aide. Elle enfonça
son doigt dans le fond de sa gorge et se mit à tirer. Ce faisant, elle
extirpa du fond de sa gorge un cancer, ses racines, et tout le reste. La puanteur
était quasi insoutenable, mais la malade fut sauvée!' Source:
70 ans de Miracles, Richard Harvey Richard
Harvey est un pasteur et missionnaire baptiste. Il fut le prédécesseur de Billy
Graham à la vice-présidence de Jeunesse Internationale pour Christ.
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