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Consacrées au Réveil
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John Smith
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers
"Je
suis une âme brisée; oui, réellement je suis un homme
insatisfait; non pas pour moi-même, mais à cause des autres.
Dieu m'a donné une telle vision de la valeur des précieuses
âmes que je ne peux vivre si les âmes ne sont pas sauvées.
Oh, donne-moi des âmes ou alors je meurs !" - John Smith
John Smith fut souvent appelé
" l'homme aux genoux calleux ". Bien que son nom fût courant, il
n'y avait cependant rien de commun chez John Smith. Il se distingua d'un
grand nombre de gens portant le même nom par le titre " John Smith,
le revivaliste " dont on l'affublait. Comme son père avant lui,
il fut respecté comme un prédicateur zélé
et passionné de l'Evangile. Il servit dans l'œuvre de Dieu parmi
les méthodistes wesleyens en Angleterre, à partir de 1816.
Comme ce fut le cas de nombreux puissants hommes de prière de Dieu,
John Smith vécut une vie qui paraîtrait courte. Après
seulement 15 ans de service fidèle, il mourut à l'âge
de 37 ans en l'année 1831.
"Une constante communion
avec Dieu fut le fondement sur lequel reposait la grande efficacité
dans le service de Mr Smith. En cela, personne, jeunes ou vieux, ne put
le surpasser. Des nuits entières furent consacrées à
la prière. " Ses journées étaient souvent centrées
sur des temps de prière d'enfantement. " Il se levait à
4 heures du matin, et allait se placer devant l'autel pour combattre avec
Dieu dans la prière puissante… Immédiatement après
le petit-déjeuner et le temps d'adoration familial, il se retirait
de nouveau pour étudier sa bible, et passa du temps dans la même
occupation glorieuse jusqu'à midi environ. Là reposait indubitablement
le grand secret de sa puissance dans la prière publique et dans
la prédication. Le Seigneur qui voit dans le secret le récompensa
ouvertement. Chaque sermon fut sanctifié par la prière."
Souvent, dans la prière,
il combattait avec Dieu jusqu'à ce qu'une bonne partie du sol de
son bureau fût mouillée de larmes. Il est possible que certains
se demandent si de tels sacrifices dans la prière étaient
réellement nécessaires. L'intérêt de ces saisons
de prière devenait évident une fois que Mr Smith se dirigeait
vers le pupitre. Le récit qui suit nous donne un bref aperçu
de la prédication ointe de John Smith. " L'Esprit de Dieu descendit
sur l'assemblée ; le profond silence attentif au début de
son discours ne tarda pas à être interrompu par des pleurs
et des gémissements, et suivi par des forts et pénétrants
pleurs des auditeurs qui suppliaient miséricorde, après
avoir eu l'un après l'autre le cœur perforé, les forteresses
de Satan ayant été abattues. " En d'autres temps, pendant
sa prédication, l'assemblée était percutée
par la réalité du plein salut en Christ, et éclatait
alors spontanément en grands cris et en louange joyeuse de célébration.
"
"Une fois que la fin de la
réunion approchait, tandis que les pénitents criaient à
plein gosier et que les croyants, avec rarement une agonie moindre, recherchaient
un plus profond baptême dans le Saint-Esprit, la puissante voix
de John Smith pouvait encore être entendue parmi le mélange
de pleurs et de réjouissances, cette voix qui réclamait
de Dieu une bénédiction plus grande, une "douche de Pentecôte"
". Même après la fin de la réunion, la majorité
des gens restait et priait toute la nuit.
Pourquoi John Smith priait-il
et prêchait-il avec une telle passion ? Parce qu'il était
entré dans le tendre amour qu'avait Son Maître pour les perdus
et les âmes démunies d'espoir tout autour de lui. Mr Calders
affirma, à propos du profond amour qu'avait John Smith pour les
perdus : " Je l'ai vu une fois descendre les escaliers un matin, après
qu'il eut passé plusieurs heures dans la prière, les yeux
enflés à cause de ses larmes - Alors peu après, il
parla de son anxiété, disant: "Je suis une âme brisée;
oui, réellement je suis un homme insatisfait; non pas pour moi-même,
mais à cause des autres. Dieu m'a donné une telle vision
de la valeur des précieuses âmes que je ne peux vivre si
les âmes ne sont pas sauvées. Oh, donne-moi des âmes
ou alors je meurs ! " ".
Dans ces jours de péché
et de perversion, qui peut nier que l'Eglise a besoin d'hommes de prière
comme John Smith ? La seule chose plus terrible encore que la condition
actuelle du pays, est qu'au milieu de toute cette situation, se trouve
une Eglise complaisante et cherchant la voie de la facilité sans
résister. Où sont les hommes qui prient et pleurent pour
un réveil ? Où sont les hommes qui possèdent de fortes
convictions pour autre chose que le sport et les affaires ? Où
sont les hommes qui aspirent à la sainteté parfaite et à
un amour passionné pour Jésus ? Un homme sans piété
convaincue n'est pas du tout un homme ! Il n'est plus qu'une force morte
qui assèche le précieux courant de vie dont sa famille et
l'Eglise ont désespérément besoin. Il est temps de
" demeurer ferme, être des hommes, et de se fortifier. " (1 Corinthiens
16:13).
Références:
- Sketches of Wesleyan Preachers (Portraits
des Prédicateurs Wesleyens), Robert A. West
- The Calloused Knees (Les Genoux Cailleux),
George B. Kulp
Source: The
Watchword
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