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Consacrées au Réveil
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William
Nicholson
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers
La
véritable prédication passionnée est la fleur et
le fruit de la prière passionnée. La prédication
enflammée qui transforme l'Eglise et la place publique est d'abord
attisée dans la chambre secrète. Cette vérité
est puissamment illustrée par la vie de W. P. Nicholson.
Au début des années
1920, l'Irlande du Nord traversait une période de grands conflits
chargés de bains de sang. C'étaient des temps de grand désespoir
et d'appréhension. La crainte s'agrippait à de nombreux
cœurs et se répandait même dans les églises et la
communauté religieuse. "Par la miséricorde de Dieu, une
intervention vint d'une source inattendue. Là, commença
une série de campagnes d'évangélisation qui, dans
le cours des années suivantes, eurent un profond effet sur la vie
religieuse et communale de la Province." L'évangéliste utilisé
par Dieu pendant ces réunions était W. P. Nicholson. C'était
une personne dénuée de toute crainte, au comportement familier
pour certains, et offensif pour d'autres. Nicholson ne se souciait pas
de ce que les autres pensaient de sa manière de prêcher ou
de ses méthodes. Il avait été enseigné par
Dieu Lui-même dans la chambre secrète et par conséquent
était tout à fait unique dans sa prédication et sa
façon d'aborder les hommes. Être entièrement dévoué
au Royaume de Dieu et ses intérêts, c'était sa passion.
La principale caractéristique de toute la vie et de tout le ministère
de Nicholson était son zèle brûlant.
"Nicholson avait l'habitude
de dire que lorsqu'une mission était initiée, il ne fallait
pas beaucoup de temps avant qu'ils aient soit une émeute, soit
un réveil. Quelquefois nous avions plus d'émeutes que de
réveils, mais jamais un réveil sans émeute." Nicholson
maniait l'Epée de l'Esprit avec fureur. Ses auditeurs étaient
toujours affectés d'une façon ou d'une autre. Certains,
par sa prédication, étaient amenés à se repentir
humblement, tandis que d'autres résistaient à la Parole
de Dieu avec indignation. Les deux thèmes favoris de Nicholson
étaient "l'amour de Dieu" et "l'enfer de Dieu". W. P. Nicholson
prêchait toujours l'amour de Dieu avec toute la chaleur et la tendresse
dont il pouvait s'armer, mais à ceux qui rejetaient cette Bonne
Nouvelle, il n'offrait qu'une seule alternative, L'ENFER DE DIEU. Il prêchait
sur chaque aspect de l'enfer avec un tel zèle et une telle passion
que ses auditeurs déclaraient qu'ils étaient presque capables
de sentir le souffre brûlant. D'autres encore, sous une profonde
conviction et avec anxiété, avaient leur transpiration qui
tombait goutte à goutte, et inconsciemment faisaient tomber en
lambeaux leurs recueils de cantiques qu'ils avaient sur leurs genoux.
A travers cette sorte de fervente prédication, Dieu amena des communautés
entières à se confronter face à face à la
question : "Que ferai-je de Jésus ?" Un vieil homme qui avait des
souvenirs à propos du Réveil de 1819 en Ulster dit que certains
des effets des réunions de Nicholson dépassaient même
ce qui était arrivé en 1859. Une autre personne commentant
l'œuvre de Nicholson affirma qu'elle n'avait rien vu de semblable depuis
les jours de D. L. Moody.
Excepté par la prière,
une telle puissance de réveil est inaccessible. Monsieur Nicholson
fut en permanence un homme de prière profonde. "On pouvait dire
que la prière était son habitude, car il aimait prier. Ses
campagnes comportaient des nuits et des demi-nuits de prière. Le
fait de prier dans l'Esprit le gardait dans l'esprit de prière.
Venant de la chambre secrète de prière, il montait sur le
pupitre - revêtu de dons." Mr. Lindsay Glegg écrivit de W.
P. Nicholson : "Le secret de sa puissance résidait sans nul doute
possible dans sa vie de prière. Il resta une fois dans notre maison…
et était debout le matin à six heures mais ne sortait jamais
avant midi; il passait toutes ces heures à lutter avec Dieu dans
la prière. Selon sa propre requête spéciale, il ne
voulait être dérangé ni le téléphone
ni par un quelconque visiteur, quelle que fût l'urgence." A une
autre occasion, les draps de son lit furent trouvés déchirés
en lambeaux. Mr. Glegg de nouveau commenta : "Ce qui était arrivé,
c'était qu'il avait, inconsciemment, en agonie dans la prière,
déchiré les draps en lambeaux…" Oui, la prière était
sûrement le secret de sa vie et de son puissant ministère.
Peut-être que le fruit
le plus doux de la vie de prière de Nicholson fut la profonde familiarité
qui en était produite entre lui-même et la personne de Christ.
Dans son livre "Vers le But" (On Towards the Goal), il écrit :
"Je ne connais personne dans le monde mieux que le Seigneur. Je ne connais
pas ma femme ou ma mère comme je connais le Seigneur. Je ne connais
pas les meilleurs amis que j'ai jamais eus comme je connais le Seigneur.
Nous marchons ensemble, le Seigneur et moi , parce que nous sommes en
communion, et il n'y a rien de ce que j'ai qui ne soit à Lui."
C'est là en vérité l'essence et le cœur du réveil,
une intime visitation et une intime communion avec Jésus-Christ.
Seigneur, ne nous rendras-Tu pas à la vie, afin que Ton peuple
se réjouisse en Toi? (Psaumes 85:6).
Références:
- All for Jesus - The Life of W. P. Nicholson
(Tout pour Jésus - La Vie de W. P. Nicholson), Stanley Barnes
- W. P. Nicholson: Flame for God in Ulster
(W. P. Nicholson: Une Flamme pour Dieu en Ulster), S. W. Murray
- God's Hell (L'Enfer de Dieu), W. P. Nicholson
Source:
The
Watchword
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