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Consacrées au Réveil
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Edward
Payson
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers
E. M. Bounds dans son petit
livre devenu un classique "Puissance Par la Prière", écrivait :
"Ce dont l'Église a besoin aujourd’hui, ce ne sont pas une plus
grande ou une meilleure machinerie, ni de nouvelles organisations, ni
davantage de nouvelles méthodes, mais des hommes que le Saint-Esprit
peut utiliser - des hommes de prière, des hommes puissants dans
la prière."
Edward Payson fut précisément
un tel homme; un homme puissant dans la prière. " Il
priait sans cesse et ne se sentait en sécurité nulle part,
sinon au trône de la grâce. On peut dire qu'il avait étudié
la théologie sur ses genoux. La plupart de son temps, il le passait
littéralement prostré avec sa Bible ouverte devant lui et
plaidant la promesse: "Je vous enverrai le Consolateur et quand l'Esprit
de Vérité sera venu, Il vous conduira dans toute la vérité." "
Le conseil de Payson à ses collègues ministres était :
"La prière est la première chose, la deuxième
chose et la troisième chose nécessaires pour un ministre.
Alors priez, mon cher frère, priez, priez." Il a bien été
dit que le secret du ministère d’Edward Payson consistait dans
le fait qu'il priait beaucoup dans le secret. Les rainures sur le plancher
de sa chambre témoignent de ce fait. À côté
du lit de Payson où se trouvaient de profondes rainures sur le
plancher fait de bois dur, c’étaient là que ses genoux s’étaient
appuyés à plusieurs reprises dans des temps d’enfantement
dans la prière.
En lisant le journal de "Payson
le Prieur", nous sommes touchés par ses aspirations de cœur et
son tendre amour pour Jésus et les perdus. Le 4 janvier 1807, il
écrivit: "J’ai bénéficié d’un esprit de
prière qui a dépassé toute mon expérience
passée. Je fus dans une grande agonie et luttai tant pour moi que
pour les autres avec une grande puissance. Dieu parut incliner le ciel
pour descendre et ouvrir tous Ses trésors, m'offrant tout ce que
voulais."
Le 29 janvier : "Je
n'avais jamais ressenti de tels soupirs après Dieu ou un tel désir
de partir pour être avec Christ. Mon âme eut soif de plus
de pleine communion avec mon Dieu et Sauveur. Je ne me sens pas maintenant
satisfait comme je l’étais des manifestations de la présence
divine, mais me sens toujours affamé et languissant." Le 18
février : "Dieu m’a accordé d'être couché
aux pieds de Jésus et de les laver avec les larmes de contrition.
Aucun plaisir que j'ai jamais trouvé dans la vie chrétienne
n'est supérieur à cela." Le 28 février :
"Dieu m’a accordé de vivre un grand élargissement dans
la prière. Il me sembla être transporté hors de moi
jusque dans la présence de Dieu."
Comme tous les vrais hommes
de prière, Payson comprit le besoin de la vraie humilité.
"C'était le fardeau de ses prières secrètes qu'il
pût être délivré de l’orgueil, des ambitions
propres, de la prédication centrée sur lui-même au
lieu de Christ Jésus, le Seigneur." Par l'humilité et
la prière fervente, il était toujours porté par l’espoir
de voir une fraîche vague de réveil. "Les réveils
qui eurent lieu sous l’effet de son œuvre furent nombreux et caractérisés
par une profondeur et une puissance rarement observées." Souvent,
la congrégation de Payson fut accablée du sentiment de la
présence et de la puissance de Christ et amenée irrésistiblement
aux larmes. Le journal de Monsieur Payson rend témoignage de la
puissance et de la nécessité de la prière pour le
réveil. Le 27 septembre : "Dans la soirée, Dieu
m’accorda une grande foi et la ferveur dans la prière. C’était
comme si Dieu ne voulait rien me refuser et je luttai pour des multitudes
d'âmes et ne pus pas m'empêcher d'espérer qu'il y aurait
le réveil ici." Le 28 septembre : "Dieu m’accorda le
plus grand degré de liberté et de ferveur dans l’intercession
pour les autres. Il me sembla être dans les douleurs de l’enfantement
avec de pauvres pécheurs et je ne pouvais pas m'empêcher
d'espérer que Dieu est sur le point de faire quelque chose pour
Sa gloire et le bien des âmes." En l’espace de quelques jours,
"Payson le Prieur" vit ses prières exaucées par une fraîche
œuvre de puissance de réveil.
Le 23 avril 1808, Edward
Payson écrivit : "Mon cœur sembla sur le point d’éclater
à cause de ses aspirations à la sainteté." De
telles aspirations à la pureté du cœur, à la puissance
de réveil et à la personne de Jésus sont les marques
d'une vie chrétienne saine et normale. L’absence de ces précieuses
choses dans l'Église moderne révèle une vie chrétienne
nominale. Trop de ce qui est aujourd'hui appelé l'Église
est inapte à vivre ou mourir. Le chrétien nominal est inapte
à faire face à notre époque possédée
par les démons ou au trône du jugement de Christ à
venir. En vérité, le besoin le plus grand de l'Église
est celui d’hommes et de femmes puissants dans la prière. Nous
avons besoin d'hommes et de femmes qui prieront et languiront après
le réveil. Seigneur, fais de nous un peuple priant!
Références:
Memoir, Selected Thoughts
and Sermons of Rev. Edward Payson (Mémoires, pensées
et sermons sélectionnés du pasteur Edward Payson), compilés
par Asa Cummings
Source:
The
Watchword
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