Une Banque de Ressources
Consacrées au Réveil
|
|
Pandita
Ramabai
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers
Le
feu attise toujours davantage le feu. En 1904, l'un des réveils
les plus significatifs de l'époque moderne de l'Eglise balaya le
Pays de Galles. Des nouvelles du réveil gallois parcoururent rapidement
le globe, ravivant à leur suite des étincelles d'espoir
et d'espérance. Très vite, les feux du réveil brûlèrent
en Inde, en Chine, en Corée et en Amérique. C'était
une jeune femme du nom de Pandita Ramabai qui fut un instrument du réveil
en Inde.
Pandita établit un
centre pour jeunes veuves et orphelins baptisé " Mukti " ce qui
signifie salut ou délivrance. Elle languissait de voir un puissant
réveil parmi les veuves démunies et négligées
de l'Inde. En décembre 1904, après avoir reçu des
nouvelles sur le réveil gallois, sa faim de voir une effusion de
l'Esprit s'intensifia. " Elle démarra des groupes de prière
constitués chacun de dix filles, les exhortant avec instance à
prier pour le salut de tous les chrétiens de nom en Inde et dans
le monde entier. Au début, elles étaient soixante-dix dans
ses cercles de prière. Elle envoya un appel à la formation
d'autres cercles de prière parmi ses amis et ceux qui la soutenaient,
en leur donnant une liste de dix filles ou femmes non sauvées pour
lesquelles il fallait prier. Au bout de six mois, il y eut 550 personnes
à Mutki qui se rencontraient deux fois par jour pour prier en faveur
du réveil. " Le 29 juin 1905, l'Esprit descendit sur un groupe
important de filles, et il y eut des pleurs, la confession des péchés
et des prières pour obtenir un revêtement de puissance. Le
lendemain, le 30 juin, alors que Ramabai enseignait à partir de
Jean 8, l'Esprit vint puissamment. Toutes les femmes et les filles commencèrent
à pleurer et à confesser leurs péchés. Beaucoup
furent propulsées à terre sous la conviction de péché
alors qu'elles assistaient à leurs cours journaliers ou s'affairaient
dans leurs occupations domestiques.
Les cours furent suspendus
et les femmes se consacrèrent à la prière continue.
Durant ces jours de repentance qui était recherchée du fond
du cœur, beaucoup de filles reçurent des visions du " corps de
péché " résidant en elles. Elles témoignèrent
de ce que le Saint-Esprit était venu en elles dans un saint embrasement
qu'elles appelèrent un baptême de feu qui était presque
insupportable.
Un autre témoin de
ces incidents survenant dans le réveil déclara : " Les filles
en Inde, si merveilleusement trempées et baptisées dans
le Saint-Esprit, commencèrent à se battre elles-mêmes
de façon terrifiante, sous la conviction aiguë de leur besoin.
Une grande lumière leur fut donnée. Lorsqu'elles furent
délivrées, elles sautèrent ici et là pendant
des heures sans fatiguer. Elles possèrent des cris sous l'effet
de l'embrasement qui vint en et sur elles, alors que le feu de Dieu brûlaient
les membres du corps de péché : l'orgueil, la colère,
l'amour du monde, l'égoïsme, l'impureté, etc.. Elles
ne mangeaient ni ne dormaient tant que la victoire n'était pas
remportée. A ce moment-là alors, elles avaient une si grande
joie que pendant deux ou trois jours après avoir reçu le
baptême du Saint-Esprit, elles ne se préoccupaient pas de
la nourriture. " Dans de telles périodes de véritable réveil,
les actions les plus élémentaires du Saint-Esprit devenaient
soudainement puissamment intensifiées. La conviction de péché
et la joie du salut à la fois étaient en apparence fortement
exacerbées.
G. H. Lang, après
quelques temps passés à Mutki consacrés à
l'observation du réveil, écrivit : " Des petites filles
se perdaient pendant des heures dans des transports d'amour pour Jésus
et dans Sa louange. De jeunes chrétiens estimaient que c'était
un rare privilège de passer de nombreuses heures successives dans
la prière d'intercession pour des étrangers qu'ils n'avaient
jamais vus ou connus… Lors d'une réunion particulière, nous
étions ensemble pendant dix-sept heures; le jour suivant, la réunion
se termina par un grand éclatement de joie au bout de plus de quinze
heures. " " Le Dr. Nicol MacNicol, le biographie universitaire de Pandita
Ramabai rapporta que ceux qui semblaient avoir vécu de telles bénédictions
émotionnelles au temps du réveil vivaient encore une vie
résolument pieuse vingt années après. "
La vie de Pandita Ramabai
représente pour nous un fort encouragement à nous attacher
diligemment à la parole d'espérance. Cette précieuse
jeune femme armée uniquement d'une vision de Dieu et des nouvelles
de l'œuvre fraîche de Christ au Pays de Galles les prit à
cœur et s'adonna à la prière comme jamais auparavant. A
la lumière de ce que Dieu a fait dans le passé en faveur
de Son Eglise, n'avons-nous pas de bonnes raisons d'espérer ? L'Eglise
est trop souvent désespérée et sans prière
parce qu'elle a oublié les puissantes actions de Dieu. " Ayez recours
à l'Eternel et à Son appui, cherchez continuellement Sa
face! Souvenez-vous des prodiges qu'Il a faits, de Ses miracles et des
jugements de Sa bouche. " (1 Chroniques 16:11,12).
Références:
- Pandita Ramabai: The Story of Her Life
(Pandita Ramabai : l'Histoire de Sa Vie), H. S. Dyer
- The Flaming Tongue (La Langue En Flamme),
J. Edwin Orr
- Revival Fire (Feu du Réveil), Wesley
Duewel
Source:
The
Watchword
Revenir
en haut
Accueil
| Auteurs | Biographies
| Thèmes | Réveils
| Livres/K7/CD |
Liens | Traduction |
Sentinelle 24-7 |
Vision & Historique
| Séminaires | E-mail
Copyright © 2003. Ensemble
Rebâtissons la Maison.
|