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Consacrées au Réveil
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Watchman
Nee
MARCHE PAR LA FOI ET ATTITUDE
ENVERS L'ARGENT
par Watchman Nee
"Je
considère Watchman Nee comme un don unique donné par
la Tête à Son Corps… Je le respecte pleinement comme un tel
don… Les révélations de Christ, de l’Eglise, de l’Esprit
et de la Vie que j’ai vues à travers Watchman Nee, les infusions
de vie que j’ai reçues de lui, et les choses concernant l’œuvre
et l’Eglise que j’ai apprises de lui nécessitent l’éternité
pour que leur vraie valeur soit estimée."
- Witness Lee
Troisième
témoignage de Watchman Nee, le 20 octobre 1936
Comment vivre par la foi
Attitude envers l’argent
M’attendre à Dieu pour qu’il subvienne aux besoins qu’entraîne
le travail de la littérature
Actes 26:29
Je vis par la foi
Ayant donné deux témoignages,
je n’avais pas l’intention d’en donner de troisième; mais pendant
que je priais, il me sembla que le Seigneur voulait que je continue. Ceux
qui me connaissent savent que je parle rarement de ce qui me concerne.
J’ai souvent remarqué que les gens abusent des témoignages
des autres, les considérant comme des nouvelles destinées
à être colportées. Il est vrai que certains témoignages
ne sont pas suffisamment fondés. Un témoignage tel que celui
de l’expérience du troisième ciel qu’a eue Paul, n’a pas
été révélé aux autres avant que quatorze
années se soient écoulées. Pour de nombreux témoignages
spirituels, il faudrait laisser passer un certain temps avant de les divulguer;
mais beaucoup préfèrent le faire après quinze jours(1).
Affaires concernant l’argent
L’argent peut être
un petit ou un grand problème. Lorsque je commençai à
servir Dieu, j’étais plutôt inquiet quant à la question
de mes moyens de subsistance. Si j’avais été prédicateur
d’une dénomination, j’aurais reçu un salaire mensuel fixe,
mais étant donné que j’allais suivre la voie du Seigneur,
je ne pouvais compter que sur lui pour me soutenir financièrement
et ne pouvais dépendre d’aucun salaire fixe. En 1921 et en 1922,
très peu de prédicateurs en Chine vivaient en comptant uniquement
sur le Seigneur; il était difficile d’en trouver, ne serait-ce
que deux ou trois, du fait que la majorité d’entre eux vivaient
d’un salaire. A cette époque, de nombreux prédicateurs n’étaient
pas suffisamment audacieux pour consacrer tout leur temps à servir
le Seigneur; ils ne pouvaient s’empêcher de penser à ce qui
se produirait s’ils n’avaient pas de riz à manger, étant
sans revenu fixe. Je pensais alors, moi aussi, de cette façon.
Aujourd’hui (1936), en Chine, il y a environ cinquante frères et
sœurs qui ont de la communion avec nous et qui vivent en s’attendant uniquement
au Seigneur. Une telle situation est actuellement plus courante qu’elle
ne l’était en 1922. Par ailleurs, à l’heure actuelle, les
frères et sœurs des différentes localités se soucient
davantage des prédicateurs qu’auparavant. Je pense que d’ici dix
ans, les frères et sœurs s’occuperont davantage encore des besoins
des serviteurs du Seigneur, ce qui n’était pas aussi courant il
y a dix ans.
Je fais part à mes parents de mon désir de vivre par
la foi
Après avoir été
sauvé, je continuai d’aller à l’école où je
travaillais également pour le Seigneur. Un soir, je parlai à
mon père de la question de recevoir son soutien financier. Je lui
dis: "Après avoir prié pendant plusieurs jours, je pense
qu’il me faut te dire que dorénavant, je ne dépenserai plus
ton argent. Je te remercie beaucoup d’avoir dépensé des
sommes considérables pour moi, ce qui correspond à ton sentiment
du devoir paternel; de même, tu serais en droit de t’attendre à
ce que je gagne de l’argent à l’avenir et que je t’aide en retour.
Mais il faut que je te dise tout de suite que je veux être prédicateur.
Je ne serai donc pas en mesure de te rembourser à l’avenir ni de
te payer des intérêts. Quoique je n’aie pas terminé
mes études, je dois apprendre à ne dépendre que de
Dieu." Lorsque je fis cette déclaration, il pensa que je plaisantais.
(Lorsque ma mère me donnait cinq ou dix dollars de temps à
autre, elle écrivait sur le papier qui les enveloppait "Pour Frère
Nee To-Sheng". Elle ne me donnait pas d’argent en tant que mère.)
Lorsque j’eus dit cela, le diable vint me tenter en disant: "Une telle
action est très dangereuse. Si un jour, tu n’étais plus
capable de subvenir à tes besoins, ce serait pour toi une honte
que de revenir demander de l’argent à ton père. Tu lui as
parlé trop tôt; tu aurais dû attendre de voir quelque
progrès dans ton travail, comme un grand nombre de gens sauvés
par exemple, avec de nombreux amis pour t’aider, avant de commencer à
mener une vie par la foi." Grâces soient rendues à Dieu:
jamais, depuis que j’ai exprimé ma décision de cesser d’être
entretenu par mon père, je n’ai eu à lui demander de l’argent.
Je dépends de Dieu pour ma subsistance
A ma connaissance, Sœur Dora
Yu était le seul prédicateur à ne pas recevoir de
salaire et à dépendre uniquement de Dieu pour vivre. Elle
était, spirituellement, ma sœur aînée, et nous nous
connaissions très bien. Elle avait de nombreux amis chinois et
étrangers, et son champ de travail était très vaste,
étant donné qu’elle prêchait partout. Mais ma situation
était exactement à l’opposé, et très peu de
gens se souciaient de moi; aussi cela me fut-il plutôt difficile.
Lorsque je me tournai vers le Seigneur, il me dit: "Situ ne peux vivre
par la foi, tu ne peux travailler pour moi." Je savais que j’avais besoin
de la Parole vivante et d’une foi vivante pour servir le Dieu vivant.
Un jour, alors que je constatais qu’il ne me restait plus que dix malheureux
dollars et qu’ils seraient dépensés sous peu, je me souvins
tout à coup de la veuve de Sarepta qui n’avait qu’une poignée
de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche (1 Rois 17:12);
il n’y avait pas deux poignées de farine. J’ignore de quelle manière
Dieu pourvut à sa subsistance, mais je sais de façon certaine
qu’il lui fournit les moyens de vivre.
Un jour, en 1922, deux collaborateurs
et moi-même allâmes dans une localité de la province
de Fu-kien pour prêcher, avec l’intention de nous rendre ensuite
à un autre endroit. Je n’avais que quelque quatre dollars en poche,
ce qui n’était pas assez pour payer trois billets de bus, mais
grâces soient rendues à Dieu, un frère nous donna
trois billets. Une autre fois, à Kulongsu, dans le sud de la province
de Fu-kien, on me vola l’argent que j’avais dans ma poche, de sorte que
je n’avais pas les moyens de rentrer à la maison. Nous demeurions
chez une certaine personne et prêchions chaque jour dans une petite
chapelle; une fois notre travail terminé, nous étions prêts
à partir. Les deux autres collaborateurs avaient suffisamment d’argent
pour rentrer à la maison (chacun de nous dépensait son propre
argent), mais moi, je n’en avais pas. Ils dirent que nous partirions le
jour suivant. Lorsque j’entendis cela, je fus fort embarrassé,
mais je ne voulais pas leur emprunter d’argent. Ce soir-là, je
consacrai ma prière à supplier Dieu de me procurer l’argent
nécessaire. Personne n’était au courant de la situation.
L’après-midi suivant, quelques personnes vinrent parler de la Parole,
mais je n’étais pas d’humeur à le faire. A ce moment-là,
le diable revint me tenter avec l’intention d’ébranler ma foi,
mais je tins bon, croyant que Dieu ne me laisserait pas tomber. Je n’étais
alors qu’un jeune homme qui venait tout juste de commencer à servir
Dieu dans la foi et je n’avais jamais appris une leçon comme celle-ci.
Je continuai à prier ce soir-là, pensant que je devais avoir
fait quelque chose de mal. Le diable me dit: "Tu peux demander aux autres
collaborateurs d’acheter le billet de bus pour toi et les rembourser lorsque
tu atteindras la capitale de la province." Je n’acceptai pas cette suggestion
et continuai à chercher Dieu assidûment. Lorsqu’il fut temps
pour nous de partir, je n’avais toujours pas d’argent, mais je fis mes
bagages comme d’habitude et je louai un pousse. Je me souvins alors de
l’histoire d’un frère qui n’avait pas de billet alors que son train
était sur le point de partir; ce fut à ce moment précis
que Dieu ordonna à quelqu’un de lui donner un billet de train.
Nous étions tous prêts à partir, et nous montâmes
dans trois pousses. Je pris le dernier. Nous avions à peine fait
50 mètres lorsqu’un vieil homme surgit derrière nous, portant
une longue robe et criant: "M. Nee, s’il vous plaît, arrêtez-vous!"
J’ordonnai au tireur de pousse de faire halte. Après m’avoir donné
un paquet de nourriture et une enveloppe, le vieil homme disparut. J’étais
si reconnaissant de l’intervention de Dieu que mes yeux s’emplirent de
larmes. Lorsque j’ouvris l’enveloppe, j’y trouvai quatre dollars, juste
de quoi payer le billet de bus. Le diable reprit: "Tu vois comme c’est
dangereux!" Je répondis: "J’étais un peu inquiet, mais ce
n’est en aucune façon dangereux, puisque Dieu a pourvu à
mes besoins en temps utile." Lorsque j’arrivai à Amoy, un autre
frère me donna un billet de bus pour le retour.
En 1923, frère Kwang
Hsi Weigh m’invita à prêcher à Kien-au, dans le nord
de la province de Fukien. Je n’avais alors qu’un peu plus de dix dollars
en poche, soit un tiers environ des frais du voyage. Je décidai
de partir le vendredi soir. Je ne cessai de prier le mercredi et le jeudi,
mais l’argent ne vint pas. Je priai à nouveau le vendredi matin;
non seulement l’argent ne venait pas, mais je sentais intérieurement
que je devais donner cinq dollars à l’un de mes collaborateurs.
Je me souvins que le Seigneur dit: "Donnez, et il vous sera donné"
(Luc 6:38). Je n’avais jamais aimé l’argent auparavant, mais ce
jour-là, je l’aimais réellement et trouvais difficile de
m’en séparer. Je priai de nouveau le Seigneur: "O Seigneur, si
tu veux vraiment que je donne ces cinq dollars, je le ferai", mais intérieurement,
je n’étais pas disposé à le faire. Satan m’avait
trompé en m’amenant à penser qu’après avoir prié,
je n’aurais pas à donner les cinq dollars. Ce fut la seule fois
de ma vie que je versai des larmes pour de l’argent. Je finis par obéir
au Seigneur, et je donnai les cinq dollars à mon collaborateur.
Après avoir donné l’argent, je fus rempli d’une joie céleste.
Lorsque ce collaborateur me demanda pourquoi je lui donnais cet argent,
je lui dis: "Ne me demande pas maintenant, tu sauras plus tard." Je me
préparai à partir le vendredi soir. Je dis à Dieu:
"Quinze dollars n’étaient déjà pas suffisants, et
tu as voulu que je donne cinq dollars! Ne sera-ce pas encore moins suffisant
à présent?" Je ne savais pas, alors, comment prier. Je décidai
donc d’aller tout d’abord à Shui-kow en bateau à vapeur,
puis à Kien-au en canot. Je dépensai peu pour le voyage
jusqu’à Shuikow. Lorsque le vapeur fut sur le point d’amarrer,
je pensai qu’il ne serait pas bon de prier selon mes propres idées,
et que le résultat serait meilleur si je m’en abstenais. Je dis
alors au Seigneur: "Je ne sais pas comment prier maintenant. S’il te plaît,
fais-le pour moi." J’ajoutai: "Si tu n’as pas l’intention de donner d’argent,
commande un bateau avec un prix bas pour moi." Lorsque j’arrivai à
Shui-kow, de nombreux propriétaires de canots vinrent offrir leurs
services, et l’un d’eux demandait sept dollars seulement; un tel prix
était bien plus bas que je ne l’avais escompté, le prix
normal étant de plusieurs fois supérieur à cela.
Je demandai à l’homme du bateau pourquoi il demandait si peu, et
il dit: "Ce bateau a été loué par le juge, mais j’ai
l’autorisation de prendre un passager à l’arrière; c’est
pourquoi je ne m’occupe pas du tarif. Mais il faut que vous apportiez
votre nourriture." A l’origine, j’avais quinze dollars en poche; après
avoir donné cinq dollars à mon collaborateur, dépensé
quelques dizaines de cents pour le trajet par vapeur, sept dollars pour
le canot plus un dollar pour la nourriture, il me restait un dollar et
trente cents lorsque j’atteignis Kien-au.
Grâces soient rendues
au Seigneur, car la façon dont il arrange toutes choses est toujours
bonne. Après avoir terminé mon travail à Kien-au,
je devais rentrer à Fu-chou, mais un problème surgit à
nouveau du fait que je n’avais pas suffisamment d’argent pour le retour.
Je décidai de partir le lundi suivant; aussi je n’arrêtai
pas de prier jusqu’au samedi, lorsque, ce jour-là, j’eus un sentiment
de certitude dans mon cœur. Je me rappelai qu’avant de quitter Fu-chou,
Dieu avait voulu que je donne cinq dollars à un collaborateur,
cinq dollars que j’avais donnés à contre-coeur. C’est alors
que je lus Lue 6:38: "Donnez, et il vous sera donné" et que fort
de cette phrase, je dis à Dieu: "Puisque tu as dit cela, je te
prie de me procurer l’argent nécessaire pour couvrir mes dépenses
de voyage, comme tu l’as promis." Le dimanche soir, un pasteur britannique,
M. Philips (qui était vraiment un frère, sauvé assurément,
et aimant le Seigneur) nous invita, Frère Weigh et moi, à
dîner. Après m’avoir dit que lui-même et son Eglise
avaient été largement aidés par mon message, M. Philips
m’offrit de prendre en charge mes dépenses de voyage, et ce, pour
la totalité du trajet. Je répondis qu’il y avait déjà
quelqu’un qui s’en chargeait, voulant dire Dieu. Il dit alors: "Lorsque
vous reviendrez à Kien-au, je vous donnerai La Dynamique du
Service de M. P. Wilkes, un messager de l’Evangile grandement utilisé
par le Seigneur au Japon." Je sentis que j’avais manqué une bonne
occasion, parce que ce dont j’avais alors laisser, moi qui suis un frère
âgé, y avoir part? Je vous en prie, ayez, pour cette raison,
la bonté d’accepter cette modique somme." Après avoir lu
la lettre, je sentis que je devais accepter l’argent, ce que je fis. Cette
somme était non seulement suffisante pour payer les frais de mon
voyage de retour à Fu-chou, mais elle permettait également
d’imprimer un numéro du Présent Témoignage.
Lorsque je fus de retour à Fu-chou, la femme du collaborateur à
qui j’avais donné les cinq dollars me dit: "Je crois que lorsque
tu étais sur le point de partir, tu n’avais pas suffisamment d’argent
pour toi-même. Alors pourquoi as-tu tout à coup donné
ces cinq dollars à mon mari?" Je lui demandai ce qui était
arrivé en rapport avec les cinq dollars. Elle répondit:
"Nous n’avions plus qu’un dollar à la maison le mercredi, et le
vendredi, il était dépensé. Ce jour-là, nous
priâmes Dieu toute la journée. Après cela, mon mari
éprouva le besoin de faire une promenade. C’est alors qu’il te
rencontra et que tu lui remis les cinq dollars. Ils nous permirent de
tenir cinq jours, après quoi Dieu subvint à nos besoins
par une autre source." Alors, les larmes aux yeux, elle continua: "Si
tu ne nous avais pas donné les cinq dollars ce jour-là,
nous aurions eu faim. Peu importait que nous ayons à souffrir de
la faim, mais qu’en auraitil été, alors, de la promesse
de Dieu?" Lorsque j’entendis son témoignage, je fus rempli de joie
parce que le Seigneur avait œuvré à travers moi pour subvenir
à leurs besoins avec les cinq dollars.
La parole du Seigneur est
fidèle, en vérité: "Donnez, et il vous sera donné"
(Luc 6:38). C’est la meilleure leçon que j’aie apprise dans ma
vie. Maintenant, j’ai l’expérience: moins j’ai d’argent dans les
mains, et plus Dieu m’en donnera. Cette voie est difficile à suivre.
Il se peut que bien des personnes se sentent, à un moment donné,
capables de vivre par la foi, mais lorsque survient une quelconque épreuve,
elles tremblent. A moins que vous ne croyiez dans le Dieu vrai et vivant,
je ne vous conseille pas de suivre cette voie. Je peux rendre témoignage
aujourd’hui que Dieu est un Dieu qui donne. Etre approvisionné
par le moyen de corbeaux, comme au temps d’Elie, est encore possible aujourd’hui.
Je voudrais vous dire une chose, mais je crains que vous n’éprouviez
des difficultés à me croire. Il m’est souvent arrivé
que Dieu subvienne âmes besoins alors que j’avais dépensé
mon dernier dollar. J’ai quatorze ans d’expérience dans ce domaine
et, chaque fois, Dieu a voulu la gloire pour lui-même. Dieu a subvenu
à tous mes besoins et pas une seule fois il n’y a manqué.
Ceux qui donnaient auparavant ne le font plus aujourd’hui. Les gens changent
constamment, l’un après l’autre. Tout cela n’a aucune importance
car Dieu dans les lieux très hauts est un Dieu vivant qui ne change
jamais. Aujourd’hui, dans votre intérêt, je dois mentionner
cela de sorte que vous puissiez suivre sans détour la voie d’une
vie par la foi. Il y a bien plus de cas que je n’en ai rapportés.
Quant à la question d’offrir de l’argent, vous devriez mettre de
côté un montant déterminé - que vous donniez
une dîme de 10 ou de 50% - que vous mettez entre les mains du Seigneur.
Il se peut qu’en elle-même, la veuve qui donna les deux petites
pièces l’ait fait à regret, mais elle fut louée par
le Seigneur. Nous devrions être des exemples pour les autres. Nous
n’avons pas besoin d’avoir peur, parce que Dieu ne nous laissera pas tomber.
Nous devrions apprendre à aimer Dieu, à croire en lui et
à le servir comme il le mérite. Nous devrions le remercier
et le louer parce qu’inexprimable est sa grâce. Amen!
Je m’attends à Dieu pour qu’il nous fournisse l’argent nécessaire
à notre travail de littérature
Je commençai à
imprimer des tracts sur l’Evangile en 1922. Puisque certaines personnes
ne se rendraient jamais à une réunion pour y entendre l’Evangile,
l’Evangile devait leur être apporté. Après avoir rédigé
les brouillons, je commençai à prier Dieu et lui demandai
de nous fournir de l’argent pour couvrir les dépenses d’imprimerie
et de distribution. Dieu me dit: "Si tu veux que je réponde à
ta prière, il faut d’abord que tu te débarrasses de tous
les obstacles." Le dimanche suivant, je pris comme thème pour mon
message: "Enlever tous les obstacles". A l’époque, beaucoup critiquaient
l’épouse de l’un de mes collaborateurs, qui était aussi
croyante. Elle se tenait près de la porte lorsque j'entrai pour
donner mon message. Je la regardai et, intérieurement, je la critiquai
aussi, considérant que la critique des autres à son égard
était fondée. Lorsque je sortis après avoir donné
mon message, je la saluai de nouveau. Plus tard, lorsque, de nouveau,
je suppliai Dieu afin d’obtenir de l’argent pour payer les frais d’imprimerie,
lui disant que j’avais enlevé tous les obstacles, il me dit: "Quel
message as-tu donné? Tu as critiqué une sœur. C’est là
un obstacle à ta prière. Tu devrais t’en débarrasser
et aller voir cette sœur pour lui confesser ta faute." Je répondis:
"Il n’est pas nécessaire de confesser aux autres un péché
commis en pensée." Dieu dit: "Oui, c’est juste, mais ta situation
est différente." Après quoi j’envisageai de le faire, mais
lorsque je me trouvai face à face avec elle, j’hésitai cinq
fois, malgré mon désir de lui faire mon aveu. J’étais
soucieux quant au fait que, m’ayant admiré tout le temps, elle
pourrait à présent me mépriser. Je dis à Dieu:
"Tout irait bien si tu me demandais de faire autre chose, mais je ne suis
pas disposé à lui avouer ma faute." Je continuai à
prier Dieu pour qu’il me fournisse l’argent de l’impression, mais il ne
voulut pas se rendre à mon raisonnement et insista pour que je
confesse ma faute. La sixième fois que je rencontrai la sœur en
question, par la grâce du Seigneur, je lui confessai mon offense.
Avec des larmes, nous confessâmes tous deux nos fautes, puis nous
nous pardonnâmes. Nous fûmes remplis de joie et dès
lors, l’amour du Seigneur nous réconcilia. Peu de temps après,
un postier nous remit une lettre contenant quinze dollars américains.
La lettre disait ceci: "J’aime distribuer des tracts sur l’Evangile et
me sens dans l’obligation de vous aider à les imprimer. Veuillez
accepter ce don, je vous prie." Dès que j’eus ôté
tous les obstacles, Dieu entendit ma prière. Grâces soient
rendues au Seigneur! Ce fut ma première expérience où
Dieu répondit à mes prières relatives à notre
travail d’imprimerie. Nous distribuions alors plus de mille tracts par
jour. Deux ou trois millions d’exemplaires étaient imprimés
et distribués annuellement pour approvisionner les différentes
églises. Durant les premières années de notre travail
littéraire, Dieu répondit toujours à mes prières
et subvint à tous nos besoins.
Le Seigneur voulut aussi
que je publie la revue, Le Présent Témoignage, qui
devait être distribuée gratuitement. A l’époque, toutes
les revues spirituelles que l’on trouvait en Chine étaient vendues,
et seules celles que je publiais étaient gratuites. La pièce
de mon éditeur était un petit cabinet où je rédigeais
souvent les manuscrits, qui étaient mis sous presse une fois terminés.
Comme nous n’avions pas de fonds pour imprimer, je priais Dieu afin de
les obtenir. Dieu me fournissait toujours l’argent nécessaire en
temps voulu. Je n’ai jamais demandé de contribution à personne.
Quelquefois, certaines personnes m’ont même supplié d’accepter
de l’argent. Ainsi donc, j’ai regardé uniquement à lui.
J’accepte de l’argent au nom de Christ
Si quelqu’un ne parvient
pas à régler les questions d’argent de manière satisfaisante,
il en sera de même pour de nombreuses autres choses. Nous devons
résolument compter sur Dieu et ne jamais rien faire qui puisse
attirer un quelconque déshonneur au Seigneur. Lorsque des gens
nous donnent de l’argent, nous l’acceptons au nom de Christ, et nous ne
devons jamais solliciter de faveur de qui que ce soit. Grâces soient
rendues à Dieu: après que j’eus dit à mes parents
que je ne dépenserais plus leur argent, je fus en mesure de poursuivre
mes études à l’école pendant deux années.
Bien que je ne sache pas d’où venaient les fonds, Dieu pourvut
assurément à mes besoins chaque fois que c’était
nécessaire. Quelquefois, la situation paraissait réellement
difficile; pourtant Dieu ne me laissa jamais tomber. Nous plaçons
souvent notre espoir dans les autres, mais Dieu ne veut pas que nous comptions
sur les autres. Nous devrions apprendre une leçon: dépenser
comme nous recevons et n’être jamais semblables à la Mer
Morte qui est alimentée en eau mais qui ne s’écoule nulle
part. Nous devrions être semblables au Jourdain, qui reçoit
ses eaux d’un côté et qui les déverse de l’autre.
Les Lévites, dans l’Ancien Testament, étaient ceux qui se
consacraient au service de Dieu, et ils devaient eux aussi offrir leurs
dîmes.
(1) Note de l’éditeur:
Cela ne veut pas dire que tous les témoignages doivent nécessairement
être gardés secrets pendant longtemps.
Source: Témoignage
de Watchman Nee, publié par Vox Dei/Béthel: http://www.bethel-fr.com/voxdei2/afficher_texte.php?id=442.11
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