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William
Booth
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers
William
Booth, le fondateur de l'Armée du Salut, écrivait à
la fin du 19e siècle : "Le plus grand danger du vingtième
siècle sera une religion sans Saint-Esprit, des chrétiens
sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle naissance,
la politique sans Dieu et un ciel sans enfer." Il semble qu'il avait là
une très pénétrante acuité prophétique.
Le 9 avril 1865, Lee rencontra
Grant dans le salon d'une maison privée à Appomattox Court
House. Il capitula avec son armée et mit fin à quatre longues
années de mort et de dévastation qu'avait été
le Guerre Civile. La même année, un anglais de 36 ans nommé
William Booth déclara la guerre contre les puissances des ténèbres
en fondant l'Armée du Salut.
Une des armes les plus efficaces
dans l'arsenal du Général Booth était la prière
fervente. Ce n'était pas inhabituel pour Booth de tenir "une
nuit entière de prière" lorsqu'il allait prêcher
la Parole de Dieu. Les gens inondaient les autels partout où il
allait. "La puissance de Dieu était merveilleusement manifeste
dans les réunions… les gens étaient fréquemment frappés
à terre, accablés par une sensation de la présence
et de la puissance de Dieu."
Le succès de l'Armée
du Salut dans le travail de libération des captifs était
un fait surnaturel, particulièrement lorsque l'on considère
ceux qu'elle s'efforçait d'atteindre. Le cri de bataille du Général
Booth était : "En avant pour les âmes et en avant pour
les pires !" Les pires pécheurs étaient sauvés,
les cafés fermaient et des villes entières étaient
secouées.
Le succès de Booth
attira non seulement des partisans mais aussi des ennemis. On lançait
des charbons ardents sur ceux qui servaient dans l'Armée, on les
aspergeait de goudron et de soufre brûlant. Ils furent battus, lapidés
et battus à coups de pied jusqu'à la mort dans les rues.
L'Armée du Salut résistait à leurs ennemis avec un
chaleureux "Dieu vous bénisse", et une prière. Le Général
Booth lui-même fut dans le feu de l'action. Quand on lui cracha
dessus pendant le voyage aux Midlands, Booth encouragea ses compagnons
soldats ainsi : "Ne vous essuyez pas - c'est une médaille !"
Nuit après nuit, Booth
rentrait chez lui, saignant et meurtri après avoir été
attaqué dans les bas-quartiers d'Angleterre. Après de telles
nuits d'épreuve, il prenait la main de sa femme et lui disait :
"Kate, laisse-moi prier avec toi." Après avoir prié
avec Catherine, il se relevait de sa position à genoux, armé
d'un tout nouveau courage et d'un tout nouvel espoir. Booth avait besoin
de toute la vaillance que sa femme Catherine pouvait lui inspirer. Elle
l'encourageait ainsi : "Si nous sommes fatigués, il vaut mieux
que nous nous en allions et que nous en finissions avec cela; rien n'est
pire qu'une église morte." Malgré les pressions accablantes
du ministère, les Booth furent une famille joyeuse et unie. Le
Général avait quatre enfants et aimait s'amuser et jouer
bruyamment avec eux, particulièrement à leur jeu favori
du "renard et des oies".
Une fois, lors d'un voyage,
la voiture du Général Booth fut arrêtée pour
un contrôle. Il profita de l'occasion pour exhorter quelques ouvriers
d'une usine qui étaient sans occupation. Il leur dit : "Hommes,
certains d'entre vous ne priez jamais. Vous avez abandonné la prière
depuis longtemps. Mais je vais vous dire : n'allez-vous pas prier pour
vos enfants afin qu'ils soient différents ?" Au bout de quelques
minutes, 700 hommes s'agenouillèrent pour prier en silence.
Lors d'une autre occasion,
deux officiers de l'Armée du Salut commencèrent à
chercher un nouveau travail, mais ils ne subirent que des échecs
et de l'opposition. Frustrés et fatigués, ils firent appel
au Général pour fermer la mission de sauvetage. Le Général
Booth leur envoya en retour un télégramme avec trois mots
: "ESSAYEZ LES LARMES." Ils suivirent son conseil et furent les témoins
d'un puissant réveil.
Pendant toute la durée
de son ministère, William Booth effectua 7,5 millions de kilomètres
lors de ses voyages et prêcha 60 000 sermons.
Que Dieu nous aide, en ces
jours désespérés et distraits dans lesquels nous
vivons, à proclamer haut et fort ce conseil du Général
: "Travaillez comme si tout dépendait de votre travail, et priez
comme si tout dépendait de votre prière."
Source: The
Watchword
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