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Consacrées au Réveil
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William
Burns
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers
En septembre 1840,
le pasteur Robert Murray M'Cheyne, très connu pour son esprit de
prière, écrivit une lettre à William C. Burns : "
Je suis profondément convaincu que si nous voulons être des
instruments (d'un VERITABLE REVEIL), nous devons nous purifier de toute
impureté dans la chair et dans l'esprit. Oh, demandez jusqu'aux
larmes votre sainteté personnelle, une constante communion avec
Dieu par le sang de l'Agneau ! Dorez-vous sous Ses rayons - retournez
dans Ses bras d'amour -, soyez rempli de l'Esprit, ou alors vous ne connaîtrez
aucun succès dans le ministère si ce n'est votre propre
confusion éternelle."
William C. Burns, tout comme
M'Cheyne, n'était pas seulement un homme rempli de bonnes théories
et de vains discours. A travers ses prières et ses prédications,
des milliers touchèrent la gloire tangible de Dieu. Très
tôt dans sa vie, William C. Burns était brisé face
à un monde perdu et mourant.
On raconte qu'à l'âge
de 16 ans, il fut conduit par sa mère depuis la tranquille ville
de Kilsyth dans la bruyante ville de Glasgow. La mère perdit le
fils alors qu'elle faisait ses courses. En rebroussant chemin, elle le
retrouva dans une ruelle où elle le vit le visage tout ruisselant
de larmes. Elle s'aperçut qu'il souffrait d'une grande agonie et
dit : "Willie, mon garçon, qu'as-tu donc ? Es-tu malade ?" Avec
des pleurs arrachants, il répondit : "Oh, maman, le bruit assourdissant
que font ces gens sans Christ qui s'acheminent vers l'enfer déchire
mon cœur."
Les yeux du jeune William
Burns avaient entr'aperçu les horreurs éternelles d'une
éternité sans Christ. Cette vision sans aucun doute contribua
à façonner ce jeune homme qui allait devenir plus tard l'un
des instruments clé du grand réveil de 1839 à Kilsyth.
Il se retrouvait souvent conduit à se mettre à genoux dans
une intercession presque permanente. "Il pleurait pendant des heures dans
une grande agonie de l'âme, en faveur d'une Eglise rétrograde
et des âmes perdues allant en enfer." Son ministère était
constamment marqué par un sentiment d'urgence et d'intensité
divines. Le résultat direct était que sa prédication
produisit des résultats extraordinaires.
William Burns se rappelle
la fois où pendant le réveil de Kilsyth, des hommes forts
tombèrent sous la puissance du marteau de l'Evangile. "Pendant
tout le temps où je parlais, les gens écoutaient avec l'attention
la plus solennelle. En définitive, leurs sentiments devenaient
si forts qu'ils éclatèrent en pleurs, en lamentations, en
larmes et en gémissements, le tout mélangé avec des
cris de gloire et de louange venant d'un certain nombre parmi le peuple
de Dieu. L'aspect qu'avait un grand nombre de personnes me donna une image
vigoureuse de l'état des impénitents au jour du Christ venant
pour le jugement. Certains hurlaient d'agonie. Des hommes forts tombaient
au sol comme morts. Ainsi fut la commotion générale, même
après des invitations urgentes et libres repérées
à plusieurs reprises, de la part du Seigneur à l'attention
des pécheurs."
Plus tard, William C. Burns
apprit que la nuit précédant cette puissante réunion,
un groupe de croyants s'était réuni pour enfanter dans la
prière en faveur des perdus et des pécheurs. Pendant ces
merveilleux jours remplis de la gloire du réveil, ce n'était
pas chose rare que de voir Monsieur Burns et beaucoup d'autres prier et
se jeter dans l'enfantement pendant des nuits entières. Ceci eut
pour résultat logique de faire descendre la gloire de Dieu jour
après jour. William C. Burns nous décrit une fois de plus
l'effet merveilleux de l'Esprit du réveil, dans les termes suivants
: "Après une forte injonction adressée aux âmes anxieuses,
la puissance de Dieu sembla descendre soudainement, et tous baignèrent
dans les larmes. Ce fut comme si une inondation qu'on avait voulu contenir
faisait éclater les obstacles. Des larmes coulèrent sur
les visages d'un grand nombre de personnes et certains tombèrent
à terre, en implorant miséricorde… Toute la ville fut remuée.
Les impies étaient furieux mais la Parole de Dieu croissait puissamment
et était victorieuse."
Bien qu'il fût utilisé
par le Seigneur pour retourner sens-dessus, sens-dessous l'Ecosse, la
passion qu'avait William C. Burns pour les âmes ne pouvait pas être
satisfaite. Il dut ainsi partir pour la Chine pour prêcher l'Evangile
à ceux qui n'avaient jamais entendu parler du précieux nom
de Jésus ! Il était reconnu comme le premier revivaliste
de son temps, et pourtant il s'abandonna avec joie à une vie faite
d'obscurité et d'épreuves sur les terres de mission si négligées
de Chine. Aucun autre épisode de l'incroyable vie de Burns ne révèle
mieux la grandeur de son caractère que cette décision de
partir pour la Chine. Par cette décision, il laissait derrière
lui toute popularité, tout prestige, la santé et des bien-aimés.
Quand on lui demanda quand il serait prêt à partir pour la
Chine, sa réponse fut : "Maintenant." Il déclara courageusement
: "Je suis prêt à brûler pour Dieu. Je suis prêt
à endurer n'importe quelle épreuve, si par un moyen ou un
autre je réussis à en sauver quelques uns. L'aspiration
de mon cœur est de faire connaître mon glorieux Rédempteur
à ceux qui n'ont jamais entendu parler de Lui." En d'autres occasions,
on rapporta que Burns avait dit : "L'aspiration de mon cœur serait de
faire une fois le tour du monde avant que je meure, afin de prêcher
à l'oreille de chaque créature l'invitation de Dieu à
croire à l'Evangile." Sa propre mère le comparait à
un couteau aiguisé qui s'userait plus à force de couper
que par la rouille; et le jeune Burns désirait qu'il en fût
ainsi !
En 1885, William C. Burns
rencontra par hasard un jeune missionnaire en Chine du nom de James Hudson
Taylor. Cette rencontre apparemment due au hasard apporta une grande bénédiction
aux deux hommes. William Burns trouva en Hudson Taylor un homme selon
son cœur, et pendant sept mois ils marchèrent ensemble comme des
frères de sang et des compagnons d'œuvre. William Burns reconnut
aussi l'accueil chaleureux que Hudson Taylor avait reçu de la part
des Chinois, à cause de sa façon de s'habiller comme les
indigènes. Burns manifesta un vif désir d'apprendre de son
nouvel ami et adopta vite son usage vestimentaire. L'impact qu'eut William
Burns, Ecossais expérimenté, sur le jeune Hudson Taylor
est clairement visible dans ses journaux et ses lettres.
"Jamais je n'ai eu un père
spirituel tel que Mr Burns", écrivit Hudson Taylor. L'ouvrage autobiographique
de Hudson Taylor, "Une rétrospective", donne un compte-rendu plus
complet de la profonde impression que fit Burns sur lui. Il écrivait
: "Ces mois pleins de bonheur ont été pour moi une joie
indicible et un privilège. Son amour pour la Parole était
magnifique, et sa vie sainte, pleine de révérence et ses
constantes communions avec Dieu ont fait que ma relation fraternelle avec
lui a satisfait aux désirs ardents de mon cœur. Ses récits
de réveil et de persécutions vécus au Canada, Dublin
et au Sud de la Chine ont été aussi bien édifiants
qu'intéressants; car avec une véritable intelligence spirituelle,
il mettait souvent en évidence les desseins de Dieu d'une telle
manière que toute la vie prenait un nouvel aspect et une nouvelle
saveur. La conviction qui l'animait selon laquelle l'évangélisation
en particulier est la grande tâche de l'Eglise, et que la vérité,
selon l'Ecriture, que l'ordre de mission est adressé à des
évangélistes laïques, devait être restaurée,
a été des semences qui ont porté du fruit dans l'organisation
de la Mission Intérieure de la Chine."
William C. Burns était
consumé par une passion brûlante pour l'Agneau de Dieu. En
Burns, Dieu trouva un homme attentif. Burns était à ce point
attentif qu'il écoutait, obéissait et demeurait à
genoux. Burns reconnaissait que la prière superficielle et peu
profonde était l'un des principaux obstacles au Royaume de Jésus-Christ.
Il croyait que le manque de persévérance dans le lieu secret
de la prière donne la victoire à Satan. Burns écrivait
: "Beaucoup de ceux qui viennent dans le lieu secret et qui sont enfants
de Dieu, y rentrent et le quittent comme ils y sont rentrés, sans
jamais même prendre conscience de la présence de Dieu. Et
il existe des croyants qui, même quand ils obtiennent une bénédiction,
et reçoivent un attouchement dans leur âme, quittent le lieu
secret sans rechercher plus. Ils vont dans leur chambre, et là
se rendent dans le lieu secret, et alors, aussitôt qu'ils se sont
approchés de Dieu, ils pensent avoir été admirablement
bénis, et quittent ainsi la chambre pour retourner dans le monde…
Oh, comment se fait-il que le peuple de Dieu ait si peu de persévérance
? Comment se fait-il que quand ils se rendent dans leur lieu secret de
prière solitaire, ils ont si vite fait de se persuader qu'ils y
retournent vides ? Au lieu de combattre avec Dieu pour qu'Il déverse
Son Esprit, ils quittent le lieu secret sans réponse, et interprète
cela comme étant la volonté de Dieu."
Dans Ezéchiel 22:30-31,
le prophète nous donne un avertissement au sujet de ce qui arrive
quand Dieu ne trouve pas de vrais hommes et femmes de prière ayant
un cœur brisé et obéissant. "Je cherche parmi eux un homme
qui élève un mur, qui se tienne sur la brèche devant
Moi en faveur du pays, afin que Je ne le détruise pas, mais Je
n'en trouve point. Je répandrai donc sur eux ma fureur, Je les
consumerai par le feu de Ma colère, Je ferai retomber leurs œuvres
sur leur tête, dit le Seigneur, l'Eternel."
Qui parmi nous se TIENDRA
sur la brèche pour prier, et encore prier jusqu'à ce que
le ciel vienne sur la Terre?
Source: The
Watchword
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