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Obstacles Collectifs au Réveil

Par G. Richard Blackaby

Richard Blackaby est le président de l’organisation Blackaby Ministries International depuis juillet 2006. Richard a été pasteur principal de l’église Friendship Baptist Church à Winnipeg, dans le Manitoba, au Canada, puis président de la Convention Baptiste du Sud canadienne à Cochrane, dans l’Alberta pendant 13 ans. Il est co-auteur avec son père de plusieurs livres dont Experiencing God: Revised Edition. Son message porte essentiellement sur la vie chrétienne.

Aujourd’hui, un nombre sans précédent d’églises prient pour un réveil. Elles organisent des " réunions de réveil " et des " conférences de renouveau " dans l’espoir que celles-ci hâteront la venue du Saint-Esprit en puissance. Néanmoins, malgré tous ces efforts sincères, beaucoup d’églises ont permis à une théologie anti-biblique ainsi qu’à des pratiques séculaires de pénétrer dans leur vie collective. Ainsi faisant, elles font obstruction à l’œuvre même de Dieu pour laquelle elles sont en train de prier. Beaucoup de pratiques sont acceptées sans jugement dans les églises et émoussent les membres au lieu de les rendre sensibles à la voix de Dieu. Ce qui suit résume quelques uns des obstacles collectifs au réveil.

 

Une terminologie erronée

Tout mouvement de Dieu parmi Son peuple est caractérisé par une profonde conscience du péché. La repentance par rapport au péché et le réveil sont inséparables. Dans beaucoup d’églises cependant, des pratiques entachées de péché sont renommées et reclassifiées. Ainsi, quand un membre de l’église commet un adultère, on dira de lui qu’il est " pris dans une intrigue amoureuse. " Le pécheur peut être dépeint comme la victime d’un emploi du temps écrasant ou d’une épouse peu compréhensive. Une terminologie comme celle qui consiste à dire " avoir une liaison amoureuse " dévie subtilement le blâme du pécheur. Au lieu de se cacher derrière des termes moins offensifs, les chrétiens doivent être encouragés à confesser leurs péchés et à en accepter la responsabilité. Un autre ajustement qui a lieu au niveau de la terminologie est de rebaptiser le péché en termes tels que " faiblesse, " " mauvaise habitude " ou " dépendance. " Plutôt que de dire qu’un chrétien commet le péché de la luxure, on dira qu’il vit dans la dépendance à la pornographie. Quoique la pratique régulière d’un péché puisse devenir une dépendance et un asservissement, sa racine se trouve dans le péché. La société s’apitoie sur le sort d’un homme vivant sous une dépendance, Dieu, Lui, juge le péché. Un homme qui vit dans une dépendance engendre de la sympathie pour sa condition, alors que la communauté sait que le péché ne doit pas être toléré. La société encourage les gens soumis à une dépendance à chercher une thérapie, mais pas nécessairement à se repentir. En permettant à des définitions mondaines du péché de s’infiltrer dans le vocabulaire de l’Eglise, les églises, par inadvertance, désensibilisent leurs membres vis-à-vis de la honteuse réalité du péché au milieu d’elles et du besoin crucial de repentance. Si les églises n’identifient pas clairement le péché pour ce qu’il est, leurs membres ne peuvent pas réagir correctement face à leur condition.

 

Des appels erronés

Les églises peuvent aussi inciter inconsciemment leurs membres à agir d’une manière anti-biblique. Les églises lancent souvent des appels à venir à l’autel où les personnes qui n’ont pas marché dans une communion d’obéissance à Dieu sont invitées à " reconsacrer " leurs vies à Dieu et à Sa volonté. Dans ce procédé, les gens ont la possibilité de s’avancer dans l’église pour reconnaître qu’ils ont désobéi à la volonté de Dieu. Ils peuvent réaffirmer leur désir de se consacrer tout à nouveau à Dieu pour Lui obéir. Souvent, des membres de l’assemblée sont invités à venir pour encourager celui qui a exprimé son désir d’essayer de plus belle d’obéir à Dieu. Le problème avec cette méthode est qu’elle n’est pas biblique. Le point crucial du message de l’Evangile n’est pas un appel à la reconsécration, mais un appel à la repentance. Jean-Baptiste a prêché la repentance (Matthieu 3:2). Jésus a prêché la repentance, tant pendant Son ministère terrestre qu’en tant que Seigneur ressuscité (Matthieu 4:7; Apocalypse 3:19). Si pour un chrétien un engagement précédent ne l’a pas gardé dans une marche dans l’obéissance, il y a de fortes chances qu’un nouvel engagement ne le rende pas plus fidèle non plus. La réponse correcte à la désobéissance n’est pas un nouvel engagement à essayer avec un effort décuplé, mais un esprit brisé et la repentance par rapport à son rejet de la volonté du Dieu tout-puissant. Dieu demande un entier abandon à Sa volonté et non un engagement à l’accomplir. Plutôt que de demander à leurs membres de promettre de façon répétée d’essayer avec plus d’effort, les églises doivent les appeler à se repentir devant le Dieu saint.

 

Une fausse compassion

Beaucoup d’églises se sentent mal à l’aise face au brisement spirituel et à la repentance. Quand le Saint-Esprit travaille dans la vie des gens, les convainquant de péché, les églises ne savent souvent pas comment réagir. Nous sommes mal à l’aise devant les larmes d’un pécheur et l’angoisse qu’il éprouve sous la conviction de l’Esprit. Plutôt que de permettre aux personnes de répondre à ce que Dieu est en train de leur dire, nous cherchons souvent à intervenir immédiatement. Nous essayons de réconforter celui que Dieu est en train de rendre mal à l’aise !

 

Des priorités mal placées

La structure d’un culte peut aller à l’encontre du travail de l’Esprit. S’efforcer de terminer la réunion " à temps " peut ne laisser que peu d’occasions aux gens de répondre à ce que Dieu leur a dit. Annoncer brutalement la fin de la réunion dans le but de faire les annonces pour un dîner commun d’églises ou une réunion du conseil de l’église, peut complètement mettre fin au travail que Dieu a commencé pendant la réunion. Si les adorateurs sont précipitamment invités à quitter la salle afin de laisser la place à une autre réunion, ils ne disposent pas de beaucoup de temps pour se laisser sonder par l’effrayante Parole qu’ils viennent juste de recevoir de la part du Seigneur. La réalité d’un grand nombre de grandes églises ayant des réunions multiples est qu’elles doivent suivre un programme exigeant. La diffusion en direct des réunions par la radio ou la télévision peut nuire aux intérêts spirituels lorsque le culte ainsi retransmis est davantage dirigé par des préoccupations techniques. Le danger est qu’une puissante mouvance de Dieu dans une église ne puisse pas " tenir " dans l’ordre préétabli d’un culte !

 

Des termes mal compris

Beaucoup d’églises se trompent dans la compréhension de la terminologie liée au réveil. Le terme de réveil désigne le retour du peuple de Dieu à Lui. Il signifie que les cœurs sont purifiés et rendus sensibles à Dieu. Un réveil ne signifie pas que des gens irrégénérés sont amenés au salut. La plupart des réunions de " réveil " de nos jours sont axés sur le thème de l’évangélisation. Si plusieurs personnes reçoivent le salut de Dieu, l’Eglise en conclut qu’elle a eu un " réveil " réussi. Bien sûr, chaque fois qu’une personne expérimente le salut, l’Eglise devrait se réjouir. Cependant, le réveil concerne le peuple de Dieu. La prédication de messages à but d’évangélisation ne va pas nécessairement réveiller les chrétiens qui sont devenus spirituellement léthargiques. Bien au contraire, les chrétiens spirituellement endormis concluraient que, comme ils sont déjà convertis, les réunions de réveil ne les concernent nullement.

Le terme " repentance " est aussi grandement mal compris. Il est souvent considéré comme un terme négatif à une époque où tout doit apparaître positif. Et pourtant, la repentance est l’un des mots les plus positifs du vocabulaire chrétien ! Il s’agit de se détourner d’un chemin de destruction pour saisir, à la place, la vie abondante de Dieu. Trop souvent, les églises méprisent la terminologie de la repentance, préférant plutôt parler de l’amour de Dieu et du pardon. L’amour de Dieu et le pardon, toutefois, ne peuvent être vécus pleinement que sur la base de la repentance du pécheur. Les églises qui utilisent ces termes mal à propos peuvent empêcher leurs membres d’expérimenter le véritable pardon et un vrai réveil.

 

Un diagnostic erroné

La tentation pour les églises est de traiter les symptômes plutôt que les causes. Au lieu de sonder l’état de cœur des personnes, les églises s’efforcent de modifier leur comportement. Si les membres n’assistent pas à des réunions ou à des programmes particuliers, les églises essaient de rendre ces programmes et ces réunions plus attirants. Si les membres ne partagent pas leur foi avec les incroyants, des cours d’évangélisation sont proposés. Si des besoins ne sont pas satisfaits dans l’église, du personnel à plein temps dans le ministère est embauché pour satisfaire à ces besoins. Oui, il est important que les services et programmes soient préparés soigneusement, mais nous devons regarder au-delà du comportement des personnes pour atteindre l’état de leur cœur qui se trouve derrière. Plutôt que de se focaliser sur les symptômes, on devrait inciter le peuple de Dieu à examiner leur amour pour Dieu. Ceux qui aiment Dieu en vérité Le serviront de plein gré, parleront de Lui aux autres avec enthousiasme, et aspireront à L’adorer (Jean 14:15).

 

Des relations peu propices

Matthieu 5:23-24 indique que les chrétiens sont obligés de se réconcilier avec toute personne avec qui ils sont en conflit. Pourtant, dans beaucoup d’églises ceci n’est pas pratiqué. Les responsables d’églises se permettent d’entretenir de la haine les uns envers les autres et continuent pourtant à assumer un rôle de direction ecclésiastique. Des églises entières refusent de pardonner à des groupes issus de scissions, à des églises de maison, ou à d’anciens pasteurs, et cependant elles s’attendent toujours à recevoir la bénédiction de Dieu. Les églises ont la responsabilité collective de rechercher la réconciliation, tout comme les individus ont reçu le commandement de le faire. Si une église en tant qu’entité refuse de pardonner, ses membres vont par là-même se trouver des excuses pour nourrir de l’amertume à l’égard des autres. Si une église se résout à se repentir collectivement du manque de pardon à l’égard d’une autre église ou d’une autre personne, ses membres seront libérés pour être pleinement réconciliés avec Dieu dans un réveil. Il existe un grand nombre d’attitudes, pratiques et présupposés théologiques subtils qui peuvent entraver l’expérience du réveil dans une église. Si ceux-ci sont correctement mis en lumière et traités, une église pourra se trouver dans un état lui permettant d’expérimenter une puissante visitation de Dieu.

Source: Article diffusé dans The Revival Bulletin de l’œuvre "Revival Congress South Africa."


Le Bulletin du Réveil fait partie du ministère de l’œuvre sud-africaine "Revival Congress SA" et veut servir de support pour transmettre un cri de cœur pour réclamer un réveil biblique envoyé de Dieu. Il y a tant de "réveils" en ces jours que peu de gens sont capables de discerner les faux des vrais réveils. Le Bulletin distribue et publie des sermons, des récits et des nouvelles des mouvements actuels du Saint-Esprit aux abonnés. Le Bulletin est aussi destiné à tous les responsables, pasteurs et chrétiens qui aspirent à un réveil et prient à ce sujet. Le but est d’encourager et de motiver les chrétiens à continuer à prier pour un réveil. Le Bulletin est habituellement envoyé une fois par semaine.

Contact: Francois Carr, National Coordinator of Revival Congresses SA
PO Box 27130, Sunnyside, 0132, RSA - Site Web: http://www.revivalcsa.co.za
Email : " mwtedeum@mweb.co.za


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