"Que
l’Eternel me garde de te donner l’héritage de mes pères !"
1 Rois 21:3
"Après
ces choses, voici ce qui arriva. Naboth, de Jizréel, avait une
vigne à Jizréel, à côté du palais
d'Achab, roi de Samarie. Et Achab parla ainsi à Naboth :
‘Cède-moi ta vigne, pour que j'en fasse un jardin potager, car
elle est tout près de ma maison. Je te donnerai à la place
une vigne meilleure ; ou, si cela te convient, je te paierai la
valeur en argent’. Mais Naboth répondit à Achab :
‘Que l'Eternel me garde de te donner l'héritage de mes pères !’
" - 1 Rois 21:1-3
QUEL EST NOTRE HÉRITAGE ?
Notre héritage en
tant que chrétien est d'une richesse inouïe.
Après la révocation
de l'Édit de Nantes en 1685, les protestants furent persécutés
et leurs réunions interdites. Ils se réunissaient quand
même, le soir, dans les forêts ou dans des lieux tenus secrets.
Une jeune fille qui se
rendait à l'une de ces réunions fut arrêtée
par un soldat du roi : "Où vas-tu si tard ?"
La jeune fille craignait, en disant la vérité, de provoquer
de nombreuses arrestations. Elle ne voulait pourtant pas mentir. "Mon
frère est mort. Nous avons une réunion de famille et nous
allons lire son testament." Elle put continuer son chemin mais,
à son retour, la voilà de nouveau arrêtée
par le même dragon. "Alors, est-ce que ton frère a
été généreux pour toi ?" "Oui,
il m'a tout donné".
Le Testament qu'on avait
lu à cette réunion lui avait rappelé que le Fils
de Dieu venu sur la terre avait donné sa vie pour elle. Elle
croyait cette bonne nouvelle et était devenue une enfant de Dieu.
(Jean 1:12)
"Si nous sommes
enfants de Dieu, nous sommes aussi héritiers de Dieu, cohéritiers
de Christ." (Romains 8:17)
"Nous avons tout
pleinement en Lui." (Colossiens 2:10)
"Rendant grâces
au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage
des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés
de la puissance des ténèbres et nous a fait passer dans
le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption
par son sang, et le pardon des péchés." (Colossiens
1:12-14)
"Il nous a donné
tout ce qui contribue à la vie et à la piété."
(2 Pierre 1:3)
"Béni soit
Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous
a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles
dans les lieux célestes, par Christ…" (Ephésiens 1:3)
Il est lui-même notre
héritage, son testament nous le possédons. C'est la Parole
de Dieu, la Bible, par laquelle nous possédons les promesses
de Dieu.
En un instant Christ peut
entrer dans le cœur de celui qui le lui demande, mais il faut des années,
et peut-être même toute l'éternité, pour découvrir
ce que nous avons reçu à ce moment là, la richesse
de notre héritage.
Un Testament (La Bible)
nous a été donné, il contient une richesse surpassant
tous les testaments du monde entier réunis. Cet héritage
qui nous a été transmis par Jésus-Christ lui même
et par les témoins oculaires, les apôtres, cet héritage
qu'ont possédé ceux qui nous ont précédés
dans toute l'histoire de l'Eglise, quel est-il ?
C'est l'assurance d'être
un jour rendu semblable à Christ, de vivre dans l’éternité
dans sa présence, de connaître un bonheur parfait que rien
ne peut ternir, c'est l'assurance que notre vie dès aujourd'hui
a un sens, que nous retrouverons dans l'éternité tous
ceux qui ont cru en Jésus-Christ et l’ont reçu comme Sauveur
personnel. C’est une place dans le ciel pour toujours, couronné
de gloire. C'est d’avoir dès aujourd’hui une relation personnelle
avec le créateur de l’univers, le Dieu tout puissant, le Dieu
de grâce et de miséricorde, seul capable de répondre
aux aspirations les plus profondes de notre cœur, qui peut nous guider
parfaitement dans notre pèlerinage ici-bas, un ami fidèle,
le Dieu saint, juste, bon…
Oh ! Que Dieu "illumine
les yeux de notre cœur, pour que nous sachions quelle est l’espérance
qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire
de son héritage qu’il réserve aux saints." (Ephésiens 1:18)
Mes amis voilà notre
vigne, voilà l’héritage de nos pères. Cet héritage
nous l’avons obtenu par la foi en Jésus-Christ qui s’est donné
en rançon pour nos péchés.
La richesse infinie de
cette vigne nous la partagerons avec tous les enfants de Dieu, mais
gardons nous de l’abandonner à des étrangers.
En 1 Rois 21:2,
Achab n’a pas l'intention de conserver la vigne, l’héritage de
Naboth, mais il veut en faire un potager. Arracher le cep pour y planter
des navets. Le cep dans les écritures c’est Jésus-Christ
duquel tous les sarments – les véritables enfants de Dieu – tirent
leur vie et leur accroissement, c’est la vie du cep qui fait porter
du fruit aux sarments.
COMMENT EST-CE QUE L'ON DONNE
SON HÉRITAGE ?
Comment est-ce que l'on
peut donner sa vigne, son héritage ?
En y laissant des petits
renards la ravager (Cantique des cantiques 2:15)
" Tu avais
arraché de l’Egypte une vigne ; tu as chassé
des nations, et tu l’as plantée. Tu as fait place devant
elle, elle a jeté des racines et rempli la terre ; les
montagnes étaient couvertes de son ombre, et ses rameaux
étaient comme des cèdres de Dieu ; elle étendait
ses branches jusqu'à la mer, et ses rejetons jusqu'au fleuve.
Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants
la dépouillent ? Le sanglier de la forêt la ronge,
et les bêtes des champs en font leur pâture. Dieu des
armées, reviens, donc ! Regarde du haut des cieux et
vois ! Considère cette vigne !" (Psaumes 80:9-l4)
C'est par la négligence
de notre vie spirituelle que l'on donne sa vigne au monde, que l’on
dissipe son héritage. Une vigne pour qu’elle porte du fruit doit
être entretenue "Celui qui se relâche dans son travail
est frère de celui qui détruit." (Proverbes 18:9)
"J’ai passé
près du champ d'un paresseux, et près de la vigne
d'un homme dépourvu de sens. Et voici, les épines
croissaient partout, les ronces en couvraient la surface, et le
mur de pierres était écroulé. J’ai regardé
attentivement, et j'ai tiré instruction de ce que j'ai vu.
Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, un peu croiser les mains
pour dormir !… Et la pauvreté te surprendra,
comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en arme."
(Proverbes 24:30-34)
Entretenir sa vigne c’est
ne laisser croître que ce qui produit du fruit. Arracher les épines
qui étouffent la vigne. Oter de votre vie tout ce qui risque
d’étouffer votre vie spirituelle. Oter de vos vies tout péché.
Entretenir, c’est veiller à la clôture, tenir séparé
votre vigne du reste. Que des renards ne puissent pas entrer et ravager
votre vie spirituelle.
Comment cela ?
En n’ayant pas de mauvaises
compagnies "car les mauvaises compagnies corrompent les
bonnes mœurs" (1 Corinthiens 15:33), en ne fréquentant
pas des lieux où Christ n’irait pas. En ne mettant pas devant
vos yeux ou vos oreilles des choses que Christ n’aimerait pas voir ou
entendre. Entretenir, c’est nourrir, dans nos vies la nourriture c’est
Christ, le pain de vie. Priver votre vie spirituelle de la lecture et
de la méditation de la Parole, c’est abandonner votre héritage.
Entretenir, c’est arroser votre vigne, c’est lui apporter les ondées
d’en haut. Pour le chrétien c’est dans la prière que les
fraîches rosées lui sont accordées. La réunion
de prière, c'est l'averse, mais votre rencontre personnelle,
le matin avec le Seigneur, c’est la rosée qui se dépose
chaque jour.
En ne se compromettant
pas avec de faux enseignements. Pourquoi ces protestants devaient-ils
se cacher ? Faisaient-ils quelque chose de mal ? Non, simplement
ils refusaient les fausses doctrines de l'église catholique romaine.
Ils étaient prêts à se retrouver avec ceux qui croyaient
toute la Bible. Jésus a dit, "un peu de levain fait lever
toute la pâte". Un peu d’erreur finit par corrompre toute
la vérité.
Pourquoi aujourd'hui les
protestants sont-ils de nouveau en train de se rapprocher des catholiques ?
Ils ont laissé un
peu de levain dans la pâte et tout a été corrompu.
Le levain dans le protestantisme,
c’était, entre autre, le baptême des enfants. C'est à
dire que l'on devenait protestant par la naissance naturelle et non
plus par la nouvelle naissance en Christ. On a cessé de prêcher
l'Evangile. Ce qui fait que l’Eglise protestante a grandi d'une façon
fulgurante à tel point qu'au moment du massacre de la Saint Barthélemy,
près de la moitié de la France était protestante,
mais progressivement elle a cessé d’être une église
de professant et est devenue une église de multitude. Ils ont
laissé leur héritage pour une vigne meilleure.
(1 Rois 21:2)
Grâce à Dieu
il y a eu des hommes exemplaires, de véritables chrétiens
professant leur foi dans le Sauveur Jésus. "Cependant,
tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs
vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs,
parce qu'ils en sont dignes." (Apocalypse 3:4)
Mes amis, ne donnons pas
notre héritage, n’abandonnons pas notre vigne !
POURQUOI NE DEVONS-NOUS PAS
DONNER NOTRE HÉRITAGE ?
À cause de nos
frères d'autrefois
Les Juifs ne veulent pas
oublier les atrocités commises contre les leurs lors de l’holocauste
de la 2nde Guerre Mondiale. Parce que, disent-ils, "Oublier,
c’est mourir deux fois". C'est comme s'ils étaient morts
pour rien. Se souvenir et conserver le souvenir c'est prévenir
un nouveau génocide.
Un héritage, c'est
une richesse acquise par d’autres avant nous, c’est l’ "héritage
de mes pères". Un héritage, c'est le fruit d'une
vie de travail, d'étude, de combat, de souffrance, de victoire.
En Hébreux 11:35-38, nous lisons :
"Des femmes
recouvrèrent leurs morts par la résurrection ;
d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent
point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ;
d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et
la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés ;
ils moururent tués par l'épée ; ils allèrent
çà et là, vêtus de peaux de brebis et
de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés,
maltraités – eux dont le monde n'était pas digne –
errants, dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes
et les antres de la terre."
Voilà ceux qui nous
ont précédé et qui ont gardé le bon dépôt
pour que nous puissions le posséder aujourd'hui.
Le Seigneur Jésus
est mort sur la croix pour nous acquérir cet héritage.
Etienne fut lapidé et Jacques fut décapité. Et
que devinrent les autres apôtres, ainsi que les innombrables disciples
de Jésus-Christ, martyrs pour leur foi ?…
Voici le témoignage
du Cardinal Hosius, président du Concile catholique de Trente
(1545) : "Durant ces 12 siècles passés,
aucune église (que lui appelle secte) n’a été plus
sévèrement punie. Si les Baptistes n’avaient pas été
résolument tourmentés et retranchés par le glaive,
ils fourmilleraient en plus grand nombre que tous les réformateurs".
De 1320 à 1384,
en Angleterre vécut un homme qui attira l'attention du monde
entier : John Wycliffe. Sa vie fut constamment en danger. Finalement,
il mourut paralysé. Plusieurs années plus tard, ses os
furent déterrés, puis brûlés, et ses cendres
furent répandues sur les eaux à cause de l'extraordinaire
haine de l'église catholique.
Jean Huss fut un autre
homme qui suivit d'assez près l'exemple laissé par John
Wycliffe ; il vécut de 1373 à 1415 en Bohème
il fut brûlé vif sur un bûcher.
En Italie, Savonarole vécut
de 1452 à 1498 et fut également brûlé. L'anabaptiste
Grebel mourut de la peste en prison. Blaurock fut banni et mourut sur
le bûcher en 1529, au Tyrol. Mantz fut jeté dans la rivière
Cimmat, les mains ligotées et passées par-dessus les genoux
ployés. Hubmaier, après avoir subi la prison à
Zurich, put gagner la Moravie. Il fut brûlé vif en 1528.
Des milliers d'anabaptistes suisses furent jetés sur les routes
de l'exil.
La liste des martyrs pour
la cause de Jésus-Christ est immensément longue. Tous
ceux-ci ont connu des morts violentes pour la seule et authentique foi
dans la Bible et dans l’œuvre achevée de Christ à la croix.
Ils sont morts pour que la flamme d'un évangile pur arrive jusqu'à
nous aujourd'hui. Gardons-nous de les oublier.
Dans une revue, une photo
montre un jeune homme négligemment allongé sur une pierre
tombale d'un monument aux morts de la 2nde guerre, écoutant
de la musique. Son attitude montre qu'il avait oublié que c'est
parce que des jeunes hommes ont donné leur vie au combat que
lui peut jouir de la liberté aujourd'hui.
Que Dieu nous garde de
donner l’héritage de nos pères à cause de ceux
qui sont morts pour que nous possédions cet héritage aujourd'hui.
À cause de ceux
de demain
Nous n'avons pas le droit
de donner cet héritage car il ne nous appartient pas à
nous seulement, mais aussi à ceux de demain, à nos enfants
et aux générations qui suivront. Quand l'Eternel transmet
son héritage aux enfants d'Israël, il leur dit : "Tu
diras à tes enfants…, tu inculqueras à tes enfants…"
(Deutéronome 6:7).
On raconte que l’écrivain
russe Dostoïevski (1822-1881), condamné à être
fusillé pour ses activités révolutionnaires, fut
finalement déporté dans un Camp en Sibérie. Revenu
de ce bagne avec le Nouveau Testament qu'il avait emporté, il
disait :
"Pour moi tout
est clair, personne n’est plus beau, plus profond, plus compréhensif,
plus parfait que Christ. Il ne peut exister quelqu'un de meilleur.
Si on devait me prouver que Jésus-Christ est en dehors de
la vérité, je préférerais rester avec
lui que de rester avec la vérité. Mais Jésus
lui-même a dit ‘Je suis le chemin, la vérité
et la vie’. Sur son lit de mort Dostoïevski réclama
le Nouveau Testament qu'il avait tant médité en Sibérie.
Il montra ce petit livre usé à ses enfants en leur
disant : ‘Ne vous séparez jamais de ce livre et surtout
ne doutez jamais de l'amour et du pardon de Jésus’ ".
Il transmettait le flambeau,
il était en train de passer le témoin à ses enfants.
L'apôtre Paul, après
avoir enseigné le jeune Timothée, lui dit : "Et
ce que tu as- entendu de moi en présence de beaucoup de témoins,
confie-le à des hommes fidèles qui soient capables de
l’enseigner aussi à d'autres". (2 Timothée 2:2)
Que Dieu nous garde de
donner l’héritage de nos pères afin que ceux de demain
puissent en jouir pleinement comme nous aujourd'hui.
À cause de ceux
d'aujourd'hui
Un héritage s'il
doit être transmis, est aussi une possession pour nous aujourd'hui
afin que d'autres autour de nous en bénéficient.
"Vous êtes
la lumière du monde. Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée ; et on n'allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier,
et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre
lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos
bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans
les cieux." (Matthieu 5:14-16)
Les héritiers de
demain sont aussi ceux qui nous entourent aujourd'hui. Dans la Grèce
antique, il existait un jeu sportif appelé ‘la course aux flambeaux’.
C'était une course-relais, à pied, qui se déroulait
la nuit. Dans une même équipe, chaque athlète transmettait
au suivant une torche allumée. L’équipe gagnante était
celle qui la première avait fait circuler son flambeau jusqu'au
but sans qu'il s'éteigne. Ce devait être un spectacle pittoresque
et impressionnant de voir toutes ces lumières se déplacer
rapidement dans l'obscurité.
Depuis le début
du christianisme, chaque génération de croyants a transmis
à la suivante le flambeau de la foi. Ce flambeau nous est parvenu
aujourd'hui à nous qui sommes arrivés à la fin
des temps.
Encore aujourd'hui, ces
lumières brillent un peu partout dans le monde. Elles sont constituées
par le témoignage que chaque chrétien rend à son
Sauveur. Quels sont les coureurs dont les flambeaux jettent la lumière
la plus intense ? Ce sont ceux qui aiment Jésus-Christ de
tout leur cœur et qui s'appliquent à obéir à ses
enseignements. Par leur comportement et leurs paroles ils peuvent alors
refléter quelques aspects du caractère de Celui qui est
la lumière du monde : Jésus-Christ.
Quels sont les coureurs
qui sont victorieux dans la course chrétienne ? Ce sont
ceux qui fixent constamment les regards de la foi sur le but de leur
course : Jésus-Christ.
Faisons partie des vainqueurs
qui conservent la flamme du témoignage de Christ et qui le transmettent
fidèlement, à cause de ceux qui nous ont précédés,
de ceux qui nous suivront et à cause de ceux que nous côtoyons.
Mais par-dessus tout, par amour pour Celui qui nous a rendus capables
d'avoir part à l’héritage des saints : à cause
de Jésus-Christ notre Sauveur !
Référence:
La Bonne Nouvelle, Suisse, N°3/2001
Source:
CRIE
A propos du CRIE :
Quelques croyants de divers milieux évangéliques,
préoccupés par l'évolution de leurs églises, de leurs pasteurs ou autres
responsables, se sont regroupés au sein de l'association Centre de Recherches,
d'Information et d'Entraide (CRIE). En raison des dangers que courent
les églises chrétiennes en cette fin du XX° siècle, ils se sont engagés
dans le combat spirituel et le ministère d'avertissement contre les
séductions et autres actions de l'Adversaire (Jude 3). Les initiateurs
du CRIE sont conscients que leur organisme n'a pas de précédent biblique.
Sa raison d'être, comme celle de nombreuses sociétés missionnaires,
se trouve dans la carence ou dans les déviations des églises, par rapport
à l'enseignement ou aux pratiques néo-testamentaires.
Le ministère prophétique, ou de sentinelle,
n'est généralement plus accepté. Le mal n'est souvent plus identifié,
ni condamné, ni abandonné. Le CRIE voudrait être, dans ces temps de
la fin, un organisme qui encourage le maintien ou la reconquête de l'idéal
biblique. L'un des objectifs du CRIE est ainsi de diffuser, en même
temps que l'Évangile de la grâce (vocation de tout groupe chrétien),
l'information religieuse pour mettre les chrétiens et les églises au
courant - et en garde contre -des dangers que l'Adversaire fait courir
à l'oeuvre de Dieu, tels que le relativisme, le néo-évangélisme, le
syncrétisme, le libéralisme, le pluralisme doctrinal, le laxisme doctrinal
ou moral, l'œcuménisme, la mondanité, le féminisme, les déviations charismatiques,
musicales et théâtrales, les collaborations dangereuses ou compromettantes,
le légalisme, etc..
Le CRIE s'inscrit dans un courant fondamentaliste
le plus souvent respectueux des Ecritures et de l'Esprit, courant qui
fut autrefois, après le déclin des réveils morave
et méthodiste, un réel courant suscité par Dieu
pour ramener l'Eglise à l'autorité des Ecritures, à
une foi biblique épurée et à Dieu Lui-même.
A notre époque où l'orthodoxie chrétienne et les
précieuses vérités de la Bible sont battues en
brèche, sous l'effet de l'apostasie ambiante, ERM soutient qu'un
véritable réveil se doit d'être enraciné
dans des doctrines bibliques. Ainsi, le fondamentalisme, c'est-à-dire
une appréciation correcte de l'inspiration, de l'autorité,
de l'inerrance et de l'infaillibilité des Saintes Ecritures dans
la vie pratique des églises et des croyants, est une condition
nécessaire de réveil. ERM affirme cependant, qu'il
ne constitue pas une condition suffisante au réveil. Car
le réveil est bien plus que des doctrines correctes. Il est la
Vie et la Présence même de Dieu déversées
dans toute leur puissance et leur pureté. Par ailleurs, ERM ne
soutient pas toujours la position doctrinale du CRIE, mais a pris la
liberté de diffuser certains de ses articles qui nous semblaient
susceptibles d'édifier l'Eglise.
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