Si
Jésus a pleuré sur Jérusalem lorsqu’Il a vu un
nuage de colère planer sur la ville, pourquoi, oh, pourquoi ne
devrions-nous pas pleurer ? Je le répète : pourquoi
ne devrions-nous pas pleurer en voyant la tombe et de l’enfer se préparer
à ouvrir leur bouche pour y engouffrer un si grand nombre ?
Au lieu de réprimer nos larmes, ne devrions-nous pas dire plutôt
avec le prophète Jérémie : " Oh, que
ma tête soit comme de l’eau, et mes yeux un torrent de larmes
afin que je puisse pleurer jour et nuit à cause du désastre
de la fille de mon peuple ? " Et si les pécheurs manifestent
le mépris et continuent à pécher, nous pouvons
seulement nous résoudre avec Jérémie de nouveau :
" Mais si tu ne veux pas m’écouter, mon âme ira pleurer
dans des lieux secrets à cause de ton orgueil, et mes yeux pleureront
de douleur et se chargeront de larmes. " Qui d’entre nous, ou qui,
après avoir jamais lu les écrits et l’histoire de Jérémie
le prophète, l’accuserait de faiblesse d’esprit ? Nous sommes
les disciples de " l’Homme de Douleur ". Comme Lui, nous sommes
" habitués à la souffrance. "
De la bouche même
de Christ, nous apprenons qu’ "à moins que tu ne naisses de nouveau,
tu ne peux pas entrer dans le Royaume des cieux. " (Jean 3 :3-5).
Et, s’Il avait ajouté : " Tu n’entreras ni ne verras
jamais, dans ce cas, l’enfer ", peut-être que nos yeux pourraient
rester secs. Mais, hélas ! l’exclusion du ciel implique
l’incarcération en enfer, - " le feu qui ne s’éteindra
jamais, - le ver qui ne meurt jamais, - les pleurs, les lamentations
et les grincements de dents dans les ténèbres extérieures ;
- et les horreurs de la punition éternelle, - la damnation éternelle,
- le feu réservé au diable et à ses anges ".
Est-ce que Christ a pleuré sur les pécheurs, et devons-nous
avoir nos yeux secs ? Que des torrents d’affliction de profonde
repentance jaillissent des yeux de chacun. La Fils de Dieu est en larmes.
Les magnifiques anges le voient ; sois-en étonné.
Oh, mon âme, Il a répandu ces larmes pour toi ! Il
a pleuré afin que nous puissions pleurer ; chaque péché
réclame une larme ; c’est seulement dans le ciel que le
péché est absent et qu’il n’y a pas de larmes.
Ah ! pauvre pécheur !
Nous avons notre part de pleurs maintenant, mais le temps pour VOUS
de pleurer est en train de venir, mais avec cette différence,
le nôtre est limité dans le temps, le vôtre a l’éternité
accrochée derrière. La promesse de Dieu pour nous est
qu’Il essuiera toutes larmes de nos yeux dans le ciel (Apocalypse 7 :17).
Il n’y aura ni peine, ni source de peine, ni larmes, ni source de larmes,
car nos jours de chagrin seront terminés dans le ciel. Mais,
hélas pour vous qui risquez de descendre en enfer – car la peine
et la source de vos deuils n’auront jamais, jamais de fin. Pourquoi
alors, ne devrions-nous pas pleurer sur vous, à la pensée
de votre triste avenir ? Pourquoi ne devrions-nous pas pleurer,
voyant qu’il reste encore de l’espoir pour votre salut, afin que vous
commenciez à pleurer aussi librement pour vous-mêmes que
nous le faisons pour vous ? Il y a de l’espoir et nous pleurons.
Il n’est pas surprenant que les larmes seront essuyées dans le
ciel, lorsque l’espoir pour le damné obstiné s’est envolé,
et pour l’éternité ! Ecoutez, vous tous, ce que dit
Jésus à ce sujet : " Malheur à vous qui
riez maintenant, car vous vous lamenterez et pleurerez. " Mais
Il venait juste de dire à Ses disciples : " Heureux
êtes-vous, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. "
Ainsi donc, c’est le temps pour nous de pleurer. Le vôtre va venir.
Puisse-t-il être maintenant, aussi !
Référence:
Showers of Blessing (Des Douches de Bénédiction), James
Caughey
Source: The
Watchword
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