"L'une
des bénédictions les plus évidentes apportées
par la prière secrète sur le ministère est un indescriptible
et inimitable Quelque chose, une Onction qui vient du Saint Lieu...
Si l'Onction que nous recevons ne vient pas de l'Eternel des armées,
nous sommes des trompeurs, puisque ce n'est que dans la prière
qu'on peut l'obtenir. Appliquons-nous donc avec persévérance
et ferveur à la supplication. Comme celle de Gédéon,
que votre toison repose sur l'aire de la supplication jusqu'à
ce qu'elle soit humide de la rosée d'En-Haut." (Juges 6-38).
SPURGEON
Alexandre Knox, un philosophe
chrétien contemporain de Wesley, non pas adhérent mais
sympathisant de son mouvement spirituel, écrit: " Voici
un fait étrange et lamentable que j'ai constaté: il n'y
a pas de prédications intéressantes en Angleterre en dehors
de celles que l'on entend chez les méthodistes. Dans sa presque
totalité, le clergé anglican en a absolument perdu l'art.
Ma pensée est qu'il y a, dans les grandes lois du monde moral,
une compréhension secrète qui ressemble aux affinités
de la chimie entre la vérité religieuse dispensée
droitement et les plus profondes aspirations de l'esprit humain. Où
la première est correctement présentée, le deuxième
répondra sûrement. "Nos cœurs ne brûlaient-ils
pas au dedans de nous? " (Luc 24-32) ; mais cette sensation pieuse
doit être d'abord le partage du messager. Eh bien, je suis obligé
de reconnaître, d'après ma propre observation, que cette
Onction est, sans conteste, plus facile à trouver, en Angleterre,
dans une réunion méthodiste que dans une paroisse. Cela,
et cela seul, semble réellement être ce qui remplit les
groupes méthodistes, et ce qui fait si complètement défaut
dans les églises. Je ne suis, je le pense sérieusement,
pas un enthousiaste; je suis de tout cœur, et sincèrement, un
homme d'église, un humble disciple de l'école de Hale
et Boyle, de Burnet et Leighton. Il me faut cependant affirmer que,
lorsque j'étais dans ce pays, il y a deux ans, je n'ai pas entendu
un seul prédicateur qui m'ait enseigné à la manière
de mes grands maîtres, sinon parmi ceux qui sont sensés
être des méthodistes. Et j'ai maintenant renoncé
à recevoir un seul atome d'instruction qui vienne du cœur, d'un
autre endroit que de celui-là. Les prédicateurs méthodistes
(quoique je ne puisse toujours approuver leurs expressions et leurs
manières de faire) répandent très certainement
cette vraie et pure religion. J'ai éprouvé un réel
plaisir dimanche dernier; je peux rendre témoignage que le prédicateur
a vraiment donné des paroles de vérité et de sobriété.
Il n'y avait aucune éloquence (le brave homme n'a certainement
jamais rêvé à une telle chose), mais il y avait
beaucoup mieux que cela, la cordiale communication d'une vérité
vraiment vivante. Et je dis vivante, parce qu'on sentait qu'il était
impossible que ce qu'il déclarait aux autres, il ne le vive lui-même.
"
C'est dans cette Onction
que réside l'art du serviteur. Le prédicateur qui n'a
jamais connu cette Onction, n'a pas connu non plus l'art de la vraie
prédication. Le ministre qui a perdu cette Onction a perdu l'art
de prêcher. Quelqu'autre art qu'il puisse avoir ou retenir: celui
de faire des sermons, celui de l'éloquence, ou de pouvoir exprimer
clairement ou correctement sa pensée, l'art de plaire à
ses auditeurs, il n'en a pas moins perdu l'art divin de la prédication.
Cette Onction rend intéressante et puissante la vérité
divine; elle attire et captive, elle édifie, elle convainc, elle
sauve.
C'est cette Onction du
Saint-Esprit qui rend vivante la vérité révélée
de Dieu; elle la vitalise et lui donne de communiquer la vie.
Même la vérité
évangélique apportée sans cette Onction, est morte,
donnant la mort (Hébreux 4). Le sermon peut abonder en vérités,
être chargé de pensées, briller par sa clarté,
frapper par sa logique, être plein d'enthousiasme; sans cette
Onction, il se terminera par la mort et non par la vie. M. Spurgeon
a dit : " Je me demande combien de temps nous allons nous casser
la tête jusqu'à ce que nous puissions vraiment comprendre
ce que veut dire prêcher avec Onction. Celui qui est rempli du
Saint-Esprit en reconnaît la présence, et celui qui a l'habitude
de l'écouter en détecte rapidement l'absence. La ville
de Samarie, assiégée et famélique, est l'image
d'un discours dépourvu de cette présence. Et Jérusalem,
dans ses opulentes fêtes, et ses richesses, peut représenter
un sermon qui en est rempli. Chacun sait ce qu'est la fraîcheur
du matin quand le soleil levant fait briller des perles sur chaque brin
d'herbe; mais qui peut la décrire, ou la produire lui-même?
Tel est le mystère de l'Onction spirituelle. Nous savons ce que
c'est sans pouvoir le faire comprendre à d'autres. Il est aussi
facile qu'insensé d'essayer de la contrefaire. L'Onction est
une chose que l'on ne peut pas fabriquer, et ses contrefaçons
sont indignes du Sauveur. Elle est néanmoins sans prix et incomparable,
indispensable si vous voulez édifier les chrétiens et
amener les pécheurs à Christ ". L'Onction est ce
" quelque chose" d'indéfinissable et d'indescriptible
qu'un vieux prédicateur écossais de renom décrit
ainsi: " Il y a parfois, dans le sermon, quelque chose qui ne peut
être décrit, ni matière ni expression; nul ne peut
dire ce que c'est ni d'où cela vient; la seule chose est qu'une
douce violence perce notre cœur et nos affections; nous sentons que
cela vient directement du Seigneur. Mais s'il existe quelque façon
de pouvoir obtenir une telle chose, ce ne peut être que par les
dispositions célestes du prédicateur. " Nous appelons
cela l'Onction. C'est elle qui rend la Parole de Dieu "vivante
et efficace, plus acérée qu'aucune épée
à double tranchant: elle pénètre jusqu'à
la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles;
elle est juge des sentiments et des pensées du cœur ". (Hébreux
4:12). C'est cette Onction qui donne aux paroles du serviteur de Dieu
un tel à-propos, une telle pénétration, et une
telle puissance; c'est elle qui a créé une telle friction,
un tel remue-ménage dans bien des congrégations mortes.
Les mêmes vérités ont cependant déjà
été dites avec la rigueur de la lettre, aussi douces que
l'huile humaine peut les rendre; mais aucun signe de vie n'y a répondu,
pas la moindre pulsation cardiaque; tout est resté aussi calme
que le tombeau et la mort. Le même serviteur obéit-il,
entre temps, à l'injonction: " Soyez remplis du Saint-Esprit
", voilà alors que les effluves divines sont sur lui, la
lettre de la Parole a été illuminée à ses
yeux et enflammée par cette mystérieuse puissance; les
palpitations de la vie commencent, la vie qui reçoit, la vie
qui se perpétue. Cette Onction envahit et convainc l'âme;
elle brise les cœurs endurcis.
Cette présence est
le trait caractéristique qui sépare et distingue la vraie
prédication de l'Evangile de toutes les autres méthodes
de présentation de la vérité. Elle crée
un grand abîme spirituel entre le prédicateur qui la possède
et celui qui ne l'a pas. Elle souligne et imprègne la vérité
révélée de toute l'énergie de la divinité.
L'Onction, c'est simplement mettre Dieu dans Sa parole et dans Son messager.
Par une piété profonde, et des prières continuelles,
elle devient la puissance personnelle du témoin de Christ. Elle
inspire et clarifie son intelligence, lui donne une pénétration
profonde, la puissance de saisir et de projeter la vie. Elle lui donne
un cœur fort, ce qui est bien préférable à une
tête remplie; et par elle, la tendresse, la pureté et la
force coulent de son sein. La largeur d'esprit, la plénitude
de pensée, la liberté, la netteté et la simplicité
d'élocution, sont le fruit de cette Onction; on confond souvent
l'ardeur avec elle. Celui qui possède l'Onction divine sera ardent
dans la vraie nature spirituelle des choses, mais il peut exister une
grande somme d'enthousiasme, sans pour cela que la moindre Onction l'anime.
L'ardeur et l'Onction se
ressemblent sur certains points. A première vue, il est facile
de les confondre. Il est nécessaire de posséder le discernement
et la connaissance spirituelle pour les différencier.
L'enthousiasme peut être
sincère, sérieux, ardent, et même persévérant.
Il va droit aux choses, avec bonne volonté, les poursuit avec
persévérance, les recommande instamment et avec ardeur;
et pour cela il y met toute sa force. Mais tous ces dons accumulés
ne s'élèvent pas plus haut que la simple humanité.
L'homme en est la base, l'homme tout entier, avec tout ce qu'il possède
de volonté et de cœur, de cerveau et de génie, de travail,
d'organisation, et d'élocution. Il s'est fixé un but précis
qui l'a séduit, et il cherche à en venir à bout.
Il peut n'y avoir rien de Dieu en cela. Il peut n'y avoir que peu de
Dieu parce que l'homme y prend déjà tant de place. Il
peut présenter sa défense comme un avocat, tant son désir
est grand d'arriver à ses conclusions; ce plaidoyer peut plaire
ou toucher, remuer ou submerger par la conviction de son importance.
Et toute cette ardeur peut aller de pair avec des instincts terrestres,
n'être propulsée que par des forces humaines; son autel
peut être élevé par des mains d'argile et son feu
provenir des flammes terrestres. D'un prédicateur assez doué,
assez connu, qui arrivait toujours à ses fins avec l'Ecriture,
il est dit: " Il était très éloquent pour
ce qui concernait ses propres interprétations ". C'est ainsi
que les hommes s'échauffent de plus en plus au sujet de leurs
propres plans ou conceptions. Cet enthousiasme-là peut n'être
que de l'égoïsme caché.
Mais qu'en est-il de l'Onction?
C'est cette chose indéfinissable qui fait d'un sermon une prophétie
(c'est-à-dire une parole venant de Dieu). C'est ce qui distingue
et sépare la prédication de tout autre moyen d'expression.
C'est ce qui est divin dans le message. Elle le rend pénétrant
pour ceux qui ont besoin d'être convaincus. Elle distille la rosée
à ceux qui ont besoin d'être rafraîchis.
Cette présence du
Saint-Esprit est donnée à l'homme de Dieu dans son étude,
dans son lieu secret. C'est ce que les cieux distillent en réponse
à sa prière. C'est le souffle le plus doux du Saint-Esprit.
Il imprègne, envahit, adoucit, filtre, coupe et calme. Il rend
la Parole comme une Dynamite, comme le Sel et comme le Sucre.
Il fait de l'Evangile un
calmant, un accusateur, un révélateur, un sondeur; l'auditeur
devient un coupable ou un saint, car il Ie fait pleurer comme un enfant,
ou vivre comme un géant; il ouvre son cœur et son portefeuille
aussi délicatement et aussi puissamment que le printemps déploie
les feuilles. Cette Onction n'est pas le don du génie. Elle n'est
pas trouvée dans les écoles des hautes études.
Aucune éloquence ne peut lui être comparée, aucune
industrie ne peut la fabriquer; aucune main de prélat ne peut
la conférer. C'est le don de Dieu, le signe qu'il met sur Ses
messagers personnels. C'est la dignité de chevalier du ciel,
donnée aux braves et fidèles, choisis par le Seigneur
Jésus, qui ont ardemment recherché cet honneur spirituel
à travers bien des heures de larmes et de combat dans la prière.
L'ardeur peut être
impressionnante et bonne, le génie reconnu et renommé.
Les pensées des grands hommes peuvent allumer certains désirs,
inspirer certaines actions; mais ce n'est qu'un revêtement divin,
une puissance spirituelle bien plus grande que l'ardeur, le génie,
ou la pensée, qui brise les chaînes du péché,
gagne au Seigneur les cœurs dépravés et étrangers
à la vie de l'Esprit, répare les brèches et restaure
l'église, la ramenant dans les anciens sentiers de pureté
et puissance.
Dans le" système"
dont Christ est le promoteur, cette Onction vient du Saint-Esprit, séparant
les hommes en vue de l'œuvre de Dieu et les qualifiant pour cela. Elle
est l'unique capacité divine par laquelle le prédicateur
accomplit les buts particuliers et salutaires de son service. Sans elle,
aucune œuvre spirituelle n'est véritablement accomplie: les résultats
et la force du sermon ne s'élèvent pas plus haut que l'esprit
qui anime les paroles énoncées. L'Onction divine sur le
messager produit, par la Parole de Dieu, des fruits véritablement
spirituels. Sans elle ces résultats ne sont pas obtenus. Bien
des impressions sympathiques peuvent être créées,
mais, réunies toutes ensemble, elles sont bien en deçà
des fins de la prédication évangélique. Cette Onction
peut être imitée. Il y a bien des choses qui lui ressemblent,
et bien des résultats qui font croire à ses effets; mais
tout cela est étranger à la nature même de la vie
éternelle par l'Evangile. La ferveur ou la douceur produite par
un sermon pathétique et sentimental, peuvent ressembler au mouvement
de l'Esprit dans l'assemblée, mais elles sont sans force de pénétration,
sans cet aiguillon qui brise le cœur. Aucun baume pour guérir
les cœurs brisés ne se trouve dans ces mouvements personnels,
sympathiques, superficiels; ils ne sont pas radicaux, pas plus convaincants
que guérissant de la puissance du péché qui est
dans chaque être humain.
Cette Onction divine est
la caractéristique précise qui sépare le véritable
message de l'Evangile de toutes les autres méthodes pour présenter
la vérité. Elle appuie et interpénètre la
vérité révélée de toute la force
de Dieu. Elle illumine la Bible, élargit et enrichit l'intelligence,
la rendant capable de saisir et de s'appliquer cette Parole. Elle qualifie
le cœur du serviteur, et l'amène à cette position de tendresse,
de pureté, de force et de lumière qui est indispensable
pour obtenir les résultats les plus élevés. Cette
Onction donne au serviteur la liberté d'esprit, l'élargissement
de la pensée et de l'âme, liberté, plénitude,
et précision d'expression qui ne peuvent être obtenues
par aucun autre moyen. Sans cette Onction dans le messager, l'Evangile
n'a pas plus de puissance pour se propager que n'importe quel autre
système de vérités. Là se trouve le sceau
de Sa divine origine. L'Onction dans le prédicateur met Dieu
dans l'Evangile. Sans cette Onction, Dieu est absent; et l'Evangile
est laissé aux efforts insatisfaisants de l'ingéniosité
et des talents humains, pour essayer d'imposer et de répandre
ses doctrines.
C'est de cet élément-là
que la proclamation de l'Evangile manque, plus que de n'importe quel
autre; c'est à cet endroit vital qu'il s'écroule. La puissance
morale d'un homme peut être agrémentée d'une grande
instruction, elle peut être éloquente et brillante au point
que les auditeurs se délectent et soient charmés; des
méthodes d'évangélisation totale peuvent amener
les gens en foule, impressionner et imposer la vérité
de toutes leurs ressources; mais sans cette Onction, tous ces moyens
ressembleront aux assauts d'une mer tourmentée contre un énorme
rocher comme celui de Gibraltar. L'écume et les embruns peuvent
chercher à le couvrir ou à l'éclabousser; mais
il reste là, toujours et encore, impressionnant et imprenable.
Le cœur humain ne peut pas plus être débarrassé
de sa dureté et de son péché par ces procédés
humains que ces rochers ne peuvent être déplacés
par les flots incessants de l'océan.
Cette Onction est la puissance
que Dieu donne au serviteur qu'il a appelé, et sa manifestation
profonde est la preuve continuelle de cet appel. C'est cette présence
divine sur lui qui est un garant de sa consécration à
l'œuvre et au service de Dieu. Bien d'autres forces et motifs peuvent
appeler un homme au service, mais cette Onction est la seule marque
d'approbation véritable. Une séparation pour l'œuvre de
Dieu par la puissance du Saint-Esprit est la seule consécration
reconnue par Dieu comme légitime.
Cette présence céleste
et divine, voilà le besoin des serviteurs, ce dont ils doivent
être absolument remplis. Cette huile céleste, déposée
par l'imposition des mains divines, doit adoucir et lubrifier l'homme
tout entier, cœur, tête, esprit, jusqu'à le séparer
d'une manière complète de tous motifs ou buts, qu'ils
soient terrestres, temporels, mondains ou égoïstes et ce,
afin de l'ouvrir à tout ce qui est pur, à tout ce qui
vient de Jésus-Christ.
C'est cette présence
du Saint-Esprit dans le messager qui donne la force de pénétration
au message qu'il apporte. Les mêmes vérités ont
déjà été prêchées dans la rigueur
de la lettre, mais aucune ride n'est venue troubler la surface des cœurs,
aucune souffrance, aucune pulsation n'a été ressentie.
Tout est resté calme comme un cimetière. Un autre serviteur
de Dieu vient, et voilà que cette mystérieuse influence
est sur lui; la lettre de la Parole de Dieu a été mise
en feu par le Saint-Esprit, le choc d'un puissant mouvement a été
senti; c'est l'Onction qui pénètre, réveille la
conscience, brise le cœur. La prédication sans le Saint-Esprit
rend chaque parole dure, sèche, âcre, morte.
Cette Onction n'est pas
un souvenir, une chose qui n'appartienne qu'au passé. C'est un
fait présent, réel, conscient et constant. Elle appartient
à l'expérience de l'homme aussi bien qu'à ses discours.
C'est ce qui le transforme à l'image de Son divin Maître,
et c'est aussi par elle qu'il proclame les vérités de
Christ avec puissance. C'est tellement cela qui est la puissance du
ministère que toutes les autres choses semblent faibles et vaines
sans elle; et sa présence compense le manque de toutes les autres
forces (qui ne sont que faiblesses).
Cette Onction n'est pas
un don confié pour toujours. C'est un don conditionnel, et sa
présence est perpétuée et augmentée par
le même procédé qui a permis de l'obtenir la première
fois: par d'incessantes prières à Dieu, des désirs
passionnés pour la ressemblance à Christ, en L'estimant
et Le recherchant avec une ardeur infatigable, en regardant toutes choses
comme une perte ou un échec sans elle.
D'où, et comment
est venue cette Onction? Directement de Dieu, en réponse à
la consécration du cœur. Les cœurs remplis de l'Esprit de prière
sont les seuls à pouvoir être remplis de cette Huile sainte;
des lèvres qui prient sont les seules à pouvoir être
ointes de cette Onction divine.
La prière, la séparation
de ce qui est vil (Jérémie 15-19), tel est le prix d'une
parole ointe. La prière, beaucoup de prières, telle est
la seule condition pour garder cette Onction. Sans cette incessante
Pensée: Aussi vrai que Dieu seul connaît ceux qui Lui appartiennent,
seul le Fruit du Saint-Esprit est la preuve de l'approbation divine,
quelles que soient par ailleurs nos prétentions (2 Timothée
2-19-21, Galates 5-19-25).
Sans prière, l'Onction
ne vient jamais sur le prédicateur; sans la persévérance
dans la prière, l'Onction, comme la manne gardée trop
longtemps par le peuple dans le désert, fera naître des
vers qui la dévoreront toute.
Référence:
Puissance par la prière, E.M. Bounds - Editions du CCBP
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