Une Banque de Ressources Consacrées au Réveil 

Accueil
 
Articles et sermons
Auteurs
Biographies
Thèmes
Réveils

Ressources
Livres
Liens
Traduction
Le Ministère
Vision & Historique
Séminaires
Sentinelle de Prière
Contact
English

 

 

L'Aube de la Rédemption du Monde

Le Péché et la Grâce

Traduit de l'anglais par Christine Teppaz

Par Eric Sauer

Autant la chute de l’homme a été importante, autant la grâce de Dieu a été incommensurable.

Romains 5:20 : Or la loi est intervenue pour que la faute soit amplifiée ; mais là où le péché s’est amplifié, la grâce a surabondé. "

Même devenu pécheur, l’homme demeure l’objet de la préoccupation de l’amour divin.

Jean 3:16 : " Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. "

Néanmoins, la chute de l’homme a entraîné un bouleversement des dispositions du monde. De nouveaux principes ont été requis et ces principes gouvernent dorénavant toute l’histoire de l’humanité.

 

Le principe de la Rédemption

Sans la chute, l’humanité aurait pu connaître une certaine progression. Son histoire aurait pu être celle d’une bénédiction croissante, et non pas l’histoire d’une Rédemption. Tout n’aurait été que développement continu et croissant. Mais maintenant, à la place de cette capacité de développement pour l’humanité, s’imposent la possibilité et la nécessité de sa rédemption. Désormais, il n’est plus question d’une évolution des capacités latentes de l’homme, mais plutôt d’une révolution de son esprit. Et ceci, par un acte d’amour divin dans une nouvelle création.

Par conséquent, c’est sur l’importance de la chute que s’appuie le bouleversement des principes fondamentaux et déterminants de tout développement humain.

Toutefois, la chute ne s’est pas produite en dehors de toute notion d’espoir. L’homme demeure rachetable et Dieu devient son Rédempteur. Cette éventualité se base sur deux faits.

L’homme lui-même n’a pas inventé le péché. Sa chute n’a pas consisté en un acte provenant de l’intérieur de lui-même et se manifestant en raison d’une inspiration propre, mais en vertu d’une tentation provenant de l’extérieur. Sinon il serait lui-même devenu l’instigateur du péché et donc un démon. Il n’a pas produit le mal, ni avant, ni dans sa chute, et il ne s’est même pas identifié au mal après sa chute.

Au tout début, le péché lui paraissait étranger à lui-même, et il faisait une distinction entre lui-même et le mal. Cela est démontré par son sentiment de honte immédiat et son désir de couvrir sa nudité avec des feuilles de figuier.

Genèse 3:7-10 : Les yeux de tous deux s’ouvrirent ; ils prirent conscience du fait qu’ils étaient nus. Ils se firent des ceintures avec des feuilles de figuier cousues ensemble. Alors, ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui parcourait le jardin. Et l’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? Il lui répondit : j’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur parce que je suis nu. Je me suis donc caché. "

Cette première tentative ayant pour but de surmonter le mal fut vaine. Mais elle était la preuve indubitable que l’homme n’avait pas l’intention de succomber à la honte et à l’ignominie. Bien qu’il ait agi contre sa conscience, il n’a pas ajouté à cela une volonté de meurtre délibérée.

Les feuilles de figuier ont immédiatement représenté un vêtement, symbole de son rejet du mal. Son sentiment de honte, de culpabilité et de faiblesse, tout cela est devenu une défense inconsciente contre la servitude de la chair, une réaction contre le pouvoir du péché, comme si, dans l’incapacité de surmonter le mal, il tentait tout au moins de le fuir.

 

Le principe de l’auto-justification divine

Le péché rend aveugle et l’homme ne peut percevoir sa propre corruption.

Ephésiens 4:18 : Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement de leur cœur. "

Apocalypse 3:17 : Parce que tu dis : je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… "

L’homme croit au bien qui est en lui et tente de déifier sa propre nature.

2 Thessaloniciens 2:3-4 : Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut qu’auparavant l’apostasie soit arrivée, et que se révèle l’homme impie, le fils de perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu et qui va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu et se faire passer lui-même pour Dieu. "

L’Être humain est une divinité, vu d’en-bas. Aussi longtemps qu’il croira cela, il ne pourra jamais s’approprier la rédemption.

Matthieu 9:12 : Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. "

L’homme doit par conséquent se donner les moyens de tester sa propre puissance dans toutes les directions, de façon à être amené finalement à reconnaître son impuissance. Son échec doit devenir le moyen d’une reconstruction divine. Celle-ci se déroule sur plusieurs milliers d’années dans le plan du salut et prend de multiples formes dans l’histoire de la révélation au cours des époques, à travers les âges.

Parallèlement, chaque période du plan du salut a nécessairement pour but de révéler l’échec de l’homme. Ses différentes étapes sont progressives et variées à l’infini. Elles font ressortir dans chaque dispensation et sous différents aspects la faillite totale de l’homme naturel.

Ainsi, le pouvoir moral de l’individu, les diverses formes sociales de la communauté, apparaissent insuffisants. Dès lors, le plan de salut de Dieu manifesté en Jésus-Christ n’est pas perçu comme un simple plan, mais comme le plan essentiel, le seul plan possible.

Par ce moyen, Dieu peut se tenir devant toute la création, dans le ciel comme sur la terre, justifié d’avoir donné ce moyen de salut et aucun autre. L’histoire du salut sera donc l’histoire d’une justification propre de Dieu (an historical Théodicy), et le cours de l’histoire de la révélation constituera la preuve de sa propre nécessité, ainsi qu’il est écrit :

En sorte que tu sois justifié dans tes paroles et que tu aies gain de cause quand tu es jugé. " (Romains 3:4, version Darby).

 

Le principe de l’échec de l’homme

Finalement, l’homme ne pouvait pas plus complètement rendre manifeste sa chute que ce qu’il n’a fait - et il continuera de le faire.

Si Dieu lui donne l’autodétermination,

Il tombe dans la licence,

A l’époque de la mise à l’épreuve de sa liberté.

Si Dieu lui donne l’autorité,

Il se met à opprimer son prochain,

A l’époque de Noé.

Si Dieu lui donne ses promesses,

Il tombe dans l’incrédulité,

A l’époque des Patriarches et dans les temps qui suivent.

Si Dieu lui fait prendre conscience de sa perversité,

Il se complaît dans sa propre justice,

A l’époque de la loi.

Si Dieu lui donne Christ,

Il se choisit l’Antéchrist,

A l’époque de l’Evangile,

Si Dieu lui donne un Roi,

Il décide de suivre le Rebelle,

A l’époque du Millénium,

Oui, décidément, l’homme est en constante rébellion contre Dieu. Comme le peuple d’Israël l’a été, ainsi, à une plus grande échelle, l’est toute l’humanité, avec un cœur qui s’égare constamment loin de Dieu (Psaumes 75).

Il n’est donc pas étonnant qu’à la fin de chacune de ces dispensations, Dieu entre en jugement avec les hommes :

Pendant la période du Paradis :

Avec l’expulsion d’Adam et Ève du jardin d’Éden.

Pendant la période où la liberté de l’homme est testée :

Avec le déluge.

Pendant la période de Noé :

Avec la tour de Babel et l’établissement des nations.

Pendant la période de la loi :

Avec la dispersion du peuple d’Israël.

Pendant la période de l’Eglise :

Avec la tribulation sous l’Antéchrist.

Pendant la période du Royaume de Gloire :

Avec une destruction par un feu dévorant.

Apocalypse 20:9 : Ils montèrent à la surface de la terre et investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. "

Lorsque toutes les alternatives seront épuisées, quand le royaume de ce monde n’aura plus aucun recours, plus aucune force propre, alors le royaume de Dieu apparaîtra avec triomphe.

Apocalypse 11:15 : Le septième ange sonna de la trompette. Et des voix fortes retentirent dans le ciel en disant : Le royaume du monde est passé à notre Seigneur et à son Christ. Il régnera aux siècles des siècles ! "

Et dans les nouveaux cieux et sur la nouvelle terre, la justice régnera éternellement.

2 Pierre 3:12 : Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. "

 

Le principe du reste saint

S’il doit y avoir un reste, si ce but est effectivement atteint, cela nous prouve que les terribles jugements de Dieu, tout au long de l’histoire, ne sont pas absolus.

Sinon, le lien entre ce qui est passé et ce qui est à venir serait perdu. Il n’y aurait aucune possibilité de continuation, d’avancement, depuis l’origine de l’humanité. Les jugements de Dieu apparaîtraient devant tout l’univers comme une insaisissable déclaration de la faillite de Dieu dont les premières formes d’éducation de l’humanité auraient échoué.

Mais il y a toujours un reste qui est sauvé au milieu de tous ces jugements.

Esaïe 10:21 : Un reste reviendra, le reste de Jacob, au Dieu puissant. Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement en reviendra.

Esaïe 11:11 : Alors, en ce jour, l’Éternel étendra une seconde fois sa main pour racheter le reste de son peuple. "

Ezéchiel 5:1 à 4 : Et toi, fils de l’homme, prends une lame tranchante, un rasoir de barbier ; prends-la et passe-la sur ta tête et sur ta barbe. Prends ensuite une balance à peser et fais des parts. Brûles-en un tiers dans la flamme au milieu de la ville, lorsque les jours du siège seront accomplis ; prends-en un tiers et frappe-le avec la lame tout autour de la ville ; disperses-en un tiers au vent, et je tirerai l’épée derrière eux. Tu en prendras une petite quantité que tu serreras dans le pan de ton vêtement. Et tu prendras encore quelques-uns de ceux-là, que tu jetteras au feu et que tu brûleras dans le feu. Il en sortira un feu contre toute la maison d’Israël. "

1 Rois 19:18 : Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal, et dont la bouche ne l’a pas baisé. "

Romains 11:5 : De même aussi, dans les temps présents, il y a un reste selon l’élection de la grâce. Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus une grâce. Et si c’est par les œuvres, ce n’est plus une grâce, autrement l’œuvre n’est plus une œuvre. Quoi donc ? Ce qu’Israël cherche, il ne l’a pas obtenu. Mais les élus l’ont obtenu, les autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit : Dieu leur a donné un esprit d’assoupissement, des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre, jusqu’à ce jour.

Et David dit : Que leur table soit pour eux un piège, un filet, une occasion de chute, et une rétribution ! Que leurs yeux soient obscurcis pour ne pas voir, et tiens continuellement leur dos courbé. "

Ce reste devient le fondement d’un développement futur. Tout au long des générations perpétuellement soumises au jugement de la mort, s’établit par ce reste une vie nouvelle dominant le mal. Et son unité étant préservée, le futur se trouve lié de façon organisée au passé et au présent.

Ainsi est manifestée la grandeur du Divin ici-bas. Au sein d’un monde en jugement, de petits groupes de croyants deviennent les représentants de chaque nouveau commencement.

Ils sont les agents du plan du salut dans sa parfaite unité. Ce n’est que par ce moyen, par ce petit troupeau, que le grand plan du salut reçoit sa cohérence et sa continuité. C’est sur ces petits troupeaux paraissant insignifiants que repose le fondement d’une rédemption effectivement réalisable. Sans eux, tous les éléments de la révélation s’écrouleraient.

Apparaissant comme un facteur négligeable dans le monde des affaires, ils sont réellement de grands ouvriers avec Dieu. C’est par eux que le monde s’établit dans une continuité et que se développe son organisation finale. Le cheminement avec Dieu de ces petits troupeaux sauve le monde futur. Ils deviennent eux-mêmes les meneurs de l’histoire en général et, d’un point de vue scripturaire, les protagonistes de la chronologie du monde.

Le livre de la Genèse nous donne une énumération historique précise des généalogies. Ceci uniquement pour la lignée principale, la lignée choisie, celle qui va de Seth à Noé (chapitre 5), de Sem à Abraham (chapitres 11:10 à 32 et les chapitres 25:20 et 37:2).

Dans la liste des ancêtres de la lignée non choisie, on ne trouve pas d’énumération précise des généalogies (Caïn, Genèse 4:17 à 26). La liste des nations issues des fils de Noé, au chapitre 10, la postérité d’Israël, chapitres 25:12 à 16, celle d’Esaü aux chapitres 36:1 à 8.

Pour Dieu, l’histoire (ou la généalogie) des petits troupeaux est la seule histoire authentique.

Ces deux lignées traversent parallèlement les âges. L’une représentant le vaste monde qui arrive à maturité pour la tempête du jugement ; l’autre préparant les petits troupeaux qui agissent en faveur de la délivrance de la détresse et de la misère. Ce peuple se tient debout au milieu des peuples comme un rocher au milieu de la mer. Même les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre lui (Matthieu 16:18, version Darby : Et moi, je te dis que tu es Pierre ; et sur ce roc je bâtirai mon assemblée et les portes du hadès ne prévaudront pas contre elle. "

De la stabilité de ce peuple dépend tout espoir pour le monde, et dans cet espoir, se trouve à tout jamais la fidèle alliance du Rédempteur.

Cependant, le " chêne " de la civilisation doit encore être appréhendé à travers le décret immuable du jugement divin, néanmoins la " racine de ce tronc " survit continuellement. C’est de cette " sainte semence " que jaillit une nouvelle vie.

Esaïe 6:13 : Et s’il reste encore un dixième des habitants, il repassera par l’incendie ; mais, comme le térébinthe et le chêne conservent leur souche quand ils sont abattus, sa souche donnera une sainte descendance. "

Esaïe 11:1 : Puis, un rameau sortira du tronc d’Isaï, et le rejeton de ses racines fructifiera. "

C’est ce petit troupeau qui reçoit le royaume éternel.

Luc 12:32 : Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. "

En dépit de la nuit du jugement, ce petit buisson brûle continuellement dans l’attente d’un jour nouveau, et au milieu de la tempête et des nuages de colère apparaît l’arc-en-ciel étincelant du divin Rédempteur.

Genèse 9:3 : Je place mon arc dans la nuée, et il sera un signe d’alliance entre moi et la terre. "

 

Le principe du second avant le premier

Selon ce principe, Dieu choisit toujours les " choses faibles " du monde (1 Corinthiens 1:26-27). C’est uniquement de cette façon que peut être détruit l’orgueil du pécheur. Pour cette unique raison - et c’est l’une des caractéristiques particulière de l’histoire de la Rédemption - Dieu choisit toujours le plus jeune à la place de l’aîné, le plus petit à la place du plus grand, et enfin le second avant le premier :

Non pas Caïn, mais Abel et celui qui l’a remplacé, Seth.

Non pas Japhet, mais Sem.

Non pas Ismaël, mais Isaac. 

Non pas Esaü, mais Jacob.

Non pas Manassé, mais Ephraïm (Genèse 48:14).

Non pas Aaron, mais Moïse (Exode 7:7).

Non pas Eliab, mais David (1Samuel 16:6-13).

Non pas le premier roi, mais le second (non pas Saül, mais David).

Non pas l’ancienne alliance, mais la nouvelle (Hébreux 8:13).

Non pas Israël, mais l’Eglise, et encore :

Non pas le premier Adam, mais le dernier Adam (1Corinthiens 15:45).

Ainsi, Dieu laisse-t-il toujours de côté le premier, afin d’établir le second (Hébreux 10:9).

Il se choisit le faible dans le monde afin d’humilier le fort (1 Corinthiens 1:27).

Il appelle le dernier pour le mettre en premier, et le premier devient le dernier (Matthieu 19:30).

Et cela se produit afin que " nulle chair ne se glorifie devant lui " mais que " celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur " (1 Corinthiens 1:29-31).

 

Le principe de la réforme continuelle

Jusqu’à présent, que s’est-il passé ? A l’origine, après une courte période de grâce, pleine de vie et de force, est apparue constamment une humanité complètement apostate. Tout ce que les " pères " ont gagné par la foi a été largement perdu par leurs descendants dès la troisième génération.

Juges 2:7 : Le peuple servit l’Éternel tout le temps de Josué et tout le temps des anciens qui survécurent à Josué et qui avaient vu toutes les grandes œuvres que l’Éternel avait accomplies pour Israël. "

Juges 2:10 : Et il s’éleva une autre génération qui ne connaissait pas l’Éternel ni l’œuvre qu’il avait accomplie pour Israël. Les Israélites firent alors ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, et ils rendirent des cultes aux Baals. "

Et Jérusalem devenant Babel doit, elle aussi, tout comme le monde originel, passer par le feu du jugement et de la destruction.

Mais en dépit de cela, le plan Divin s’accomplit, au moyen de ces petits cercles de chrétiens insignifiants. Ils vont croissant, eux dont les pères ont été les porte-drapeaux de la Réforme.

A l’intérieur de ces petits cercles, un nouveau petit cercle apparaît, par nécessité, et les croyants qui le composent sont les transmetteurs actuels de la révélation. Par eux, la réforme du passé se trouve ranimée dans une toute nouvelle réforme.

Finalement, cela s’accomplit constamment. Le processus de la rédemption est gouverné par ce principe de réformes perpétuelles. L’histoire du salut n’est qu’un chemin continu marquant beaucoup de zigzags quand on le considère dans les détails, mais qui néanmoins progresse sans cesse vers le haut.

 

Le principe de la progression dans l’histoire du salut

Mais un nouveau commencement divin n’est jamais purement et simplement un retour à l’ancien. Chaque réforme est appelée un jour ou l’autre à s’éteindre. Elle porte pourtant en elle la semence d’une réforme future. La révélation et son développement ne sont certainement pas en opposition, mais évoluent dans la même logique biblique. Et, à quelque période que ce soit, il y a toujours une ascension du bas vers le haut, du crépuscule vers la lumière.

Matthieu 13:16,17 : Mais heureux sont vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent. En vérité, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous regardez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. "

1 Pierre 1:10-11 : Les prophètes qui ont prophétisé au sujet de la grâce qui vous était destinée ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations. Ils se sont appliqués à découvrir à quelle époque et à quelles circonstances se rapportaient les indications de l’Esprit de Christ qui était en eux et qui, d’avance, attestait les souffrances de Christ et la gloire qui s’ensuivrait. "

Jean 16:12 : J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les comprendre maintenant. "

Au commencement, Dieu se choisit une personne, Abraham. Plus tard une famille, celle de Jacob. Au Sinaï, il se donne un peuple et dans le temps présent, ses enfants sont issus de toutes les nations.

Actes 15:14 : Frères, écoutez-moi ! Simon a raconté comment, pour la première fois, Dieu est intervenu pour prendre parmi les nations un peuple consacré à son nom. "

Et dans le royaume de Dieu à venir, il y aura une communion universelle des peuples.

Esaïe 2:2-4 : Et il arrivera, à la fin des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples nombreux s’y rendront et diront : venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous instruise de ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. "

Esaïe 19:25 : Bénis soient l’Égypte mon peuple, l’Assyrie, œuvre de mes mains, et Israël mon héritage. "

Finalement apparaîtront les nouveaux cieux et la nouvelle terre.

Apocalypse 21:1 : Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. "

Tout cela est l’œuvre de Dieu. Il n’est pas question ici de " progrès " humain. Pas plus d’une ascension de l’homme, des profondeurs vers les hauteurs, mais plutôt de la bienveillance du Créateur qui s’est abaissé des hauteurs vers les profondeurs. Il n’est pas question non plus d’un " travail " de l’homme, développant ses propres capacités jusqu’à produire une humanité idéale. La volonté de Dieu s’accomplit inexorablement. Son but est d’élever l’homme vers le divin, à travers sa toute puissance et son amour.

Dieu intervient, et, d’en haut, tire ce qui est terrestre du bas vers le haut, jusqu’à ce que sa gloire soit manifestée dans les choses qu’il établit. Ainsi, tout le terrestre est transformé en céleste.

Matthieu 27:51 : Et voici : le voile du temple se déchira en deux du haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent…"

Jean 3:13 : Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. "

Référence: The Dawn Of World Redemption, A survey of the History of Salvation in the Old Testament, Eric Sauer – Deuxième partie, chapitre 2 : Le péché et la grâce.

Revenir en haut


Accueil | Auteurs | Biographies | Thèmes | Réveils | Livres/K7/CD | Liens | Traduction | Sentinelle 24-7 |  
Vision & Historique | Séminaires | E-mail

Copyright © 2003. Ensemble Rebâtissons la Maison.