Autant la chute de l’homme
a été importante, autant la grâce de Dieu a été
incommensurable.
Romains 5:20 : " Or
la loi est intervenue pour que la faute soit amplifiée ;
mais là où le péché s’est amplifié,
la grâce a surabondé. "
Même devenu pécheur,
l’homme demeure l’objet de la préoccupation de l’amour divin.
Jean 3:16 : "
Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique
afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait
la vie éternelle. "
Néanmoins, la chute
de l’homme a entraîné un bouleversement des dispositions
du monde. De nouveaux principes ont été requis et ces
principes gouvernent dorénavant toute l’histoire de l’humanité.
Le principe de la Rédemption
Sans la chute, l’humanité
aurait pu connaître une certaine progression. Son histoire aurait
pu être celle d’une bénédiction croissante, et non
pas l’histoire d’une Rédemption. Tout n’aurait été
que développement continu et croissant. Mais maintenant, à
la place de cette capacité de développement pour l’humanité,
s’imposent la possibilité et la nécessité de sa
rédemption. Désormais, il n’est plus question d’une évolution
des capacités latentes de l’homme, mais plutôt d’une révolution
de son esprit. Et ceci, par un acte d’amour divin dans une nouvelle
création.
Par conséquent,
c’est sur l’importance de la chute que s’appuie le bouleversement des
principes fondamentaux et déterminants de tout développement
humain.
Toutefois, la chute ne
s’est pas produite en dehors de toute notion d’espoir. L’homme demeure
rachetable et Dieu devient son Rédempteur. Cette éventualité
se base sur deux faits.
L’homme lui-même
n’a pas inventé le péché. Sa chute n’a pas consisté
en un acte provenant de l’intérieur de lui-même et se manifestant
en raison d’une inspiration propre, mais en vertu d’une tentation provenant
de l’extérieur. Sinon il serait lui-même devenu l’instigateur
du péché et donc un démon. Il n’a pas produit le
mal, ni avant, ni dans sa chute, et il ne s’est même pas identifié
au mal après sa chute.
Au tout début, le
péché lui paraissait étranger à lui-même,
et il faisait une distinction entre lui-même et le mal. Cela est
démontré par son sentiment de honte immédiat et
son désir de couvrir sa nudité avec des feuilles de figuier.
Genèse 3:7-10 :
" Les yeux
de tous deux s’ouvrirent ; ils prirent conscience du fait qu’ils
étaient nus. Ils se firent des ceintures avec des feuilles de
figuier cousues ensemble. Alors, ils entendirent la voix de l’Éternel
Dieu qui parcourait le jardin. Et l’Éternel Dieu appela l’homme
et lui dit : Où es-tu ? Il lui répondit :
j’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur parce que je suis
nu. Je me suis donc caché. "
Cette première tentative
ayant pour but de surmonter le mal fut vaine. Mais elle était
la preuve indubitable que l’homme n’avait pas l’intention de succomber
à la honte et à l’ignominie. Bien qu’il ait agi contre
sa conscience, il n’a pas ajouté à cela une volonté
de meurtre délibérée.
Les feuilles de figuier
ont immédiatement représenté un vêtement,
symbole de son rejet du mal. Son sentiment de honte, de culpabilité
et de faiblesse, tout cela est devenu une défense inconsciente
contre la servitude de la chair, une réaction contre le pouvoir
du péché, comme si, dans l’incapacité de surmonter
le mal, il tentait tout au moins de le fuir.
Le principe de l’auto-justification
divine
Le péché
rend aveugle et l’homme ne peut percevoir sa propre corruption.
Ephésiens 4:18 : " Ils
ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la
vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement
de leur cœur. "
Apocalypse 3:17 : " Parce
que tu dis : je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai
besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable,
pauvre, aveugle et nu… "
L’homme croit au bien qui
est en lui et tente de déifier sa propre nature.
2 Thessaloniciens 2:3-4 :
" Que personne
ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut qu’auparavant
l’apostasie soit arrivée, et que se révèle l’homme
impie, le fils de perdition, l’adversaire qui s’élève
au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu et qui va jusqu’à s’asseoir
dans le temple de Dieu et se faire passer lui-même pour Dieu. "
L’Être humain est
une divinité, vu d’en-bas. Aussi longtemps qu’il croira cela,
il ne pourra jamais s’approprier la rédemption.
Matthieu 9:12 : " Ce
ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais
les malades. "
L’homme doit par conséquent
se donner les moyens de tester sa propre puissance dans toutes les directions,
de façon à être amené finalement à
reconnaître son impuissance. Son échec doit devenir le
moyen d’une reconstruction divine. Celle-ci se déroule sur plusieurs
milliers d’années dans le plan du salut et prend de multiples
formes dans l’histoire de la révélation au cours des époques,
à travers les âges.
Parallèlement, chaque
période du plan du salut a nécessairement pour but de
révéler l’échec de l’homme. Ses différentes
étapes sont progressives et variées à l’infini.
Elles font ressortir dans chaque dispensation et sous différents
aspects la faillite totale de l’homme naturel.
Ainsi, le pouvoir moral
de l’individu, les diverses formes sociales de la communauté,
apparaissent insuffisants. Dès lors, le plan de salut de Dieu
manifesté en Jésus-Christ n’est pas perçu comme
un simple plan, mais comme le plan essentiel, le seul plan possible.
Par ce moyen, Dieu peut
se tenir devant toute la création, dans le ciel comme sur la
terre, justifié d’avoir donné ce moyen de salut et aucun
autre. L’histoire du salut sera donc l’histoire d’une justification
propre de Dieu (an historical Théodicy), et le cours de
l’histoire de la révélation constituera la preuve de sa
propre nécessité, ainsi qu’il est écrit :
"
En sorte que tu sois justifié dans tes paroles et que tu aies
gain de cause quand tu es jugé. " (Romains
3:4, version Darby).
Le principe de l’échec
de l’homme
Finalement, l’homme ne
pouvait pas plus complètement rendre manifeste sa chute que ce
qu’il n’a fait - et il continuera de le faire.
Si Dieu lui donne
l’autodétermination,
Il tombe dans la
licence,
A l’époque
de la mise à l’épreuve de sa liberté.
Si Dieu lui donne
l’autorité,
Il se met à
opprimer son prochain,
A l’époque
de Noé.
Si Dieu lui donne
ses promesses,
Il tombe dans l’incrédulité,
A l’époque
des Patriarches et dans les temps qui suivent.
Si Dieu lui fait
prendre conscience de sa perversité,
Il se complaît
dans sa propre justice,
A l’époque
de la loi.
Si Dieu lui donne
Christ,
Il se choisit l’Antéchrist,
A l’époque
de l’Evangile,
Si Dieu lui donne
un Roi,
Il décide
de suivre le Rebelle,
A l’époque
du Millénium,
Oui, décidément,
l’homme est en constante rébellion contre Dieu. Comme le peuple
d’Israël l’a été, ainsi, à une plus grande
échelle, l’est toute l’humanité, avec un cœur qui s’égare
constamment loin de Dieu (Psaumes 75).
Il n’est donc pas étonnant
qu’à la fin de chacune de ces dispensations, Dieu entre en jugement
avec les hommes :
Pendant la période
du Paradis :
Avec l’expulsion
d’Adam et Ève du jardin d’Éden.
Pendant la période
où la liberté de l’homme est testée :
Avec le déluge.
Pendant la période
de Noé :
Avec la tour de
Babel et l’établissement des nations.
Pendant la période
de la loi :
Avec la dispersion
du peuple d’Israël.
Pendant la période
de l’Eglise :
Avec la tribulation
sous l’Antéchrist.
Pendant la période
du Royaume de Gloire :
Avec une destruction
par un feu dévorant.
Apocalypse 20:9 : " Ils
montèrent à la surface de la terre et investirent le camp
des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel
et les dévora. "
Lorsque toutes les alternatives
seront épuisées, quand le royaume de ce monde n’aura plus
aucun recours, plus aucune force propre, alors le royaume de Dieu apparaîtra
avec triomphe.
Apocalypse 11:15 : " Le
septième ange sonna de la trompette. Et des voix fortes retentirent
dans le ciel en disant : Le royaume du monde est passé à
notre Seigneur et à son Christ. Il régnera aux siècles
des siècles ! "
Et dans les nouveaux cieux
et sur la nouvelle terre, la justice régnera éternellement.
2 Pierre 3:12 : " Mais
nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle
terre où la justice habitera. "
Le principe du reste saint
S’il doit y avoir un reste,
si ce but est effectivement atteint, cela nous prouve que les terribles
jugements de Dieu, tout au long de l’histoire, ne sont pas absolus.
Sinon, le lien entre ce
qui est passé et ce qui est à venir serait perdu. Il n’y
aurait aucune possibilité de continuation, d’avancement, depuis
l’origine de l’humanité. Les jugements de Dieu apparaîtraient
devant tout l’univers comme une insaisissable déclaration de
la faillite de Dieu dont les premières formes d’éducation
de l’humanité auraient échoué.
Mais il y a toujours un
reste qui est sauvé au milieu de tous ces jugements.
Esaïe 10:21 : " Un
reste reviendra, le reste de Jacob, au Dieu puissant. Quand ton peuple,
ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement
en reviendra.
Esaïe 11:11 : " Alors,
en ce jour, l’Éternel étendra une seconde fois sa main
pour racheter le reste de son peuple. "
Ezéchiel 5:1 à
4 : " Et
toi, fils de l’homme, prends une lame tranchante, un rasoir de barbier ;
prends-la et passe-la sur ta tête et sur ta barbe. Prends ensuite
une balance à peser et fais des parts. Brûles-en un tiers
dans la flamme au milieu de la ville, lorsque les jours du siège
seront accomplis ; prends-en un tiers et frappe-le avec la lame
tout autour de la ville ; disperses-en un tiers au vent, et je
tirerai l’épée derrière eux. Tu en prendras une
petite quantité que tu serreras dans le pan de ton vêtement.
Et tu prendras encore quelques-uns de ceux-là, que tu jetteras
au feu et que tu brûleras dans le feu. Il en sortira un feu contre
toute la maison d’Israël. "
1 Rois 19:18 : " Mais
je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont pas
fléchi le genou devant Baal, et dont la bouche ne l’a pas baisé. "
Romains 11:5 : " De
même aussi, dans les temps présents, il y a un reste selon
l’élection de la grâce. Or, si c’est par grâce, ce
n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus
une grâce. Et si c’est par les œuvres, ce n’est plus une grâce,
autrement l’œuvre n’est plus une œuvre. Quoi donc ? Ce qu’Israël
cherche, il ne l’a pas obtenu. Mais les élus l’ont obtenu, les
autres ont été endurcis, selon qu’il est écrit :
Dieu leur a donné un esprit d’assoupissement, des yeux pour ne
pas voir et des oreilles pour ne pas entendre, jusqu’à ce jour.
Et David dit :
Que leur table soit pour eux un piège, un filet, une occasion
de chute, et une rétribution ! Que leurs yeux soient obscurcis
pour ne pas voir, et tiens continuellement leur dos courbé. "
Ce reste devient le fondement
d’un développement futur. Tout au long des générations
perpétuellement soumises au jugement de la mort, s’établit
par ce reste une vie nouvelle dominant le mal. Et son unité étant
préservée, le futur se trouve lié de façon
organisée au passé et au présent.
Ainsi est manifestée
la grandeur du Divin ici-bas. Au sein d’un monde en jugement, de petits
groupes de croyants deviennent les représentants de chaque nouveau
commencement.
Ils sont les agents du
plan du salut dans sa parfaite unité. Ce n’est que par ce moyen,
par ce petit troupeau, que le grand plan du salut reçoit sa cohérence
et sa continuité. C’est sur ces petits troupeaux paraissant insignifiants
que repose le fondement d’une rédemption effectivement réalisable.
Sans eux, tous les éléments de la révélation
s’écrouleraient.
Apparaissant comme un facteur
négligeable dans le monde des affaires, ils sont réellement
de grands ouvriers avec Dieu. C’est par eux que le monde s’établit
dans une continuité et que se développe son organisation
finale. Le cheminement avec Dieu de ces petits troupeaux sauve le monde
futur. Ils deviennent eux-mêmes les meneurs de l’histoire
en général et, d’un point de vue scripturaire, les protagonistes
de la chronologie du monde.
Le livre de la Genèse
nous donne une énumération historique précise des
généalogies. Ceci uniquement pour la lignée principale,
la lignée choisie, celle qui va de Seth à Noé (chapitre
5), de Sem à Abraham (chapitres 11:10 à 32 et les chapitres
25:20 et 37:2).
Dans la liste des ancêtres
de la lignée non choisie, on ne trouve pas d’énumération
précise des généalogies (Caïn, Genèse
4:17 à 26). La liste des nations issues des fils de Noé,
au chapitre 10, la postérité d’Israël, chapitres
25:12 à 16, celle d’Esaü aux chapitres 36:1 à 8.
Pour Dieu, l’histoire (ou
la généalogie) des petits troupeaux est la seule histoire
authentique.
Ces deux lignées traversent
parallèlement les âges. L’une représentant le vaste
monde qui arrive à maturité pour la tempête du jugement ;
l’autre préparant les petits troupeaux qui agissent en faveur
de la délivrance de la détresse et de la misère.
Ce peuple se tient debout au milieu des peuples comme un rocher au milieu
de la mer. Même les portes du séjour des morts ne prévaudront
pas contre lui (Matthieu 16:18, version Darby : " Et
moi, je te dis que tu es Pierre ; et sur ce roc je bâtirai
mon assemblée et les portes du hadès ne prévaudront
pas contre elle. "
De la stabilité
de ce peuple dépend tout espoir pour le monde, et dans cet espoir,
se trouve à tout jamais la fidèle alliance du Rédempteur.
Cependant, le " chêne "
de la civilisation doit encore être appréhendé à
travers le décret immuable du jugement divin, néanmoins
la " racine de ce tronc " survit continuellement. C’est de
cette " sainte semence " que jaillit une nouvelle vie.
Esaïe 6:13 : " Et
s’il reste encore un dixième des habitants, il repassera par
l’incendie ; mais, comme le térébinthe et le chêne
conservent leur souche quand ils sont abattus, sa souche donnera une
sainte descendance. "
Esaïe 11:1 : " Puis,
un rameau sortira du tronc d’Isaï, et le rejeton de ses racines
fructifiera. "
C’est ce petit troupeau
qui reçoit le royaume éternel.
Luc 12:32 : " Sois
sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé
bon de vous donner le royaume. "
En dépit de la nuit
du jugement, ce petit buisson brûle continuellement dans l’attente
d’un jour nouveau, et au milieu de la tempête et des nuages de
colère apparaît l’arc-en-ciel étincelant du divin
Rédempteur.
Genèse 9:3 :
" Je place
mon arc dans la nuée, et il sera un signe d’alliance entre moi
et la terre. "
Le principe du second avant le
premier
Selon ce principe, Dieu
choisit toujours les " choses faibles " du monde (1 Corinthiens
1:26-27). C’est uniquement de cette façon que peut être
détruit l’orgueil du pécheur. Pour cette unique raison
- et c’est l’une des caractéristiques particulière de
l’histoire de la Rédemption - Dieu choisit toujours le plus jeune
à la place de l’aîné, le plus petit à la
place du plus grand, et enfin le second avant le premier :
Non pas Caïn,
mais Abel et celui qui l’a remplacé, Seth.
Non pas Japhet, mais
Sem.
Non pas Ismaël,
mais Isaac.
Non pas Esaü,
mais Jacob.
Non pas Manassé,
mais Ephraïm (Genèse 48:14).
Non pas Aaron, mais
Moïse (Exode 7:7).
Non pas Eliab, mais
David (1Samuel 16:6-13).
Non pas le premier
roi, mais le second (non pas Saül, mais David).
Non pas l’ancienne
alliance, mais la nouvelle (Hébreux 8:13).
Non pas Israël,
mais l’Eglise, et encore :
Non pas le premier
Adam, mais le dernier Adam (1Corinthiens 15:45).
Ainsi, Dieu laisse-t-il
toujours de côté le premier, afin d’établir le second
(Hébreux 10:9).
Il se choisit le faible
dans le monde afin d’humilier le fort (1 Corinthiens 1:27).
Il appelle le dernier pour
le mettre en premier, et le premier devient le dernier (Matthieu 19:30).
Et cela se produit afin
que " nulle chair ne se glorifie devant lui " mais que " celui
qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur " (1 Corinthiens
1:29-31).
Le principe de la réforme
continuelle
Jusqu’à présent,
que s’est-il passé ? A l’origine, après une courte
période de grâce, pleine de vie et de force, est apparue
constamment une humanité complètement apostate. Tout ce
que les " pères " ont gagné par la foi a été
largement perdu par leurs descendants dès la troisième
génération.
Juges 2:7 : " Le
peuple servit l’Éternel tout le temps de Josué et tout
le temps des anciens qui survécurent à Josué et
qui avaient vu toutes les grandes œuvres que l’Éternel avait
accomplies pour Israël. "
Juges 2:10 : " Et
il s’éleva une autre génération qui ne connaissait
pas l’Éternel ni l’œuvre qu’il avait accomplie pour Israël.
Les Israélites firent alors ce qui est mal aux yeux de l’Éternel,
et ils rendirent des cultes aux Baals. "
Et Jérusalem devenant
Babel doit, elle aussi, tout comme le monde originel, passer par le
feu du jugement et de la destruction.
Mais en dépit de
cela, le plan Divin s’accomplit, au moyen de ces petits cercles de chrétiens
insignifiants. Ils vont croissant, eux dont les pères ont été
les porte-drapeaux de la Réforme.
A l’intérieur de
ces petits cercles, un nouveau petit cercle apparaît, par nécessité,
et les croyants qui le composent sont les transmetteurs actuels de la
révélation. Par eux, la réforme du passé
se trouve ranimée dans une toute nouvelle réforme.
Finalement, cela s’accomplit
constamment. Le processus de la rédemption est gouverné
par ce principe de réformes perpétuelles. L’histoire du
salut n’est qu’un chemin continu marquant beaucoup de zigzags quand
on le considère dans les détails, mais qui néanmoins
progresse sans cesse vers le haut.
Le principe de la progression
dans l’histoire du salut
Mais un nouveau commencement
divin n’est jamais purement et simplement un retour à l’ancien.
Chaque réforme est appelée un jour ou l’autre à
s’éteindre. Elle porte pourtant en elle la semence d’une réforme
future. La révélation et son développement ne sont
certainement pas en opposition, mais évoluent dans la même
logique biblique. Et, à quelque période que ce soit, il
y a toujours une ascension du bas vers le haut, du crépuscule
vers la lumière.
Matthieu 13:16,17 :
" Mais
heureux sont vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles
entendent. En vérité, je vous le dis, beaucoup de prophètes
et de justes ont désiré voir ce que vous regardez, et
ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. "
1 Pierre 1:10-11 : " Les
prophètes qui ont prophétisé au sujet de la grâce
qui vous était destinée ont fait de ce salut l’objet de
leurs recherches et de leurs investigations. Ils se sont appliqués
à découvrir à quelle époque et à
quelles circonstances se rapportaient les indications de l’Esprit de
Christ qui était en eux et qui, d’avance, attestait les
souffrances de Christ et la gloire qui s’ensuivrait. "
Jean 16:12 : " J’ai
encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas
les comprendre maintenant. "
Au commencement, Dieu se
choisit une personne, Abraham. Plus tard une famille, celle de Jacob.
Au Sinaï, il se donne un peuple et dans le temps présent,
ses enfants sont issus de toutes les nations.
Actes 15:14 : " Frères,
écoutez-moi ! Simon a raconté comment, pour la première
fois, Dieu est intervenu pour prendre parmi les nations un peuple consacré
à son nom. "
Et dans le royaume de Dieu
à venir, il y aura une communion universelle des peuples.
Esaïe 2:2-4 : " Et
il arrivera, à la fin des temps, que la montagne de la maison
de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes,
qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes
les nations y afflueront. Des peuples nombreux s’y rendront et diront :
venez et montons à la montagne de l’Éternel, à
la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous instruise de ses voies,
et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi,
et de Jérusalem la parole de l’Éternel. "
Esaïe 19:25 : " Bénis
soient l’Égypte mon peuple, l’Assyrie, œuvre de mes mains, et
Israël mon héritage. "
Finalement apparaîtront
les nouveaux cieux et la nouvelle terre.
Apocalypse 21:1 : " Je
vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel
et la première terre avaient disparu, et la mer n’était
plus. "
Tout cela est l’œuvre de
Dieu. Il n’est pas question ici de " progrès " humain.
Pas plus d’une ascension de l’homme, des profondeurs vers les hauteurs,
mais plutôt de la bienveillance du Créateur qui s’est abaissé
des hauteurs vers les profondeurs. Il n’est pas question non plus d’un
" travail " de l’homme, développant ses propres capacités
jusqu’à produire une humanité idéale. La volonté
de Dieu s’accomplit inexorablement. Son but est d’élever l’homme
vers le divin, à travers sa toute puissance et son amour.
Dieu intervient, et, d’en
haut, tire ce qui est terrestre du bas vers le haut, jusqu’à
ce que sa gloire soit manifestée dans les choses qu’il établit.
Ainsi, tout le terrestre est transformé en céleste.
Matthieu 27:51 : " Et
voici : le voile du temple se déchira en deux du haut en
bas, la terre trembla, les rochers se fendirent…"
Jean 3:13 : " Personne
n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le
Fils de l’homme qui est dans le ciel. "
Référence:
The Dawn Of World Redemption, A survey of the History of Salvation
in the Old Testament, Eric Sauer – Deuxième partie, chapitre
2 : Le péché et la grâce.
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