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Un Hymne Qui Jaillit de la Souffrance

Par Ernest Edwin Ryden

Texte au format PDF à télécharger (10,6 Ko).

La vie sanctifiée d'une personne produit des fruits que l'on voit souvent longtemps après que cette personne a lâché prise sur toutes aspirations terrestres. Ceci était vrai dans un sens très spécial pour Elizabeth Payson Prentiss, auteur de « More love to Thee, O Christ » (« Plus d'amour pour Toi, Ô Christ »). Bien que Me Prentiss soit rentrée dans la gloire depuis cinquante ans, son admirable vie chrétienne diffuse encore son esprit de confiance et d'espoir à travers ses hymnes et ses écrits pleins de ferveur.

Enfant, elle était bénie en vivant dans un foyer exceptionnel. Son père, Edward Payson, était un des ecclésiastiques les plus célèbres de la Nouvelle Angleterre, révéré et bien-aimé par des milliers de personnes à cause de sa vie sainte. Il est dit qu'après sa mort, le nom d'« Edward Payson » fut donné, par le baptême, à des milliers d'enfants dont les parents avaient été bénis à travers son ministère.

La fille, qui naquit en 1818, ressemblait beaucoup à son père. Bien disposée spirituellement depuis son enfance, elle possédait des dons rares d’écrivain. Alors qu'elle n'avait que seize ans, elle contribua aux vers et à la prose du magazine « The Youth's Companion » (Le compagnon de la jeunesse). Plus tard, elle enseigna à l'école de Portland, son lieu de naissance, et à Ipswich et Richmond, partout étant énormément bien-aimée de ses élèves.

En 1845, elle devint l'épouse du Révérend Georges L. Prentiss, qui serait plus tard professeur à la Faculté théologique « Union Theological Seminary » de la ville de New-York.

Sa vie de famille était magnifique. Ceux qui l'ont connue le mieux l'ont décrite comme « une petite femme aux yeux très lumineux, avec un sens de l'humour aigu, qui prenait plus soin de briller dans son propre heureux ménage qu'en société ».

Mais elle portait tout le temps un lourd fardeau. Durant sa vie entière, elle était malade, et ne savait guère ce que voulait dire « aller bien ». L'insomnie chronique venait s'ajouter à ses afflictions mais pendant que son corps languissait sous le châtiment corporel, son esprit s’élevait au-dessus de la douleur et du tourment, devenant chaque jour plus radieux et plus beau. Ces épreuves l'ont amenée à écrire sa célèbre histoire « Stepping Heavenward » (En marche vers le ciel). Le but du livre, comme elle l'expliquait elle-même, était « de renforcer et consoler d'autres âmes. »

Le livre remporta un succès immédiat, plus de 200 000 exemplaires furent vendus. Il fut également traduit dans beaucoup de langues étrangères. Une autre histoire, « The Flower of the Family » (La fleur de la famille) devint également très populaire.

C'était en tant que poète et auteur d'hymnes, cependant, que Me Prentiss fut destinée à atteindre la renommée. Le volume « Religious Poems » (Poèmes religieux), numéroté cent vingt-trois, respire un esprit de fervente dévotion pour Christ. « Aimer plus Christ », disait-elle, « est le besoin le plus profond, le cri constant de mon esprit... Dehors dans les bois, et sur mon lit, dehors en conduisant, lorsque je suis heureuse et occupée, et quand je suis triste et désœuvrée, le murmure continue de monter de mon cœur pour recevoir plus d'amour, plus d'amour, plus d'amour » !

Il est facile de comprendre comment un tel désir devait finalement trouver son expression dans son hymne le plus célèbre, « More love to Thee, O Christ » (Plus d'amour pour Toi, Ô Christ). L'hymne, en réalité, était la prière de sa vie. Il fut créé en 1856 pendant un temps de grande souffrance physique et d'anxiété spirituelle. Il fut composé en grande hâte, et la dernière strophe est restée incomplète. Ce n'est que trente ans plus tard que Me Prentiss le montra à son mari. Elle ajouta alors une ligne finale au crayon et le donna à l'imprimeur, dans l'intention d'une distribution privée uniquement. L'année suivante, cependant, le « Grand Réveil » se répandait dans toute l'Amérique, et l'hymne devint vite populaire partout.

Quand, en août 1878, la dépouille mortelle du chantre sanctifié fut enterrée, un cercle d'amis intimes était debout, la tête découverte et chantait « Plus d'amour pour Toi, Ô Christ ». L'ensemble du monde chrétien semblait s'unir dans le deuil causé par sa mort. De la Chine lointaine vint un message de sympathie à l’attention du mari endeuillé, sous la forme d'un éventail sur lequel les chrétiens chinois avaient inscrit le célèbre hymne en caractères d'origine.

Après sa mort, la strophe suivante fut trouvée sur la page de garde de l'un de ses livres favoris :

 

Une heure avec Jésus ! Comme sa paix dépasse

L'enchantement de l'amour et de la louange terrestre ;

Quelle proximité plus précieuse, vidée de moi pour être couchée

Bas à ses pieds, et saisir, par hasard, son regard,

Pareillement satisfaite, lorsqu'il peut donner ou prendre,

Le doux, l'amer, bienvenu à son amour (à Lui).

Référence: Ernest Edwin Ryden, The Story of Our Hymns.

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