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Conseils aux Nouveaux Convertis

Par Charles Grandison Finney

Si les nouveaux convertis ne sont pas dûment enseignés, s'ils prennent de mauvaises habitudes, s'ils commencent par un genre de vie trop facile, il est rare qu'ils soient jamais complètement réformés.

L'Eglise ne sortira jamais de son état de mollesse, à moins que les nouveaux convertis n'apprennent à l'entrée de leur carrière religieuse à être tempérants en toutes choses.

1. Quand vous voyez des âmes concevoir une espérance entremêlée de doutes, c'est généralement une preuve que l'œuvre n'est pas complète. Ils frisent encore le monde, ils n'ont pas rompu efficacement avec leurs péchés et ils ont besoin d'être repoussés en arrière plutôt que poussés en avant. En général, on a grand tort d'inspirer à une âme troublée l'espérance qu'elle est convertie. Selon toute apparence, on juge prématurément. Dans tous les cas, il est, préférable qu'elles le découvrent elles-mêmes.

2. Il y a des natures d'un caractère maussade, désagréables dans leurs propos, peu aimables dans leur conduite. Il est particulièrement important de faire l'œuvre à fond quand ces nouveaux convertis commencent à manifester leur espoir d'être à Christ. Si l'œuvre qui s'opère en eux n'est pas profonde et complète dès le début, ils seront beaucoup moins utiles et heureux que si le traitement eût été sérieusement appliqué à leur âme J'ai vu les caractères les plus maussades et les moins sympathiques transformés en peu de jours par une méthode appropriée.

3. Les nouveaux convertis devraient ordinairement s'offrir d'eux-mêmes pour se joindre à l'église immédiatement, c'est-à-dire à la première occasion convenable S'ils commencent par attendre, ils attendront toujours et ne feront pas grand-chose d'utile. La première chose qu'ils doivent apprendre, c'est qu'il ne faut jamais attendre quand Dieu nous montre notre devoir.

Quand il n'y a aucune raison de retard, l'Eglise doit ordinairement les recevoir dès qu'ils se présentent. C'était évidemment la méthode des apôtres. Il n'y a pas dans le Nouveau Testament le moindre indice qu'on repoussât un candidat qui demandait à être baptisé et à se joindre à l'Eglise.

4. On doit apprendre aux nouveaux convertis à avoir une conscience délicate. Ils doivent la conserver aussi pure que la prunelle de leurs yeux.

Le chrétien doit se soumettre à Dieu en toutes choses, ne pas dépenser une seule heure, ni aller quelque part, ni faire quoi que ce soit sans l'approbation de Dieu. Autrement, il ne s'appelle pas chrétien, car le vrai caractère du chrétien, c'est de renoncer à soi-même et de se consacrer entièrement à Dieu.

Soustraire à Dieu son temps, ses biens, son influence, ses facultés, son corps ou son âme, c'est commettre un vol, car tout appartient à Dieu, et " vous n'êtes point à vous-mêmes ".

5. Le nouveau converti doit apprendre à prier sans cesse, c'est-à-dire se tenir sur ses gardes et conserver en tout temps l'esprit de prière.

S'il lui arrive de faire une chute, qu'il aille droit à Jésus-Christ, confesse entièrement sa faute et répande son cœur devant Dieu. L'Esprit viendra à lui, l'invitera à prier, et tous les sombres nuages disparaîtront.

6. Les nouveaux convertis doivent chercher à se rendre utiles. Qu'ils saisissent les occasions et se mettent à l'œuvre quoi qu'il leur en coûte.

Qu'on n'enseigne pas aux nouveaux convertis à compter sur une vie de joie et de faciles triomphes. Ils peuvent être appelés à passer par le feu. Satan peut les cribler comme le blé, mais ils doivent aller de l'avant, cherchant moins à être heureux qu'à être utiles, parlant moins de consolation que de devoir, soupirant moins après des transports de joie qu'après le triomphe de la justice, cherchant moins à expérimenter les ravissements qu'à connaître la volonté de Dieu et à la faire.

7. On doit les former au courage. La Bible insiste beaucoup sur la fermeté chrétienne et sur le courage en action comme sur un devoir.

8. Le chrétien doit apprendre à dire non. C'est une leçon très dure pour plusieurs.

Voyez cette jeune femme. Avant sa conversion, elle aimait les cercles joyeux et les plaisirs du monde. Elle se voit abandonnée maintenant de ses anciennes amies. Elles ne lui parlent plus de bals ou de fêtes mondaines, parce qu'elles savent qu'elle ne se joindra pas à elles. Mais peu à peu, elles deviennent plus hardies. On lui propose une innocente récréation, puis une autre et encore une autre. La glace est rompue. Ses amies la regardent de nouveau comme une des leurs. Un jour, on l'invite à danser. Un samedi soir, on rentre tard dans la nuit, elle dort toute la matinée du dimanche pour se refaire, même un jour de communion. Tout cela, pour n'avoir pas su dire non.

Voyez ce jeune homme : durant un temps, il avait sa place marquée au culte ou à l'assemblée de prière. Mais ses amis commencent à le traiter de nouveau avec des égards et à l'attirer peu à peu. Il craint en refusant leurs premières sollicitations de manquer de politesse, de perdre son influence sur eux. Et bientôt, le voilà séduit, entraîné loin du cercle d'étude, de la réunion de prière et de la vie cachée avec Dieu. Ah ! jeune homme, arrête-toi ! Un seul pas de plus sans oser dire non, et tu es perdu.

Référence: Les Réveils Religieux, Charles G. Finney

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