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Consacrées au Réveil
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Fausses
Consolations Données aux Pécheurs
Par
Charles Grandison Finney
Rarement
gagneur d’âme poussa plus à fond l’aiguillon dans le cœur.
Il " ne pansait pas à la légère les plaies de la
fille de son peuple ". On disait de lui : " Avez vous entendu ce terrible
prédicateur qui jette la terreur dans les âmes ? ". Sa méthode
diffère tellement des procédés employés de
nos jours dans beaucoup d’églises qu’on dira sans doute avec profit
les conseils de ce maître dans l’art de former des convertis solides
et d’enseigner des chrétiens zélés et fidèles.
On affirme que si 30 % des convertis de Moody demeuraient fermes, 85 %
des convertis de Finney persévéraient jusqu’à la
mort.
Le but de l'Esprit de Dieu est d'arracher
au pécheur jusqu’au dernier lambeau d'espérance tant qu’il
demeure dans le péché. Un gagneur d’âmes doit avoir
le même dessein. Il doit être sur ce point d'accord avec Dieu,
autrement il ne pourra faire aucun bien. Gardez vous de donner au pécheur
de fausses consolations telles que celles-ci :
- Dire à un pécheur : "J’espère que vous serez
converti", alors qu'il ne se met pas directement à l’œuvre,
c'est le détourner de Christ pour l'amener à se reposer
sur vous. Ce n'est qu'une fausse consolation qui conduit à
la mort.
- Que de fois des chrétiens disent à un pécheur
troublé : "Je prierai pour vous." C'est encore une fausse consolation.
Le pécheur dira : "C'est un homme pieux, ses prières
seront efficaces; je ne serai pas perdu." Dès lors ses craintes
cessent. La foi aux prières des autres plutôt que la
foi en Christ, voilà précisément la foi que le
démon aime à trouver chez les pécheurs.
- D'autres disent à une âme soucieuse : "Je me réjouis
de vous voir dans cette voie. J'espère que vous serez fidèle,
et que vous tiendrez ferme". Est-ce autre chose que de se réjouir
de voir le pécheur révolté contre Dieu ? Il résiste
à ses convictions, il résiste à sa conscience.
Il résiste au Saint-Esprit. Sa culpabilité et le danger
qu'il court sont plus grands que jamais : Et vous vous réjouissez
! Vous devriez au contraire être dans I'angoisse à son
sujet, car il est en danger d'être, d’un instant à l'autre,
abandonné de Dieu et laissé à la dureté
de son cœur et au désespoir.
- D’autres encore disent que la conversion est une œuvre progressive,
qu'il ne faut pas s'attendre à y arriver d'un bond, qu’il faut
attendre, laisser faire, ne pas se fier à ces conversions subites.
Tout cela est faux comme le puits de l’abîme.
- Il n'est pas rare d’entendre dire à un pécheur réveillé
: "Vous êtes dans un chemin qui me donne beaucoup d'espérance.
Je suis heureux pour vous". Il semble vraiment que l'Eglise soit parfois
liguée avec le démon pour aider les pécheurs
à résister à la Vérité. Ce que
le Saint–Esprit veut faire sentir au pécheur, c’est que ces
voies sont perverses et qu'elles aboutissent à I'enfer. Et
chacun conspire à produire en lui l’impression contraire. Pécheur
! Ne croyez rien de tout cela ! Vous n’êtes pas dans un chemin
qui puisse donner des espérances. Vous n'agissez pas droitement
en résistant au Saint-Esprit. Vous agissez mal, aussi mal que
cela est possible.
- Il en est qui disent au pécheur : "Vous avez rompu avec vos
péchés, n’est-ce pas ?" " Oh ! oui ! " dira le pécheur,
et ce sera entièrement faux. Il n'a jamais un seul instant
renoncé à ses péchés. Il a seulement pris
une nouvelle attitude pour résister. Lui dire qu'il a rompu
avec ses péchés, c'est lui donner une fausse consolation.
- Gardez-vous de consoler le pécheur impénitent en lui
disant que "la piété n’est pas sombre, qu’elle est enjouée,
qu’il ne doit pas nourrir de telles anxiétés, qu’il
doit être joyeux". Oh ! quelle funeste doctrine ! Le pécheur
est là, résistant de toutes ses forces, résistant
au Saint-Esprit, résistant à sa conscience, près
de mourir d'angoisse et de détresse, il est sur le bord de
l'enfer et néanmoins ne veut pas céder. Et voici qu’on
s'approche pour lui dire : "Je ne puis souffrir de vous voir si attristé,
courage, courage ! la piété n'est pas triste !"… Quelle
erreur ! Quand vous vous occupez d'un pécheur, souvenez-vous
que vous le reverrez bientôt en jugement. Conduisez-vous avec
lui de telle sorte que, s'il vient à périr, ce ne soit
pas votre faute. Ne lui dites jamais un seul mot qui le porte à
s'arrêter en deçà d'une soumission qui plaise
à Dieu. Le chrétien doit prendre le parti de Dieu contre
le pécheur. Il doit montrer à ce dernier toute l'horreur
de son cas, et de son danger, puis l’amener à la croix et insister
sur une soumission instantanée.
Référence:
Discours sur les Réveils Religieux,
Charles G. Finney
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