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Consacrées au Réveil
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S'Irriter
à Cause de Ceux Qui Font le Mal Est un Péché
Par
Charles Grandison Finney
L’irritation,
l’énervement est un état d'esprit contraire à l’humilité
et à l’endurance patiente auquel l'évangile nous convie.
Dans ce discours, je montrerai :
POURQUOI NOUS NE DEVONS
PAS NOUS TOURMENTER À CAUSE DES HOMMES QUI COMMETTENT DE MAUVAISES
ACTIONS.
- POURQUOI NOUS NE DEVONS PAS NOUS
TOURMENTER, NOUS IRRITER.
- Parce qu'en s'irritant à cause
de ceux qui font le mal, nous faisons le mal nous-mêmes. Beaucoup
de personnes semblent penser qu'elles font bien de s’irriter quand
d'autres pèchent : car autant qu'elles en pensent, elles semblent
ressentir l'ardeur et la "sainte" indignation que Dieu pourrait éprouver
; et elles disent que, comme Jonas : " je fais bien d'être fâché
". Mais de telles personnes doivent se rappeler, qu'en se tourmentant
à la vue des péchés commis par les méchants,
elles abusent Dieu. Et c'est sûrement une bonne raison pour
elles de s'abstenir de se tourmenter, si en faisant ainsi, elles ne
contribuent qu'à ajouter leur propre péché à
celui de l'individu qui le commet initialement.
- Une autre raison pour laquelle nous
ne devons pas nous tourmenter à la vue des mauvaises des actions
des hommes, c'est qu'il en ressortira un bilan négatif. C'est
une chose certaine : si nous nous tourmentons, cela ne nous sera d'aucun
bénéfice. Cela ne profitera pas non plus à celui
contre qui nous nous irritons. De plus, cela ne contribue ni à
la gloire de Dieu, ni d'aucune façon à l'avancement
de Son royaume. Alors pourquoi devrions-nous nous tourmenter ?
- La troisième raison pour laquelle
nous ne devons pas nous tourmenter à cause de ceux qui font
le mal, c'est qu'il ne s'ajoutera que du mal au mal. Cela nous causera
le plus grand mal : en détruisant notre propre paix ; en rompant
notre communion avec Dieu ; en étouffant dans nos cœurs l'esprit
de prière, en nous apportant la condamnation. Cela détruira
notre confiance en Dieu et détruira notre respect pour nous-mêmes;
Cela tendra inévitablement à blesser nos propres âmes.
Et à nouveau, le plus grand mal sera infligé à
d'autres. En infligeant une blessure en réponse à une
autre blessure, nous irritons à notre tour notre prochain ;
et l'exaspération qui en découlera fera naître
de l'irritation chez lui. Prenez garde maintenant, car votre irritation
n'aura aucune tendance à réformer son cœur, mais plutôt
aggravera sa méchanceté. Blessé à son
tour, et en réponse, il s'irritera contre tous ceux qui lui
font du mal. C'est là une pierre d'achoppement pour lui. Et
peut-être notre irritation est une pierre d'achoppement plus
grande pour ceux qui font le mal que pour nous-mêmes. S'irriter
du mal que d'autres font, a seulement tendance à engendrer
du mal. Agir ainsi est à la fois déshonorant pour Dieu
et un manque manifeste de confiance en Lui. La tendance générale
d'une telle conduite n'infligera que blessure à Son royaume.
- Si nous chrétiens, nous manifestons
un esprit doux et patient envers des hommes qui commettent le mal,
cela aura tendance à les rendre bon. Nous empêchons le
mal de leur faire plus de mal. Si quand ils font le mal nous faisons
le bien et manifestons un esprit chrétien, notre caractère
chrétien, dans une certaine mesure au moins, contraste avec
leurs mauvaises actions. S'ils déshonorent Dieu en faisant
le mal, nous, nous l'honorons fortement par la manifestation d'un
caractère céleste, nous faisons tout ce que nous pouvons
pour contrecarrer la blessure faite au royaume de Dieu par le scélérat.
Son mal avait tendance à faire trébucher ceux qui étaient
autour de lui - notre bien, la manifestation d'un caractère
céleste, aura tendance à ôter cette pierre d'achoppement.
Le témoin d’une telle scène, dira, assurément,
celui-ci a fait un grand mal, mais cet autre a manifesté un
esprit si excellent, que dans l'ensemble, cela renforcera ma conviction
de la nécessité et de l'excellence de la religion de
Jésus.
- Une autre raison pour laquelle nous
ne devons pas nous tourmenter : le mal commis arrive sous la providence
de Dieu, sous sa sagesse et son amour infini. Soyez en persuadé
: Dieu agit immuablement avec amour et sagesse. Dieu n’a voulu pas
empêcher le mal, mais au contraire a choisi de le subir plutôt
que changer la direction des événements, bien qu’Il
aurait pu en modifier le cours. Dieu l'a considéré comme
le moindre de deux maux ; et nous devons considérer qu'aucun
mal qui n’ai été commit, n’aurait put être sagement
empêché. Aucun mal n'existe sous le gouvernement de Dieu,
sauf celui qui arrive comme le moindre de deux maux. Ce qui est permis
quotidiennement par Dieu, empêche un mal plus grand ; et dans
l'ensemble, c'est se conduire avec sagesse et bienveillance que de
supporter une épreuve, alors que Dieu aurait pu intervenir
et l’empêcher. Pourquoi alors devons-nous nous en tourmenter
?
- Une autre bonne raison pour laquelle
nous ne devons pas nous irriter à la vue de ceux qui commettent
le mal : Ces événements ont été prévus
pour contribuer à gloire de Dieu et en vue du plus grand bien-être
de Son royaume. "Certes, la fureur de l'homme tourne à ta louange,
quand tu te revêts de tout ton courroux." Psaume 76:10 (ou 77:11
suivant la numérotation). Tout le mal commis dans l'univers
a été tenu pris en compte dans le grand plan de Dieu,
pour la promotion du plus grand bien-être général.
Nous voyons que dans tout système moral, même le plus
sage, tout mal ne peut-être empêché : par conséquent
ce que Dieu ne pouvait pas sagement empêcher, Il l'a vaincu
pour Sa propre gloire. Ainsi, nous pouvons facilement voir avec certitude,
et dans de très nombreux cas, comment Dieu a vaincu les transgressions
les plus flagrantes pour la promotion de Sa gloire. Prenez la conduite
de Judas trahissant Christ et la méchanceté de Satan
dans cette affaire. Elles furent parmi les transgressions les plus
flagrantes que le monde a jamais vu ; et pourtant, ils étaient
des instruments dans la mise en place de la pierre angulaire, celle
qui sauverait les hommes, le Salut par la foi en Jésus-Christ.
Dieu s’est servi de leurs transgressions et saisi l'occasion offerte
pour l'honorer et en faire profiter la création toute entière.
Maintenant, bien que dans chaque cas nous ne puissions pas saisir
la raison particulière pour laquelle Dieu permet telle ou telle
chose, nous pouvons donner du repos à nos âmes et être
assurés que chaque péché commis, passé
ou futur, contribuera à la promotion de la gloire de Dieu.
Aucun remerciement n’est attribué au pécheur. En faisant
le mal, le pécheur n'a jamais pensé à une telle
chose. Il est parfaitement libre, responsable et mérite d'être
puni en conséquence, quoique Dieu est usé de sa providence
pour transformer le mal en bien. Mais le fait qu'il sera rejeté,
est une raison suffisante pour laquelle nous ne devons pas nous en
tourmenter.
- Une autre raison : l’objectif de Satan,
c’est de nous irriter. Il comprend très bien la blessure que
nous nous infligeons à nous-mêmes et le grand mal qui
en résulte, lorsque nous nous agaçons sous le gouvernement,
la providence de Dieu. Satan est un ennemi. Il est ennemi du bonheur
de l’homme et se complaît à déranger notre paix.
Il aime à en faire trébucher quelques-uns et voir Dieu
déshonoré par leur inconduite; il comprend parfaitement
que peu de choses sont plus haïssables pour Dieu et destructrices
de tout bien que de se tourmenter. C'est donc pour lui un objectif
principal que de tout mettre en œuvre pour que nous soyons le plus
possible agité, irrité. Mais devons nous satisfaire
les désirs du diable ?
- Une autre raison pour laquelle nous
ne devons pas nous tourmenter, c’est que le mal qui est fait, et qui
voudrait nous faire nous irriter, est permis souvent par la providence
de Dieu : c’est un des moyens de perfectionnement de Dieu, comme une
grâce qui produit la patience. Vous qui êtes mère
de famille, n’avez-vous jamais constaté que la conduite de
vos enfants qui vous éprouvent ou qui vous assaillent, perfectionne
votre patience, comme une grâce offerte à votre âme
? L'Apôtre Jacques dit (1:2 à 4)- " Frères, regardez
comme le sujet d'une parfaite joie les diverses tentations (épreuves)
qui vous arrivent, sachant que l'épreuve de votre foi produit
la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite,
afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien." Les
choses auxquelles nous sommes si enclins à nous tourmenter,
toutes ces choses arrivent sous l’autorité de Dieu et elles
font toutes parties des moyens que Dieu emploie pour perfectionner
la sainteté en chacun de nous.
- Leurs mauvaises conduites nous donnent
une bonne occasion de glorifier Dieu. Si à la vue du mal que
d'autres font, nous, nous manifestons un caractère divin, nous
contribuons grandement à honorer et à glorifier Dieu.
Qu’y a-t-il de plus remarquable qu’un homme qui, sous les pressions
et les attaques sévères, manifeste le caractère
de Christ ? Christ lui-même n’a-t-il pas brillé glorieusement
pendant son procès, en dépit des accusations les plus
sévères, devant Pilate, les sacrificateurs, ou le peuple
? Plus qu’en toute autre occasion, le caractère céleste
ainsi manifesté était plus glorieux pour Dieu et a reflété
plus de la beauté divine, qu'il ne l’avait été
peut-être dans d’autres circonstances. Aussi, lorsque nous sommes
tentés de faire le mal envers notre prochain, Dieu nous donne
là une occasion de manifester à ceux qui sont autour
de nous, Son caractère.
- Cela montre l'incrédulité
de ceux qui s’irritent. Si nous nous rendons compte que la main de
Dieu est présente directement ou indirectement dans tout qui
nous arrive ; si nous croyons fermement cela, nous ne nous irriterons
pas lorsque des situations difficiles surviennent. Aucun homme qui
croit vraiment en la providence universelle de Dieu ne se tourmentera
à cause des circonstances qu’il rencontre. Parce qu’il sait
désormais qu'il s’irriterait directement contre Dieu Lui-même.
Il serait convaincu que s’irriter de ce qui peut lui arriver, c’est
s’irriter contre Dieu et que pester contre le mal, c’est pester contre
Dieu qui le permet. Il est certain que Dieu est partie prenante dans
tout ce qui nous arrive. Pas au point de diminuer, et en aucune manière,
le blâme de l'homme qui fait le mal; mais plus encore, dans
un sens, Dieu l'a fait. Amos 3:6: "Si la trompette sonne dans une
ville, le peuple ne sera-t-il pas alarmé? Et s'il arrive un
malheur dans une ville, n'est-ce pas l'Éternel qui l'a fait
? " Esaïe 45:7: "Je suis l’Eternel...Qui forme la lumière
et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité
et qui crée l'adversité; c'est moi, l'Éternel,
qui fais toutes ces choses". Je sais que peu de gens se rendent compte
qu'ils se rebellent contre Dieu Lui-même et contre sa providence,
lorsqu’ils pestent ou s’agacent des circonstances rencontrées,
et à moins d’être incroyant, ils le percevraient immédiatement
s’ils y prenaient garde.
- S’agiter est l’expression de la libre
volonté de chaque homme. Aucun homme ne se tourmente de ce
qui lui arrive, si sa volonté se conforme avec la volonté
de Dieu. L’homme qui a une volonté, et qui l’utilise pour suivre
sa propre voie, en cherchant le chemin de sa propre gratification,
s’irritera à chacune des intersections rencontrées,
lorsqu’elles s'opposeront à ses inclinations, à son
objectif ultime: son intérêt personnel (note du traducteur
et pour reprendre la pensée de Finney : le péché,
c'est rechercher son propre bien-être, son avantage, sa propre
gratification au lieu de consacrer son être tout entier à
aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée
et de toute sa force, et d’aimer son prochain). Mais si sa volonté
est confondue avec la volonté de Dieu, il reconnaîtra
la providence universelle de Dieu en toute chose. N’ayant pas de volonté
pour lui-même, pour chercher à se gratifier, il se soumettra
doucement aux événements que la Providence lui fera
rencontrer. Il blâmera le pécheur et justifiera Dieu.
Il supportera le mal plutôt que de s’irriter contre celui qui
aurait pu l’empêcher. Il les regardera comme une chose permise
par Dieu pour de bienveillantes et sages raisons et considérera
comme fortement absurde de se tourmenter de tout qui arrive sous la
providence d’un Dieu infiniment sage et bienveillant.
- Se tourmenter à cause de ceux
qui font le mal n'est pas divin. Dieu ne se tourmente jamais ; pourquoi
devons-nous tourmenter ? D’autre part, Il est plus concerné
que nous le sommes pour en vouloir à la méchanceté.
Si quelqu'un est blessé, la vengeance appartient à Dieu
et non à nous. Mais si Dieu a des bonnes raisons de ne pas
se tourmenter de ce qui arrive, sûrement, nous aussi, nous n'avons
pas besoin de nous en irriter. Car cela Le concerne infiniment plus
que nous. Lorsqu’une épreuve quelconque croise notre chemin,
nous devons toujours nous demander: maintenant, quelle est l'état
d'âme de Dieu au vue de cette chose ? Sort-il de sa patience
et subit-il le mal jusqu’à s'en tourmenter ? Qui ne serait
pas choqué à l'idée que Dieu se tourmente de
tout ce qui arrive ? Pourquoi alors, devons-nous nous tourmenter ?
- S’irriter détruit notre propre
paix. Qui ne sait pas que la moindre irritation à laquelle
nous nous laissons aller, rompt instantanément la paix de notre
esprit, apporte un nuage menaçant sur notre humeur et jette
nos âmes dans l'obscurité? Quel est le Chrétien
qui ne sait pas cela de par sa propre expérience ? Remarquez
comment notre paix est facilement détruite. La moindre pointe
d'impatience ou d'irritation naissante, et si on y cède, même
pour un instant, notre esprit est entraîné dans des eaux
vaseuses, en remue le dépôt et le trouble demeurera un
certain temps, comme la mer reste agitée après la tempête.
- Notre irritation détruit également
la paix de ce qui sont autour de nous. Un homme irrité est
une très grande nuisance pour tous ceux qui sont près
de lui. L’irritation semble être contagieuse. Si des parents
s’irritent à cause de leurs enfants, les enfants sont presque
certains de s’irriter à leur tour. Si les maris s’irritent
à cause de leurs femmes, ou des femmes de leurs maris, l'autre
est presque certain de s’agacer en retour. Ainsi, la paix d'un ménage
tout entier sera continuellement détruite par la méchanceté
et l'irritabilité d'un de ces membres.
- Se tourmenter attriste l'Esprit Saint.
Il ne demeurera pas où il y a un esprit agité. Nous
sommes choqués et peinés si nous allons voir un voisin
et le trouvons irrité, agacé. Nous nous sentons embarrassés,
gênés à son contact. Puis, l’ayant trouvé
de mauvaise humeur, nous le quitterons avec de la détresse
et du dégoût. De même, l'Esprit Saint sera attristé
et se retirera de nous, si en Sa présence, nous nous laissons
aller à l’irritation et à l’agacement.
- S’irriter détruit notre influence
chrétienne. Une personne agitée ne peut avoir la plus
petite influence chrétienne sur sa communauté. Un parent
agité ne dirigera jamais bien sa famille. Un serviteur de Dieu
irritable, un voisin agité, bref, quiconque s’adonne à
l’irritation, détruira l’influence chrétienne qu’il
aurait pu avoir. Le bon sens universel nous apprend que l’irritation
est à l'opposé du caractère chrétien.
Aucun homme ne peut avoir confiance en la piété de celui
qui a l'habitude de se satisfaire d'être agité. Beaucoup
de parents qui professent être chrétien ont perdu toute
influence chrétienne sur leur propre ménage, en se livrant
à ce péché. Visitez une famille croyante, celle
que vous voudrez : si un parent, l’un ou l’autre, ou bien les deux,
ont la fâcheuse habitude de s’irriter, et vous constaterez,
en général, que leurs enfants sont inconvertis. La famille
a trébuchée à cause d’eux et ils restent dans
leurs péchés. Se tourmenter détruit l'influence
que pourrait avoir l'homme sur Dieu. Un serviteur de Dieu qui s’irrite
ne peut jamais prévaloir avec Dieu dans la prière. L'influence
toute entière d'un homme, ses prières, ses efforts et
ses travaux pour convertir d'autres personnes seront perdues pour
eux, si ces personnes le savent s'adonner à l’agitation et
à l’irritation.
- Tolérer ce péché
dans sa vie conduit à être haï. Rarement chose n’est
plus haïssable que l’irritation. Et notre nature est telle que,
bien que nous puissions éprouver de la pitié pour les
personnes colériques, nous ne pouvons que les détester.
Dieu éprouve pour elles à la fois de la pitié
et de la répulsion, comme Il éprouve de la pitié
et de la répulsion pour le diable. Une mère qui s’irrite
à cause de ses enfants, n'est jamais bien-aimée par
eux. Une famille n'aime jamais un père agité, mais secrètement
le détestera toujours. Un conjoint n'aime jamais l’autre si
elle est une personne irritable. Si un homme a une femme irritable,
il n’éprouvera à force ni respect, ni amour pour elle.
Bien qu'il puisse être bienveillant envers elle, il ne pourra
pas la considérer complaisamment, avec amour, mais il détestera
secrètement son caractère agité. Il en est de
même avec une femme, si son mari est colérique: elle
pourra le craindre, elle pourra éprouver de la pitié
pour lui, mais même en étant complaisante, elle ne pourra
pas l'aimer.
- Notre irritation contraint ceux qui
nous entourent à redouter notre présence. La présence
d'une personne agitée doit toujours être redoutée.
Rien n’est plus ennuyeux et détestable qu'un esprit agité.
Les enfants redoutent toujours la présence d'un père
ou d’une mère agité; il en est de même pour un
frère ou une sœur colérique; si un membre caractériel
de la famille vit éloigné du foyer, son retour même
est secrètement redouté.
- Une autre raison pour laquelle nous
ne devons pas nous tourmenter : Dieu s'occupera personnellement des
hommes qui font le mal. Le verset qui suit immédiatement notre
texte dit : "car ils seront bientôt retranchés comme
l'herbe et se faneront comme l'herbe verte." Ces hommes sont dans
les mains de Dieu. Il disposera d'eux pour promouvoir Sa propre gloire.
Nous n'avons donc pas besoin de nous tourmenter à cause de
leurs actes et de leurs mauvaises conduites. D’autre part, leur mal
commis est de courte durée. Le verset précédemment
cité, dit : "ils seront bientôt diminués comme
l'herbe.". Le triomphe du méchant est bref et sa mauvaise conduite
dans cette vie n'est que pour un instant. Dieu l'enlèvera au
moment où Il le jugera opportun. Lorsqu’Il ne pourra plus utiliser
cette méchanceté pour promouvoir le bien du plus grand
nombre, Il le retranchera et le jettera hors de Sa route. Nous nous
demandons souvent pourquoi des hommes si mauvais vivent aussi longtemps.
Nous souffrons de les voir, des années durant, provoquer la
majesté de Dieu et déverser sur ce monde des traits
enflammés, des flèches et la mort. Mais nous n'avons
aucune raison de nous demander cela, car Dieu voit la fin du méchant
depuis le commencement. Il lui permet de vivre et de faire le mal
tant qu'Il peut utiliser ce mal et en faire du bien. Et si le méchant
recommence mille fois, tandis qu'il fait et refait mille fois le mal,
ce ne serait être une raison valable pour laquelle nous devrions
nous en tourmenter. Car Dieu est le garant suprême de cette
question. Il agira en conséquence pour maintenir le bien-être
général à son plus haut niveau.
- Une autre raison pour laquelle nous
ne devons pas nous tourmenter à la vue de ceux qui commettent
le mal : parce qu’ils font parti de " toutes choses " du verset qui
suit : " Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien
de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son
dessein. " (Romains 8:28). Comme nous pouvons souvent le voir, les
épreuves que nous rencontrons, les tentations de Satan et la
méchanceté de tout ceux qui nous environnent, tout cela
travaillent ensemble à notre édification et à
notre croissance dans la Grâce. Nous apprenons ainsi beaucoup
plus aux travers des épreuves, bien plus que nous ne pourrions
apprendre d'aucune autre façon. Quel est le Chrétien
qui n'a pas remercié Dieu d’avoir utilisé Satan même
dans de multiples occasions, occasions qui ont été si
utiles pour son édification? Ou si les Chrétiens n'ont
pas fait cela, quel Chrétien n'a pas de bonne raison de le
faire ? Je sais simplement qu'au sein de mes épreuves les plus
grandes, c’est là que j'apprenais souvent les leçons
les plus importantes de toute ma vie. Et j’étais souvent amené
à remercier Dieu pour tous les abus commis, les tentations
que m'infligeaient les hommes mauvais et les démons.
- Une autre raison pour laquelle nous
ne devons pas nous tourmenter : les choses pour lesquelles nous nous
tourmentons, n’en valent pas la peine. En disant cela, je ne veux
pas dire que les péchés commis par ceux qui font le
mal ne sont pas importants ni graves. Ni que ces péchés
ne sont pas détestables ni déplorables. Mais je veux
dire que dans l'ensemble, considérant la providence universelle
de Dieu, sa bonté surpasse tout mal et toutes les circonstances
difficiles : cela ne vaut donc pas la peine de se tourmenter. Si nous
voyons la fin de toute chose depuis son commencement comme Dieu la
voit, comment donc nous mettre à douter et à voir autrement.
Si cela valait la peine de s’irriter, Dieu se mettrait en colère
contre eux. Mais si Dieu demeure parfaitement calme et ne s’en froisse
pas, s'Il a de bonnes raisons pour ne montrer ni impatience ni agitation,
nous pouvons assurément donner du repos à nos âmes,
il n'y a aucune raison pour laquelle nous devrions nous irriter à
cause de ceux qui commettent le mal.
- La dernière raison que je mentionnerai
est la suivante : nous tourmenter fait de nous le jeu favori de Satan.
Laisser vous aller à l’irritation, et vous lui abandonnerez
tout pouvoir. Agacez vous souvent, que cette habitude se forme chez
vous, et Satan est presque sur de faire de vous de sa proie. Il sait
parfaitement cela, et s’il peut vous séduire par l’irritation,
il le fera à tout moment et vous mettra en esclavage. Ainsi
agit l’ennemi, lorsqu’il veut détruire notre paix, le repos
de nos âmes. Il prend une satisfaction infernale à dépenser
son temps et son énergie pour nous laisser aller à l’agacement
des heures durant. Il aime à nous jeter dans une tempête
d’irritation et le rapporter ensuite jusqu'en enfer: cela provoquera
le rire et la dérision dans les régions infernales,
du fait que, nous qui professons être chrétien, sommes
encore si facilement provoqué par la moindre source d’irritation.
- JE VOUDRAIS VOUS
MONTRER MAINTENANT COMMENT EVITER DE VOUS IRRITER.
- Plongez-vous tout entier dans la volonté
de Dieu. Admettez et considérez la providence universelle de
Dieu. Et sachez qu’Il est "Celui qui opère toutes choses selon
le dessein de Sa volonté " (Ephésiens 1:11). Soumettez-vous
donc à Sa douce et humble volonté; soyez docile. Voilà
un antidote éprouvé contre l’irritation.
- Ayez foi en la sagesse et la bienveillante
providence de Dieu; faites-Lui confiance. Abandonnez vous à
cette vérité: tout ce qui arrive ou peut arriver, arrive
d’une façon directe ou indirecte sous le contrôle de
Sa sagesse infinie et bienveillante. Que votre âme en soit persuadée.
Posez cette vérité au plus profond de vous, comme une
fondation solide, une ancre profonde et sûre. Rien de ce qui
vous arrivera ou ne vous est déjà arrivé ne l’a
été sans le principe de cette sagesse immense et de
cette grande bienveillance. Cela est parfaitement compatible avec
la liberté individuelle et ne diminue en rien le blâme
de ceux qui font le mal.
- Maîtrisez-vous. Il est de la plus
grande importance que vous cultiviez l’habitude de demeurer calme
et maître de vous-même, quelles que soient les épreuves
que vous puissiez rencontrer. Il peut être utile de ne pas dire
un mot, de prendre le temps de réfléchir, et d’élever
premièrement votre voix à Dieu dans la prière.
Quelquefois j’ai pensé qu’il était de mon devoir de
répondre à une personne en proie à une grande
irritation; mais j’ai eu alors plus peur encore d’engendrer chez elle
davantage d’énervement. J’ai trouvé alors plus utile,
avant de dire quoi que ce soit, de me laisser le temps de la réflexion
et de la prière. Après avoir agi ainsi, il ne m’était
pas rare de pouvoir reparler avec de telles personnes. Alors que si
on leur avait répondu immédiatement, elles auraient
été complètement submergées par leurs
émotions, leurs sentiments. Les parents qui sont chrétiens
devraient trouver utile de prendre le temps de réfléchir
et de prier avant de reprendre leur enfants, sachant qu’ils peuvent
eux même les soumettre à une épreuve délicate.
De même, les enfants, avant de répondre et de faire une
promesse à leur parents, devraient prendre un temps de réflexion
et de prière. Par la maîtrise de soi, je veux dire par
là qu’une personne doit avoir l’habitude de considérer
les raisons pour lesquelles elle ne doit pas se livrer à l’irritation,
en dépit des épreuves et des circonstances qu’elle peut
rencontrer.
- Un autre excellent antidote contre l’irritation
est de considérer régulièrement l’aggravation
de nos propres fautes qui pourrait en résulter. La personne
qui considère ses propres fautes ne s’irrite pas des fautes
commises par d’autres. Veillez donc en toute circonstance, et rappelez-vous
comment était votre propre caractère et vos fautes :
cela vous enseignera la compassion et la prévenance au lieu
de vous irriter vous-même.
- Refléter la patience de Dieu.
J’aime particulièrement considérer le calme et la tranquillité
de l’Esprit divin, en dépit de toutes les provocations qu’Il
a eu à souffrir. Sa patience infinie, Sa longanimité,
Sa bonté envers les pécheurs, voilà ce que j’aime
considérer. Et il est de la plus grande importance que tous
les chrétiens prennent l’habitude de réfléchir
sur cela et se conduisent en conséquence.
- Reflétez surtout l'humilité,
la patience, l’extrême patience de Christ. Rien n’est plus efficace
pour calmer un esprit agité, qu’une personne qui se demande
comment Christ se serait comporté en telle situation. Malgré
tous les excès qu’ont voulu accumuler sur lui hommes et démons,
nous ne l’avons jamais connu se livrer à l’irritation. Et combien
ses apôtres auraient été choqués s’ils
avaient été témoins chez Lui d’impatience. Combien
ont dû être grandes leur admiration et leur adoration,
devant Son caractère, Sa gentillesse, Sa patience dans la souffrance,
même au milieu des épreuves les plus pénibles.
Remarquez Sa douceur, comment Il a traité avec compassion même
Ses ennemis...à la croix du calvaire où ils l’entendirent
prier pour Ses meurtriers: "Père, pardonne-leur, car ils ne
savent ce qu'ils font " (Luc 24:34). Comment ne pas s’abstenir de
s’irriter à cause de ceux qui font le mal, lorsqu’on se rappelle
la conduite de Christ en pareille occasion ?
- Évitez toute excitation excessive
autant que possible. Nous sommes trop aptes à penser que la
religion consiste en des émotions intenses et des sentiments
extrêmes. Alors qu’elle consiste à la fois en un état
du cœur et de la volonté. Un état où la sensibilité
est excitée est un état souvent très dangereux.
Cultiver donc autant que possible un esprit calme, tranquille, cela
vous évitera de vous irriter. J’ai souvent vu en moi et en
d’autres personnes que lorsque les sentiments sont très excités,
même au sujet de la religion, ces sentiments sont facilement
détournés vers une mauvaise direction. L’Esprit de Dieu
est calme. Christ a manifesté généralement une
grande paix de pensée; et quel chrétien n’a pas expérimenté
cela, lorsque sa volonté était noyée, confondue
avec celle de Dieu, étant consacré entièrement
à Dieu ? Son cœur était comme un océan d’amour,
calme comme le cœur de Dieu. Voyez ce chrétien sur son lit
de mort, à deux doigts du paradis: voyez son calme, sa contenance,
la douceur dans ses yeux, la douceur et le calme de son caractère,
son rythme cardiaque paisible, tout dénote chez lui un esprit
saint et calme. Cultivez vous aussi cet état d'âme, c'est
un grand antidote contre l’irritation.
- Apprenez à ne pas regarder que
le mauvais coté des choses. Considérez les vertus autant
que les vices de ceux qui vous environnent. Etendez-vous sur les qualités
des personnes auxquelles vous êtes confronté et pas seulement
sur leurs défauts. C’est une chose dangereuse pour nous que
de trop s’étendre sur les mauvaises actions de nos proches.
J’ai souvent été frappé par cette tendance qu’ont
certaines personnes, et des conséquences d’une telle conduite.
Beaucoup d’Adventistes, et bien d’autres dénominations radicales
récentes semblent s’être étendues sur la méchanceté
présente dans l’Eglise et dans le monde; et manifestement,
cela les a entraînés loin de Dieu. La majeure partie
d’entre eux n’ayant pas été mise en garde d’une telle
conduite, et, à moins d’être sauvés, ils se sont
égarés sans avoir réalisé qu’ils s’éloignaient
de Dieu. Et si je ne me trompe pas entièrement, la raison pour
laquelle ils sont tombés, est surtout d’avoir considéré
trop exclusivement la méchanceté présente dans
l’Eglise et dans le monde. C'est ce qui les a fait sombrer complètement
dans un esprit d’anathème contre tous, même pour eux-mêmes.Je
connaissais personnellement un frère bien aimé qui était
un ardent défenseur de l’annihilation. Avant de l’entendre
prêcher, je ne pouvais comprendre comment on pouvait tomber
dans une erreur aussi fatale. Mais j’ai compris dès que je
l’ai entendu prêcher. Il était manifeste qu’il possédait
en lui un esprit d’annihilation. Il ne semblait voir exclusivement
que le mauvais coté des choses, et les démons qui peuplaient
le monde entier semblaient avoir envahi toutes ses pensées.
Laissez-moi vous dire que demeurer dans un tel état d’esprit
est une très mauvaise chose et plus encore, particulièrement
dangereux : si vous voulez évitez de vous irriter à
cause de ceux qui commettent le mal, apprenez à voir le bon
coté des choses, le bien qui est dans le monde. Apprenez que
Dieu œuvre pour promouvoir le bien, la joie et la sainteté
des hommes. Considérez les vertus de ceux qui vous entourent
et ce qui est digne d’éloge. Comprenez ce que Paul disait dans
l’épître aux Philippiens chapitre 4 verset 8: "Au
reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables,
toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes,
toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes
celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque
vertu, et qui sont dignes de louange; que toutes ces choses occupent
vos pensées".
- Considérez les circonstances,
l’éducation, etc. de ceux qui font le mal. Considérez
les circonstances sous lesquelles ils agissent: leur manque de lumière
(spirituelle) et toutes les choses qui auraient pu modérer
la tendance d’une telle conduite. Cela vous évitera de vous
irriter.
- Rappelez-vous que c’est surtout contre
Dieu que le péché est commis, plus que contre vous.
Le gouvernement de ce monde ne vous revient pas. Le monde est au Seigneur
et toutes choses Lui appartiennent. Toutes choses ont été
créées pour Lui. Même le méchant pour le
jour du malheur. Et vous ne devez pas prendre l’initiative de diriger
de vous-même Ses affaires, ni de vous mettre en colère
parce que les choses ne vont pas comme vous le souhaiteriez. Il prendra
soin Lui-même de gouverner, sans que vous vous en preniez de
passion.
- Ne souffrez pas vous-même de vous
étendre en pensée sur le mal que causent les hommes.
Si vous avez été abusé, ne vous étendez
plus là-dessus. Priez pour ceux qui commettent le mal, et sortez
cela de vos pensées : cela pourrait être pour vous une
source de tentation trop grande.
- Priez pour ceux qui font le mal. Vous
ne vous irriterez jamais contre un homme pour lequel vous avez sincèrement
et honnêtement prié. S’irriter à cause de ceux
qui se conduisent mal et prier pour eux sont deux choses complètements
opposées.
- Travaillez, mettez-vous en peine pour
sauver les âmes, cultivez envers elles la compassion. Si vous
êtes tout entier occupé à les sortir des flammes,
si vous êtes exercé à avoir de l’amour véritable
et de la compassion pour leurs âmes, vous ne serez plus capable
de vous irriter à cause d’eux.
- Prenez garde de croire en de simples
bonnes résolutions prises grâce à vos propres
forces. Cela ne vous évitera pas l’irritation. Ces promesses
sont faites en l’absence de toute tentation, et elles ne vous seront
d’aucun secours au jour de l’épreuve.
- Réfléchissez à
la méchanceté causée par une telle irritation.
Considérez l’absurdité et la méchanceté
d’ajouter un péché à un autre péché.
Combien il est ridicule pour vous de pécher ainsi, ce qui peut
vous entraîner à la folie; et ainsi vous faire commettre
un péché encore plus grave que celui qui vous voudrait
vous mettre en colère.
- Réalisez combien l’irritation
est inutile. Considérez attentivement que vous mettre en colère
ne vous sera d’aucune utilité.
- Considérez également le
mal immense qui en résulte. Cela ne fait qu’empirer les choses.
Et que diront les hommes qui vous voient ? Cet homme a commis le mal,
et cet autre s’en est irrité. Et ce dernier mal est pire encore
que le premier.
- Considérez maintenant l’excellente
opportunité qui vous est offerte d’honorer Dieu par votre conduite.
Considérez que plus la provocation est grande, plus vous honorerez
Dieu en manifestant un esprit mesuré. Ainsi ferait Dieu. Plus
la conduite de ses ennemis étaient provocantes, plus Il saisissait
l’occasion de S’honorer par la démonstration d’un esprit paisible
et calme. Si leurs péchés étaient grands, Sa
patience, Sa longanimité, leurs étaient égales
dans l’épreuve, demeurant parfaitement calme. Maintenant observez
ceux qui ont fait le mal, faisant le plus de mal possible, et vous
verrez que la possibilité de montrer le même esprit,
le même caractère que Jésus-Christ vous est offerte.
Si vous faites ainsi, vous honorerez grandement Dieu, bien plus que
les provocations et les outrages des hommes ne tentent de Lui porter
atteinte. Si vous y regardez attentivement, vous vous garderez de
vous irriter, et bénirez le Seigneur des opportunités
qu’Il vous donne de glorifier Son nom.
- Relativisez vos épreuves, et
considérez-les comme légères. Voyez ce qu’ont
dû subir Jésus, les apôtres et les martyrs : voyez
leur état d’âme durant de telles épreuves. Voilà
l’argument le plus convaincant qui puisse être utilisé
en faveur de l'excellence de la religion de Christ. Maintenant, dites-moi,
que sont vos difficultés en comparaison des leurs ?
- Travaillez pour améliorer ces
épreuves pour la gloire de Dieu. Comme je vous le disais précédemment,
elles vous offrent une excellente occasion de le faire. Maintenant
faites-vous à l’idée que la force de Dieu et par Sa
grâce, vous utiliserez ces épreuves pour Sa gloire.
- Travaillez et priez pour que votre sensibilité,
votre calme, votre douceur, votre quiétude d’esprit vous rendent
capable de posséder votre âme et de la garder dans la
patience de l’épreuve.
- Considérez le but déclaré
de ces épreuves. La Bible les présente partout comme
utilisées pour éprouver notre foi. Comprenez que vous
êtes à l’école de Sa discipline, pour vous préparer
à être utile dans un autre monde. Comprenez cela: bien
que vous ne sembliez voir la sagesse d'une telle dispensation dans
ces épreuves qui vous assaillent, encore un peu de temps et
vous serez soustrait à ses sphères d’influences. Elles
vous y préparent utilement. Vous percevrez alors la sagesse
parfaite de Dieu, qui vous a fait passer par ces épreuves brûlantes.
Dieu ne fait jamais rien en vain. Toutes ces choses font partie intégrante
de Sa discipline nécessaire, choses que vous devez traverser.
Ce monde est une grande école, et chacun des serviteurs de
Dieu doit la suivre, chacun à son niveau. Dieu ne peut agir
différemment, et supprimer ces conflits : ces épreuves,
Il les a préparées pour Sa gloire.
- Apprenez avec le psalmiste à
mettre le Seigneur devant vous. D'une façon générale,
les personnes s'irriteraient très facilement de petites choses,
alors qu’elles ne le feraient pas pour de plus grandes; alors que
dans les grandes, elles verraient certainement la Providence de Dieu.
Apprenez et gardez perpétuellement à l’esprit que la
main de Dieu est présente en toutes choses, dans les grandes
comme dans les petites. Laissez-Le demeurer près de vous, et
soyez persuadé que dans tout ce qui arrive, et en toute chose,
Dieu, en un sens, est présent. Que cette pensée vous
pénètre et prenne place dans tout votre cœur.
- Pour finir, apprenez à vous approprier
la Grâce de Jésus-Christ pour ôter complètement
tout péché d’irritation de vos cœurs. La providence
qui développe cet esprit d’irritation est là pour vous
montrer vos faiblesses et le besoin de la grâce de Jésus-Christ.
Elle désire perfectionner la grâce de la patience en
vous. C’est de cela dont nous avons donc besoin. Apprenons-le, étendus
auprès du Seigneur, de telle sorte qu’Il nous gardera de commettre
ce péché. L’apôtre a dit : "Allons donc avec
confiance au trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde
et de trouver grâce, pour être secourus au temps convenable"(Hébreux
4:16). Maintenant, la grâce est offerte comme une aide contre
la commission du péché. Sous la providence de Dieu,
chacun de nos défauts, de nos faiblesses, est corrigé
l’un après l’autre. Aussi, nous devons nous appliquer à
nous en remettre à Christ, et croire en la possibilité
de surmonter complètement cette forme particulière de
tentation.
Traduit de l’anglais
par Christophe Tani
Source: Eglise
évangélique de Pompignane - Email : eeppompignane@free.fr
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