La repentance de Ninive
était le résultat d'une effusion spéciale et unique
du Saint-Esprit de Dieu. Il s’agit de la Pentecôte de l'Ancien
Testament, car humainement parlant, aucune terre ne pouvait être
moins prometteuse que les cœurs de ces hommes de Ninive. Leurs esprits
avaient été façonnés par le commerce à
large échelle; leurs consciences étouffées par
la jouissance prolongée de tous les luxes et raffinements. Ils
étaient le peuple qui avait la probabilité la plus faible
du monde d’être touché par un quelconque appel soudain
à la repentance. Ce n'était aucunement une tâche
facile que d’émouvoir une telle ville. Et pourtant, quand Jonas
vint vers eux, l'Esprit de Dieu engagea une lutte si puissante que la
population entière fut envahie par un sentiment de la proximité
de Dieu et un désir de repentance. Ce fut un message terrible
qu'il avait dû livrer, mais plus terrible que la proclamation
de la destruction elle-même était l'homme qui l'avait prononcée.
On nous dit que les Florentins considéraient Dante avec crainte
lorsqu’il passait à travers leurs rues, et se chuchotaient l'un
à l'autre : "C'est l'homme qui a examiné l'enfer."
Jonas avait sûrement dû produire une impression semblable.
Jonas fut un signe pour eux - un signe de la sévérité
et de la miséricorde de Dieu. Lorsqu’il lança sur leur
tranquillité charnelle sa terrible dénonciation, défiant
de façon apparente leur richesse et leur pouvoir, ils virent
que, derrière ses paroles effroyables, se trouvait une expérience
effroyable qui le poussait à les prononcer et lui donnait la
conviction qu'elles n'étaient aucunement exagérées.
Ce fut un message sur le feu de l'enfer, en effet, et cependant il ne
fut pas prononcé légèrement ou négligemment,
mais délivré avec tendresse et une profonde ardeur par
celui qui avait expérimenté tant le jugement que la miséricorde
de Dieu. Il heurta ainsi avec puissance les cœurs des gens et la ville
entière fut remuée jusqu’à la repentance.
Même dans le palais
royal, l'esprit de contrition fut éveillé. Alors un décret
royal fut publié, prescrivant l'abstinence entière de
nourriture et d'eau aussi bien pour les hommes que pour les bêtes.
Ainsi, la ville entière se recouvrit de sacs et se mit dans le
deuil et dans la prière. Les gens voulurent prier et ce n'était
pas de la simple émotivité. Ce fut accompagné d’une
réformation des vies. En même temps qu’ils pleurèrent
puissamment à Dieu, ils se détournèrent chacun
de sa mauvaise voie et de la violence dont leurs mains s'étaient
rendues coupables. Leur repentance n’était ni sans foi ni sans
espoir. Ils crurent en la miséricorde de Dieu, libérés
de toute défiance stupide et dénués d’une quelconque
trace de désespoir. Ils crurent à Dieu et ils se tournèrent
vers Dieu dans la prière et la repentance, cherchant la miséricorde
et non le jugement. Et ils ne cherchèrent pas en vain, car Dieu,
qui se plaît à la miséricorde, "vit qu'ils
agissaient ainsi et qu'ils revenaient de leur mauvaise voie; et Dieu
se repentit du mal qu'Il résolut de leur faire, et Il ne leur
fit pas "
Référence:
Jonah - Patriot and Revivalist
(Jonas - Patriote
et Revivaliste), F.S Webster
Source: The
Watchword
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