Une base biblique est absolument
essentielle à toute véritable œuvre du Saint-Esprit. Sous
quelque forme qu’il se déguise, le rationalisme (doctrine philosophique
qui rejette toute forme de révélation et prétend
tout expliquer au moyen de la raison) ne construit jamais, il détruit.
Il ne vivifie pas, il flétrit. Il ne conduit pas à Dieu,
il éloigne de Lui.
Comme le dit l’apôtre
Paul, il annonce "un autre Jésus", "un autre esprit",
"un autre évangile" (2 Corinthiens 11:4). Il y a là
une loi spirituelle dont les effets se constatent partout où
se confrontent l’œuvre de l’ennemi des âmes et l’œuvre de Dieu,
le rationalisme et la vérité biblique. Les Eglises, dont
la vie spirituelle a été flétrie par le doute et
la négation, ne peuvent offrir aux âmes ni l’eau vive ni
le pain du ciel. Il ne faut donc pas en vouloir aux jeunes convertis,
nés du souffle du réveil, s’ils se tournent ensuite où
ils trouvent vie et nourriture spirituelle. Que de paroles inutiles,
que de vaines critiques, que d’accusations injustes, quand les âmes
vivifiées se détachent tout naturellement de ce qui est
mort et ne nourrit pas !
Il serait plus juste et
plus spirituel de chercher la cause de cet état de choses dans
la bonne direction et d’écouter l’exhortation de l’Ancien Testament
qui invite "prophètes et sacrificateurs à s’humilier
entre le portique et l’autel" (Joël 2:17).
… A mesure que la vie du
Saint-Esprit se développe en lui, le jeune chrétien éprouve
le besoin de connaître autre chose que la simple tradition, et
d’expérimenter la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
C’est un effet de la loi divine, dont j’ai parlé plus haut, qui
veut que la vie recherche ce qui est la vie.
Mais je tiens cependant
à affirmer que cette piété ancienne, parfois sévère
et rigide, fondée sur le roc de la Bible et enracinée
dans une saine crainte de Dieu, est bien authentique; c’est pour elle
que nos aïeux ont souffert et sont morts. Nous, leurs descendants,
ne devrions connaître aucune autre autorité, ne devrions
prétendre à aucune autre chose. Agir autrement est une
trahison indigne d’un tel héritage.
Dieu attend des Eglises
[endormies] qu’elles se repentent et retrouvent ce point de départ
et non pas, comme c’est souvent le cas, qu’elles s’éloignent
toujours plus de leur fondement, prétendant savoir mieux que
Dieu et introduisant dans l’Eglise toutes sortes d’innovations, de prétendus
remèdes qui les dispensent de cette repentance de leur infidélité
passée et de leur incapacité présente.
L’avertissement du Seigneur
à l’Eglise de Sardes n’a jamais été plus actuel
qu’aujourd’hui : "Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes
pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le
reste qui est prêt de mourir; car je n’ai pas trouvé tes
œuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu
et entendu, et garde, et repens-toi" (Apocalypse 3:1-3).
Référence:
Extrait de " Fondé
sur le Roc ", 1954
Source: "Le
Sarment", n°34, 2003 - Article utilisé avec permission.
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