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Comment
Dieu Veut-Il Sauver les Croyants?
Par
Jean Hoffmann
"II a plu à Dieu,
dans sa sagesse, de sauver les croyants par la folie de la prédication"
- 1 Corinthiens 1:21 (lire 1 Corinthiens 1:17 25)
Il est pour nous de première
importance de savoir ce qui est agréable à Dieu, afin
de ne pas risquer de lui déplaire en nous livrant à des
activités, ou en utilisant des moyens, qui ne seraient pas selon
sa pensée.
Le texte cité plus
haut nous dit deux choses :
1) Dieu veut sauver les
croyants, c'est-à-dire ceux qui lui font confiance et qui lui
demeurent fidèles, selon le sens étymologique du terme
employé dans l'original (pistos).
2) Dieu veut sauver les
fidèles par la folie de la prédication, c'est-à-dire
par la proclamation d'une invraisemblable Bonne Nouvelle du Salut en
Jésus-Christ, mort et ressuscité pour notre justification.
Pour bien montrer que la
proclamation de l'Evangile est le moyen par excellence que Dieu a choisi
pour sauver les fidèles, Paul fait mention d'autres tentatives
ou moyens humains pour nous signaler leur parfaite insuffisance.
A. Les moyens insuffisants
a) La sagesse humaine
"Où est le sage?" (v. 20). Toute
la sagesse des Grecs ne leur a pas permis de connaître Dieu. Les
plus grands érudits, les plus renommés philosophes et
les plus fins dialecticiens, avec tout leur savoir, leur pouvoir et
leur perspicacité, n'ont pas réussi à faire découvrir
à l'homme la pensée et les mystères de Dieu, parce
qu'il s'agit de "choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a
point entendues et qui ne sont point montées au cœur de l'homme,
des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment
et qu'il nous a révélées par l'Esprit" (1 Corinthiens
2:9-1 0). "Le monde avec sa sagesse n'a pas connu Dieu" (v. 21).
b) La connaissance de la Loi
"Où est le scribe?" (v. 20), c'est-à-dire
celui qui est instruit dans la loi. Certes, connaître la Loi divine
est une fort bonne chose, car le divin commandement est "saint, juste
et bon" (Romains 7:13), mais cette connaissance ne sauvera personne,
elle peut tout au plus préparer les cœurs à la repentance
en jouant le rôle d'un "pédagogue" (accompagnateur d'enfants)
qui conduit à Christ (Galates 3:24) ceux qui le suivent. Sinon
la loi ne pourra servir que de base à l'accusation et à
la condamnation du pécheur impénitent.
c) Le raisonnement
"Où est le raisonneur?" (v. 20)
ou le discuteur. Si l'apôtre vivait aujourd'hui, il pourrait ajouter:
"Où est le spécialiste scientifique" qui croit au hasard
plus qu'à Dieu, à l'anthropologie, à la cosmologie...
plus qu'à l'Ecriture? Où est le polémiste qui tord
le sens des Ecritures pour soutenir "bibliquement" son hypothèse
rationaliste? Les hommes "se sont égarés dans leurs vains
raisonnements, et leur cœur sans intelligence a été plongé
dans les ténèbres" (Romains 1:21).
d) Les miracles? (littéralement
plutôt les "signes").
Les Juifs demandaient des signes (1:22): "Quel
signe fais-tu donc, demandèrent-ils à Jésus, afin
que nous le voyions, et que nous croyions en toi?" (Jean 6:30). Jésus
a opéré beaucoup de signes. Des aveugles ont recouvré
la vue, des sourds ont entendu, des lépreux ont été
guéris et des morts sont ressuscités. La Bible dit que plusieurs
crurent au nom de Jésus en voyant les miracles qu'il faisait. Jean
ajoute toutefois : "Mais Jésus ne se fiait point à eux,
parce qu'il les connaissait tous. il savait ce qui était dans l'homme"
(Jean 2:23-25). Par ailleurs il est aussi dit : "Malgré tant de
signes qu'il avait faits, ils ne croyaient pas en lui" (Jean 12:37). Jésus
lui-même a finalement refusé d'opérer des miracles
en disant : "Une génération méchante et adultère
demande un signe, il ne lui sera donné d'autre signe que celui
du prophète Jonas. Car de même que Jonas fut trois jours
et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils
de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre" (Matthieu
12:39-40). Il a voulu ainsi annoncer sa mort et le miracle suprême
de sa résurrection.
Aujourd'hui on demande à nouveau
des miracles et des signes, on en promet et on en produit, sans que
l'on sache toujours par quelles puissances. Pour certains évangélistes
de cette fin de siècle le miracle doit forcément accompagner
la prédication pour la rendre crédible. Les signes et
les miracles seraient la "carte de visite" de Dieu. On veut voir pour
croire, comme Thomas appelé l'incrédule", auquel Jésus
disait : "Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru!" (Jean 20:29)
On dit que la proclamation seule de l'Evangile ne suffit plus et l'on
crée ainsi une sorte de "dépendance" du miracle, sans
laquelle la Parole de Dieu est considérée comme inefficace
ou morte. Le Dieu tout-puissant peut assurément toujours opérer
des miracles et il le fait encore selon sa volonté, mais ce n'est
pas parce qu'il est le même hier, aujourd'hui et éternellement
qu'il agit nécessairement en tous temps et lieux de la même
manière. Toute l'histoire biblique est là pour en témoigner.
Il y a eu des temps miraculeux (la sortie du peuple du pays d'Egypte,
les quarante années dans le désert, l'époque des
prophètes Elie, Elisée et Daniel, le début de l'ère
chrétienne), suivis de longues périodes sans miracles.
Nous sommes d'autre part avertis que les miracles de la fin des temps
seront plutôt liés à l'avènement de l'"impie"
qui accomplira toutes sortes de signes et de prodiges mensongers "'pour
séduire ceux qui périssent. Parce qu'ils n'ont pas reçu
l'amour de la vérité pour être sauvés, Dieu
leur envoie une puissance d'égarement pour qu'ils croient au
mensonge" (2 Thessaloniciens 2:9-12).
B. Les moyens auxquels Paul n'a
pas eu recours
a) Le baptême
L'apôtre Paul écrivait aux
Corinthiens: "Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé,
c'est pour annoncer l'Evangile" (1 Corinthiens 1:17). Il a pourtant
fait aux Romains un magistral exposé sur le sens profond du baptême
(Romains 6) et il ne pouvait ignorer que Jésus avait ordonné
de baptiser les disciples de toutes les nations (Matthieu 28:19). Il
a d'ailleurs lui-même baptisé quelques personnes (1 Corinthiens
1:14-16). Mais il ne voulait surtout pas laisser croire que quelqu'un
pouvait être sauvé par le baptême (immersion). Jamais
personne n'est devenu chrétien par l'administration d'un rite,
d'une cérémonie ou d'un soi-disant sacrement.
b) La supériorité du langage
Paul ne comptait pas non plus sur la sagesse
du langage, sur l'art oratoire, la rhétorique ou l'éloquence
pour convaincre les âmes. A ce sujet il dit de lui-même:
"Ce n'est pas avec une supériorité de langage... que je
suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu…, ma parole
et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs
de la sagesse (1 Corinthiens 2:13). N'a-t-on pas dit de lui : "Ses lettres
sont sévères et fortes, mais présent en personne,
il est faible, et sa parole est méprisable"? (2 Corinthiens 10:10).
Il n'avait rien de ces prédicateurs vedettes, télé-évangélistes
et autres ténors qui se font admirer, acclamer, voire idolâtrer
par les foules, et si possible, bien payer!
c) Le spectacle
Quand aujourd'hui on n'est pas en mesure d'exhiber
des miracles, par quelque moyen que ce soit, on est souvent tenté
d'avoir recours à des "signes" artificiels, au sensationnel, au
maquillage, au déguisement, aux mimes ou aux pantomimes, c'est-à-dire
à des "gestes" sans paroles, à l' "expression corporelle"
et à la danse (chorégraphie), au rock "chrétien",
etc. pour transmettre le divin message. Il s'agit là de manifestations
spectaculaires destinées à "animer" cultes et réunions,
et qui ne sont souvent que de la stimulation psychique produisant une
certaine turbulence agréable aux sens, mais spirituellement stérile.
Si Paul n'aborde pas directement ce sujet, c'est que la question ne se
posait pas à l'époque. Quoiqu'il existât théâtres
et jeux dans le monde gréco-romain, les chrétiens de ce
temps n'ont jamais cherché à imiter ce qui se faisait autour
d'eux en recourant au spectacle ou à l'art théâtral
en usage pour essayer de se faire mieux comprendre par leurs contemporains.
Paul ne parle de déguisement qu'en rapport avec le diable et ses
ministres (2 Corinthiens 11:14-15), pour mettre en garde contre les faux
prophètes revêtus de vêtements de brebis (Matthieu
7:15). Lorsqu'il emploie le terme de "comédien" (littéralement
"hypocrite"), c'est pour stigmatiser la fausseté, la duplicité,
la dissimulation et le mensonge (Matthieu 23:13-29). Aujourd'hui, chrétiens
et non chrétiens ovationnent ensemble les danseuses et les comédiens
qui produisent leur show à grand succès jusqu'à présenter
un Jésus "Superstar"
On nous rétorquera peut-être
que le prophète Agabus s'était bien servi d'une action
symbolique pour annoncer à l'apôtre ce qui allait advenir
de lui. Il prit la ceinture de l'apôtre, se lia les pieds et les
mains en disant : "Voici ce que déclare le Saint-Esprit; l'homme
à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront et le livreront...
entre les mains des païens" (Actes 21:11). Mais il s'agissait là
d'un signe et d'un message prophétique directement inspiré
par le Saint-Esprit, prédisant un événement qui
concernait Paul personnellement, et non de la proclamation de l'Evangile
du Salut en Jésus-Christ par le moyen d'une mise en scène
qui justifierait aujourd'hui l'emploi de marionnettes et l'engagement
de ventriloques, de prestidigitateurs, d'acteurs et de clowns pour accessoiriser
la proclamation de l'Evangile.
C) Le seul moyen utilisé
par l'apôtre Paul pour annoncer l'Evangile :
La prédication
Il a dit très clairement:
"Je n'al pas jugé bon de savoir
parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ
crucifié" (1 Corinthiens 2:2). Cette proclamation a été
faite sans artifices, sans technique de manipulation des foules, sans
attrape-nigaud, sans subterfuge, parfois même dans "un état
de faiblesse, de crainte et de grand tremblement" (1 Corinthiens 2:3).
Son discours reposait cependant sur "une démonstration d'Esprit
et de puissance" afin que la foi de ses auditeurs soit "fondée
non sur la sagesse des hommes. mais sur la puissance et la sagesse de
Dieu" (1 Corinthiens 2:5). Il fallait que cette grande puissance soit
attribuée à Dieu et non pas à l'homme (2 Corinthiens
4:7).
Cette puissance de Dieu ne se manifeste
pas par une exaltation délirante, un emballement hystérique,
une extase névrotique, ou nécessairement par un grand
succès, mais par d'authentiques nouvelles naissances, c'est-à-dire
par des changements de pensée, d'optique, d'entendement et de
comportement. L'amour de la vérité aura pour effet l'obéissance
et la fidélité à la Parole de Dieu. Tout cela est
produit par la seule Parole de Dieu sous l'action du Saint-Esprit. "Ainsi
la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu l'on entend vient de la Parole
de Christ" (Romains 10:17), et non de mises en scène des récits
bibliques par des cinéastes et des acteurs. Paul n'a pas joué
l'Evangile, il l'a prêché et vécu.
D. Quels furent les effets d'une
telle prédication?
1) Elle fut un scandale pour les Juifs
(1 Corinthiens 1:23)
Les Juifs ne voulaient pas admettre que
ce Jésus, qu'ils avaient fait mourir, était le vrai Messie,
le Fils de Dieu, venu dans le monde pour les sauver. Ils auraient dû
reconnaître leur méprise, se repentir et croire en Celui
qu'ils avaient rejeté et maudit. Mais ils ont considéré
une telle prédication comme un scandale, une pierre d'achoppement
ou un piège, et ils s'y sont opposés par tous les moyens.
2) Elle fut une folie pour les Grecs
(les païens) (1 Corinthiens 1:23)
A côté de leurs (faux) dieux,
les Grecs auraient peut-être accepté une nouvelle divinité
dans un esprit "œcuménique", syncrétiste et pluraliste
d'ouverture et de tolérance. Mais croire que ce Jésus
était le seul vrai Sauveur et qu'il n'y avait pas d'autre nom
donné aux hommes par lequel ils puissent accéder au Salut
(Actes 4:12) leur apparaissait comme une absurdité, une aberration
ou une folie. C'est ainsi que jugent ceux qui périssent, parce
que l'homme naturel (psychique) ne reçoit pas les choses de l'Esprit
de Dieu, "car c'est spirituellement qu'on en juge" (1 Corinthiens 2:14).
3) Elle fut et elle est encore une puissance
de Dieu pour ceux qui sont sauvés (1 Corinthiens 1:18)
Pour les élus, Juifs et Grecs, hommes
et femmes, de tous les temps et lieux, c'est-à-dire pour ceux
qui se repentent et qui se contient en Jésus-Christ mort et ressuscite
pour leur justification, la prédication de l'Evangile a été,
et sera jusqu'à la fin, la "puissance de Dieu" qui sauve les
pécheurs (Romains 1:16) et qui les fait marcher en nouveauté
de vie (Romains 6:4), parce qu'ils ont été "régénérés
par une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente de
Dieu" (1 Pierre 1:23).
Conclusion
Dieu a donc choisi de nous sauver par la
prédication de sa Parole qui ne retourne point à lui sans
effet, sans avoir exécuté sa volonté et accompli
ses desseins (Esaïe 55:11). Christ et les apôtres ne recommandent
nulle part l'emploi d'expédients destinés à servir
de supports à la Parole prêchée, comme si celle-ci
n'était pas par elle-même "vivante et efficace, plus tranchante
qu'une épée à deux tranchants, pénétrante
jusqu'à partager âme et esprit..." (Hébreux 4:12).
On constate que moins il y a de prédicateurs
qui prêchent par le Saint-Esprit avec ardeur et fidélité
tout le conseil de Dieu, plus il y a de chanteurs et d'acteurs qui "jouent"
l'Evangile avec gestes et musique, et parfois quelle musique! Le peuple
rebelle, qui ne voulut pas prendre au sérieux les avertissements
du prophète Ezéchiel, se moqua de lui en le comparant
à un "chanteur agréable, possédant une belle voix
et étant habile dans la musique" (Ezéchiel 33:32). Mais
ils ne reçurent pas ses paroles pour les mettre en pratique.
N'est-ce pas là le mal dont nous souffrons encore aujourd'hui?
En disant cela, nous ne mettons pas en
doute les bonnes intentions, le zèle et l'art de ceux qui utilisent
sketches, gags, bouffonneries, mimes, clowneries, comédies, poupée
mécanique, illusionnisme, etc., voulant ainsi rendre l'Evangile
plus attrayant à l'homme de la rue. Nous pensons toutefois que
Dieu parle par sa Parole au cœur de l'homme sans qu'il soit nécessaire
d'avoir recours aux attractions, distractions et productions humaines
qui risquent de détourner les regards de l'essentiel pour les
porter sur l'accessoire. Ne remplaçons pas la folie de la prédication
par la folie des attractions.
Certes, Dieu peut agir en dépit
de ces pratiques et même au travers d'elles car rien ne saurait
restreindre son action. Il est pourtant une constatation troublante
faite par tous ceux qui ne considèrent pas que les "apparences
de la piété" en vue de pouvoir produire des rapports de
statistiques exceptionnels : Partout où l'on fait accompagner
la Parole prêchée d' "appoints" scéniques spectaculaires,
on obtient un certain succès avec un bon nombre de pseudo conversions
et de fruits artificiels, parce qu'on vise et touche le psychisme de
l'individu en provoquant des réactions émotionnelles qui
demeurent souvent sans lendemain. Mais il est vrai que le vent souffle
où il veut (Jean 3:8), et si à côté de toutes
sortes d'attractions et de distractions, l'Evangile était tout
de même proclamé, nous ne pourrions que nous en réjouir,
puisque l'apôtre Paul s'était même réjoui
de ce que certains, malgré leurs mauvaises dispositions d'esprit,
prêchaient quand même Christ (Philippiens 1:15-18).
Pour conclure disons simplement que nous
souhaiterions la remise en honneur de la méthode biblique qui
consiste à proclamer la Parole de Dieu sans divertissements,
mises en scène et conditionnement psychologique, et que l'on
réapprenne à compter davantage sur l'action du Saint-Esprit
pour changer les cœurs et transformer les vies à la gloire de
Dieu, que sur les moyens, les techniques et les procédés
empruntés au monde du spectacle et au marketing.
On pourrait ici aussi mentionner la production
de films aux sujets bibliques et tout spécialement ceux qui présentent
un Christ au visage et au message altérés. Voilà
ce que disait un spectateur du film "Jésus était son nom":
"C'est un évangile incomplet, tronqué qu'il diffuse...
Il y manque ce qui fait la force de l'Evangile authentique, ce qui en
est le cœur : la bonne nouvelle de la rédemption, de la régénération,
de la libération, du salut éternel de l'homme, par la
repentance envers Dieu et la foi en Jésus- Christ... Il y manque
la "folie", le "scandale de la croix..." " (A. Labarde, dans "Croire
et Servir" 1/92).
"Depuis le 4 octobre 1991, "Jésus
était son nom" accomplit le "miracle" de remplir le Palais des
sports de Paris. On y vient pour la grandeur d'un spectacle qui utilise
des moyens techniques inédits mariant le cinéma et le
théâtre mais aussi pour sa symbolique. Et au nom d'une
certaine ferveur religieuse, Jésus sur scène, Jésus
en musique devient un héros de notre temps." ("La Bible selon
Hossein" dans "La Suisse" du 29-12-91).
Notes:
Dans un compte rendu d'une séance
de comédie musicale intitulée "Turbulences" présentée
au théâtre de Marges il est question de "charme", de "texte
poétique bourré d'humour", de "quelque chose de féerique",
d' "enchantement", etc.. Le rapporteur, manifestement épris par
ce qu'il a vu et entendu, pense qu'il faut "ravir au monde ce qu'il
a de meilleur pour l'asservir à la gloire de Dieu". Il relève
que "l'annonce du salut en Christ ne fut pas camouflée ou simplement
suggérée, mais franchement assumée. Il ajoute toutefois:
"Reste à savoir s'il est possible encore de l'entendre, tellement
lumières, mouvements, sons et rythmes soutenus nous ont déjà
séduits..." ! (sans commentaire) (Relevé dans "Semailles
et Moissons" No 1/92).
Source: Centre de Recherches,
d'Information et d'Entraide (CRIE)
A propos du CRIE :
Quelques croyants de divers milieux évangéliques,
préoccupés par l'évolution de leurs églises, de leurs pasteurs ou autres
responsables, se sont regroupés au sein de l'association Centre de Recherches,
d'Information et d'Entraide (CRIE). En raison des dangers que courent
les églises chrétiennes en cette fin du XX° siècle, ils se sont engagés
dans le combat spirituel et le ministère d'avertissement contre les séductions
et autres actions de l'Adversaire (Jude 3). Les initiateurs du CRIE sont
conscients que leur organisme n'a pas de précédent biblique. Sa raison
d'être, comme celle de nombreuses sociétés missionnaires, se trouve dans
la carence ou dans les déviations des églises, par rapport à l'enseignement
ou aux pratiques néo-testamentaires.
Le ministère prophétique, ou de sentinelle,
n'est généralement plus accepté. Le mal n'est souvent plus identifié,
ni condamné, ni abandonné. Le CRIE voudrait être, dans ces temps de la
fin, un organisme qui encourage le maintien ou la reconquête de l'idéal
biblique. L'un des objectifs du CRIE est ainsi de diffuser, en même temps
que l'Évangile de la grâce (vocation de tout groupe chrétien), l'information
religieuse pour mettre les chrétiens et les églises au courant - et en
garde contre -des dangers que l'Adversaire fait courir à l'oeuvre de Dieu,
tels que le relativisme, le néo-évangélisme, le syncrétisme, le libéralisme,
le pluralisme doctrinal, le laxisme doctrinal ou moral, l'œcuménisme,
la mondanité, le féminisme, les déviations charismatiques, musicales et
théâtrales, les collaborations dangereuses ou compromettantes, le légalisme,
etc..
Le CRIE s'inscrit dans un courant fondamentaliste
le plus souvent respectueux des Ecritures et de l'Esprit, courant qui
fut autrefois, après le déclin des réveils morave
et méthodiste, un réel courant suscité par Dieu pour
ramener l'Eglise à l'autorité des Ecritures, à une
foi biblique épurée et à Dieu Lui-même. A notre
époque où l'orthodoxie chrétienne et les précieuses
vérités de la Bible sont battues en brèche, sous
l'effet de l'apostasie ambiante, ERM soutient qu'un véritable réveil
se doit d'être enraciné dans des doctrines bibliques. Ainsi,
le fondamentalisme, c'est-à-dire une appréciation correcte
de l'inspiration, de l'autorité, de l'inerrance et de l'infaillibilité
des Saintes Ecritures dans la vie pratique des églises et des croyants,
est une condition nécessaire de réveil. ERM affirme
cependant, qu'il ne constitue pas une condition suffisante au réveil.
Car le réveil est bien plus que des doctrines correctes. Il est
la Vie et la Présence même de Dieu déversées
dans toute leur puissance et leur pureté. Par ailleurs, ERM ne
soutient pas toujours la position doctrinale du CRIE, mais a pris la liberté
de diffuser certains de ses articles qui nous semblaient susceptibles
d'édifier l'Eglise.
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