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Enflammé Pour Jésus!

Par Joe Brice

La pensée d’un ardent enthousiasme en religion éveille la méfiance dans l'esprit aussi bien moderne qu’ancien. On permet l'enthousiasme dans toute autre poursuite; dans la religion il est considéré comme de mauvais goût. Les enthousiastes dans la piété sont, ou méprisés comme des zélotes inintelligents, ou tolérés comme des fanatiques bien intentionnés. La Réserve est de règle en religion; et il est des conventions établies qui régissent ce qui est approprié et "ce qui ne se fait pas." Et pourtant, le Christianisme du Nouveau Testament est un saint feu, ayant peu de choses à voir avec la bienséance et le ritualisme qui souvent mendie le nom aujourd'hui.

La foi essentielle de l'Église de la Pentecôte était un cœur embrasé de dévotion pour Dieu et d'enthousiasme pour Ses desseins dans le monde. C'était cette flamme d'amour sacré qui distinguait le premier chrétien et était le secret de son succès. L’extension de la Foi en ses premiers jours, comme Carlyle nous l’a montré, avait peu ou n’avait rien à voir avec l’organisation externe : "Comment le Christianisme a-t-il surgi et s'est-il répandu parmi les hommes ? Était-ce par des institutions et des établissements et des systèmes mécaniques? Non! Il a surgi dans les profondeurs mystiques d’une âme humaine et s’est répandu par de simples efforts individuels et entièrement naturels. Il a volé comme un feu sanctifié de cœur en cœur jusqu’à ce que tous en aient été épurés et éclairés."

"Les hommes embrasés sont invincibles.

L'enfer tremble quand les hommes s’enflamment."

La compagnie réunie dans la Chambre Haute représentait la religion la plus rigide du monde, et certains d'entre eux appartenaient à sa secte la plus rigoureuse. Ils étaient de stricts formalistes; et jamais formalisme n'avait été aussi glacial, jamais aussi glacial que dans le Judaïsme de leur époque. Jésus avait desserré certaines de leurs chaînes, mais les préjugés et les habitudes entretenus au fil des années ne sont pas facilement rejetés. Alors survint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux – une apparition soudaine de lumière, comme des langues de feu, et en un instant la compagnie fut transfigurée par le feu sacré.

Nous connaissons le résultat. Enthousiasmés par cela, ces hommes et femmes mirent en fin de compte leur monde sens dessus dessous. Mon ancien chef, Samuel Chadwick, disait souvent : "Les Hommes embrasés sont invincibles. L'enfer tremble quand les hommes s’enflamment. La forteresse de Satan est invincible contre tout, sauf le feu. L'Église est impuissante sans le feu du Saint-Esprit. Si nous sommes privés du feu, rien d'autre ne compte; si nous possédons le feu, rien d'autre n'importe vraiment. Le besoin vital est celui du feu. Sans la flamme et la ferveur du Saint-Esprit, l'Église n'accomplira jamais sa mission."

"Je n'ai pas d’autre désir que d’aimer Jésus même à la folie."

Dans la puissance de ce nouvel enthousiasme, les disciples de Jésus allèrent de l’avant comme des feux brillants et en combustion. L'esprit de froide obéissance fut brutalement transformé en une passion pour la justice et le sentiment du devoir de l'esclave éclata en une ardente flamme de dévotion. Une ferveur toute pénétrante les avait possédés, un désir brûlant de Dieu et une pitié languissante à l’égard de l'humanité. La Pentecôte déposa la passion, la ferveur et le sens de l’abandon dans leurs vies, et non des invectives emphatiques, ni du bruit, mais la blanche chaleur du saint enthousiasme. Elle les rendit héroïques et les fit absolument mourir aux opinions des hommes. Elle les rendit disposés, jusque même à en être désireux, à être traités d’imbéciles ou de fanatiques pour Christ. C'est la transition entre le formalisme et la ferveur qui marque le miracle de Pentecôte dans cet aspect. "Je n'ai pas d’autre désir", dit la Petite Fleur du Carmel, "que d’aimer Jésus même à la folie." Le Seigneur de l'amour Se réjouit de l'entendre le dire. Si peu le disent.

Tant de Ses Serviteurs sont froids et faibles dans leur amour pour Lui. Rappelons que la vérité sans enthousiasme, la moralité sans émotion, le rituel sans l’âme, ont été les choses que Christ a condamnées sévèrement (Apocalypse 2:1-5). La passion morale et spirituelle est l'essence de la religion de Jésus. "Notre Seigneur Se réjouit de nous voir obsédés d'amour, emportés par cette passion maîtresse loin du conventionnel vers le non-conventionnel, loin des voies aimant le bien-être vers les régions du péril, vers les extravagances qui font que les gens mettent en doute notre santé mentale, comme la Sienne a été mise en doute, et loin du bricolage qui consiste à réparer les hommes, vers les affaires révolutionnaires et divines qui consistent à les sauver." Christ nous préfère passionnés plutôt que corrects. Il veut la dévotion plutôt que la bienséance. Il préfère le fanatisme au formalisme. Il languit de nous voir embrasés par un amour qui doit parfois franchir les lignes du sens conventionnel du clergé.

"Notre Seigneur Se délecte de nous voir obsédés d'amour."

La ferveur des apôtres ne s’est pas éteinte dans un pur tumulte plein de gâchis; elle était disciplinée et utilisée pour servir le dessein de l'Amour dans le monde. Elle était ordonnée, mais pas selon les conventions des hommes d’église. Il y avait une expression régulière le long de certaines lignes, mais elle n'était jamais calculée. Ils auraient pu à tout moment enfreindre les canons ou briser les conventions et être emportés dans quelque entreprise sans précédent ou quelque sacrifice pour le Bien-aimé. La seule chose prévisible de leur part était qu'ils continueraient à flamber. C'est là l'explication de l'intensité de l’entreprise apostolique. Si on nous demande pourquoi ce feu manque dans la religion aujourd'hui, il y a une seule réponse : Nous n'avons pas l'Esprit. L'enthousiasme de la Pentecôte ne s’éveille pas par le fait de l’homme. Ce n'est pas un zèle de la chair. Ce n'est pas une inspiration née du désir humain. Aucun homme sur la terre n'a l'amour que Jésus ordonne d’avoir - à moins qu'il ne lui ait été communiqué. C'est le don de l'Esprit. "Dieu m’est témoin ", affirma Paul (Philippiens 1:8), "que je vous chéris tous d’un amour qui n'est pas le mien, mais l'amour de Christ en moi." Le Saint-Esprit de l'Amour est le feu; Il déverse à l'extérieur l'amour de Dieu même dans le cœur de celui qui s’est livré à Lui. Nous ne pouvons pas introduire cette dévotion ardente dans notre nature par l'effort de la volonté ou par la méditation; c'est l'expression efficace de l'Esprit qui demeure en nous; et du côté humain, elle est subordonnée à notre disposition à devenir des esclaves par amour dans la cause de la rédemption.

"Que mon nom pourrisse si seulement Christ pouvait être honoré."

La condition humaine nous effraie. Nous ne désirons pas faire face à l’accusation de fanatisme. L'amour de la réputation nous lie. Quelle lutte eut Wesley pour briser la supériorité culturelle et le formalisme tenace de ses hommes d’église dans l’œuvre! Le revivalisme mettait en danger sa réputation. Il y eut un conflit douloureux avant qu'il "n'ait consenti à devenir plus vil." C'est ce processus consistant à devenir vil aux yeux du monde, qui empêche plusieurs d’expérimenter le Baptême de Feu. C’est seulement quand nous sommes disposés à perdre notre réputation sous l'impulsion de l'amour ardent, que l'Esprit nous est accordé, et comme ce grand guerrier de l'Esprit, C. T. Studd, l’a dit, "une réputation perdue est le meilleur diplôme pour le service de Christ. Pour lever de vivantes églises d'âmes parmi les gens vivant dans la misère, capturer les hommes en proie aux prises du diable, les saisir pour les libérer des portes de l'enfer, les enrôler et les former pour Jésus, faire d’eux une armée toute-puissante pour Dieu – tout ceci ne peut être accompli que par une religion du Saint-Esprit ardente, peu conventionnelle, sans enclaves, par un sens du sacrifice et un héroïsme insouciants dans les tranchées principales. Ce sont les cœurs brûlants, libres et non la tête équilibrée, qui assomment le diable." Un homme n'est pas encore digne de l'Esprit jusqu’à ce qu'il soit capable de dire avec Whitefield : "Que mon nom pourrisse si seulement Christ pouvait être honoré." L'abandon, propre à l'amour, dans la cause de la rédemption est la marque authentique de la vie remplie de l'Esprit, mais il est coûteux.

La question de Fénélon est une parole dont nous devrions tenir compte : "Que dirait un roi à son sujet, ou un maître à son serviteur, qui aurait peur de paraître trop zélé dans son service et aurait honte d'être publiquement connu comme étant fidèle? A combien plus forte raison le Roi des rois nous jugera-t-Il, nous qui agissons pareillement? Il n’y a qu'une seule façon d'aimer Dieu, celle qui ne connaît aucun marchandage avec Lui, mais accepte Son inspiration même, avec un cœur libre et généreux... Il ne peut pas supporter les âmes lâches qui se disent à elles-mêmes : 'Jusqu'à ce point-là, j'irai, mais pas plus loin '... Honte aux âmes timides, lâches qui sont partagées entre Dieu et le monde! Elles veulent et ne veulent pas; elles sont déchirées en morceaux tant par la passion que par le remords; elles craignent aussi bien le jugement de Dieu que celui de l'homme; elles sont effrayées par ce qui est mauvais et ont honte de ce qui est bon."

Reférence: "Pentecostal" (Pentecôte) par J. Brice

Source: The Watchword

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