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L'Ebranlement de Tout ce Qui Peut Être Ebranlé

Quelques Observations Sur la Catastrophe du 11 Septembre 2001

Par Arthur Katz

Une chute plus grave que celle des deux tours du World Trade Center vient de se produire: c'est celle du monde, qui ne sera plus jamais le même. Quelle sécurité, quelle confiance ou espoir les hommes peuvent-ils avoir quand le symbole de la défense inviolable, le Pentagone est lui même touché ? Ce ne sont pas seulement que les systèmes de sécurité, s'étant révélés inefficaces, vont devoir être revus et corrigés. C'est le système lui-même ainsi que les bases supposées de la sécurité, considérées comme acquises par la société, qui sont elles-mêmes et pour toujours ébranlées. Dorénavant, rien ne pourra plus être tenu pour sûr et stable: aucune institution sociale, aucun gouvernement, plus rien ne pourra être réputé sûr. Les bases essentielles de la civilisation - la loi, l'ordre et la justice - se sont écroulées en l'espace d'un instant, elles sont devenues caduques. Des hommes, mus par un calcul froidement satanique, sans crainte de la mort, ont emporté avec eux dans cette soudaine catastrophe des milliers d'innocents, confiants, sans défense. Et le plus incroyable, c'est qu'ils l'ont fait pour obtenir la réparation d'une injustice et pour attirer l'attention ! Tout peut arriver, quand la bienséance laisse tranquillement périr le respect de la vie. Les règles ont changé désormais. "Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il?" (Psaumes 11:3)

L'Eglise elle-même a-t-elle bien compris que les Saintes Ecritures font ici référence aux derniers temps? "Tout ce qui pourra être ébranlé sera ébranlé, afin que seule les choses qui peuvent subsister, subsistent". Parlerons-nous courageusement, prophétiquement, des conséquences de l'abandon de Dieu par un monde en apparence judéo-chrétien? Ou allons nous marmonner des platitudes dénuées d'enseignement, d'encouragement, et causant encore plus de blessures, de colères et
de souffrances? Et si, depuis trop longtemps, nous avions déjà fait de la foi elle-même une platitude? Et si nous nous étions nous-mêmes vendus au monde et à sa confiance dans ses institutions? Et si nous avions nous-mêmes besoin d'être encouragés et consolés? Aujourd'hui nos prétentions, notre dévotion et notre battage publicitaire sont connus pour être des mensonges, car cette crise soudaine, comme toutes les crises, nous a révélé notre faiblesse. Nous aussi, comme toutes les institutions, nous avons été secoués. Nos vérités, notre satisfaction replète centrée sur nous-mêmes, dans un monde ordonné et structuré, ont été emportées dans la fumée des ruines, laissant apparaître notre réalité molle et inconsistante. Face à une telle destruction, nous avons peur de seulement suggérer à la nation qu'il serait sage de discerner le jugement de Dieu dans cette tragédie, eut égard à Sa souveraineté (parce que, par définition, Dieu est Dieu).

C'est seulement dans la vision d'une irrémédiable et éternelle destruction que les jugements actuels, aussi horribles soient-ils, peuvent être envisagés comme un avertissement miséricordieux pour Celui qui est ferme et fidèle. La notion d'éternité, longtemps ignorée même par l'Eglise obnubilée par le temporel, est de nouveau nécessaire pour entrer dans cette vision. Si l'on considère l'idolâtrie de notre époque, y a-t-il un autre chemin ? Comme il doit être terrible le jugement final et éternel, si une tragédie de ce genre peut être considérée comme un simple préliminaire! Il est sûr que quelque chose de terrible s'est produit: le plus fier des centres financiers et militaires du monde occidental a pu très facilement, et sans réactions défensives, être atteint mortellement par une poignée d'hommes fanatiques, qui ont paralysé et fait se replier sur elle même, la plus puissante des nations. Nous ne pourrons plus retourner à notre travail comme si de rien n'était, ou vivre comme avant, dans la confiance et l'espérance. Une Apocalypse est en train de venir, non pas dans nos salles de spectacles, mais dans les fondements mêmes de la société. Quel que soit l'endroit, c'est le moment dont les Ecritures nous ont longuement avertis, mais nous avons fait la sourde oreille: "Les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées." (Luc 21:26). Réveille toi Eglise, sors des débris et de la poussière de ta propre folie. Appelle le monde, non pas avec des condamnations, mais avec une compassion qui ne rejette pas et va vers les autres, pour prédire avec douceur la Venue du Seigneur, et les nouveaux cieux et la nouvelle terre, là où habitent la droiture et la justice. Pour te repentir pour le Jour du Seigneur qui est là, tout près, parce que ce Jour est aussi un espoir. Nous mêmes, nous méritons le jugement, lequel commence d'abord par la maison du Seigneur, sauf si nous nous jugeons nous-mêmes. Comme Paul à Athènes se désolait pour les âmes des hommes, et voyait la cité entièrement sous l'emprise de l'idolâtrie, Dieu nous donne la grâce d' apporter la vision biblique pour amener à la nouvelle naissance, non pas avec fanatisme, mais avec tendresse, notre nation attaquée.

L'Eglise elle-même est concernée. Plus que jamais, elle doit vivre cela dans son sein. "Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: 'Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel.' Ces mots: 'Une fois encore,' indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant" (Hébreux 12:25-29) .

Source: BenIsrael.org

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