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Digne d'Adoration

Par Sammy Tippit

 

CHAPITRE 1 : UN APPEL A L'ADORATION

 

Le besoin d'adorer

J'ai voyagé à travers beaucoup de nations dans le monde entier, et, dans les peuples de toutes cultures, j'ai découvert ce même besoin fondamental d'adorer. Il est présent chez tous les peuples, des tribus les plus obscures aux populations citadines les plus sophistiquées du monde occidental. Il se trouve quelque chose dans le plus profond du cœur de l'homme qui soupire et dit : "Je veux connaître l'inconnu. Il doit y avoir quelque chose de plus grand et de plus grand que moi-même." Les gens, par conséquent, sont entraînés à adorer des dieux en bois et en pierre, des gouvernements, des gourous ou des responsables politiques et sociaux. La nécessité d'adorer est l'un des plus grands besoins de l'humanité.

A.W. Tozer a dit : "Le désir de connaître ce qui ne peut pas être connu, d'appréhender l'incompréhensible, de toucher et goûter l'Inapprochable résulte de l'image de Dieu inscrite dans la nature de l'homme. Profondément appelée aux profondeurs, et cependant polluée et lâchée sans amarres dans la mer par le puissant désastre que les théologiens appellent la Chute, l'âme pressent ses origines et désire ardemment retourner à sa source." Cependant, un grand problème commun à la race humaine entière subsiste. La Bible affirme : "Il n’y a point de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul." (Romains 3:10-12).

Ce sont là des paroles difficiles à avaler. Mais lorsque nous sommes vraiment honnêtes, nous savons qu'elles sont vraies. Le péché a amené une malédiction sur l'humanité. Il a distordu les modes de pensée de l'homme, ses émotions et sa capacité de connaître Dieu. Un fossé sépare nos pensées impures et Celui qui est l’absolue pureté. Il est impossible pour nous - qui vivons sur des hauts et bas émotionnels - de L'appréhender. Nous sommes variables, Lui ne change pas. Nous sommes inadéquats. Il est tout à fait adéquat. Nous prenons souvent des décisions fausses, mais Lui seul est saint.

Ainsi, notre nature morale entière a été affectée par le péché. L'évêque J.C. Ryle, l'exceptionnel auteur et prédicateur chrétien du XIXe siècle a dit : "Le péché est une maladie qui infiltre et opère à travers chaque partie de notre constitution morale et chaque faculté de nos pensées. L'entendement, les affections, les pouvoirs du raisonnement, la volonté, en sont tous plus ou moins infectés." En raison de la nature déchue de l'homme, l'adoration est devenue distordue. Elle est devenue un moyen de couvrir la souillure de la conscience de l'homme plutôt que l'expression de l'adoration pure et de la révérence dues au Créateur. L'homme a élaboré des systèmes raffinés d'adoration et ira vers des comportements grandement extrêmes pour essayer d'enlever les taches du péché.

Une fois, alors que je prêchais en Inde, je voyageais en voiture et me dirigeais vers la ville où il était prévu que je prêchasse à des réunions d'évangélisation. Des dizaines de milliers de personnes marchaient sur les routes. Je demandai à mon collègue indien où tout ce monde allait. Il me répondit qu'ils se rendaient tous à un temple hindouiste situé à environ quarante-huit kilomètres plus loin. Je lui demandai pourquoi tout le monde marchait. Mon ami me dit qu'ils essayaient de gagner le bon "karma" (de bonnes actions) dans l'espoir d'obtenir une meilleure vie future. Plus de sacrifices ils feraient en marchant, plus de "karma" ils acquerraient. Néanmoins, quelqu'un pourrait faire le tour complet de la terre, sans que cela n'enlève la souillure de son péché. Le péché a laissé sa marque en chacun de nous. C'est notre nature même, ainsi toute tentative d'adoration échoue misérablement.

En Occident, on discute beaucoup au sujet de l'expression de la véritable adoration. Est-ce qu'un vrai adorateur lève les mains ou reste tranquillement assis ? Chante-t-il des hymnes traditionnels ou des chants modernes ? J'ai peur qu'aucune de ces choses seules ne constitue la vraie adoration. Aucune de ces activités ne peut faire disparaître la souillure du péché qui subsiste dans l'âme de l'homme.

Et pourtant, la tache du péché doit être ôtée avant que nous ne puissions comprendre la nature de la véritable adoration. Dieu nous a donné le moyen d’ôter nos péchés. Il nous a donné Son Fils, Jésus, qui a vécu une vie sans péché, sainte, parfaite. Il est mort sur une cruelle croix, a été enterré, et est sorti vivant du tombeau, ressuscité. Il est monté au ciel et se tient à la droite du Père céleste. Il est le Christ historique et le centre de l'adoration céleste. C'est Son sang qui peut ôter la tache du péché. C'est à travers Jésus que nous pouvons expérimenter la vraie adoration. C'est par Sa grâce que nous pouvons entrer dans la présence d'un Dieu saint.

Ainsi, la vraie adoration ne commence pas avec l'homme. Elle commence avec Dieu. L'adoration est le résultat de la grâce de Dieu appliquée au cœur de l'homme ; elle découle d'un cœur qui a été gracié par Dieu. Le thème du chant d'un véritable adorateur devient : "Grâce merveilleuse, qu'il est doux le chant qui a sauvé un misérable comme moi. J'étais perdu mais maintenant je suis retrouvé." Ce n'est pas tant parce que j'ai cherché si loin et dans de si nombreuses directions que je L'ai trouvé. Ce n'est pas parce que je suis devenu si bon que j'ai pu L'adorer. Non, c’est Lui qui m'a trouvé et m'a gracié. Gratuitement Il m'a pardonné, et gratuitement je L'adore et L'aime. Ce n'est pas mon modèle d'adoration ni le fait que je Le serve qui font de moi un véritable adorateur, mais c'est Sa grâce merveilleuse.

 

La nature de l’adoration véritable

Après avoir vu cette multitude d'Hindous en Inde marchant vers leur temple, j'eus l'occasion de prêcher à un autre grand rassemblement d'Hindous. Je leur dis que moi aussi j'avais effectué un pèlerinage dans ma vie. J'avais recherché quelqu'un digne d'allégeance et d'adoration absolues, et je n'avais trouvé personne. Je leur racontai le sentiment de culpabilité concernant mon péché qui m'avait infesté malgré mon désir d'être un vrai adorateur. Ils m'écoutèrent attentivement leur dire : "Mais un jour mon pèlerinage s'est terminé. Celui qui était digne m'a trouvé. Son nom est Jésus. Il est Dieu venu en chair humaine. Il est plein de grâce et de vérité. Il est le Pur et le Saint qui est mort pour nos péchés. Il est sorti du tombeau pour vaincre la mort, et il étend Sa grâce sur vous pour vous laver de tout péché. Par sa grâce, Jésus, Celui qui est Digne, peut faire de vous de véritables adorateurs."

Je fus stupéfait de voir que les Hindous commencèrent à applaudir. Ce fut pour eux une bonne nouvelle. Et c'est là une bonne nouvelle pour tous les peuples. La vraie adoration coule comme un fleuve puissant du cœur qui a reçu la grâce de Dieu. Quand nous voyons l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, nous devenons de vrais adorateurs.

C'est cette vérité qui, tout au long des siècles, a puissamment stimulé l'Eglise chrétienne dans l'adoration véritable. Le comte Ludwig Von Zinzendorf, le grand dirigeant morave du XVIIIe siècle, fut radicalement affecté quand il réalisa cette magnifique vérité. Il avait vu un portrait de Christ portant l'inscription : "Christ mourant sur la croix." Il avait regardé l'image et lu la phrase suivante : "J'ai fait ceci pour toi, et toi, que feras-tu pour moi?" Le restant de sa vie, Ludwig confesserait : "Je n'ai qu’une seule passion, c'est Lui et Lui seul " Quand nos cœurs auront été purifiés par l'amour et la grâce de Dieu, nous aussi, nous aurons une seule passion: aimer et adorer le Seigneur Jésus si digne d'amour. Peu de temps après avoir connu l'amour et le pardon de Dieu en Jésus, j'écoutai une chanson qui parlait de la nature de Jésus. Elle disait que Lui, le Fils de Dieu, aurait pu appeler dix légions d'anges pour Le faire descendre de la croix. Mais dans Son merveilleux amour, Il mourut pour nous. Ce soir-là, je me rendis à un lac à proximité et passai le reste de la soirée dans la prière. Pendant que je méditais sur la croix, je ne pus que pleurer. Je pensai à l'infini amour que Dieu a pour nous. L'amour et l'adoration pour Jésus commencèrent à se déverser dans mon cœur à mesure que je me rendais compte qu'Il est si merveilleux.

Je commençai à L'adorer, non pas parce que je Le craignais ni parce que je pensais qu'Il me punirait si je ne L'adorais pas. Je L'adorai parce que Lui seul est Celui qui est digne de mon adoration. Et Celui qui est digne m'aimait bien longtemps avant que je ne songeasse un jour à L'adorer. Combien Il est bon! L'Agneau de Dieu est le centre de l'adoration dans le livre de l'Apocalypse, alors que le peuple de Dieu se réunit autour du trône de Dieu. Voici le dénominateur commun de toute adoration véritable : l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.

Les chrétiens se sont si souvent divisés à cause des formes d'adoration. Nous sommes divisés à cause de nos méthodes culturelles, raciales, générationnelles, nationales et dénominationnelles d'adoration. Cependant, notre unité en tant que chrétiens ne se trouvera jamais dans la forme extérieure de l'adoration, mais dans l'essence de notre adoration. L'adoration est enracinée dans la personne de Jésus, dans ce qu'Il est. Je suis convaincu que si nous centrions notre intérêt autour de Lui, nous nous aimerions et nous apprécierions les uns les autres davantage. Je voyage très souvent parmi des peuples de cultures, nationalités, âges, et races très divers. J'ai trouvé des personnes dans tous ces groupes dont les vies ont été changées par la grâce merveilleuse de Dieu. C'est cette grâce qui a fait d'eux de vrais adorateurs. J'ai appris à aimer et à apprécier des personnes d'arrière-plans multiples et ayant des formes d'adoration très différentes. C'est l'amour qui découle de l'Agneau de Dieu qui nous réunit et nous rend un.

Un jour, tout le peuple de Dieu - de toutes origines raciales et ethniques et de toutes générations - se rassemblera autour du trône de Dieu. Nous chanterons tous le chant : " Digne est l'Agneau. " Ce sera intéressant de découvrir tout le travail de la grâce dans les cœurs d'un si grand nombre de saints à travers toutes ces générations.

 

De la rébellion à l'adoration

Un de mes passe-temps favoris est la lecture des biographies d'hommes et de femmes de Dieu des générations passées. Ces biographies me rappellent que Dieu n'a pas changé. Non seulement est-Il Celui qui est digne, mais ll l’a toujours été et le sera toujours.

Un homme de Dieu du XIXe siècle se distingue de sa génération comme un trophée éclatant de la grâce de Dieu. Le Sauveur trouva Billy Bray. Parce que l'amour de Dieu s'était déversé dans l'âme de Billy, il affirma : " Je ne peux m'empêcher de louer le Seigneur. " Billy avait été un ivrogne. Il avait eu l'habitude de boire toute la nuit. Il redoutait d'aller se coucher parce qu'il craignait de se réveiller en enfer. Un ami dit de lui, un jour : " Il était l’homme le plus sauvage, le plus audacieux et le plus insouciant, plus encore que tous les insouciants et tous les audacieux du monde entier. " Après avoir été sauvé d'une telle vie, Billy garda deux compagnons permanents : une bible et un recueil de cantiques. Il était tombé amoureux du Sauveur. Il ne pouvait pas s'empêcher de L'adorer. Billy dit au sujet de son salut : " En un instant, le Seigneur me rendit si heureux que je ne peux pas exprimer ce que je ressentis… Je louai Dieu de tout mon cœur pour ce qu’Il avait fait pour un pauvre pécheur comme moi. " Un jour, Billy dit à un groupe de chrétiens : " Je ne peux m'empêcher de louer le Seigneur ! Pendant que j'arpente la rue, je soulève un pied, et il semble dire : " Gloire! " et je soulève l'autre et il semble dire : " Amen "; et ils continuent ainsi tout le temps de ma marche. " À un autre groupe, il lut la première ligne d'un hymne de Charles Wesley, " O, for a thousand tongues to sing " (Oh, que n'ai-je mille voix) et il ajouta alors : " Pensez-y un instant, il y a 999 langues en plus de la mienne ! "

Billy Bray était un simple homme qui suivit et chérit l'appel de Dieu sur sa vie. Par la grâce de Dieu, de rebelle il fut changé en adorateur. L'appel de Dieu n'a pas changé, parce que Celui qui est digne de notre adoration n'a pas changé. Si nous voulons découvrir la joie de l'adoration que Billy Bray a expérimentée, nous devons nous prosterner devant Jésus, l'Agneau de Dieu. Il lavera nos péchés et nous conduira dans la présence de Dieu. Nous L'adorerons alors humblement de tout notre cœur, et Lui dirons : " Tu es digne! "

 

L'adoration véritable

Durant l'été 1965, je me mis à genoux devant une grande église de Bâton Rouge, en Louisiane. Pendant ce moment de silence, je m'inclinai devant le Créateur et plaçai ma confiance en Son Fils, Jésus. Ma vie ne fut plus jamais la même.

Plusieurs de mes amis pensèrent que j'avais simplement vécu une expérience émotionnelle. Ils s'attendaient entièrement à ce que je revinsse aux réunions de fraternité, la semaine d'après, qui avaient lieu sur le campus de l'université. J'étais bien connu pour mon esprit de parti, ma forte dépendance vis-à-vis de l'alcool, et mon amour pour les femmes. Un de mes amis se moqua de moi après que j'eus reçu Jésus dans ma vie. Il me dit : " Tippit, je te donne deux semaines, et après cela tu reviendras de nouveau à l’ancienne vie qui était la tienne. Les bondieuseries ne marchent sûrement pas. C'est juste une histoire d'émotions. Oublie Jésus. Nous descendons à la plage ce week-end. Nous allons tous nous enivrer et passerons un bon moment. Viens avec nous. " Je lui dis : " Je ne peux pas. J'ai rencontré le Fils du Dieu vivant. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme Lui. Je veux être à l'église ce week-end pour L'adorer. Je ne comprends pas tout. Tout ce que je sais, c'est qu'Il m'a changé de l'intérieur, et je L'aime. Il est si merveilleux! "

Ce week-end là, mon ami se rendit à la plage et s'enivra. Le lundi suivant, il m'appela au téléphone et me demanda : " Sammy, peux-tu passer chez moi? J'ai besoin de te parler. " Quand j'arrivai chez lui, il me dit : " Je n’ai pu penser qu’à une seule chose ce week-end là : te demander de me parler de Jésus. J'ai besoin de Jésus. "

Ensemble nous nous mîmes à genoux et priâmes. Il confessa son état de péché et son besoin du Sauveur. A cet instant-là, sa vie fut radicalement changée. De rebelles, tous les deux nous fûmes changés en adorateurs du Roi de gloire. Quelques mois plus tard, commençait le long voyage qui me prit ces vingt-quatre dernières années de ma vie.

Ce fut un voyage à travers lequel je suis venu à connaître intimement Celui qui est digne de notre adoration. Chaque jour je suis arrivé à L'apprécier, L'aimer, et Le révérer davantage.

Durant cette première époque de ma foi chrétienne, je ne connaissais pas beaucoup de choses au sujet de la Bible ou au sujet de la nature de Dieu. Cependant, les réunions à l'église me faisaient frémir et tressaillir à l'intérieur de moi. Ce fut lors de ces réunions que j'en apprenais plus au sujet de l'amour du Sauveur pour moi.

Mes amis et moi commençâmes à nous réunir sur une petite colline surplombant un lac situé près du bâtiment du capitole de notre état. Nous lisions la Bible, mémorisions les Ecritures, et cherchions la face de Dieu. Ce furent quelques uns des moments les plus précieux de ma vie. Ce fut durant ces moments que je commençais à découvrir Dieu et ce qu’Il est. Et pendant ces moments, j'apprenais à Le révérer et à L'adorer.

Chaque période de vacances était pour moi l'occasion de connaître et de comprendre le Sauveur plus pleinement. Pendant ma première période de Noël en tant que chrétien, je rejoignis quelques amis à rassemblés à une réunion de prière dans une petite église du pays. Comprendre pour la première fois de ma vie la vraie signification de Noël fut source d'un grand émoi. Noël devint à mes yeux un temps d'adoration au lieu d’être simplement une période où nous faisons des achats, vendons, donnons et recevons des cadeaux. Comme c'était merveilleux de pouvoir connaître Dieu qui nous a tant aimés qu'Il a donné Son Fils.

La vie prit une dimension entièrement nouvelle. J'avais découvert pourquoi j'avais été créé : je suis né pour connaître, aimer, et adorer le Seigneur Dieu. Je commençai à témoigner à mes amis et collègues - non pas comme une obligation de la vie chrétienne, mais comme un acte d'adoration. Je Le connaissais et voulais simplement que d'autres Le connaissent.

Un jour, dans un cours de prise de parole en public à l'université, l'on nous demanda de donner un discours instructif. Nous devions décrire une personne que nous avions rencontrée, un livre que nous avions lu ou un événement auquel nous avions assisté. Je parlai de la personne que je venais juste de rencontrer. Je parlai de ses attributs et de ses caractéristiques, mais je ne dévoilai pas son identité jusqu'à à peu près la fin de mon discours. Je conclus en disant : " Il est le créateur de l'univers. Son nom est Jésus. " Je reçus une note lamentable pour le discours parce que le professeur disait que c'était plus un discours religieux qu'instructif. Je quittai ce cours me réjouissant de ce que mon professeur avait été inspiré par la majesté du Dieu qu’il m’avait été donné de connaître.

Ce fut à cette époque formatrice de ma vie chrétienne que je commençai à comprendre la joie, la signification et les principes de l'adoration. Je commençai à comprendre que l'appel de Dieu pour nos vies est un appel à l'adoration. L'œuvre du salut dans le cœur de l'homme transforme les personnes rebelles, têtues, entêtées en saints humbles et obéissants qui adorent.

L'appel à l'adoration est universel et éternel. C'est un appel adressé à tous les hommes dans chaque tribu, chaque nation et chaque génération. C'est l'appel le plus élevé qui puisse être adressé à un individu. C'est l'appel de Dieu pour chacun de nous, et en tant que véritables adorateurs, nous devons obéir à Son appel.

Si nous voulons obéir à l'appel à l'adoration que Dieu nous adresse, nous devons comprendre plusieurs vérités fondamentales au sujet de l'adoration. D'abord, nous devons comprendre les bases de la vraie adoration. La vraie adoration ne commence pas avec le besoin de l'homme mais avec les mérites de Dieu. Bien souvent, l'on dit aujourd'hui que cela n'importe pas réellement ce que quelqu'un croit; ce qui est important, dit-on, c’est de croire. Une telle philosophie indique que l'objet de l'adoration est sans importance mais que ce qui importe réellement est seulement l'acte d'adorer.

Ce système de pensée a été tragique pour l'histoire de l'humanité. Des dirigeants ont marché à travers les pages de l'histoire exigeant allégeance et révérence. Ils ont dit à leur génération : " Suivez-moi. " Certains ont été de bons dirigeants et d'autres ont été des tyrans. Mais aucun dirigeant humain n'est digne d'adoration et de loyauté absolues. Un seul fait exception dans l'histoire et est digne de notre adoration. Son nom est Jésus.

Un vieux pasteur luthérien allemand m’a confié que, dans le passé, pendant la Deuxième Guerre mondiale, il avait refusé de saluer Hitler – " Hail Hitler! " Il m’a expliqué que seul Jésus est digne de ce type de loyauté et de révérence. Il fut emprisonné parce qu'il avait compris que la vraie adoration est enracinée dans les mérites de Celui qui doit être adoré. Plusieurs des contemporains du pasteur pensèrent que c'était pure folie de sa part de refuser d'adorer un dirigeant politique. Pourtant, le temps et l'histoire ont prouvé qu'il avait raison. Il est extrêmement important de connaître le caractère et l'essence de celui que nous adorons.

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