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Consacrées au Réveil
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Digne d'Adoration Par Sammy Tippit
CHAPITRE 2 : REVEIL SPIRITUEL ET ADORATION Poteaux indicateurs indiquant que le réveil est nécessaire
"Avec notre perte du sens de la majesté, s'est ajoutée la perte supplémentaire de la crainte respectueuse et émerveillée et de la conscience de la Présence divine. Nous avons perdu notre esprit d'adoration et notre capacité à nous retirer vers l'intérieur pour rencontrer Dieu dans le silence de l'adoration… Il est impossible de maintenir nos pratiques morales justes et nos attitudes intérieures droites tandis que notre idée de Dieu est erronée ou inadéquate. Si nous voulons ramener la puissance spirituelle dans nos vies, nous devons commencer à penser Dieu tel qu'Il est plus clairement." - A.W. Tozer, The Knowledge of God. "Alors je dis : Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées" (Esaïe 6:5). Le grand besoin, dans chaque génération, est celui d'une véritable connaissance de Dieu. Sans cette connaissance, le monde perd le sens de sa signification et l'Eglise tombe dans un état d'apathie. Une grande partie de l'Eglise est tombée dans cet état-là aujourd'hui. Un immense besoin de réveil se fait sentir parmi le peuple de Dieu. Le réveil nous ramène, en tant que peuple de Dieu, à notre but originel. Il a pour conséquence que le chrétien adore Dieu dans la simplicité et avec la ferveur pleine de dévotion qui coule des profondeurs de son cœur. L'enfant de Dieu est placé sur la route de la sainteté, parce qu'il a goûté à la sainteté de Dieu. Pendant que l'Eglise se prépare à entrer dans le XXIème siècle, elle a besoin d’un vent frais de réveil. Nous devons ressaisir ce dessein originel de Dieu : " Aimez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, et de tout votre pensée " (Matthieu 22:37). Beaucoup de chrétiens de la présente génération sont comme les chrétiens d'Ephèse auxquels Jésus S'est adressé dans Apocalypse 2. Les Ephésiens avaient supporté des circonstances difficiles et étaient restés orthodoxes dans leur foi. Mais Jésus leur dit qu'ils avaient besoin de se repentir, parce qu'ils avaient abandonné leur premier amour. Ils avaient besoin que le message du réveil rallumât dans leurs cœurs la flamme de l'adoration du Seigneur Jésus. Aujourd'hui, les choses ne sont guère très différentes. Plusieurs signes peuvent être décelés qui indiquent que l'Eglise de cette génération, de façon similaire, a besoin d'un grand réveil. Cinq poteaux indicateurs nous annoncent le besoin d'un tel réveil
Poteau indicateur n°1 : Une vision inexacte des circonstances L'Eglise d'Ephèse était passée par de grandes épreuves et circonstances difficiles. Pourtant, elle avait perdu de vue le fait que le Seigneur Jésus était tout autant digne d'amour au milieu des difficultés. Si elle s'était tenue près de Lui dans ces temps de trouble, jamais Jésus n'aurait pu dire d'elle : " Tu as abandonné ton premier amour " (Apocalypse 2:4). Nous, non plus, ne parvenons pas à nous tenir près du Seigneur dans nos temps de difficultés. Nous devons prêter attention aux paroles de Thomas a Kempis qui dit la chose suivante : " Ferme la porte derrière toi et invoque Jésus, ton amour. Quand Jésus est près de toi, toute la bonté est près de toi et rien ne semble dur; mais quand Il n'est pas près de toi, toutes choses sont dures. Si Jésus prononce une parole, tu sentiras un grand réconfort. Être sans Jésus est un enfer cruel, et être avec Jésus est un doux paradis. Si Jésus est avec toi, aucun parmi les tiens ne peut être blessé par l’ennemi. "
Poteau indicateur n°2 : Permettre
aux circonstances d'obscurcir la gloire
de Dieu Il existe cinq poteaux indicateurs qui devraient alerter le peuple de Dieu de ce que le renouveau spirituel est nécessaire. Je partage dans ce paragraphe le second. Dieu n'a jamais promis que le chrétien serait toujours exempt des circonstances difficiles. Nous devons nous attendre à vivre des périodes difficiles. Comme chrétiens, des épreuves nous arriveront. Il est très facile, cependant, que le chrétien perde son point de mire durant les périodes de difficultés. Il est aisé pour nous de nous focaliser entièrement sur les circonstances et de passer à côté de la beauté de Christ. Nous commençons alors à dériver loin de notre premier amour. L'adoration de Celui qui en est digne devient mondaine, et nous nous trouvons dans le besoin d'un renouveau. J’ai vécu une illustration de ce principe un jour en Allemagne. J’étais resté dans un petit village situé dans une région montagneuse où il neigeait souvent en hiver. Je faisais régulièrement du jogging avec un groupe d'amis de la région. Un jour que nous sortions faire notre course quotidienne, la terre était couverte par environ trente centimètres de neige fraîche. La première demi-heure de notre course fut entièrement une corvée pénible et ingrate. Craignant de déraper sur la neige fraîche, je marchai lourdement le long de la route, gardant les yeux rivés sur le sol. Chaque pas devenait de plus en plus difficile. J'étais au bord de l'épuisement quand soudain je levai les yeux. Je ne pus en croire mes yeux. Je pouvais voir à des kilomètres à la ronde. La maison, les collines, les arbres et les routes étaient d'un blanc immaculé. Tout étincelait dans le reflet de la lumière du soleil. La vue était magnifique, et j'en avais le souffle coupé. Je décidai de ralentir, et me mis même à marcher, le cas échéant, dans le but de maintenir mon regard sur le splendide paysage. Un jogging qui avait été un moment absolument pénible s’était transformé en un immense plaisir. La différence venait simplement de l'endroit sur lequel je plaçais mon point de mire. Beaucoup de chrétiens aujourd'hui ont supporté des épreuves. Certains de ces croyants ont perdu la joie d'une vie chrétienne parce qu'ils ont mal placé leur point de mire. Ils ont regardé à leurs épreuves et leurs difficultés pendant tellement longtemps que la vie chrétienne est devenue une servitude. Ils doivent ralentir, s'arrêter et contempler la beauté de Jésus. Il y a deux choses dont le chrétien peut être absolument sûr. Premièrement, c'est qu'il rencontrera des difficultés dans sa vie chrétienne. Deuxièmement, c’est que Jésus sera avec lui dans ces difficultés. La beauté et la majesté de Dieu peuvent le plus clairement être vues dans des périodes de trouble. L'enfant de Dieu doit simplement lever la tête et voir la gloire de Christ. Le chrétien n'a pas besoin d'ignorer ses épreuves comme si elles n'existaient pas. Il doit simplement reconnaitre la souveraineté de Dieu au milieu de ses difficultés. Les moments les plus profonds et les plus purs de l'adoration viennent souvent au milieu des épreuves et des luttes. C'est pendant ces périodes que nous en venons à apprécier les souffrances de Jésus. Par conséquent, nous devons apprendre à regarder à Jésus pendant les périodes difficiles de nos vies.
Poteau indicateur n°3 : La recherche des expériences Un troisième poteau indicateur orientant notre regard vers notre besoin de réveil est notre tendance à courir après une expérience spirituelle esthétique plutôt qu'après une vie sainte. Il n'y a rien de mauvais à avoir une expérience de l'adoration profondément émotionnelle. Mais chercher une expérience dans l'adoration induite par la louange simplement pour ressentir un " sentiment " superficiel de paix n'est pas de l'adoration véritable. Ceci ne veut pas dire qu'un chrétien n'éprouvera pas la paix quand il adore. La joie et la paix sont les dérivés normaux de l'adoration. La joie est le fruit venant de la présence du Seigneur. La paix est le résultat d'une relation correcte du chrétien avec Dieu. Nous frémirions de recevoir une invitation à une entrevue privée avec Sa Majesté la Reine Elizabeth II. Nous nous préparerions soigneusement, nous habillerions correctement, parlerions avec respect, et serions reconnaissants du privilège de cette entrevue. Mais un tressaillement et une excitation bien plus grands encore nous attendent lorsque nous entrons dans la présence du Roi des rois. Un jour, les anges et tous les rachetés crieront dans une magnifique harmonie : " Bienvenue au Roi ! Digne est l'Agneau! " Tout genou fléchira et toute langue confessera qu'Il est Seigneur. Ce sera une scène impressionnante et merveilleuse. Mais maintenant même, ce même Dieu, plein de majesté et de splendeur, nous offre de Le rencontrer en privé chaque jour. Nous sommes appelés à entrer dans la présence du Roi, Sa majesté le Seigneur Jésus-Christ. Nous éprouvons un sentiment d'émerveillement mêlé de crainte respectueuse lorsque nous venons devant Lui. Il est le Créateur de l'univers et le Seigneur de la vie. Il est " surnaturellement " normal que l'enfant de Dieu doive entrer dans Sa présence avec un sentiment de crainte respectueuse, d'émerveillement et d'excitation. Il quittera cette rencontre avec un nouveau scintillement dans ses yeux et un nouvel élan dans ses pas. Une telle rencontre produira la paix et la joie dans sa vie. Cependant, c'est à ce moment-là que l'enfant de Dieu doit faire attention. Bien que beaucoup parlent de la puissance de la louange et des miracles de l'adoration, je suis convaincu qu'il ne se trouve aucune puissance dans la louange, ni aucun miracle dans l'adoration. La puissance et les miracles sont dans Celui qui est majestueux. La puissance de l'adoration se trouve en Jésus-Christ Lui-même, pas dans la méthode que nous employons pour venir dans Sa présence. Beaucoup de chrétiens adorent Dieu seulement d'une manière superficielle, parce qu'ils ne comprennent pas cette distinction. La distinction n'est pas simplement une question de mots que nous employons pour décrire l'adoration, mais doit être en relation avec ce qu'est réellement l'adoration. Si nous voulons avoir une compréhension correcte de l'adoration, c'est une distinction extrêmement importante qu'il faut se garder à l'esprit. Une grande partie de l'Eglise a seulement touché la surface de la véritable louange et de la véritable adoration en raison d'une compréhension inadéquate de l'adoration. Nous ne devons pas adorer " l'adoration " ou louer la " louange. " Le but de l'adoration n'est pas de produire un sentiment extatique ou un état d'esprit paisible. Le but de l'adoration n'est pas d'obtenir quelque chose pour nous-mêmes. Nous adorons parce que Dieu seul est digne de notre adoration. Cette compréhension nous libère dans notre expérience de l'adoration et amène le renouveau dans nos vies. Nous ne Le louons pas uniquement parce que nous avons envie de Le louer. Nous Le louons parce que nous entrons dans la présence de la majesté divine. Nous L'adorons en raison de ce qu'Il est et non pas en raison de ce que nous sentons, nous. Ceci affranchit le chrétien dans l'adoration, parce que Dieu ne change pas. Nos sentiments changent. Nos expériences changent. Mais Dieu reste le même. Il a toujours été et toujours sera le grand " Je suis. " Peu importe si je me réveille de bonne humeur ou de mauvaise humeur. Dieu est là. Sa nature est la même. Il est le Rocher qui ne pourra jamais être déplacé. Nous devons conformer notre expérience à Sa nature plutôt qu'essayer de conformer Son caractère à notre expérience. Une expérience récente en Roumanie m'a fait vivre cette vérité. J'ai prêché dans ce pays pendant plusieurs années, et les bénédictions de Dieu ont été abondantes chaque année. Certaines de mes amitiés les plus profondes sont en Roumanie. J'ai tant appris des amis chrétiens vivant là-bas. Mais lors de mon dernier voyage dans ce pays, j'ai éprouvé de grandes difficultés. La nuit précédant mon départ de la maison pour la Roumanie, j’avais vécu un accident de voiture qui avait démoli ma voiture. Personne n’avait été blessé sérieusement dans l'accident, et j'avais eu seulement quelques égratigures et contusions mineures, mais quand je montai à bord de l'avion pour me rendre en Europe, je m'assis sur mon siège avec le cœur lourd. J'avais laissé ma famille démunie de tout moyen de transport. J'étais seul. Je me sentais désolé pour moi-même. Je n'avais pas du tout le désir d'adorer Dieu. Cependant, le Saint-Esprit continuait à me rappeler les paroles de cet ancien grand hymne issu du livre des Lamentations, Great Is Thy Failthfulness : " Grande est
Ta fidélité. Le jour suivant, quand j'arrivai à Budapest, en Hongrie, je me sentais fatigué, mais j’avais la paix dans mon cœur. Deux amis chrétiens et moi-même montâmes ensuite à bord d'un train en direction de la frontière roumaine. Nous nous séparâmes dans le train dans le cas où l'un de nous aurait des problèmes à la frontière. Cela empêcherait les autres d'avoir également des difficultés. Le train arriva à la frontière roumano-hongroise vers 23 heures. À minuit, des soldats roumains montèrent à bord du train et dirent : " Monsieur Tippit, prenez s'il vous plaît vos bagages et venez avec nous. " Je demandai aux soldats la raison de cette interpellation, mais ils refusèrent de répondre. Ils me placèrent sous surveillance et me maintinrent juste en dehors de la station de train. Un homme de Pologne était également tenu sous surveillance. Il semblait avoir été sévèrement battu. Mes deux amis regardaient à travers la fenêtre pendant que le train s'éloignait à une heure du matin. Ce fut un triste moment pour moi. Les larmes me montèrent aux yeux. Je levai la main et pointai le doigt en direction du ciel. Je savais qu'ils devaient dépendre de Dieu et ne pas s'inquiéter à mon propos. Les deux jours suivants furent pitoyables. J'avais voyagé un jour et une nuit sans dormir du tout. J'étais fatigué, endolori, et me sentais très seul. Je ne savais pas ce qui allait m'arriver. Je ne savais pas ce à quoi mes amis allaient faire face. Je ne savais pas ce que ma famille faisait en Amérique. Je savais seulement qu'il se passerait un long moment avant que je ne revisse mes amis roumains. Je commençai à interroger Dieu dans ces moments. Je m'interrogeai moi-même. Dieu m'avait-il abandonné ? Ou bien étais-je en dehors de la volonté de Dieu ? L'apitoiement me saisissait. Le ciel était sombre. La nuit était froide. A trois heures du matin, j'étais, émotionnellement, à bout de nerfs, et mon corps me faisait mal. Pour ne pas dire plus, je n'avais aucune envie d'adorer Dieu. Mais le Saint-Esprit commença à ranimer mon cœur. Ce magnifique hymne commença à jaillir au-dedans de moi, et je commençai à chanter : " Grande est Ta fidélité. Grande est Ta fidélité. Chaque matin, Tes bontés se renouvellent. Tout ce dont j'ai eu besoin, Ta main y a pourvu. Grande est Ta fidélité, envers moi, Seigneur. " Les gardes me regardèrent comme si j'étais fou. Je suis sûr qu'ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi je chantais alors que j'étais leur prisonnier. Cela n'avait pas de sens pour moi non plus. Mais à ce moment-là, j'avais une décision à prendre. Je pouvais me laisser gagner par l'angoisse et la confusion en raison des circonstances dans lesquelles je me trouvais. Je pouvais tomber dans la dépression comme une proie en raison de mes émotions et de mes sentiments. Ou alors je pouvais considérer l'amour et la bonté de Dieu. Je pouvais Le voir comme le Roi souverain et glorieux. Le choix valait la peine d’être considéré avec attention. Je décidai ainsi de fixer mon centre d'attention sur la fidélité de Dieu plutôt que sur l'inconstance de mes sentiments. Je décidai de révérer Dieu plutôt que de douter des circonstances dans lesquelles je me trouvais. Les grands hymnes, l’un après l’autre, me vinrent à l'esprit. Je chantai au Seigneur des cantiques de louange et d'adoration magnifiant Ses attributs. Comme je chantais " Saint, Saint, Saint " et " Dieu Tout-Puissant ", quelque chose de remarquable survint. Il ne me fallut pas longtemps pour oublier mes problèmes : je me mis à vivre un culte personnel d'adoration. Alors que je détournais mon attention de ma situation, je trouvai ma sécurité en Christ. Pendant que je me délectais de l'amour et de la bonté de Dieu, Il me permettait de voir la condition critique et désespérée des gardes qui me surveillaient. Alors je commençai à chanter à mes gardes en roumain. Pendant environ une heure, je prêchai le glorieux Evangile à travers les chants. Et le Saint-Esprit me donna une prodigieuse somme de perspicacité. Aussi longtemps que je pensais à mes sentiments, aux circonstances et à ma situation difficile, j'étais dans la défaite. La victoire, la paix et la joie personnelles étaient le fruit de la connaissance de Dieu. Tout ce que j'avais à faire était de L'adorer. En L'adorant, je fus en mesure de témoigner aux autres. Je marchai alors dans la paix. Tant de fois nous renversons cet ordre. Nous cherchons la paix afin de pouvoir témoigner aux autres. Alors nous venons Le louer en raison de notre expérience. Cependant, le vent du réveil nous ramènera à notre premier amour. Notre premier amour n'est pas la paix dans nos cœurs. Ce n'est pas notre témoignage au monde. Notre premier amour est Dieu Lui-même. C'est à Dieu que nous devons revenir. Tandis que nous revenons à notre premier amour, il se produira un témoignage au monde et une marche dans la paix. Notre expérience sera le fruit de notre adoration. Mais Dieu seul sera le centre de notre adoration.
Poteau indicateur n°4 : L'orthodoxie
sans la piété de cœur fervente Un quatrième poteau indicateur indique notre besoin de revenir à notre premier amour. C'est l'inverse du précédent. Il s'agit de l'orthodoxie sans la piété de cœur fervente. Beaucoup d'églises sont remplies de gens qui croient aux bonnes choses concernant Dieu mais qui ont perdu leur amour ardent pour Dieu. Un jour, je prêchai dans une église de Londres, où l'on me rappela le besoin d'une dévotion sincère dans notre adoration de Dieu. À la fin du culte, je saluai les gens à l'entrée de l'église. Une jeune adolescente quittant l'église portait un manteau couvert de boutons. Les boutons étaient remplis d'un bon nombre de phrases drôles. Mais l'une d’elles disait simplement : " Ennuyeux ! " Je songeai intérieurement : " J'ai vu beaucoup de chrétiens quitter les églises sans aucun bouton, mais on pouvait lire, écrits sur leurs cœurs et sur leurs visages, les mots " Je m'ennuie. " " De grands dommages ont été produits au nom de Christ par les chrétiens hésitants et tièdes qui semblent adorer. C'est ce type d'adoration qui fera perdre à l'Eglise la bataille au profit des âmes des générations futures. Il est absolument indigne que nous enseignions à nos enfants que l'endroit où nous adorons Jésus-Christ est l'endroit où nous tombons dans un petit sommeil d'une heure pendant le temps d'adoration. L'église de Laodicée est décrite comme celle qui n'était ni chaude ni froide. Elle était tiède. Dieu lui dit: " Je te vomirai de ma bouche " (Apocalypse 3:16). L'adoration tiède d'une âme partagée et hésitante brise le cœur de Dieu parce que ce n'est pas une adoration véritable. Beaucoup affirment croire que Jésus est " l'Admirable Conseiller, le Dieu Puissant, le Père Eternel, le Prince de Paix " dont il est parlé dans le prophète Esaïe (9:6), et pourtant c'est irrévérentieusement et avec un cœur partagé qu'ils inclinent leurs têtes devant Lui une heure par semaine. Leur adoration est peut-être la pire forme d'hypocrisie qu’un chrétien peut manifester. Un vent de réveil doit souffler sur les enfants de Dieu pour nous ranimer à la conscience de la gloire du Seigneur Jésus. Si nous voulons être de vrais adorateurs, nous devons embrasser de tout notre cœur le fait que notre seul espoir est Jésus. Nous serons alors renouvelés dans notre foi et notre marche avec Dieu. Les grands hommes de Dieu dans le passé ont été des hommes qui étaient orthodoxes et profondément consacrés au Seigneur Jésus. George Whitefield fut l'un d'entre eux. Ce dernier fut puissamment utilisé dans le Premier Grand Réveil en Amérique. L'évêque J.C. Ryle dit de lui : " Il était un homme qui brûlait d'amour pour notre Seigneur Jésus-Christ. "
Poteau indicateur n°5 : Le manque
de sainteté Le poteau indicateur final qui indique qu'un chrétien a besoin d'un réveil est le manque de sainteté dans sa vie. Les hommes et les femmes de la Bible qui sont devenus des adorateurs véritables de Dieu ont été ceux qui ont expérimenté la sainteté de Dieu. Quand Moïse rencontra Dieu sur la montagne, l'Eternel lui dit : " N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte " (Exode 3:5). Esaïe eut une vision de Dieu dans laquelle les anges criaient : " Saint, saint, saint est l’Eternel des armées! toute la terre est pleine de Sa gloire! " (Esaïe 6:3). David posa la question : " Qui pourra monter à la montagne de l’Eternel? Qui s’élèvera jusqu’à Son lieu saint? " (Psaumes 24:3) et il répondit également : " Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur; celui qui ne livre pas son âme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper " (Psaumes 24:4). Quand nous entrons dans la présence de Dieu, nous entrons en présence de la pureté parfaite. Dieu est saint. Quand nous venons devant Lui, nous devons y venir avec l'engagement dans nos cœurs de vivre une vie sainte. L'adoration de Dieu vient d'un cœur qui est engagé dans le processus de devenir comme Christ. L'évêque Ryle définissait la sainteté par les paroles suivantes : " La vraie sainteté, dont certainement, dont certainement nous devrions nous souvenir, ne consiste pas simplement en sensations et impressions intérieures. C'est beaucoup plus que des larmes et des soupirs et des excitations corporelles et une impulsion ravivée et un sentiment passionné d'attachement à nos propres prédicateurs préférés et à notre propre parti religieux, et une promptitude à la querelle avec toute personne qui ne nous est pas conforme. C'est quelque chose de l'image du Christ, qui peut être vu et observé par d'autres dans notre vie privée, nos habitudes, notre caractère et nos actes. " Ainsi, notre adoration doit être enveloppée dans une vie qui ressemble de plus en plus à Christ. Le chrétien qui croît sera un chrétien qui adore, et un chrétien qui adore sera un chrétien qui croît. Le cœur est ce qui compte dans l'adoration. Le cœur qui a contemplé Jésus et S'est abandonné à Lui est le cœur qui peut L'adorer. On parle beaucoup de renouveau de l'adoration dans cette présente génération. Si nous voulons vraiment obtenir ce renouveau, nous devons fixer nos cœurs sur le Seigneur Jésus. Lui seul doit être l'objet de notre adoration. Nous avons désespérément besoin qu'un vent de réveil souffle à travers les cœurs, afin de nous restaurer dans le but originel que Dieu avait pour nous : L'aimer et Lui ressembler.
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