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Digne d'Adoration

Par Sammy Tippit

 

CHAPITRE 3 : DIGNE D'ADORATION

 

Le lieu où Dieu peut être trouvé

" Jésus ne fait pas partie du clan des grands de ce monde. Parlez d'Alexandre le Grand et de Charles le Grand et de Napoléon le Grand si vous voulez… Jésus est à part. Il n'est pas le Grand. Il est le Seul. Il est simplement Jésus. Il n'y a rien à y ajouter. " - Charles Simpson dans Boston Christianity.

" Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. Et l’un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux… Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation " (Apocalypse 5:4-5,9).

Jésus est unique dans toute l'histoire de l'humanité. Il n'est pas simplement un dieu parmi d'autres. Il est Dieu. Il n'est pas seulement un homme bon. Il est le seul homme à être parfait dans Sa bonté. Il n'est pas seulement un grand chef. Il est le seul chef qui soit digne, de notre part, d’une dévotion et d’une allégeance absolues. Il ne porte pas seulement l'insigne de la royauté, mais Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Jésus est saint, juste et éternel. Jean L'appelait le Fils de l'homme. Il est l'Homme-Dieu. Il appartient à une catégorie tout à part, unique en son genre.

Le but de la grande quête du cœur humain est de découvrir Celui qui est digne d'adoration. Margaret Cleator, dans The God Who Answers by Fire, raconte l'histoire d'un jeune homme vivant en Inde, Arjun, qui accomplit un tel pèlerinage. Il commença son périple à la suite d'une grande tragédie familiale. Il s'était éloigné de la maison dans le but de poursuivre des études universitaires. Lorsqu'il obtint son diplôme, il revint à la maison, et là, alors qu'il pénétrait à l'intérieur, il entendit sa mère hurler: " Elle est morte ! Elle est morte ! " La sœur d'Arjun, Tara, était tombée malade et mourut. Sa mort laissa Arjun dans un état de choc et de désespoir. Il décida de trouver des réponses aux questions les plus élémentaires de la vie.

Arjun commença à voyager dans le pays pour se rendre dans les grands temples de l'Inde. Il voulait connaître Dieu et trouver quelques raisons expliquant la vie et la mort de sa sœur. Pendant une année entière, il visita les temples l'un après l'autre. Dans le premier temple qu'il visita, il parla à un yogi et lui demanda : " Swamiji, j'ai une question à vous poser. "

En seule guise de réponse, le yogi dit : " Vous n'avez pas d'offrandes? " Arjun répondit en s’excusant: " Je n'ai pas d'argent. "

De ses yeux scrutant profondément l'espace, le yogi dit : " Vous venez dans la présence de Dieu avec les mains vides. " C'est alors qu'Arjun réalisa qu'il aurait besoin d'argent pour payer les chefs religieux lorsqu'il leur demanderait de lui donner des réponses à ses questions. Il répondit calmement: " Je voulais vous demander si vous aviez trouvé Dieu. " Le yogi ne donna aucune réponse, et Arjun partit.

Les mois qui suivirent furent une période de dépression pour Arjun. Personne n'était capable de lui dire comment trouver Dieu, et personne ne voulait le faire. Il rencontra même un prêtre qui avait étudié à Oxford en Grande Bretagne. Le prêtre lui dit qu'il ne pourrait trouver Dieu que s'il était " absorbé dans Son essence comme une goutte d'eau absorbée par l'océan. "

Il dit à Arjun de mémoriser les milliers de noms, titres et épithètes de Vishnu, une divinité hindoue, et de se tenir au milieu du fleuve du Gange à minuit, le coup aspergé d'eau, et de répéter ces noms. Alors il deviendrait un avec Dieu.

Arjun obéit au prêtre pour réaliser par la suite que le prêtre lui avait ordonné de se suicider. Le courant du fleuve était si rapide qu'Arjun faillit se noyer pendant qu'il prononçait, en hurlant, les noms et les titres de Vishnu. Il fut sauvé par une prostituée du temple juste avant que le courant ne l'emportât au loin. La prostituée lui lança une corde et le ramena sain et sauf sur la berge.

Arjun reprit conscience sur la berge et poursuivit sa quête désespérée de Dieu. Cependant, aucun chef religieux ne put lui dire comment trouver Dieu. Après une année de recherche, il finit par abandonner. Il prit le chemin du retour, en proie à l’abattement.

Alors qu’Arjun entreprenait le chemin du retour vers sa maison, un homme, appartenant au commun des mortels, qui voyageait dans une charrette traînée par un bœuf, lui demanda s’il voulait y monter. L’homme demanda à Arjun la raison pour laquelle il avait l’air si abattu. Arjun lui parla de sa quête de Dieu et du fait qu’il ne L’avait pas trouvé. Cet homme simple raconta à Arjun qu’il avait trouvé Dieu cinq années plus tôt. Il lui dit que la seule façon de réellement connaître Dieu était de passer par l’Homme-Dieu, Jésus. Il parla de la pureté de Jésus et de Son amour pour tous les hommes. Arjun apprit que Jésus n’était pas comme les chefs religieux qu’il avait rencontrés durant son pélérinage. Il apprit que Jésus est plein de grâce et non pas rempli de cupidité, et qu’Il lui offrait la vie plutôt que la mort. Mais par-dessus tout, il apprit que Dieu est saint.

Arjun savait déjà qu’il était pécheur. Maintenant, il apprenait que Jésus était mort sur la croix recevant sur Lui le châtiment qu’il méritait à cause de ses péchés.

Arjun passa beaucoup de temps avec son nouvel ami. Il lut la Bible et observa la qualité de vie de son ami. Puis, un jour, Arjun plia le genou devant Jésus Le reconnaissant comme Celui qui est digne, et il Le reçut dans sa vie comme Seigneur et Sauveur. Enfin, il put s’écrier : " Je L’ai trouvé ! Oh, je L’ai trouvé! Il m’a purifié. J’ai enfin trouvé la paix!"

Arjun avait cherché dans tout son pays pour trouver Dieu, mais il n’avait pu Le trouver. Cependant, lorsqu’Arjun arriva à la limite de ses propres moyens, Dieu trouva Arjun.

Je crois que la quête d’Arjun exprime le désir qui se trouve dans le cœur de tous les hommes ayant existé jusqu’à aujourd’hui. A un moment ou un autre de notre existence, nous avons eu le profond désir de savoir s’il y a un Dieu et comment nous pouvons entrer en relation avec Lui. J’ai rencontré des jeunes gens en Europe de l’Est à qui il a été enseigné durant toute leur vie qu’il n’y a pas de Dieu. En dépit de cela, dans leur for intérieur, ils languissaient de connaître Dieu. D’autres, en Occident, ont recherché Dieu ouvertement mais ont été finalement désillusionnés par des manipulateurs religieux. Ces chercheurs montrent du doigt l’incohérence de certains ministres chrétiens, et comme Arjun abandonnent leur quête.

Pourtant, il y en a Un d’unique dans toute l’histoire humaine. Lui seul est digne d’adoration. Il ne ressemble à aucun des dieux de ce monde. Il n’est pas non plus comme ceux qui utilisent Son nom pour assouvir leurs propres ambitions égoïstes. Il est Dieu, Dieu manifesté en chair. L’épître aux Hébreux décrit Jésus comme " le reflet de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne " (Hébreux 1:3). Connaître, aimer et adorer Jésus, c’est connaître, aimer et adorer Dieu.

Une telle affirmation audacieuse peut être faite sur la base de la claire distinction qui existe entre Jésus et tous les autres hommes. Jésus est différent de tous les autres hommes par Son caractère, Ses affirmations et les confirmations qui ont accompagné toute Sa vie.

 

Le caractère de Christ

Jésus est non seulement l’homme le plus pur qui ait jamais existé, mais Il est la Pureté même. Il n’est pas seulement un saint homme parmi d’autres dans l’histoire humaine. Jésus ne peut pas être caractérisé comme étant une sorte de super-vedette. On ne peut décrire Sa vie qu’en la qualifiant de surnaturel.

La Bible contient quatre récits historiques de la vie de Jésus. Dans chacun de ces récits, nous découvrons un rayon du reflet de la gloire de Dieu telle qu’elle est révélée dans le caractère de Christ. Matthieu, un collecteur d’impôts juif, nous décrit la majesté de Jésus. Il reconnaissait la royauté dans la vie et le caractère de Christ. Il avait compris que Jésus était digne d’adoration en raison de Sa nature royale. Matthieu nous présente Jésus comme le Messie promis, " l’Oint. " Jésus était Celui que les Juifs avait attendu pendant des centaines d’années. Jésus n’était pas Roi des Juifs parce que les Juifs désiraient un chef révolutionnaire qui pût les délivrer de leur sort difficile et de leurs privations sous l’occupation romaine, mais Il était Roi des Juifs parce qu’Il était l’Oint promis. Il était l’accomplissement de mille années de prophéties sur le Messie.

Jésus était de lignée royale. Matthieu se réfère neuf fois à Jésus comme étant le " fils de David. " Il retrace les origines historiques de Jésus en remontant jusqu’au Roi David. Il mentionne la naissance miraculeuse de Jésus et parle également des lieux obscurs de Sa naissance, chacun de ces événements étant un accomplissement des prophéties concernant le Messie. Jésus était Celui qui est rempli de majesté.

Il n’y a jamais eu de roi tel que le Roi Jésus. Or un roi demande à être servi. Mais ce Roi ne vient pas pour être servi mais pour servir. Il n’est pas venu dans le but impérieux de satisfaire Son ego, mais Il est venu afin de donner Sa vie pour toute l’humanité. Il est le Roi serviteur de tous.

Marc, qui avait passé beaucoup de temps avec les apôtres Pierre et Paul, décrivit l’esprit de serviteur qu’avait Jésus. Il omet la naissance et les premières années de la vie de Jésus dans son évangile. Il commence son récit directement en introduisant Jésus au moment de Son baptême. Marc cite cette affirmation de Jésus : " Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner Sa vie en rançon de plusieurs " (Marc 10:45).

Beaucoup de rois sont apparus tout au long des pages de l’histoire humaine, mais jamais un seul n’a été comme le Roi Jésus. Il est tout à fait unique dans Son caractère. Il est rempli de majesté, et cependant véritablement humble. Il détient toute autorité dans le ciel et sur la terre. Et pourtant Il a enlevé Ses vêtements royaux afin de donner Sa vie en sacrifice pour le péché de l’humanité rebelle.

Luc présente un autre aspect de la nature de Dieu et de la beauté de Sa gloire que nous trouvons en Jésus. Luc nous parle de Jésus en tant que Fils de l’homme. Mais Jésus ne ressemble à aucun autre homme qui ait jamais vécu sur la terre. Tous les autres hommes doivent confesser : " J’ai péché. " Mais Jésus était l’Homme parfait. Seul un humain parfait pouvait sauver une humanité pécheresse. Jésus a dit : " Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu " (Luc 19:10). John Stott, un érudit britannique et un ministre de l’Evangile, dit à propos de Jésus : " Tous les autres hommes étaient atteints de la maladie du péché : Il était le médecin venu pour les guérir. Tous les autres hommes étaient plongés dans les ténèbres du péché et de l’ignorance ; Il était la lumière du monde. "

Jésus était parfait dans Sa compassion. Personne d’autre n’a jamais aimé les gens comme Jésus les a aimés. Il aimait ceux qui vivaient dans la solitude, les blessés et les affligés. Il aimait les pauvres aussi bien que les puissants. Il aimait Ses amis, qui l’abandonnèrent, et Ses ennemis qui Le crucifièrent. Dans Ses moments les plus sombres, alors qu’Il était accroché sur la croix, Il pria : " Père, pardonne-leur ; car ils ne savent pas ce qu’ils font " (Luc 23:24). Personne n’a jamais aimé comme l’Homme, Christ Jésus. Et non seulement Il aimait les gens d’un grand amour, mais Il était amour. Jésus était l’Homme parfait.

Néanmoins, Jésus était plus que parfait dans Son humanité. Il était, est et sera toujours divin. Il est Dieu. Par conséquent, bien que Luc mette l’accent sur la beauté de Jésus comme ayant trait à l’Homme parfait, Jean décrit la gloire de Jésus comme celle du Dieu-Homme. Luc présente Jésus comme le Fils de l’homme ; Jean, lui, décrit Jésus comme le Fils de Dieu.

La gloire de Dieu est révélée en Jésus, Celui qui est éternel. Jean fait mention d’une parole de Jésus : " En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis " (Jean 8:58). Abraham avait vécu plusieurs siècles avant l’ère chrétienne. Et pourtant, Jésus affirmait Son existence avant les jours d’Abraham. Jean atteste que Jésus était " au commencement. "

Non seulement Jean dépeint Christ comme Celui qui est éternel, mais il dépeint aussi Jésus comme le Tout-puissant. Il décrit la puissance de Jésus à la fois sur la vie et sur la mort. Jésus se rendit à la tombe d’un ami qui avait été mort récemment, et là Il fit une déclaration phénoménale : " Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra quand même il mourrait " (Jean 11:25). Ensuite, Il appela le mort, Lazare, à la vie. Et Lazare reçut le souffle de vie dans son corps et fut ressuscité.

Personne, dans toute l’histoire depuis son commencement jusqu’à maintenant, n’a été comme Jésus. Il est plein de majesté et possède le titre de " Roi des rois. " Mais Il déchira Ses vêtements royaux dans le but de porter les vêtements d’un serviteur. Cependant, Il est bien plus que le Roi qui vint comme un serviteur. Il est le Dieu tout-puissant, éternel, qui prit sur Lui la nature humaine. Il est parfait. Il est unique parmi tous les êtres humains qui aient jamais marché sur cette planète car Il est le Dieu-Homme et le Roi serviteur. Lorsque quelqu’un examine les récits historiques présentant la vie, le caractère et l’essence de Jésus, il ne peut que tomber sur sa face et crier : " Toi seul es digne d’adoration. "

Le christianisme est différent des autres religions parce qu’il n’est pas seulement un système de croyance ou une vision philosophique de la vie. L’on pourrait enlever Mahomet de l’islam et ce dernier resterait une grande religion. La même chose est vraie pour Bouddha et pour beaucoup d’autres grandes religions du monde. Mais ceci n’est pas vrai pour le christianisme. Le christianisme, c’est Christ. Jésus n’est pas seulement un bon enseignant moral ou l’un des plus grands prophètes de tous les siècles; Il est Dieu en chair. L’essence de l’adoration chrétienne ne tient pas à sa forme ou à son style. Le christianisme n’est pas non plus un système d’enseignements philosophiques à propos des bonnes œuvres. L’essence de l’adoration chrétienne est la personne de Jésus-Christ. L’adoration coule d’une véritable compréhension du caractère de Jésus. Lorsque nous saisissons véritablement cette vérité, l’adoration coulera de nous vers le Père à cause du Fils.

 

Les affirmations de Christ

Jésus-Christ est différent de tous les autres hommes dans l’histoire, non seulement en raison de Sa nature mais aussi de Ses affirmations. C’est le caractère de Christ qui constitue le fondement de Ses affirmations. S’Il n’était pas un homme d’absolue pureté morale, Ses affirmations seraient complètement absurdes. Mais, bien au contraire, en raison de Sa pureté et de Son intégrité morales, nous devons prendre au sérieux Ses affirmations. Nous n’avons pas d’autres choix.

C. S. Lewis, le grand philosophe et auteur chrétien, dit ceci à propos des affirmations de Jésus :

" Un homme qui serait simplement un homme et qui aurait dit la sorte de choses que Jésus a dites ne serait pas un grand enseignant moral. Il serait soit un lunatique de la même trempe qu’un homme qui affirmerait être un œuf poché – soit le diable sorti de l’Enfer. Vous devez faire un choix. Ou bien cet homme était, et est le Fils de Dieu ; ou bien c’était un fou à lier ou alors quelque chose de pire. Vous pouvez L’abattre d’un revers de main, Le taxant de folie, vous pouvez Lui cracher au visage et Le tuer comme s’Il était un démon ; ou vous pouvez tomber à Ses pieds et L’appeler Seigneur et Dieu. Mais ne venez pas me dire sur un air de condescendance la bêtise qu’Il était un grand enseignant. Il ne nous permet pas d’user d’une telle liberté. Il n’avait pas l’intention de nous laisser cette possibilité. "

Qu’étaient donc les affirmations de Christ? Que Jésus disait-Il de Lui-même ? Ce serait là des questions auxquelles les lecteurs du XXIème siècle auraient du mal à répondre. Néanmoins, pour ceux qui furent Ses amis les plus proches de Lui – ceux qui mangèrent avec Lui, marchèrent avec Lui et écoutèrent Ses enseignements, la réponse est claire et limpide. Il affirmait être Dieu. Ses disciples n’eurent aucun doute à ce sujet. Ceux qui étaient les plus proches de Lui furent bien disposés à L’aimer et à Lui obéir ; ils étaient même disposés à mourir pour proclamer qu’Il était et est Dieu venu en chair.

Non seulement Ses plus proches associés étaient certains qu’Il Se proclamait Dieu, mais ses ennemis les plus acharnés reconnaissaient sans ambiguïté que c’était effectivement ce qu’Il revendiquait être. Caïphe, le grand sacrificateur des Juifs lui demanda : " Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? " Et Jésus répondit : " Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu et venant sur les nuées du ciel " (Marc 14 :61-62).

Dans l’esprit du grand sacrificateur, il n’y avait aucun doute possible concernant ce que Jésus venait tout juste de déclarer : Il venait d’affirmer qu’Il était le Messie. Caïphe fut si outré qu’il déchira ses vêtements et dit : " Qu’avons–nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort " (Marc 14:63-64).

Tout le monde fut du même avis, et Il fut ainsi condamné à mort. Les revendications de Christ étaient claires pour ses amis comme ses ennemis : Il déclarait être Dieu.

Ou bien Jésus était un homme qui se prenait pour Dieu, ou bien Il était véritablement Dieu devenu homme.

Il n’y a que deux choix possibles à notre disposition par rapport à Christ. Jésus était pur dans Son caractère moral, et néanmoins Il affirmait être Dieu. Par conséquent, soit nous devons nier Sa pureté morale, soit nous devons nous prosterner devant Lui dans un acte de consécration et d’adoration.

 

La confirmation de Christ

Il y eut un homme dans le Nouveau Testament, qui avait une grande mission à accomplir : préparer la voie du Messie qui allait venir. Il prêcha la repentance et baptisa des multitudes dans le fleuve du Jourdain. Il fut alors jeté en prison. Au milieu de la prison, il envoya deux de Ses disciples interroger Jésus. Ils posèrent directement cette question à Jésus : " Es–tu celui qui doit venir, ou devons–nous en attendre un autre ? " Jésus leur répondit : " Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres " (Matthieu 11:3-5).

La réponse de Jésus fut très claire. Non seulement Il était la pureté morale absolue ; non seulement Il affirmait être Dieu, mais Ses œuvres même constituaient une confirmation de Son caractère et de Ses affirmations. Aujourd’hui comme alors, les œuvres que Jésus accomplit nous défient de Le considérer, sur un air de mépris, comme une sorte de lunatique ou même comme un des grands chefs moraux du monde, car personne n’a jamais fait ce que Jésus a fait. Un seul mot de Sa bouche a arrêté les vents, calmé les vagues de la mer, fait marcher les boiteux, rendu la vue aux aveugles et ressuscité les morts. Il ne s’agit pas là de l’œuvre d’un dément. Ce n’était pas non plus simplement l’œuvre d’un grand homme. Une seule conclusion peut être tirée. Son œuvre a été et est l’œuvre de l’Homme-Dieu.

Toutefois, les œuvres de Christ ne sont pas la plus grande confirmation de ce qu’Il est digne de notre adoration. Il continuait à dire à Ses disciples qu’Il devait Se rendre à Jérusalem pour y mourir. Il leur annonçait qu’Il ressusciterait des morts le troisième jour. Et ceci se produisit exactement comme Il l’avait annoncé. Dans cet événement se trouve la plus grande des œuvres qui confirment les revendications de Jésus.

De nombreux grands chefs ont sincèrement aimé et servi les gens qui les ont suivis. Mais Jésus était et est différent de tous les autres chefs de l’histoire. Premièrement, parce qu’Il ne mourut pas seulement pour des amis et des membres de Sa famille. Il mourut pour Ses amis, Sa famille et pour Ses ennemis. Il les aimait d’un amour surnaturel.

J’avais autrefois un ami à l’université pour lequel je pensais qu’il n’y aurait pas d’espoir. Il se comportait un jour comme un chrétien, et le jour suivant, blasphémait Dieu. Un jour, il s’agenouilla et défia Dieu. " Dieu, " cria-t-il, " s’il y a un Dieu, alors frappe-moi de mort. " Immédiatement, il vint dans ma chambre au foyer d’étudiants pour me persuader qu’il n’y avait pas de Dieu. Je pensais honnêtement qu’il n’y avait pas d’espoir pour ce jeune homme. Un jour, plusieurs années plus tard, je courus vers mon ami. Il me dit : " Je ne sais pas comment Jésus a pu aimer quelqu’un comme moi et mourir pour moi. Mais je suis si reconnaissant de ce qu’Il l’a fait. Je Lui ai donné mon cœur et maintenant je L’aime et je Le suis. "

Nous étions tous des rebelles quand Jésus nous a aimés. Beaucoup de chefs ont donné leur vie pour leurs amis, mais seul Jésus avait la capacité d’aimer tous les hommes. Il est Celui qui aime nos âmes alors qu’il n’y a rien dans nos âmes qui puisse être aimé. Lorsque nous embrassons par la foi la vieille croix rugueuse, nos cœurs sont détournés de la rébellion et sont orientés vers l’adoration.

Jésus diffère de tous les autres chefs de l’histoire d’une autre manière : Il ressuscita des morts. D’autres grands chefs ont vécu et sont morts pour leurs peuples, mais Jésus a vaincu la mort elle-même et offre maintenant la vie à quiconque croit en Lui. Je me souviens d’un soir d’hiver où je me tenais sur la Place Rouge de Moscou devant la tombe de Lénine. Des milliers de gens se rassemblent quotidiennement sur cette place pour voir le corps de Lénine, qui a été préservé par l’Union soviétique. Alors que je me tenais devant cette tombe, je me rappelai les paroles de Jésus lorsqu’Il dit : " Je suis la résurrection et la vie. " J’eus un culte personnel sur la Place Rouge même. Je savais que Jésus n’était pas tout juste un autre nom parmi les grands noms de l’histoire. C’est le nom qui est au-dessus de tous noms. Il se tient dans l’histoire humaine et se distingue de tous comme Emmanuel, Dieu avec nous.

Et Il est certainement avec nous. Il a vaincu les pires ennemis de l’homme : la mort, l’enfer et le diable. Lui seul est digne de notre adoration.

Quand Thomas, le disciple de Jésus qui doutait, comprit que Jésus était véritablement ressuscité des morts, il s’écria : " Mon Seigneur et mon Dieu. " Quand Saül, qui haïssait les chrétiens, contempla le Christ ressuscité, il devint Paul, l’esclave de Jésus. Quand nous reconnaissons Jésus comme le Roi-serviteur et l’Homme-Dieu, de la même façon, nous nous agenouillerons dans une humble attitude de soumission et de révérence envers Lui, notre Seigneur et notre Dieu.

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