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Le Jugement de Dieu ou une Ode aux Carthaginois

Par Maurice R. Smith

Introduction

Récemment, ces dernières semaines, depuis l’attaque terroriste du 11 septembre, beaucoup de responsables chrétiens (ainsi que beaucoup de croyants ordinaires) ont cherché à comprendre ces événements à la lumière des Ecritures. Les chrétiens ont tenté notamment de rapprocher ces événements de la problématique du jugement de Dieu sur le péché, aussi bien personnel que national. Tandis que la plupart des chrétiens sont d'accord, en théorie, sur le fait que Dieu juge et bénit les nations, élevant certaines et en abaissant d'autres, la problématique s’assombrit un peu plus lorsque la nation en question est celle dans laquelle nous vivons et sur laquelle le jugement ou la bénédiction nous seront échus en partage sans que nous y prêtions attention.

Alors que nous luttons avec cette problématique à la recherche de réponses, il me semble que nous devons répondre à deux questions complémentaires. Tout d'abord, nous devons poser la question suivante: "À quoi le jugement de Dieu ressemble-t-il selon une perspective scripturaire ?" Y a-t-il "un modèle biblique" du jugement? Deuxièmement, nous devrions nous demander: " Est-ce que l'histoire non-biblique (l'histoire externe à la Bible) nous donne des exemples du jugement de Dieu tombant sur des nations suite à leur péché ou leur désobéissance, et à quoi ressemblait ce jugement? "

La réponse à la première question, portant sur l’existence d’un modèle biblique du jugement de Dieu, est "oui". Ce modèle peut être trouvé dans de nombreux passages, à commencer par Lévitique 26:25-26 (voir aussi Apocalypse 6:7-8). Le modèle est "l'Épée (la violence, en général de nature militaire), la Peste (incluant la maladie mais elle n’est pas limitée à cela) et la Famine." Une nation ou un peuple qui tentent de déterminer s'ils expérimentent les jugements de Dieu, doivent se poser la question suivante: "Sommes-nous en train de satisfaire au modèle biblique?"

La réponse à la deuxième question, concernant les exemples historiques du jugement de Dieu sur les nations, peut se trouver dans l'histoire des Carthaginois antiques.

Une Ode aux Carthaginois

Carthage était une cité de l’Antiquité située au Nord-Est de l’Afrique. Fondée aux alentours de 813 avant Jésus-Christ, elle précéda la République romaine d’environ 300 ans et était la principale rivale de Rome de 275 avant J.-C à 145 avant J.-C. Fondée par ces constructeurs de navires et commerçants de l’Antiquité, les Phéniciens, Carthage devint une grande puissance mercantile de commerce dans la Méditerranée. Au cours des siècles, elle étendit sa sphère d'influence politique et économique et ses contacts commerciaux à la Sicile, la Sardaigne et la Corse. Son influence et son commerce en expansion amenèrent finalement Carthage dans une position de concurrence et de conflit avec la puissance naissante de Rome.

Carthage préférait le mercantilisme au militarisme, les affaires et la rentrée de l'argent au combat, ou à la préparation au combat (ceci n’a-t-il pas un accent familier?). Les citoyens de Carthage étaient réticents à entrer dans le service militaire (hum?), ainsi le Grand Conseil était forcé de compter sur des esclaves conscrits et des mercenaires payés.

Néanmoins, Carthage était capable de composer des armées substantielles sous des généraux compétents, y compris le grand Hannibal et ses éléphants étonnants. La pratique carthaginoise de crucifier sur les portes de la ville les généraux qui avaient subi un échec, avait sans aucun doute un certain degré minime d'influence sur leur performance dans la bataille!

Au cours de la période allant de 264 avant J.-C à 201 avant J.-C., Carthage fit deux fois la guerre contre Rome (ceci fut connu des historiens sous le nom des Guerres Puniques). Les deux guerres furent engagées jusqu’au retrait militaire, mais Carthage fut forcée de reconnaître l’hégémonie politique de Rome.

Il y eut une paix difficile entre Carthage et Rome pendant 51 ans, de 201 à 150 avant J.-C (l'économiste britannique John Maynard Keynes écrivit un livre dans les années 1920 intitulé "A Carthaginian Peace " (Une Paix Carthaginoise), relatant la période située entre la Première Guerre Mondiale et la Deuxième Guerre Mondiale). Pendant ce temps, Carthage, confiante dans les intentions et représentations romaines, retourna à son empire de commerce et prospéra. Rome, toutefois, comprit que Carthage était une rivale qui devait finalement être éliminée. Le célèbre orateur romain Cato finissait tous ses discours au Sénat Romain (indépendamment du sujet) avec les mots suivants: " Ceterum censeo Delendam esse Carthaginem ", ce qui veut dire : " Ceci dit, je pense que Carthage doit être détruite. " [i]

Le jour des règlements de compte arriva finalement. En 151 avant J.-C., Carthage déclara la guerre au roi de Numidie en raison de ses attaques répétées contre les intérêts carthaginois. Mais Numidie était un ami de Rome. Rome, à son tour, déclara la guerre à Carthage. Bien que riche en commerce et en population, Carthage n'avait pas d'alliés engagés à ses côtés, ni de mercenaires, et n’était globalement pas préparée à la guerre.

Une délégation de paix carthaginoise fut rapidement envoyée à Rome avec pleine autorité pour négocier la paix et satisfaire à toutes les demandes. Le Sénat Romain promit que si Carthage livrait en otage 300 enfants issus des plus nobles familles, et remettait toutes ses armes et machines de guerre, la liberté et l'intégrité territoriale de Carthage lui seraient garanties (désarmement unilatéral pour élaborer la paix - garanti!). Carthage était inquiète mais elle se soumit au lieu d’aller faire la guerre contre Rome. Les otages furent accordés et les arsenaux vidés. Carthage avait " honoré le traité " et était maintenant sans défense.

Lorsque toutes les exigences du Sénat avaient été satisfaites, les Consuls romains, agissant sur des instructions secrètes (!) du Sénat, exigèrent en plus que la population de Carthage se retirât à 15 kilomètres de la ville qui devait alors être brûlée à ras le sol (je suppose que ces "détails" étaient quelque part écrits en petits caractères qui échappèrent à l'attention de tous, ou faisaient peut-être partie d'un " protocole secret ").

Les ambassadeurs carthaginois furent consternés, comme le sont généralement des politiciens et des diplomates quand la réalité survient. En vain protestèrent-ils, disant que le fait de détruire une ville qui avait fourni des otages et avait rendu les armes sans déclencher de frappe, équivalait à commettre une atrocité déloyale inconnue de l'histoire (et des diplomates, apparemment). Les Consuls répondirent que telles étaient les clauses établies (secrètement, souvenez-vous) par le Sénat romain et qu’elles ne pouvaient pas être modifiées.

Lorsque ces nouvelles parvinrent à Carthage, la population devint folle furieuse. Des groupes de gens enragés se saisirent des ambassadeurs à leur retour, les traînèrent à travers les rues et les lapidèrent à mort. D'autres se tinrent debout simplement dans les arsenaux vides et y pleurèrent ouvertement.

Mais le désespoir donna naissance à la détermination. Les bâtiments furent abattus et le métal et le bois de construction en furent extraits. Les statues religieuses furent fondues pour forger des épées. Le femmes se rasèrent la tête et utilisèrent leurs cheveux pour fabriquer des cordes. En l’espace de deux mois, les Carthaginois désespérés fabriquèrent 8000 boucliers, 18000 épées, 30000 lances, 60000 projectiles de catapulte et 120 bateaux pour défendre le port intérieur.

Pendant trois années marquées par la brutalité, Carthage résista au siège par voie terrestre et maritime. Finalement, vers la fin de l’année 147 avant J.-C, les légions romaines ébréchèrent les murailles. Les Carthaginois, décimés par la famine, combattirent maison par maison, mais furent finalement obligés de se rendre. Les 10 % de la population qui survécurent au siège furent vendus comme esclaves et la ville fut pillée par les légions.

Le Sénat romain, qui avait "garanti" la liberté et l'intégrité territoriale de Carthage, donna maintenant l’ordre de raser la ville à ras le sol, de labourer le sol sous le sel et de l’ensemencer de sel, de placer une malédiction formelle sur quiconque voudrait bâtir sur le site (Quel chagrin! Pat Buchanan avait raison. La guerre culturelle est vraiment religieuse dans sa nature! Les gens savaient cela depuis l’époque antique des Romains). La ville de Carthage fut brûlée pendant dix-sept jours. Il n'y eut aucun traité de paix. L'état de Carthage n’existait plus [ii].

Le Reste de l'Histoire

Maintenant, avant que vous ne répandiez trop de larmes pour les Carthaginois, il se pourrait que vous vouliez écouter le reste de l'histoire. Ce qui faisait la renommée des Phéniciens de l'Antiquité qui fondèrent Carthage était bien plus que leur industrie de construction navale et leur mercantilisme.

Ils étaient aussi des adorateurs religieux de Baal qui pratiquaient le sacrifice d’enfants presque en continu sur une période de 600 ans. Le "Topheth" carthaginois, cet autel sacré et cette enceinte où les sacrifices avaient lieu, est le plus grand site phénicien jamais déterré de tels sacrifices, et le plus grand cimetière d’humains sacrifiés jamais découvert. On estime qu’entre 400 avant J.-C et 200 avant J.-C (jusqu'à 50 années avant la destruction de Carthage par Rome), jusqu’à 20000 urnes contenant des victimes sacrificielles furent déposées dans l'enceinte sacrée.

La pratique carthaginoise du sacrifice d’enfants était bien connue dans le monde antique. L'auteur grec Kleitarchos, au troisième siècle avant J.-C, fut paraphrasé par un auteur postérieur qui décrit cette pratique:

Par révérence à Kronos (l'équivalent grec de Ba'al Hammon), les Phéniciens et particulièrement les Carthaginois, chaque fois qu'ils recherchaient à obtenir une quelconque grande faveur, donnaient un de leurs enfants en vœu, le brûlant en sacrifice à la déité, lorsqu’ils désiraient particulièrement obtenir le succès. Là s’élève au milieu d’eux une statue de bronze de Kronos, avec les mains tendues vers un un brasier de bronze, dont les flammes engloutissent l'enfant. Quand les flammes s’abattent sur le corps, les membres se contractent et la bouche ouverte semble presque rire, jusqu'à ce que le (corps) contracté glisse tranquillement dans le brasier. C’est ainsi que 'le sourire' est connu sous l’expression de 'rire sardonique' puisqu’ils meurent en riant. " [iii]

Les prophètes de l'Ancien Testament condamnaient la pratique de Baal du sacrifice d’enfants qui avait été introduite dans l’ancienne Israël suite à l'interaction avec leurs voisins phéniciens et canaanites:

"Car les enfants de Juda ont fait ce qui est mal à mes yeux, dit l'Eternel; ils ont placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué, afin de la souiller. Ils ont bâti des hauts lieux à Topheth dans la vallée de Ben-Hinnom, pour brûler au feu leurs fils et leurs filles: ce que Je n'avais point ordonné, ce qui ne m'était point venu à la pensée. C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où l'on ne dira plus Topheth et la vallée de Ben-Hinnom, mais où l'on dira la vallée du carnage; et l'on enterrera les morts à Topheth par défaut de place." (Jérémie 7:30-32; voir aussi 2 Rois 17:16-17 et Jérémie 32:35).

En 146 avant J.-C, les Légions Romaines de Scipio Aemilianus Africanus détruisirent Carthage et mirent un arrêt final aux sacrifices d’enfants à Carthage. Le Nouvel Ordre Mondial de Rome remplaça l’Ancien Ordre Mondial de Carthage. Est-il possible que les Légions de Scipio fussent, en fait, l'instrument du jugement de Dieu sur les pratiques abominables des Carthaginois?

On peut voir ce principe de Dieu utilisant une nation pour juger une autre, dans l’Ecriture dès Genèse 15:16. Là, Dieu dit à Abraham que le peuple d'Israël vivrait dans l'esclavage en Egypte pendant quatre cents ans avant qu'il n’en parte pour vivre dans la terre promise. Pourquoi ce retard? La raison donnée est que ce "le péché des Amoréens n'est pas encore à son comble". Finalement, Dieu utiliserait la conquête de la terre de Canaan comme un instrument de Son jugement sur le péché des Amoréens. Il peut utiliser la montée du Globalisme du Nouvel Âge comme un instrument de Son jugement sur une nation qui a connu la vérité biblique mais a tourné le dos à Dieu.

Du Déjà-vu une fois de plus?

Sommes-nous en train de suivre les pas tracés par les Carthaginois ? Si Dieu a utilisé l’Armée du Nouvel Ordre Mondial de Rome pour punir et détruire les Carthaginois à cause de leur pratique du sacrifice d’enfants, fera-t-Il preuve d’une plus grande patience avec les Etats-Unis, ou avec le reste de la Civilisation Occidentale, pour notre pratique de l'avortement (sans mentionner les questions touchant à l'homosexualité, à la pornographie et de nombreuses autres)? Dans toutes les guerres engagées par les Etats-Unis, depuis la Guerre Révolutionnaire jusqu’au conflit de la Tempête de Désert, les Etats-Unis ont perdu 1 150 244 soldats qui ont été tués. Mais depuis 1973, nous avons tué environ 40 000 000 (quarante millions) d'enfants à naître par avortement. Si le sang de 20000 enfants abattus, criant à Dieu depuis l'autel sacrificiel des Carthaginois, a suffi à déplacer la main de Dieu en jugement et en punition contre les Carthaginois de l’Antiquité, comment devrait-Il réagir aux cris de 40 millions d'enfants en bas âge qui sont décimés - victimes innocentes des usines d’avortement de l'Amérique? [iv]. Pourrait-Il utiliser le terrorisme international, la guerre ou le Globalisme émergent du Nouvel Âge comme un instrument de châtiment sur les Etats-Unis non-repentants parce qu’ils tolèrent de telles pratiques abominables, face auxquelles les Carthaginois de l’Antiquité ressemblent, en comparaison, à des amateurs?

Qui Pleure Sur l'Amérique ?

L’historien grec Polybe, ami du Consul romain Scipio et témoin oculaire de la destruction de Carthage, rapporte que le Consul Scipio se tint debout sur une colline surplombant Carthage et la Baie de Tunis, et pendant que Carthage brûlait, Scipio pleura. Quand Polybe demanda à Scipio : " N'est-ce pas là une vue splendide? ", Scipio saisit Polybe par la main et dit: " Un glorieux moment, Polybe; mais j'ai un effrayant présage de ce qu’un jour la même perte sera prononcée sur mon propre pays. " Polybe fit la remarque que c’était là la marque d’un grand homme, "à l’heure de notre plus grand triomphe et du désastre pour nos ennemis, que de réfléchir sur notre propre situation et sur le renversement possible des circonstances, et généralement de garder à l’esprit, lors de l’époque du succès, la mutabilité de la Chance. " Dans la Providence de Dieu, les circonstances et les chances changent vraiment en effet, aussi bien que les saisons des actes souverains de Dieu. Le général Scipio Amelianus Africanus, à un certain degré, avait compris cette vérité. Mais nous, l’avons-nous comprise? Lorsque le jugement de Dieu tombera sur l'Amérique et l’Occident, comme il est tombé dans les siècles passés sur Carthage, Rome et d'autres grandes civilisations en déclin, qui pleurera sur nous? [v] Et verrons-nous et comprendrons-nous ce jugement-là comme ce qu'il est vraiment, ou l'écarterons-nous d’un revers de main comme des actes sans précédent "d’hommes mauvais" qui simplement "haïssent l'Amérique" ?

Comment devrions-nous alors prier ?

Pour ceux d’entre nous qui cherchent à construire une Stratégie de Parousie au milieu de notre culture post-chrétienne, la leçon devrait être claire. Dieu règne, même aujourd'hui, dans les affaires des hommes et des nations et Il accomplira Ses desseins justes en même temps qu’Il déroule Son plan du Royaume. Alors que nous proclamons Son Royaume et attendons Sa venue, comment devrions-nous vivre nos vies et nous préparer à ce que Dieu est peut être sur le point de faire dans le monde autour de nous ?

Cela a été ma conviction et mon affirmation pendant tout un temps que " les temps et les saisons " des rapports de Dieu tant avec l'Église qu’avec le monde changent. Il y a une guerre dans les lieux élevés, un conflit sur la terre et, de ce fait, nos "paradigmes" ou "modèles" de ministère doivent changer en conséquence. Au milieu du trouble qui saisit et secoue le monde, Dieu secoue aussi l'Église et lève de nouveaux instruments pour la visitation à venir de Son Esprit, et de nouvelles structures pour Son Église. Je crois que Dieu appelle, lève et équipe Sa nouvelle Église souterraine dans les jours à venir sous la forme de milliers d’églises et de cellules de maison. La Rivière d'Ézéchiel 47, la Rivière de l'Esprit de Dieu, va se mouvoir dans une puissance sans précédent par cette Église souterraine tandis que le trouble, la confusion et, oui, le jugement, viennent dans le monde entier comme nous l'avons connu. Les incroyants feront face à deux choix, plus radicaux que jamais: venir à l'Église et se tenir dans la Rivière de l'Eau de la Vie, ou se préparer à se tenir dans la marée haute du jugement de Dieu.

Étant donnés les temps et les saisons dans lesquels nous rentrons maintenant, je crois qu’il est de la plus haute importance comme jamais de prier stratégiquement, même quand nous ne sommes pas conscients de nombreux détails. Permettez-moi d'offrir à votre considération les 5 "Prières du Royaume" spécifiques et stratégiques suivantes alors que vous jeûnez et priez.

1. Priez que les desseins du Royaume de Dieu s’accomplissent. Jésus Lui-même a exprimé cette prière de première importance quand Il a prié: " Que Ton Royaume vienne, que Ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel. " Dieu ne compose pas l'histoire tout en cheminant le long de son cours. Il tient nos temps dans Sa main, Il transforme la colère des hommes en louange pour Son nom, et Il détient les desseins du Royaume pour notre temps et notre génération. Il les dévoilera pleinement dans notre expérience à Ses moments choisis. Priez pour que les desseins de Dieu se manifestent par un réveil, un renouveau de l'Église et un réveil des masses. Priez pour les desseins de Dieu dans l'appel et la levée de Son Église souterraine pour cette génération, et pour le rôle qu’Il veut que vous jouiez dans cette nouvelle saison de Son règne. "Que Ton Royaume vienne, que Ta volonté soit faite, en moi, Seigneur, en moi. "

2. Priez que la Présence du Royaume de Dieu soit manifestée. Comme une marée qui s’est éloignée, sans promesse de retour, la Présence de Dieu a quitté notre nation et nos églises. Durant les trois dernières générations, l'Église d'Amérique, comme notre nation elle-même, a beaucoup gagné dans tous les aspects matériels, mais quelque part dans le processus la Présence de Dieu est partie. Ayant gagné tout le reste, nos églises et notre nation ont perdu ce qui importait le plus. Chaque grand réveil dans l'histoire de l'Église était caractérisé par une chose - la Présence indubitable et inéluctable de Dieu. Au milieu de notre grande prospérité, notre plus grand besoin est de redécouvrir la Présence de Dieu. Priez que la Présence du Royaume de Dieu soit rendue manifeste parmi Son peuple et déborde dans le monde autour de nous. "Oh ! si Tu déchirais les cieux et descendais. "

3. Priez que la Puissance du Royaume de Dieu soit relâchée. Du point de vue de beaucoup, par l’aspect extérieur, l'Église ne représente aujourd'hui qu’un peu plus (souvent rien de plus) que la somme totale de nos sagesse, efforts et capacités humains. Et ceci est complètement inadéquat devant le défi de la guerre spirituelle à laquelle l'Eglise fait face aujourd'hui. Je crois que, conformément à Luc 24:49, Dieu a l'intention de revêtir Son peuple de robes de justice et de puissance, parce que Dieu désire accomplir une œuvre de renouveau et de réveil qui sera beaucoup plus grande que la somme totale de nos capacités humaines. Priez que la Puissance du Royaume de Dieu soit relâchée au milieu de Son peuple, afin que nous puissions être revêtus de puissance et équipés pour être Ses témoins. "Ni par force (humaine), ni par puissance (humaine), mais par Mon Esprit, dit le Seigneur."

4. Priez que les ressources du Royaume de Dieu soient relâchées. Tandis que l'Amérique et une grande partie du monde s’acheminent vers la récession, l’œuvre du Royaume de Dieu se poursuit. Des études montrent que même pendant les temps de prospérité, il n’y a que 8 % de croyants nés de nouveau, en tout et pour tout, qui donnent la dîme de leurs revenus (et plus ils gagnent, moins ils donnent!). Dans les temps qui approchent, Dieu va démontrer en effet qu’Il est Yahvé-Jireh ("l’Eternel Pourvoit"), qui est capable d’accorder "les trésors des ténèbres et la richesse cachée des lieux secrets" à ceux qui marchent dans Ses desseins du Royaume. " Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse avec gloire en Christ Jésus. "

5. Priez que la protection du Royaume de Dieu soit relâchée. Dans un récent bulletin prophétique que j'ai reçu, l'auteur a suggéré au peuple de Dieu de prier pour la protection des bâtiments, des ponts, des aéroports et d'autres constructions de ce genre. Le statut biblique de la prière pour de telles choses n’est pas très clair. Ce qui est très clair, c’est que Dieu protège Son peuple qui place en Lui sa confiance. Il cache Ses enfants dans le creux du rocher jusqu'à ce que la destruction passe, Il nomme Ses anges pour qu’ils campent autour de ceux qui Le craignent et Il entoure Son peuple de chants de délivrance. Pendant ces temps volatiles de tumulte dans le monde, priez pour la protection du Royaume de Dieu autour de vous, de votre famille, de votre église et autour de ceux qui invoquent Son nom, car " Il est un bouclier pour tous ceux qui se réfugient en Lui. "

Que les jours qui viennent soient des jours de jugement de Dieu ou de réveil et de renouveau, ce sont des jours qui exigent de notre part des jeûnes et des prières ferventes et disciplinées :

" Et au jeûne, joignons toujours la prière fervente,

répandant entièrement nos âmes devant Dieu,

confessant nos péchés dans toute leur gravité,

nous humiliant sous Sa main puissante,

Exposant devant Lui tous nos manquements,

Toute notre culpabilité et notre impuissance.

C’est ici le temps d’élargir nos prières,

Aussi bien en notre faveur qu’en faveur de nos frères.

Lamentons-nous maintenant sur les péchés de notre peuple,

Et crions à haute voix en faveur de la ville de notre Dieu :

Que le Seigneur relève Sion,

Et fasse briller Sa face sur ses désolations. "

John Wesley

Références:

[i] Will Durant, "The Story of Civilization "  (L'Histoire de la Civilisation), vol. 3, Christ And Caesar (Christ Et César) – Editions Simon et Schuster, New York, 1944, 1994, p. 105.

[ii] Ibid, p. 105-108.

[iii] Lawrence E. Stager et Samuel R. Loup, " Child Sacrifice At Carthage: Religious Rite Or Population Control " (" Sacrifices d'Enfants à Carthage: Rite Religieux Ou Contrôle de la Population "), Biblical Archeological Review, January/February 1984, p. 32-33.

[iv] Et comme Paul de Parrie et Mary Pride le documentent dans leur livre dérangeant " Unholy Sacrifices of the New Age " (Les Sacrifices Impies du Nouvel Âge), aux éditions Crossway Books, Westchester, IL, USA, 1988, l'avortement peut n’être que la partie émergée de l’iceberg des abominations du Nouvel Âge dont notre génération devra rendre compte.

[v] Polybe, livre 38.21; T.A. Dorey et D.R. Dudley, " Rome Against Carthage " (Rome Contre Carthage), éditions Doubleday & Company, Inc., 1972, Garden City, p. 174. Voir aussi le livre de Charles Colson, " Against The Night: Living in the New Dark Ages " (Contre la Nuit : Vivre dans les Nouveaux Âges Sombres), éditions Ann Arbor: Servant Publications, 1989

Source: http://www.parousianetwork.com/God's_Judgment_&_An_Ode_To_The_Carthaginians.htm

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