Introduction
Récemment, ces dernières
semaines, depuis l’attaque terroriste du 11 septembre, beaucoup de responsables
chrétiens (ainsi que beaucoup de croyants ordinaires) ont cherché
à comprendre ces événements à la lumière
des Ecritures. Les chrétiens ont tenté notamment de rapprocher
ces événements de la problématique du jugement
de Dieu sur le péché, aussi bien personnel que national.
Tandis que la plupart des chrétiens sont d'accord, en théorie,
sur le fait que Dieu juge et bénit les nations, élevant
certaines et en abaissant d'autres, la problématique s’assombrit
un peu plus lorsque la nation en question est celle dans laquelle nous
vivons et sur laquelle le jugement ou la bénédiction nous
seront échus en partage sans que nous y prêtions attention.
Alors que nous luttons
avec cette problématique à la recherche de réponses,
il me semble que nous devons répondre à deux questions
complémentaires. Tout d'abord, nous devons poser la question
suivante: "À quoi le jugement de Dieu ressemble-t-il selon
une perspective scripturaire ?" Y a-t-il "un modèle biblique"
du jugement? Deuxièmement, nous devrions nous demander: " Est-ce
que l'histoire non-biblique (l'histoire externe à la Bible) nous
donne des exemples du jugement de Dieu tombant sur des nations suite
à leur péché ou leur désobéissance,
et à quoi ressemblait ce jugement? "
La réponse à
la première question, portant sur l’existence d’un modèle
biblique du jugement de Dieu, est "oui". Ce modèle peut être
trouvé dans de nombreux passages, à commencer par Lévitique
26:25-26 (voir aussi Apocalypse 6:7-8). Le modèle
est "l'Épée (la violence, en général de
nature militaire), la Peste (incluant la maladie mais elle n’est pas
limitée à cela) et la Famine." Une nation ou un peuple
qui tentent de déterminer s'ils expérimentent les jugements
de Dieu, doivent se poser la question suivante: "Sommes-nous en train
de satisfaire au modèle biblique?"
La réponse à
la deuxième question, concernant les exemples historiques du
jugement de Dieu sur les nations, peut se trouver dans l'histoire des
Carthaginois antiques.
Une Ode aux Carthaginois
Carthage était une
cité de l’Antiquité située au Nord-Est de l’Afrique.
Fondée aux alentours de 813 avant Jésus-Christ, elle précéda
la République romaine d’environ 300 ans et était la principale
rivale de Rome de 275 avant J.-C à 145 avant J.-C. Fondée
par ces constructeurs de navires et commerçants de l’Antiquité,
les Phéniciens, Carthage devint une grande puissance mercantile
de commerce dans la Méditerranée. Au cours des siècles,
elle étendit sa sphère d'influence politique et économique
et ses contacts commerciaux à la Sicile, la Sardaigne et la Corse.
Son influence et son commerce en expansion amenèrent finalement
Carthage dans une position de concurrence et de conflit avec la puissance
naissante de Rome.
Carthage préférait
le mercantilisme au militarisme, les affaires et la rentrée de
l'argent au combat, ou à la préparation au combat (ceci
n’a-t-il pas un accent familier?). Les citoyens de Carthage étaient
réticents à entrer dans le service militaire (hum?), ainsi
le Grand Conseil était forcé de compter sur des esclaves
conscrits et des mercenaires payés.
Néanmoins, Carthage
était capable de composer des armées substantielles sous
des généraux compétents, y compris le grand Hannibal
et ses éléphants étonnants. La pratique carthaginoise
de crucifier sur les portes de la ville les généraux qui
avaient subi un échec, avait sans aucun doute un certain degré
minime d'influence sur leur performance dans la bataille!
Au cours de la période
allant de 264 avant J.-C à 201 avant J.-C., Carthage fit deux
fois la guerre contre Rome (ceci fut connu des historiens sous le nom
des Guerres Puniques). Les deux guerres furent engagées jusqu’au
retrait militaire, mais Carthage fut forcée de reconnaître
l’hégémonie politique de Rome.
Il y eut une paix difficile
entre Carthage et Rome pendant 51 ans, de 201 à 150 avant J.-C
(l'économiste britannique John Maynard Keynes écrivit
un livre dans les années 1920 intitulé "A Carthaginian
Peace " (Une Paix Carthaginoise), relatant la période
située entre la Première Guerre Mondiale et la Deuxième
Guerre Mondiale). Pendant ce temps, Carthage, confiante dans les intentions
et représentations romaines, retourna à son empire de
commerce et prospéra. Rome, toutefois, comprit que Carthage était
une rivale qui devait finalement être éliminée.
Le célèbre orateur romain Cato finissait tous ses discours
au Sénat Romain (indépendamment du sujet) avec les mots suivants:
" Ceterum censeo Delendam esse Carthaginem ", ce qui
veut dire : " Ceci dit, je pense que Carthage doit être
détruite. " [i]
Le jour des règlements
de compte arriva finalement. En 151 avant J.-C., Carthage déclara
la guerre au roi de Numidie en raison de ses attaques répétées
contre les intérêts carthaginois. Mais Numidie était
un ami de Rome. Rome, à son tour, déclara la guerre à
Carthage. Bien que riche en commerce et en population, Carthage n'avait
pas d'alliés engagés à ses côtés,
ni de mercenaires, et n’était globalement pas préparée
à la guerre.
Une délégation
de paix carthaginoise fut rapidement envoyée à Rome avec
pleine autorité pour négocier la paix et satisfaire à
toutes les demandes. Le Sénat Romain promit que si Carthage livrait
en otage 300 enfants issus des plus nobles familles, et remettait toutes
ses armes et machines de guerre, la liberté et l'intégrité
territoriale de Carthage lui seraient garanties (désarmement
unilatéral pour élaborer la paix - garanti!). Carthage
était inquiète mais elle se soumit au lieu d’aller faire
la guerre contre Rome. Les otages furent accordés et les arsenaux
vidés. Carthage avait " honoré le traité "
et était maintenant sans défense.
Lorsque toutes les exigences
du Sénat avaient été satisfaites, les Consuls romains,
agissant sur des instructions secrètes (!) du Sénat, exigèrent
en plus que la population de Carthage se retirât à 15 kilomètres
de la ville qui devait alors être brûlée à
ras le sol (je suppose que ces "détails" étaient quelque
part écrits en petits caractères qui échappèrent
à l'attention de tous, ou faisaient peut-être partie d'un
" protocole secret ").
Les ambassadeurs carthaginois
furent consternés, comme le sont généralement des
politiciens et des diplomates quand la réalité survient.
En vain protestèrent-ils, disant que le fait de détruire
une ville qui avait fourni des otages et avait rendu les armes sans
déclencher de frappe, équivalait à commettre une
atrocité déloyale inconnue de l'histoire (et des diplomates,
apparemment). Les Consuls répondirent que telles étaient
les clauses établies (secrètement, souvenez-vous) par
le Sénat romain et qu’elles ne pouvaient pas être modifiées.
Lorsque ces nouvelles parvinrent
à Carthage, la population devint folle furieuse. Des groupes
de gens enragés se saisirent des ambassadeurs à leur retour,
les traînèrent à travers les rues et les lapidèrent
à mort. D'autres se tinrent debout simplement dans les arsenaux
vides et y pleurèrent ouvertement.
Mais le désespoir
donna naissance à la détermination. Les bâtiments
furent abattus et le métal et le bois de construction en furent
extraits. Les statues religieuses furent fondues pour forger des épées.
Le femmes se rasèrent la tête et utilisèrent leurs
cheveux pour fabriquer des cordes. En l’espace de deux mois, les Carthaginois
désespérés fabriquèrent 8000 boucliers,
18000 épées, 30000 lances, 60000 projectiles de catapulte
et 120 bateaux pour défendre le port intérieur.
Pendant trois années
marquées par la brutalité, Carthage résista au
siège par voie terrestre et maritime. Finalement, vers la fin
de l’année 147 avant J.-C, les légions romaines ébréchèrent
les murailles. Les Carthaginois, décimés par la famine,
combattirent maison par maison, mais furent finalement obligés
de se rendre. Les 10 % de la population qui survécurent au siège
furent vendus comme esclaves et la ville fut pillée par les légions.
Le Sénat romain,
qui avait "garanti" la liberté et l'intégrité territoriale
de Carthage, donna maintenant l’ordre de raser la ville à ras
le sol, de labourer le sol sous le sel et de l’ensemencer de sel, de
placer une malédiction formelle sur quiconque voudrait bâtir
sur le site (Quel chagrin! Pat Buchanan avait raison. La guerre culturelle
est vraiment religieuse dans sa nature! Les gens savaient cela depuis
l’époque antique des Romains). La ville de Carthage fut brûlée
pendant dix-sept jours. Il n'y eut aucun traité de paix. L'état
de Carthage n’existait plus [ii].
Le Reste de l'Histoire
Maintenant, avant que vous
ne répandiez trop de larmes pour les Carthaginois, il se pourrait
que vous vouliez écouter le reste de l'histoire. Ce qui faisait
la renommée des Phéniciens de l'Antiquité qui fondèrent
Carthage était bien plus que leur industrie de construction navale
et leur mercantilisme.
Ils étaient aussi
des adorateurs religieux de Baal qui pratiquaient le sacrifice d’enfants
presque en continu sur une période de 600 ans. Le "Topheth" carthaginois,
cet autel sacré et cette enceinte où les sacrifices avaient
lieu, est le plus grand site phénicien jamais déterré
de tels sacrifices, et le plus grand cimetière d’humains sacrifiés
jamais découvert. On estime qu’entre 400 avant J.-C et 200 avant
J.-C (jusqu'à 50 années avant la destruction de Carthage
par Rome), jusqu’à 20000 urnes contenant des victimes sacrificielles
furent déposées dans l'enceinte sacrée.
La pratique carthaginoise
du sacrifice d’enfants était bien connue dans le monde antique.
L'auteur grec Kleitarchos, au troisième siècle avant J.-C,
fut paraphrasé par un auteur postérieur qui décrit
cette pratique:
" Par révérence
à Kronos (l'équivalent grec de Ba'al Hammon), les Phéniciens
et particulièrement les Carthaginois, chaque fois qu'ils recherchaient
à obtenir une quelconque grande faveur, donnaient un de leurs
enfants en vœu, le brûlant en sacrifice à la déité,
lorsqu’ils désiraient particulièrement obtenir le succès.
Là s’élève au milieu d’eux une statue de bronze
de Kronos, avec les mains tendues vers un un brasier de bronze, dont
les flammes engloutissent l'enfant. Quand les flammes s’abattent sur
le corps, les membres se contractent et la bouche ouverte semble presque
rire, jusqu'à ce que le (corps) contracté glisse tranquillement
dans le brasier. C’est ainsi que 'le sourire' est connu sous l’expression
de 'rire sardonique' puisqu’ils meurent en riant. " [iii]
Les prophètes de
l'Ancien Testament condamnaient la pratique de Baal du sacrifice d’enfants
qui avait été introduite dans l’ancienne Israël suite
à l'interaction avec leurs voisins phéniciens et canaanites:
"Car les enfants de
Juda ont fait ce qui est mal à mes yeux, dit l'Eternel; ils ont
placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom
est invoqué, afin de la souiller. Ils ont bâti des hauts
lieux à Topheth dans la vallée de Ben-Hinnom, pour brûler
au feu leurs fils et leurs filles: ce que Je n'avais point ordonné,
ce qui ne m'était point venu à la pensée. C'est
pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où l'on ne
dira plus Topheth et la vallée de Ben-Hinnom, mais où
l'on dira la vallée du carnage; et l'on enterrera les morts à
Topheth par défaut de place." (Jérémie 7:30-32;
voir aussi 2 Rois 17:16-17 et Jérémie 32:35).
En 146 avant J.-C, les
Légions Romaines de Scipio Aemilianus Africanus détruisirent
Carthage et mirent un arrêt final aux sacrifices d’enfants à
Carthage. Le Nouvel Ordre Mondial de Rome remplaça l’Ancien Ordre
Mondial de Carthage. Est-il possible que les Légions de Scipio
fussent, en fait, l'instrument du jugement de Dieu sur les pratiques
abominables des Carthaginois?
On peut voir ce principe
de Dieu utilisant une nation pour juger une autre, dans l’Ecriture dès
Genèse 15:16. Là, Dieu dit à Abraham que le peuple
d'Israël vivrait dans l'esclavage en Egypte pendant quatre cents
ans avant qu'il n’en parte pour vivre dans la terre promise. Pourquoi
ce retard? La raison donnée est que ce "le péché
des Amoréens n'est pas encore à son comble". Finalement,
Dieu utiliserait la conquête de la terre de Canaan comme un instrument
de Son jugement sur le péché des Amoréens. Il peut
utiliser la montée du Globalisme du Nouvel Âge comme un
instrument de Son jugement sur une nation qui a connu la vérité
biblique mais a tourné le dos à Dieu.
Du Déjà-vu
une fois de plus?
Sommes-nous en train de
suivre les pas tracés par les Carthaginois ? Si Dieu a utilisé
l’Armée du Nouvel Ordre Mondial de Rome pour punir et détruire
les Carthaginois à cause de leur pratique du sacrifice d’enfants,
fera-t-Il preuve d’une plus grande patience avec les Etats-Unis, ou
avec le reste de la Civilisation Occidentale, pour notre pratique de
l'avortement (sans mentionner les questions touchant à l'homosexualité,
à la pornographie et de nombreuses autres)? Dans toutes les guerres
engagées par les Etats-Unis, depuis la Guerre Révolutionnaire
jusqu’au conflit de la Tempête de Désert, les Etats-Unis
ont perdu 1 150 244 soldats qui ont été tués. Mais
depuis 1973, nous avons tué environ 40 000 000 (quarante millions)
d'enfants à naître par avortement. Si le sang de 20000
enfants abattus, criant à Dieu depuis l'autel sacrificiel des
Carthaginois, a suffi à déplacer la main de Dieu en jugement
et en punition contre les Carthaginois de l’Antiquité, comment
devrait-Il réagir aux cris de 40 millions d'enfants en bas âge
qui sont décimés - victimes innocentes des usines d’avortement
de l'Amérique? [iv]. Pourrait-Il utiliser le
terrorisme international, la guerre ou le Globalisme émergent
du Nouvel Âge comme un instrument de châtiment sur les Etats-Unis
non-repentants parce qu’ils tolèrent de telles pratiques abominables,
face auxquelles les Carthaginois de l’Antiquité ressemblent,
en comparaison, à des amateurs?
Qui Pleure Sur
l'Amérique ?
L’historien grec Polybe,
ami du Consul romain Scipio et témoin oculaire de la destruction
de Carthage, rapporte que le Consul Scipio se tint debout sur une colline
surplombant Carthage et la Baie de Tunis, et pendant que Carthage brûlait,
Scipio pleura. Quand Polybe demanda à Scipio : " N'est-ce
pas là une vue splendide? ", Scipio saisit Polybe par la
main et dit: " Un glorieux moment, Polybe; mais j'ai un effrayant
présage de ce qu’un jour la même perte sera prononcée
sur mon propre pays. " Polybe fit la remarque que c’était
là la marque d’un grand homme, "à l’heure de notre plus
grand triomphe et du désastre pour nos ennemis, que de réfléchir
sur notre propre situation et sur le renversement possible des circonstances,
et généralement de garder à l’esprit, lors de l’époque
du succès, la mutabilité de la Chance. " Dans la
Providence de Dieu, les circonstances et les chances changent vraiment
en effet, aussi bien que les saisons des actes souverains de Dieu. Le
général Scipio Amelianus Africanus, à un certain
degré, avait compris cette vérité. Mais nous, l’avons-nous
comprise? Lorsque le jugement de Dieu tombera sur l'Amérique
et l’Occident, comme il est tombé dans les siècles passés
sur Carthage, Rome et d'autres grandes civilisations en déclin,
qui pleurera sur nous? [v] Et verrons-nous et comprendrons-nous
ce jugement-là comme ce qu'il est vraiment, ou l'écarterons-nous
d’un revers de main comme des actes sans précédent "d’hommes
mauvais" qui simplement "haïssent l'Amérique" ?
Comment devrions-nous
alors prier ?
Pour ceux d’entre nous
qui cherchent à construire une Stratégie de Parousie au
milieu de notre culture post-chrétienne, la leçon devrait
être claire. Dieu règne, même aujourd'hui, dans les
affaires des hommes et des nations et Il accomplira Ses desseins justes
en même temps qu’Il déroule Son plan du Royaume. Alors
que nous proclamons Son Royaume et attendons Sa venue, comment devrions-nous
vivre nos vies et nous préparer à ce que Dieu est peut
être sur le point de faire dans le monde autour de nous ?
Cela a été
ma conviction et mon affirmation pendant tout un temps que " les
temps et les saisons " des rapports de Dieu tant avec l'Église
qu’avec le monde changent. Il y a une guerre dans les lieux élevés,
un conflit sur la terre et, de ce fait, nos "paradigmes" ou "modèles"
de ministère doivent changer en conséquence. Au milieu
du trouble qui saisit et secoue le monde, Dieu secoue aussi l'Église
et lève de nouveaux instruments pour la visitation à venir
de Son Esprit, et de nouvelles structures pour Son Église. Je
crois que Dieu appelle, lève et équipe Sa nouvelle Église
souterraine dans les jours à venir sous la forme de milliers
d’églises et de cellules de maison. La Rivière d'Ézéchiel
47, la Rivière de l'Esprit de Dieu, va se mouvoir dans une puissance
sans précédent par cette Église souterraine tandis
que le trouble, la confusion et, oui, le jugement, viennent dans le
monde entier comme nous l'avons connu. Les incroyants feront face à
deux choix, plus radicaux que jamais: venir à l'Église
et se tenir dans la Rivière de l'Eau de la Vie, ou se préparer
à se tenir dans la marée haute du jugement de Dieu.
Étant donnés
les temps et les saisons dans lesquels nous rentrons maintenant, je
crois qu’il est de la plus haute importance comme jamais de prier stratégiquement,
même quand nous ne sommes pas conscients de nombreux détails.
Permettez-moi d'offrir à votre considération les 5 "Prières
du Royaume" spécifiques et stratégiques suivantes alors
que vous jeûnez et priez.
1. Priez que les desseins
du Royaume de Dieu s’accomplissent. Jésus Lui-même
a exprimé cette prière de première importance quand
Il a prié: " Que Ton Royaume vienne, que Ta volonté
soit faite, sur la terre comme au ciel. " Dieu ne compose pas l'histoire
tout en cheminant le long de son cours. Il tient nos temps dans Sa main,
Il transforme la colère des hommes en louange pour Son nom, et
Il détient les desseins du Royaume pour notre temps et notre
génération. Il les dévoilera pleinement dans notre
expérience à Ses moments choisis. Priez pour que les desseins
de Dieu se manifestent par un réveil, un renouveau de l'Église
et un réveil des masses. Priez pour les desseins de Dieu dans
l'appel et la levée de Son Église souterraine pour cette
génération, et pour le rôle qu’Il veut que vous
jouiez dans cette nouvelle saison de Son règne. "Que Ton Royaume
vienne, que Ta volonté soit faite, en moi, Seigneur, en moi. "
2. Priez que la Présence
du Royaume de Dieu soit manifestée. Comme une marée
qui s’est éloignée, sans promesse de retour, la Présence
de Dieu a quitté notre nation et nos églises. Durant les
trois dernières générations, l'Église d'Amérique,
comme notre nation elle-même, a beaucoup gagné dans tous
les aspects matériels, mais quelque part dans le processus la
Présence de Dieu est partie. Ayant gagné tout le reste,
nos églises et notre nation ont perdu ce qui importait le plus.
Chaque grand réveil dans l'histoire de l'Église était
caractérisé par une chose - la Présence indubitable
et inéluctable de Dieu. Au milieu de notre grande prospérité,
notre plus grand besoin est de redécouvrir la Présence
de Dieu. Priez que la Présence du Royaume de Dieu soit rendue
manifeste parmi Son peuple et déborde dans le monde autour de
nous. "Oh ! si Tu déchirais les cieux et descendais. "
3. Priez que la Puissance
du Royaume de Dieu soit relâchée. Du point de vue de
beaucoup, par l’aspect extérieur, l'Église ne représente
aujourd'hui qu’un peu plus (souvent rien de plus) que la somme totale
de nos sagesse, efforts et capacités humains. Et ceci est complètement
inadéquat devant le défi de la guerre spirituelle à
laquelle l'Eglise fait face aujourd'hui. Je crois que, conformément
à Luc 24:49, Dieu a l'intention de revêtir Son peuple de
robes de justice et de puissance, parce que Dieu désire accomplir
une œuvre de renouveau et de réveil qui sera beaucoup plus grande
que la somme totale de nos capacités humaines. Priez que la Puissance
du Royaume de Dieu soit relâchée au milieu de Son peuple,
afin que nous puissions être revêtus de puissance et équipés
pour être Ses témoins. "Ni par force (humaine), ni par
puissance (humaine), mais par Mon Esprit, dit le Seigneur."
4. Priez que les ressources
du Royaume de Dieu soient relâchées. Tandis que l'Amérique
et une grande partie du monde s’acheminent vers la récession,
l’œuvre du Royaume de Dieu se poursuit. Des études montrent que
même pendant les temps de prospérité, il n’y a que
8 % de croyants nés de nouveau, en tout et pour tout, qui donnent
la dîme de leurs revenus (et plus ils gagnent, moins ils donnent!).
Dans les temps qui approchent, Dieu va démontrer en effet qu’Il
est Yahvé-Jireh ("l’Eternel Pourvoit"), qui est capable d’accorder
"les trésors des ténèbres et la richesse cachée
des lieux secrets" à ceux qui marchent dans Ses desseins du Royaume.
" Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse
avec gloire en Christ Jésus. "
5. Priez que la protection
du Royaume de Dieu soit relâchée. Dans un récent
bulletin prophétique que j'ai reçu, l'auteur a suggéré
au peuple de Dieu de prier pour la protection des bâtiments, des
ponts, des aéroports et d'autres constructions de ce genre. Le
statut biblique de la prière pour de telles choses n’est pas
très clair. Ce qui est très clair, c’est que Dieu protège
Son peuple qui place en Lui sa confiance. Il cache Ses enfants dans
le creux du rocher jusqu'à ce que la destruction passe, Il nomme
Ses anges pour qu’ils campent autour de ceux qui Le craignent et Il
entoure Son peuple de chants de délivrance. Pendant ces temps
volatiles de tumulte dans le monde, priez pour la protection du Royaume
de Dieu autour de vous, de votre famille, de votre église et
autour de ceux qui invoquent Son nom, car " Il est un bouclier
pour tous ceux qui se réfugient en Lui. "
Que les jours qui viennent
soient des jours de jugement de Dieu ou de réveil et de renouveau,
ce sont des jours qui exigent de notre part des jeûnes et des
prières ferventes et disciplinées :
" Et au jeûne,
joignons toujours la prière fervente,
répandant
entièrement nos âmes devant Dieu,
confessant nos
péchés dans toute leur gravité,
nous humiliant
sous Sa main puissante,
Exposant devant
Lui tous nos manquements,
Toute notre culpabilité
et notre impuissance.
C’est ici le temps
d’élargir nos prières,
Aussi bien en notre
faveur qu’en faveur de nos frères.
Lamentons-nous
maintenant sur les péchés de notre peuple,
Et crions à
haute voix en faveur de la ville de notre Dieu :
Que le Seigneur
relève Sion,
Et fasse briller
Sa face sur ses désolations. "
John Wesley
Références:
[i] Will
Durant, "The Story of Civilization " (L'Histoire de la
Civilisation), vol. 3, Christ And Caesar (Christ Et César) –
Editions Simon et Schuster, New York, 1944, 1994, p. 105.
[ii] Ibid,
p. 105-108.
[iii] Lawrence
E. Stager et Samuel R. Loup, " Child Sacrifice At Carthage:
Religious Rite Or Population Control " (" Sacrifices d'Enfants
à Carthage: Rite Religieux Ou Contrôle de la Population "),
Biblical Archeological Review, January/February 1984, p. 32-33.
[iv] Et
comme Paul de Parrie et Mary Pride le documentent dans
leur livre dérangeant " Unholy Sacrifices of the New Age "
(Les Sacrifices Impies du Nouvel Âge), aux éditions Crossway
Books, Westchester, IL, USA, 1988, l'avortement peut n’être que
la partie émergée de l’iceberg des abominations du Nouvel
Âge dont notre génération devra rendre compte.
[v] Polybe,
livre 38.21; T.A. Dorey et D.R. Dudley, " Rome Against
Carthage " (Rome Contre Carthage), éditions Doubleday &
Company, Inc., 1972, Garden City, p. 174. Voir aussi le livre de Charles
Colson, " Against The Night: Living in the New Dark Ages "
(Contre la Nuit : Vivre dans les Nouveaux Âges Sombres),
éditions Ann Arbor: Servant Publications, 1989
Source: http://www.parousianetwork.com/God's_Judgment_&_An_Ode_To_The_Carthaginians.htm
© Copyright 2001 The
Parousia Network.
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