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La
Restauration du Témoignage du Seigneur dans sa Plénitude
CE DONT LA MURAILLE PARLE
par T. Austin Sparks
“Les uns disaient:
Nous, nos fils et nos filles, nous sommes nombreux; qu’on nous donne du
blé, afin que nous mangions et que nous vivions. D’autres disaient: Nous
engageons nos champs, nos vignes, et nos maisons, pour avoir du blé pendant
la famine. D’autres disaient: Nous avons emprunté de l’argent sur nos
champs et nos vignes pour le tribut du roi. Et pourtant notre chair est
comme la chair de nos frères, nos enfants sont comme leurs enfants; et
voici, nous soumettons à la servitude nos fils et nos filles, et plusieurs
de nos filles y sont déjà réduites; nous sommes sans force, et nos champs
et nos vignes sont à d’autres. Je fus très irrité lorsque j’entendis leurs
plaintes et ces paroles-là.” (Néhémie 5:2-6 )
“Jésus, revêtu de
la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit
dans tout le pays d’alentour.Il enseignait dans les synagogues, et il
était glorifié par tous.Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé,
et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il
se leva pour faire la lecture,et on lui remit le livre du prophète Esaïe.
L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit:L’Esprit du Seigneur
est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux
pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, (4-19)
Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement
de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés,Pour publier une année de
grâce du Seigneur.Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et
s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards
fixés sur lui.Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole
de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie.” (Luc 4:14-21)
“Une femme d’entre les femmes
des fils des prophètes cria à Elisée, en disant: Ton serviteur mon mari
est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Eternel; or le créancier
est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. Elisée
lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison? Elle
répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile.
Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des
vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée,
tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous
ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.” (2 Rois 4:1-4)
Néhémie 5:2-6;
Luc 4:14-21; 2 Rois 4:1-4
Dans ces messages, nous laisserons
à Néhémie, le grand serviteur du Seigneur de l'ancienne
dispensation, le soin d'illustrer pour nous la restauration du témoignage
du Seigneur dans sa plénitude, et de nous conduire en relation
avec le sujet. Néhémie disait qu'il "accomplissait une grande
œuvre" et que Dieu la lui avait mise à cœur. Notre préoccupation
concerne la grande œuvre, correspondant spirituellement à ce que
Néhémie a historiquement accompli dans la reconstruction
de la muraille de Jérusalem, que Dieu accomplira à notre
époque.
Nous allons examiner maintenant
certaines de ces choses qui se trouvent derrière l'état
de destruction de la muraille de Jérusalem. Nous avons observé
que la condition de la muraille était une illustration ou une représentation
de la condition spirituelle du peuple de Dieu à cette époque-là.
Les raisons de la condition de la muraille se trouvaient dans la vie du
peuple lui-même. Nous regardons à travers la muraille pour
voir pourquoi c'était ainsi, et en faisant ainsi nous n'avons aucune
difficulté à faire une transition entre cette époque-là
et notre propre époque, ayant en perspective l'examen de l'état
dans lequel nous sommes actuellement et ce qui nécessite d'être
fait.
Une situation d'échec, de
servitude et de mort
Le cinquième chapitre
de Néhémie nous apporte la première des conditions,
les conditions particulières, qui caractérisent cette muraille
détruite, ou le peuple de Dieu tel qu'il était à
cette époque-là, dont l'état était reflété
par la muraille. Il était enchaîné et en proie à
la faillite. Si vous aviez pu regarder la muraille, vous auriez dit :
"C'est une très belle image de l'état de faillite du peuple
du Seigneur à l'heure même." Et cet état se trouvait
en complète contradiction avec la pensée et la volonté
du Seigneur.
C'était contraire
à la liberté et la prospérité du peuple de
l'Eternel tel qu'Il le désirait pour eux. "Et pourtant notre chair
est comme la chair de nos frères, nos enfants sont comme leurs
enfants; et voici, nous soumettons à la servitude nos fils et nos
filles, et plusieurs de nos filles y sont déjà réduites;
nous sommes sans force, et nos champs et nos vignes sont à d’autres."
(Néhémie 5:5). Et le Seigneur Jésus vint et proclama
cette parole prophétique : "L'Esprit du Seigneur est sur Moi,…
pour proclamer la liberté aux captifs,… pour rendre libres les
opprimés." (Esaïe 61:1; Luc 4:18).
C'est réellement ici
la pensée du Seigneur pour Son peuple. Les chaînes parlent
toujours de loi et de tyrannie, et par conséquent de crainte. Ces
choses vont toujours ensemble - chaînes, loi, tyrannie et par voie
de conséquence, peur, vie de crainte.
La muraille reconstruite : un rempart
contre la crainte
Vous vous rappellerez un
autre de ces incidents dans la vie du prophète Elisée, rapporté
dans le deuxième livre des Rois, au chapitre 4. Vous connaissez
l'histoire, mais ici elle est résumée en très peu
de phrases. La mort est entrée; le créancier est venu exiger
le paiement de ce qui est impossible à fournir. La loi est à
la porte, menaçant de faire enchaîner, et la crainte a pris
possession des cœurs.
Surplombant cette situation,
se trouve Elisée, l'homme qui, nous le savons, représente
et incarne la loi de l'Esprit de vie, qui s'occupe toujours des situations
de mort et de leurs conséquences. Et ainsi donc, Elisée
entre en scène, et en donnant la vie, en exerçant "la loi
de l'Esprit de vie", il rend possible la satisfaction de toutes les obligations,
satisfait au créancier, détruit la crainte et libère
les fils.
Ceci est une merveilleuse
image d'une grande partie de la vérité du Nouveau Testament.
En effet, l'épître aux Galates constitue l'interprétation
de ce petit incident. Cette épître, comme vous le savez,
traite de la position des fils dans la servitude et montre que la libération
se réalise au moyen de l'Esprit de vie, de la liberté de
l'Esprit.
Eh bien, ceci prépare
le terrain à l'application de ce message. Le Seigneur Jésus
a dit, voyez-vous : "L'Esprit du Seigneur est sur moi… pour libérer
les opprimés." C'est l'Esprit qui prend le dessus sur la loi, l'Esprit
de vie par opposition à la loi du péché et de la
mort.
L'apôtre dit : "Car
vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore
dans la crainte; mais vous avez reçu l'esprit d'adoption, par lequel
nous crions : 'Abba, Père' " (Romains 8:15). Aux Galates, l'apôtre
dit : "C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis; demeurez
donc fermes et ne vous faites pas de nouveau mettre sous le joug de la
servitude" (Galates 5:1). Une nouvelle fois, l'apôtre dit aux mêmes
personnes : "Nous aussi, de la même manière, lorsque nous
étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments
du monde; mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu
a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi,
afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que
nous reçussions l’adoption." (Galates 4:3-5). Il y a les paroles
suivantes qui nous sont si familières dans l'épître
aux Hébreux : "… et qui peut délivrer tous ceux qui par
crainte de la mort étaient toute leur vie soumis à la servitude"
(Hébreux 2:15).
Que signifie "par crainte
de la mort"? Si vous regardez le contexte de l'épître aux
Hébreux, il est parfaitement clair qu'il s'agit de la crainte liée
à la conséquence de la violation de la loi. Cette épître
s'oppose entièrement à la loi, et ces Juifs savaient très
bien quelle était la condamnation encourue par ceux qui violaient
la loi.
Nous savons en lisant les
incidents de l'Ancien Testament ce que cela signifiait pour les gens qui
transgressaient la loi. Dans certains cas, on les emmenait hors de la
ville et ils étaient lapidés. C'était la mort. Ainsi
donc, la loi pendait au-dessus d'eux comme une épée; ils
vivaient dans cette crainte et cette épouvante de transgresser
la loi et donc d'encourir la peine de mort. "Toute leur vie", à
cause de cette loi, ils étaient "soumis à la servitude"
"par crainte de la mort". Mais écoutez les paroles d'un autre :
"Il n'y a pas de crainte dans l'amour; parce que l'amour parfait bannit
la crainte" (1 Jean 4:18). Comme cela est vrai !
Qu'est donc cette muraille?
Eh bien, dans son état de destruction, cela signifie que quelque
chose est arrivé qui a amené la mort. Ce quelque chose est
le règne de la loi qui ne pouvait pas être accomplie. Le
créancier ne pouvait pas être apaisé, pas être
satisfait. La loi était le créancier. Brisez la loi, et
vous vous mettez dans des chaînes, sous la servitude. C'est la mort,
la mort à tout, la mort alors que vous vivez, qu'être sous
cet horrible fardeau de la loi. Reconstruire la muraille, dans ce cas,
signifie juste que d'une certaine façon un témoignage est
restauré, que le peuple de Dieu est un peuple libre, que le créancier
a été remboursé et a recouvré ses affaires,
qu'il est satisfait. Cela veut dire que la mort a été détruite,
les liens ont été brisés. Ils ne sont pas seulement
dehors; ils ne sont pas simplement libres, en restant pauvres; ils sont
devenus affluents des richesses célestes, en tant que peuple libre
et prospère du Seigneur.
N'êtes-vous pas d'accord
qu'il y a un besoin de quelque chose de ce type qui doit être restauré
parmi le peuple de Dieu aujourd'hui? Que ce soit la loi de l'Ancien Testament
ou la loi du Nouveau Testament, un grand nombre de gens ne jouissent pas
de la liberté de la vie de l'Esprit. Même le Nouveau Testament,
avec ses grandes doctrines, a été cristallisé en
un système de loi, et les gens sont intimidés par ce dernier.
Le fondamentalisme est ainsi. Le fondamentalisme en tant que tel peut
devenir un système de loi sans vie. Les vérités du
fondamentalisme sont justes, mais par lui-même, il tombe dans la
catégorie de ce dont l'apôtre a parlé lorsqu'il a
fait une distinction entre la lettre et l'Esprit (Romains 7:6).
En effet, il a dit : "Vous
pouvez avoir la lettre qui est parfaitement juste, parfaitement précise,
parfaitement vraie, mais même la vérité formulée
avec précision peut devenir quelque chose qui vous amène
dans la servitude et vous dérober votre liberté et votre
joie et votre prospérité." En d'autres termes, le fait que
vous soyez parfaitement orthodoxe et correct dans votre doctrine n'est
pas une preuve que vous êtes un des gens libres du Seigneur qui
jouissent de cette richesse et de cette prospérité du Seigneur.
Il se peut que vous traîniez
ce lourd fardeau de l'orthodoxie autour de votre cou et que vous ne soyez
pas heureux du tout dans votre christianisme, craignant de transgresser
quelque principe, quelque vérité. Vous pouvez être
une personne très misérable dans l'absolue orthodoxie et
l'exactitude d'enseignement et de doctrine. Non : tandis que la doctrine
peut être juste, et tandis qu'il est possible que nous soyons dans
la vérité, il est ce facteur supplémentaire qui signifie
que vous et moi sommes des personnes de Dieu libérées; nous
jouissons de la liberté de l'Esprit et de la vie de l'Esprit.
Ainsi donc, cette muraille
représente ou parle d'un rempart contre la crainte. Toute muraille
d'une ville a cette signification. C'est son but, elle mérite son
nom; et remarquez qu'ils construisaient des murailles très solidement
et très consciencieusement à cette époque là.
On ne construisait rien à la légère, rien qui pût
s'effondrer quoi que pût dire Tobija : "Tobija, l’Ammonite, était
à côté de lui, et il dit: Qu’ils bâtissent seulement!
Si un renard s’élance, il renversera leur muraille de pierres!"
(Néhémie 4:3). Que tous les renards de la création
s'avancent contre cette muraille et ils ne la renverseront pas. Les murailles
sont destinées à être des remparts contre la crainte.
Vous rentrez à l'intérieur de cette muraille, et vous êtes
en sécurité, vous êtes libre de la crainte - libre
du sentiment d'être conduit dans la captivité. C'est cela
la signification de la muraille. Maintenant, le témoignage que
le Seigneur voudrait devrait être d'après le modèle
- que le peuple du Seigneur sache qu'il se trouve dans un endroit absolument
sûr et en sécurité. Il n'a pas besoin du tout d'avoir
crainte : toute crainte est détruite; il n'est pas sous la servitude
de la crainte. Il a été glorieusement délivré.
Pour reprendre les termes de l'épître aux Galates, ils sont
fils.
Ils ne sont pas esclaves;
ils sont venus maintenant vers un père. Ils ne sont pas simplement
des élèves - car l'apôtre, comme vous le savez, dit
que la loi était notre tuteur (Galates 3:24). Mais nous ne sommes
plus assujettis au tuteur. Nous sommes fils, pas des élèves;
nous sommes fils, pas des prisonniers. En tant que fils, nous sommes libres.
La muraille, alors, parle
de sûreté, de sécurité, d'affranchissement
de la servitude de la crainte - oh! que le Seigneur puisse avoir un peuple
comme cela !
Maintenant, quel est votre
témoignage ? Le témoignage du Seigneur est vraiment comme
cela. Quel est le votre ? Vivez-vous dans la servitude - servitude de
Nouveau Testament - servitude de la crainte ? Vivez-vous chaque jour dans
la crainte de faire le mal, sous la menace du 'grand bâton', et
même le bâton de votre propre conscience? Vivez-vous dans
la crainte, ayant un visage malheureux, en raison de cette tyrannie terrible
? Ce n'est pas la volonté du Seigneur pour nous. Le Seigneur veut
que Son peuple soit complètement délivré de la crainte
: car "vous n'avez pas reçu l'esprit de la servitude pour être
encore dans la crainte; mais vous avez reçu l'esprit d'adoption,
par lequel nous crions : Abba, Père "(Romains 8:15).
Toutes les Dettes Payées
Cette muraille parle ensuite
également des dettes entièrement payées et des riches
rémunérations de la grâce. C'est là le simple
Evangile de base, mais il est glorieux. Toutes les dettes étant
payées, le créancier est satisfait. Le Seigneur Jésus
a accompli cela pour nous par Sa croix. Il a payé toute la dette
de la loi, a satisfait la loi, et a renvoyé le créancier
à ses affaires. Il nous a libérés de ce dernier -
la loi; libérés de toutes nos dettes. Ah, c'est une chose
merveilleuse de savoir que toutes vos dettes spirituelles sont payées.
C'est une chose terrible de savoir que vous avez à faire face à
cette loi de Dieu et à lui répondre - cette loi qui dit
que si quelqu'un ne paye pas ses dettes, il a en quelque sorte le devoir
de satisfaire à cette exigence dans le temps présent et
dans l'éternité. Mais le véritable enfant de Dieu,
qui sait ce que le Christ a fait pour lui ou pour elle, est toujours prêt
à chanter :
Libéré
de la loi - oh, quelle heureuse condition !
Jésus a versé
Son sang, et il y a rémission.
L'Exemption de la Jérusalem
Céleste
Ensuite cette muraille, étant
la muraille de Jérusalem, pointant vers une autre Jérusalem,
une Jérusalem spirituelle céleste, parle de l'exemption
céleste, de l'exemption de la Jérusalem céleste,
les hommes libres du ciel.
Vous vous rappelez, à
une certaine occasion, quand l'apôtre Paul a été fait
prisonnier, il a été amené devant le centurion romain,
et allait être interrogé par le châtiment, c'est-à-dire
qu'ils allaient appliquer la méthode du ''troisième degré
" qui consiste à faire sortir de sa bouche tout ce dont on l'accusait.
Notre traduction ne nous rend pas dans toute sa force de ce qui s'est
passé. Elle nous dit juste qu'il était "lié". En
réalité, littéralement nous avons ceci : 'ils l'avaient
écartelé '; et cette méthode appliquée par
les Romans était très sévère en effet.
Si terrible était
cette posture associée au fouet que l'homme qui avait été
écartelé avec les mains et les pieds solidement attachés,
risquait souvent, comme conséquence, la mort, ou de devenir estropié
à vie. Quand Paul fut placé dans cette position, il demanda
: "Est-il légal de châtier un homme qui est Romain, et qui
n'a pas été jugé?" (Actes 22:25). L'officier, pensant
qu'il était dans ses droits, répondit : "C'est avec une
grande somme que j'ai obtenu cette citoyenneté". 'J'ai acheté
ma liberté pour faire ce que je veux - je suis juste en train d'exercer
mes droits en tant qu'homme libre, liberté que j'ai achetée
à grand prix.' Paul répondit : "Mais je suis né libre"
(Version Autorisée).
Maintenant, lorsque l'officier
en chef entendit ce que Paul avait dit, une horrible crainte le saisit
du fait qu'il avait capturé un homme libre, un citoyen né
libre de l'Empire Romain, et que non seulement il l'avait fait enchaîner
et lier, mais encore que Paul était à deux doigts d'être
battu. Un homme né libre ne devait pas être traité
de cette façon là. Il avait l'exemption de l'Empire derrière
lui. C'était un bien plus grand privilège d'être né
libre que d'acheter sa liberté.
Naître libre signifiait
que vous ne pouviez pas vous faire lier, vous ne pouviez pas être
battu, vous ne pouviez pas être traité de cette façon
là, et malheur à l'homme qui essayait de le faire - il devait
répondre à l'Empereur. Toute la force de l'Empire romain
était derrière l'homme qui était né libre,
et Paul savait ce que cela voulait dire. Ainsi l'officier fut saisi complètement
de terreur quand il se rendit compte qu'il traitait un homme né
libre comme cela.
Comprenez-vous l'illustration
? Oui : nous sommes les fils premiers-nés, dit la Parole; nos noms
sont inscrits dans le ciel, nous avons l'exemption du royaume de Dieu;
nous ne pouvons pas être liés, nous ne pouvons pas être
battus par la loi, nous ne pouvons pas être traités de la
sorte, traités aussi durement, par ce tyran. Peu importe si elle
prétend avoir le droit de le faire, il y a un droit plus élevé.
C'est le droit lié à la position de fils. On ne peut pas
traiter les fils de Dieu comme on traite les autres. C'est une illustration
merveilleuse de cette grande vérité.
La muraille de Jérusalem
signifie qu'il y a quelque chose qui est la clôture d'un peuple
céleste, qui a été délivré de la servitude,
mis en liberté par rapport à toutes dettes, et qui marche
dans les bienfaits de sa position de fils - c'est le peuple libre de Dieu,
le peuple prospère de Dieu. C'est là la vérité
de la Parole de Dieu. La position de fils est quelque chose qui doit être
appréciée, et cette muraille n'est aucunement une image
de la joie et l'état de ces gens n'est aucunement l'image de la
joie. C'est une contradiction avec ce que le Seigneur voudrait. Nous venons
juste de voir comment Il voudrait que les choses soient.
Référence:
The Recovery of the Lord's Testimony in Fullness (La Restauration
du Témoignage du Seigneur dans sa Plénitude), T. Austin
Sparks- chapitre 5
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