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Puissante Effusion du Saint-Esprit en Chine

Par H. A. Baker

Avant-propos

Voici un livre particulièrement révélateur, qui lève un coin de voile sur des mondes nouveaux. Certains ont pu rêver à de tels mondes, mais sans jamais savoir s'ils existaient. L'auteur, H. A. Baker, a vécu dans ce "monde de l'Esprit" pendant plus de cinquante ans, après avoir reçu le baptême dans le Saint-Esprit. Mais, avant que les Baker aient reçu le baptême dans le Saint-Esprit, le Seigneur les avait déjà bénis en leur permettant de porter beaucoup de fruit au Tibet. Ils avaient vécu dans ce pays entre 1911 et 1919, comme missionnaires d'une certaine Eglise. Beaucoup leur avaient dit qu'il était impossible d'amener à Christ ne fût-ce qu'un seul Tibétain. Mais, en l'espace de six ans, ils avaient appris la langue du pays, et avaient reçu un amour tellement intense pour ce peuple qu'ils n'avaient plus aucun désir de retourner en Amérique. Le cœur des Tibétains s'ouvrait de plus en plus à l'Evangile, et la perspective d'une œuvre puissante semblait très prometteuse (...). Ils furent donc littéralement propulsés une seconde fois en mission.

Mais, cette fois, le Seigneur leur indiqua qu'ils devaient se rendre en Chine, et qu'ils devaient partir en mission par la foi, sans le soutien d'aucune organisation ni d'aucune dénomination. Leur ministère en Chine fut enthousiasmant. A l'extrémité sud-ouest du Yunnan, la province située le plus au sud-ouest de la Chine, se trouvait une petite ville de 5.000 habitants, appelée Kotchiu. Le couple Baker fut prévenu que Kotchiu était aux mains de voleurs et de bandits. On leur dit, en fait, que c'était la ville la plus mal famée de toute la Chine. Mais les Baker s'y installèrent, au milieu d'une population plongée dans le péché, et ils commencèrent à faire briller la Lumière de Dieu. Ils remarquèrent presque immédiatement les nombreux jeunes mendiants, des adolescents qui mouraient de faim dans les rues. Ce fut alors qu'ils décidèrent d'ouvrir le Foyer Adullam. Non seulement ces jeunes garçons souffraient de dysenterie et d'autres maladies internes, mais ils avaient le corps recouvert de plaies horribles. Joséphine découvrit qu'elle éprouvait une joie et une satisfaction réelles à leur enlever leurs haillons dégoûtants et à leur donner un bon bain. Elle coupa leurs tignasses ébouriffées et leur donna des vêtements propres. Leurs plaies guérirent rapidement, à mesure qu'ils recevaient l'amour de Jésus. Quarante garçons se trouvaient au Foyer lorsque le grand miracle se produisit. Il y eut une effusion du Saint-Esprit, semblable à celle que l'on peut voir décrite dans certains témoignages chrétiens. Ils tombèrent prostrés sur le sol sous la puissance du Saint-Esprit. Alors qu'ils se trouvaient dans l'Esprit, ils eurent des visions de l'autre monde. Ils virent des anges et leur parlèrent. Ils jouèrent dans les merveilleux parcs du Paradis. Ils virent les saints des temps passés. Cette effusion se poursuivit pendant de nombreux jours. De petits enfants se mirent à prêcher sous l'onction du Saint-Esprit. De petits mendiants, parmi les plus rejetés et les plus méprisés par la société, reçurent des révélations sur les mondes invisibles et la gloire des rachetés (...).

 

Introduction

Les enfants et les jeunes gens qui ont reçu cette effusion du Saint-Esprit, et qui ont eu ces visions et ces révélations, étaient membres de la Mission de Secours Adullam de Yunnanfu, dans la province de Yunnan, en Chine. Pour la plupart, ces enfants avaient été des mendiants dans les rues de la cité. Certains étaient de très pauvres enfants, orphelins de l'un de leurs parents, sinon des deux, et qui avaient été amenés au Foyer. Il y avait aussi quelques "enfants prodigues" qui s'étaient enfuis de leurs foyers, dans des zones plus reculées de la province, ou des provinces voisines. Cependant, quelle qu'ait été leur origine, ces enfants, pour la plupart des garçons âgés de six à dix-huit ans, étaient venus à nous sans aucune formation morale ni aucune éducation. La mendicité est une sorte de système de "gang," où le vol représentait un apport non négligeable. La formation morale était celle que l'on pouvait attendre d'un "gang" dans un pays païen.

Dans le Foyer Adullam, l'enseignement de la Bible est soigneusement apporté chaque jour, et l'Evangile est constamment prêché. Comme les enfants accueillis dans le Foyer avaient toujours été ouverts à l'enseignement donné, même avant l'effusion du Saint-Esprit décrit dans ce livre, il ne fait aucun doute que certains d'entre eux étaient convertis, et que beaucoup avaient une très bonne connaissance des principaux thèmes de la Bible. Tous ceux qui reçurent le Saint-Esprit avaient assez de connaissance pour croire en un Dieu unique, et pour avoir reçu leur salut par la foi au sang de Jésus-Christ. Ils priaient aussi pour recevoir la plénitude du Saint-Esprit. Ils recherchaient Christ. Nous n'avons vu personne rechercher les visions ou les manifestations surnaturelles qu'ils recevaient chaque jour, mais tous priaient et louaient de tout leur cœur le Seigneur Jésus. Lui seul était recherché et magnifié, au cours de toutes les semaines où s'est produite cette effusion de l'Esprit. Pendant cette visitation du Seigneur, tous ont été traités de la même manière. Les plus jeunes comme les plus âgés, les premiers arrivés comme les plus récents, les meilleurs comme les pires, tous se sont retrouvés assis autour de la table commune de leur Père Céleste, tous ont reçu de la même manière Ses grâces célestes.

Le don de l'Esprit qui avait été promis a clairement été un don de grâce, sans que ce soit aucunement par les "œuvres" ou quelque mérite personnel. Cela n'a pas été non plus quelque chose que nous avions planifié. Ce fut quelque chose qui descendit du ciel. Ce ne fut pas la conséquence de la transformation de leurs caractères par une intervention humaine. Ce fut une bénédiction divine reçue d'en-haut. Je suis convaincu que les expériences vécues par ces enfants du Foyer Adullam n'ont pas été provoquées. Il n'est pas possible que de telles merveilles aient pu être produites par l'intelligence naturelle de ces enfants. De tels garçons, aussi peu éduqués, sans aucune formation intellectuelle et sans imagination, n'auraient jamais pu concevoir de telles choses par eux-mêmes. Il n'est pas non plus possible que de telles expériences spirituelles, visions et révélations aient pu être produites par leur subconscient. Beaucoup de ces enfants étaient trop jeunes, trop ignorants, ou trop récemment convertis du paganisme, pour avoir une connaissance biblique de ces sujets. On ne peut pas non plus expliquer ces choses de manière psychologique, en disant que certains enfants ont été soumis à une suggestion mentale. Nous-mêmes, nous n'avons jamais eu de visions semblables à celles qui ont été reçues par ces enfants. Ces expériences étaient nouvelles pour nous tous (...).

Cette effusion du Saint-Esprit fut accordée à des enfants ordinaires, au moment où ils étaient tout simplement occupés à des activités scolaires pas trop enthousiasmantes. Beaucoup d'entre nous sont très sceptiques en ce qui concerne les visions et les révélations surnaturelles. Nous approchons ce sujet avec beaucoup de doutes et de questions. Mais nous avons besoin de nous rappeler que les visions et révélations surnaturelles sont le fondement sur lequel l'Eglise a été bâtie et sur lequel elle s'appuie. La Bible toute entière, l'Ancien comme le Nouveau Testament, est une révélation surnaturelle donnée par Dieu (…).

 

Une puissante effusion du Saint-Esprit

La réunion de prière du matin avait duré plus longtemps que d'habitude. Les plus grands des enfants quittèrent la pièce les uns après les autres pour commencer leurs travaux dans la salle de classe. Certains des plus jeunes restèrent à genoux, priant de tout leur cœur. Le Seigneur était proche. Nous sentions tous la présence du Saint-Esprit au milieu de nous. Certains, qui étaient partis, revinrent dans la pièce. Une puissante conviction de péché saisit chacun d'entre eux. Nous avions prié longtemps pour cela. Cette conviction fut tellement forte qu'ils se mirent à crier au Seigneur pour le pardon de leurs péchés, qui leur semblaient à présent si noirs. Ils pleuraient abondamment et levaient les bras au ciel. L'un après l'autre, ils se courbèrent sous la puissante main du Saint-Esprit. Bientôt, plus de vingt d'entre eux gisaient prosternés au sol. Lorsque je vis que le Seigneur était en train de faire cette œuvre exceptionnelle au milieu de nous, j'allai à la salle de classe et je dis aux garçons qu'ils pouvaient, s'ils s'y sentaient conduits, laisser leur travail scolaire pour venir prier. Très vite, l'instituteur Chinois resta seul à sa table. Tous ses élèves retournèrent à la salle de prière pour prier et louer le Seigneur de tout leur cœur.

Quand l'instituteur vit qu'il n'avait plus rien à faire, il se prépara à repartir chez lui. Je ne l'avais pas invité à venir avec les enfants. Il travaillait pourtant depuis longtemps avec nous, mais il semblait complètement mort spirituellement. Tout au moins ne semblait-il pas encore ouvert à une quelconque révélation spirituelle de l'Evangile. Parvenu à une courte distance de la maison, il revient sur ses pas. Lorsqu'il pénétra dans la salle de prière, personne ne le remarqua, car chacun ne pensait qu'à sa propre relation avec le Seigneur. L'instituteur se dirigea vers le coin le plus reculé de la pièce et là, pour la première fois de sa vie, il se mit à genoux et essaya de prier. Comme la puissance du Seigneur était manifeste, il me sembla que le mieux était de laisser le jeune homme seul, et de ne pas me mêler à ce qui, je le savais, devait être l'œuvre de l'Esprit, et seulement de l'Esprit. Il ne me fallut pas attendre longtemps pour remarquer que l'instituteur, le visage baigné de larmes et les bras levés, suppliait le Seigneur de lui pardonner ses péchés, qui étaient, je l'entendis l'avouer, très très nombreux. Pour lui, le fait de s'humilier ainsi en présence de ses élèves traduisait une profonde conviction de péché venant du Saint-Esprit, car c'était un jeune homme très orgueilleux. La réunion se poursuivit pendant des heures, mais les enfants ne manifestaient aucun désir de partir. Je n'avais rien à faire ni à dire, car le Seigneur semblait contrôler toutes choses. Je m'efforçais simplement de ne pas gêner Son action. Les enfants eurent des visions de l'horreur de l'enfer et de la puissance incroyablement infernale du diable et de ses anges. A mesure qu'ils recevaient ces visions, leur agonie et leurs cris dépassèrent tout ce que j'avais entendu ou imaginé jusque là. Ces choses étaient tellement réelles pour eux! Beaucoup d'entre eux se virent liés et traînés jusqu'à la porte même de l'enfer. Ils étaient terrifiés par la réalité de leurs péchés et par la puissance que le diable exerçait sur eux. Mais tout aussi réelle était la libération de cette puissance mauvaise par la grâce du Seigneur Jésus. Lorsque la puissance du Seigneur les libéra des griffes du malin, leur salut fut pour eux aussi réel que l'avait été leur condamnation. La joie, les rires, la paix du cœur, qu'ils manifestèrent lorsqu'ils eurent compris qu'ils avaient été sauvés, furent pour eux une expérience qu'ils n'oublieraient jamais, j'en suis certain.

Puisqu'ils s'étaient tenus dans la présence même du Seigneur depuis tôt le matin, je pensais, au moment où leur repas de la fin de l'après-midi fut prêt, que la réunion était finie pour ce jour-là. Mais ce ne fut pas le cas. Certains quittèrent la salle de prière pendant un moment, mais revinrent bientôt, disant qu'ils voulaient s'attendre au Seigneur pendant toute la nuit. C'était quelque chose de vraiment nouveau pour nous, car, auparavant, une réunion d'une heure était trop longue pour certains d'entre eux. Nous désirions depuis longtemps qu'ils prient davantage. A présent qu'ils le voulaient, allions-nous le leur refuser? Aucun enfant n'alla se coucher avant une heure avancée de la nuit, et ce n'est qu'à six heures du matin que les dernières voix se turent. Cette réunion de louange et de prière avait duré plus de vingt heures, pratiquement sans une seule pause.

Cette puissante effusion du Saint-Esprit dura deux jours, puis se relâcha. Nous retournâmes donc à nos occupations habituelles, espérant passer davantage de temps pour nous attendre au Seigneur et Le prier, au cours de la soirée. Les garçons reprirent leur travail scolaire, et je sortis pour aller chercher certaines personnes et leur annoncer l'Evangile. Notre réunion de prière matinale commença à sept heures et demie environ. Comme d'habitude, nous avons prié tous ensemble, et chacun est parti quand il en a eu envie. Quand je suis rentré, vers midi, j'entendis quelqu'un qui priait dans la salle de prière. Je m'y rendis pour voir qui priait. Je vis que c'était Wang Gia Swen, l'un de nos garçons les plus tranquilles et les plus timides. Il était caché derrière l'harmonium et priait à haute voix, confessant ses péchés au Seigneur en pleurant. Il n'avait pas cessé de prier depuis la réunion du matin, sans même s'arrêter pour prendre son petit déjeuner.

Lorsque je sortis de la salle de prière, les garçons sortaient de classe. Ils devaient ensuite aller travailler soit au jardin soit à quelque autre activité, pendant tout le reste de la journée. Mais certains voulurent savoir s'ils pouvaient rester prier. Je leur dis que ceux qui le désiraient pouvaient rester prier. Certains allèrent travailler, mais tous les autres se rendirent à la salle de prière et commencèrent à prier. Presque aussitôt se produisit une nouvelle effusion puissante du Saint-Esprit. Cette effusion ne connut aucun arrêt pendant plus d'une semaine, à tel point que pendant tout ce temps nous n'avons même plus essayé de faire nos travaux habituels. Nous ne faisions que ce qui était nécessaire. Chacun passait tout le reste du temps à absorber cette grande bénédiction qui nous venait du Seigneur.

Au cours des premiers jours, personne ne prêta grande attention aux besoins de manger et de dormir. Chaque fois que ces jeunes commençaient à prier, la puissance de Dieu tombait sur eux, et beaucoup gisaient face contre terre sur le sol. Il était impossible de prendre des repas à des heures régulières sans gêner le travail du Saint-Esprit. Lorsque la puissance de Dieu arrêtait d'agir sur certains jeunes, ils sortaient pendant un moment pour se reposer ou manger un morceau, mais ils retournaient bientôt dans les lieux de prière, et la puissance du Saint-Esprit revenait sur eux. Ces manifestations de l'Esprit étaient tellement continuelles que certains passaient toute la journée, jusque tard dans la nuit, sous la puissance du Seigneur. Vers neuf ou dix heures du soir, lorsque les choses commençaient à se calmer, nous leur suggérions d'aller tous se coucher et de se reposer jusqu'au lendemain matin. D'habitude, plusieurs voulaient rester plus longtemps pour prier et passer du temps devant le Seigneur. Pendant que ceux-ci continuaient à prier, presque tous ceux qui étaient allés se coucher se relevaient pour retourner prier. Personne ne passait donc beaucoup de temps à dormir pendant ces nuits. Certains garçons ne quittaient même pas les salles de prière pendant toute la nuit. Ils ne voulaient pas dormir. Lorsqu'ils avaient sommeil, ils se reposaient un moment sur le sol, puis se relevaient pour chercher à nouveau le Seigneur. Ils replongeaient vite dans les choses de Dieu.

Une chose est certaine. Ce fut une effusion du Saint-Esprit qui n'a rien exigé des missionnaires, si ce n'est de ne pas se mêler à Son œuvre merveilleuse. Notre part fut d'ouvrir notre cœur pour que nous aussi nous puissions être entraînés plus profondément dans ces bénédictions célestes qui se déversaient sur nous comme des torrents tellement impétueux! Que nous soyons présents ou absents des réunions, cela ne faisait pratiquement aucune différence. Un matin, tout au début, nous étions en retard pour descendre de l'étage. Sans que personne ne les convoque à la réunion de prière, les enfants s'étaient rendus les uns après les autres dans les salles de prière et avaient commencé à prier et à louer le Seigneur. Lorsque nous sommes enfin descendus dans les salles de prière, nous avons constaté que plusieurs enfants étaient déjà prosternés à terre, sous la puissance du Saint-Esprit, chantant en d'autres langues selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Dès le début, ces manifestations de l'Esprit, ces visions et ces révélations nous ont transportés dans le domaine surnaturel, bien au-delà de notre connaissance ou de notre expérience limitées des choses surnaturelles, à tel point que mon épouse et moi-même devions reconnaître que nous avions atteint le point où notre seul recours était de croire que Dieu était bien plus grand que le diable. Nous nous réfugiâmes derrière la promesse que ceux qui demandent du pain au Père Céleste ne recevront pas une pierre; que ceux qui Lui demandent un poisson ne recevront pas un serpent; que ceux qui demandent un œuf ne recevront pas un scorpion; que ceux dont les motivations étaient pures, comme ces enfants, qui recherchaient le Saint-Esprit, n'ont pas reçu de mauvaises choses ni des démons, mais ont obtenu exactement ce qu'ils ont recherché, le Saint-Esprit (Luc 11:13). Au cours des semaines suivantes, Dieu a prouvé que la promesse était vraie. Puisqu'Il nous l'avait prouvé auparavant à nous-mêmes, cela nous libéra de l'anxiété, lorsque nous vîmes et entendîmes les merveilles que Dieu accomplit au milieu de nous, merveilles chaque jour différentes, l'une succédant à l'autre. C'était bien notre Dieu, celui qui fait des prodiges, qui avait conduit Ses protégés d'Adullam d'étape en étape et de gloire en gloire, à l'école de Son Esprit-Saint.

 

Des manifestations surnaturelles

Beaucoup des plus merveilleuses manifestations du Saint-Esprit ont été données à ceux qui n'avaient qu'une connaissance biblique limitée du sujet. Cela confirmait ainsi la nature surnaturelle de ces visions, ainsi que la réalité des effusions du Saint-Esprit décrites dans le Nouveau Testament. Certains enfants, qui ne nous avaient jamais entendu parler de l'effusion actuelle du Saint-Esprit dans le monde, cette "pluie de l'arrière saison," ont pourtant expérimenté cette réalité au cours de l'effusion répandue sur Adullam. Lorsque nous étions tous en train de prier et de louer le Seigneur ensemble, les yeux fermés, certains enfants avaient l'impression qu'ils recevaient des gouttes d'eau sur la tête. Ils étaient tellement occupés à rechercher le Seigneur qu'ils ne voulaient pas manquer la bénédiction en ouvrant leurs yeux pour voir ce qui se passait autour d'eux. Mais, en même temps, ils se demandaient dans leur cœur comment il était possible que la pluie tombe sur eux, puisqu'il y avait un toit entre eux et le ciel. Pourtant, cette pluie rafraîchissait leur cœur. A mesure que ces gouttes devenaient de plus en plus nombreuses, jusqu'à former une averse, cela leur semblait tellement glorieux qu'ils ne se demandaient même plus comment il était possible qu'il puisse pleuvoir dans une pièce du rez-de-chaussée! Les gouttes devinrent une averse, l'averse devint une forte pluie, qui devint elle-même un déluge, qui remplit la pièce, et dont le niveau monta tellement, que ces enfants se sentirent submergés par ces flots célestes merveilleux qui communiquaient la vie. A différents moments, plusieurs enfants eurent cette sensation qu'une pluie tombait sur eux.

Six mois après cette grande effusion, et après un "passage dans le désert," les écluses des cieux s'ouvrirent à nouveau, et il se produisit une nouvelle effusion du Saint-Esprit. A nouveau, deux enfants parmi les petits sentirent comme une pluie tomber sur leur tête, les pénétrer et envahir tout leur être. Par l'étude de la Bible, et par une révélation directe du Saint-Esprit, Adullam parvient à présent à comprendre la signification de cette "pluie" annoncée par le prophète Joël: "Car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l'arrière-saison, comme autrefois" (Joël 2:23).

La pluie de la "première saison" fut l'effusion du Saint-Esprit sur l'Eglise du commencement. Il a été répandu sur la terre le jour de la Pentecôte, et tout au long des deux ou trois cents ans qui ont suivi. En Israël, la pluie de la première saison est celle qui tombe en automne, et qui arrose la semence plantée dans le sol. Puis vint la grande apostasie, le long hiver des âges sombres. La graine plantée en terre (l'Eglise dans le monde), était apparemment morte. Puis vinrent les premières gouttes de la "pluie de l'arrière saison," au cours des premiers mois du printemps, avec Luther, Wesley, Fox, Finney, Moody et d'autres serviteurs de Dieu. Le salut par la foi, l'expérience de la nouvelle naissance, la sanctification. Le brin d'herbe est sorti le premier, puis l'épi se forma. Aujourd'hui, ces premières gouttes sont devenues une averse. La guérison par la foi en Jésus-Christ est de nouveau prêchée. Le Seigneur a recommencé à chasser les démons, à guérir les malades, à ressusciter les morts, et à Se manifester comme le Dieu Tout-Puissant au milieu de ceux qui croient en Lui. L'espérance en le retour du Roi est redevenue vivante. Le Seigneur baptise à nouveau Ses enfants dans le Saint-Esprit, comme au commencement, comme au moment de la première pluie, et ils se mettent à parler en d'autres langues et à prophétiser, selon que le Saint-Esprit leur donne de s'exprimer (Actes 2:4).

La moisson est proche. La première pluie, celle qui arrosait la semence, est tombée modérément. La pluie de l'arrière saison, celle qui prépare la moisson, tombera en abondance pour permettre au grain de mûrir, pour perfectionner l'Eglise. Il y aura des déluges de pluie, de la dernière pluie du Saint-Esprit. Le plus grand réveil que le monde ait jamais connu va bientôt se produire. Nous verrons bientôt se manifester les plus grands miracles, et une Eglise qui accomplira les plus grands prodiges que le monde aura jamais vus. La venue de cette pluie de l'arrière saison est proche. Les nuages s'amoncellent dans le ciel en ce moment-même. Selon Sa promesse, le Seigneur enverra bientôt "Son Esprit sur toute chair." Voici apparaître l'Eglise qui a été semée au temps de la première pluie, qui est tombée à terre et qui est morte. L'épi sera bientôt pleinement formé. Cela dépassera de loin tout ce qui s'est passé juste après la Pentecôte: "Vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit" (Joël 2:28-29; Actes 2:17-18).

Grâce à cette effusion finale du Saint-Esprit, la plus grande, l'Eglise de la moisson se verra remplacer les années qu'ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hazil et le gazam (Joël 2:25). Les fruits et les dons du Saint-Esprit se manifesteront tous à nouveau dans la véritable Eglise des chrétiens lavés dans le sang de Jésus. Grâce à cette vie surnaturelle et à ce ministère surnaturel, des multitudes se convertiront. "Les aires se rempliront de blé, et les cuves regorgeront de moût et d'huile" (Joël 2:24). Des multitudes innombrables rempliront les greniers de Dieu, venant "de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue..." (Apocalypse 7:9).

Si vous lisez Actes 2, vous verrez que cette effusion sur "toute chair" est pour nous aujourd'hui. En tout cas, nos enfants d'Adullam en sont certains! Bien souvent, le Seigneur S'est tenu au milieu d'eux, et leur a fait les mêmes promesses qu'Il avait faites aux premiers chrétiens. Il leur a commandé d'aller annoncer le même Evangile, avec la même puissance qu'Il avait donnée aux premiers disciples qu'Il avait envoyés au moment de la "première pluie." Nous savons que la "pluie de l'arrière saison" qui est tombée sur Adullam est semblable à la première pluie, mais c'est cette pluie de l'arrière saison qui fera pousser le blé et l'ivraie jusqu'à la moisson et au tri final. C'est cette pluie qui va hâter le retour du Seigneur de la moisson, pour amasser la récolte dans Son grenier, et brûler l'ivraie dans Sa fournaise.

A différentes occasions, le Saint-Esprit a été vu par différents enfants du Foyer Adullam sous la forme d'une langue de feu posée sur la tête de chacun de ceux qui étaient dans la pièce. Parfois, plusieurs eurent cette même vision en même temps. Bien entendu, tous ceux qui connaissent la Bible savent que les choses de Dieu ne sont pas toutes révélées à tous de la même manière.

Lorsque le Saint-Esprit fut répandu sur nous, au cours de nos réunions, beaucoup sentirent le Saint-Esprit souffler sur eux comme un vent, et inonder leur âme de paix et de puissance. Ces brises célestes soufflaient parfois avec une telle puissance que nous n'avions aucun mal à croire ce qui était écrit dans Actes 4:24 et 31: "Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble... Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit..." Souvent les enfants (les plus âgés comme les plus jeunes) virent le Saint-Esprit sous la forme de sept lampes. A des moments de visitation spéciale du Saint-Esprit, ces sept lampes ardentes furent vues en train de descendre du ciel jusque dans la pièce, au milieu de nous. A d'autres moments, lorsque les enfants reçurent des visions du trône de Christ dans le ciel, ils virent brûler devant le trône "sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu" (Apocalypse 4:5). Nous savons tous que ces sept lampes ardentes représentent le Saint-Esprit au milieu de nous.

Au début de cette effusion du Saint-Esprit, un petit garçon apporta une pure prophétie, lorsqu'il nous sembla être transporté en esprit dans le ciel, aux pieds de Jésus. Le Seigneur parla par sa bouche, à la première personne, expliquant beaucoup de choses que les enfants ne comprenaient pas, et leur disant de quelle manière ils devaient s'attendre à Dieu et chercher le Saint-Esprit. Le Seigneur parla alors et dit: "Quand le Saint-Esprit est au milieu de vous, ne laissez pas vos yeux ouverts, car cela gêne Son action. Le Saint-Esprit viendra sur vous pour vous donner la puissance de prêcher l'Evangile, de chasser les démons et de guérir les malades. Le Saint-Esprit Se manifeste en sept couleurs, le rouge, le bleu, et d'autres couleurs." L'un des grands garçons dit alors que lorsque le Saint-Esprit était venu sur lui, il avait vu une grande lumière rouge, ainsi que d'autres couleurs. Ce fut la Parole de Dieu qui lui expliqua ces choses, à lui, et aux autres enfants qui avaient vu différentes couleurs. Bien entendu, je sais que la lumière est composée de sept couleurs élémentaires, mais je n'avais jamais pensé que les sept lampes devant le trône de Dieu brillaient de sept couleurs différentes. Toute lumière (NDT: toute lumière véritable ) vient de Dieu, car Dieu est lumière.

Ces garçons d'Adullam ont aussi vu le Saint-Esprit comme une lumière plus brillante que le soleil en plein midi. Cette manifestation du Saint-Esprit comme une grande lumière a été très fréquente. Certains enfants, ayant ouvert leurs yeux pour voir s'il n'y avait pas un problème avec la lumière électrique, pouvaient à peine discerner les ampoules allumées dans la pièce, à cause de la gloire magnifique de cette lumière céleste, qui semblait remplir la pièce. Ces enfants savaient ce que Paul avait voulu dire, lorsqu'il décrivit la "lumière venant du ciel" comme ayant un "éclat qui surpassait celui du soleil" (Actes 26:13). Les enfants d'Adullam, après avoir reçu ces visions du ciel, et contemplé cette grande lumière, plus brillante et plus claire que tout ce qu'ils avaient pu voir sur la terre, savaient pourquoi, dans le ciel, "il n'y aura plus de nuit: ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera" (Apocalypse 22:5). Grâce à ces manifestations et à ces révélations, ceux qui avaient été des mendiants dans ce pays enténébré, sur cette terre enténébrée, savent à présent que la Nouvelle Jérusalem, dans les cieux, "n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau" (Apocalypse 21:23).

Référence: Extrait du livre "Vision au delà du voile", H. A. Baker - Editions Parole de Vie, traduction Henri Viaud-Murat - Utilisé avec l'autorisation de Henri Viaud-Murat.

Source: Parole de Vie

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