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Vision du Retour de l'Epoux

Par Christian Röckle

Frank Bartlemen"N'éteignez pas l'Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon." 1 Thessaloniciens 5:19-21.

Autrement traduit : "N'éteignez pas l'Esprit Saint. Ne vous moquez pas de ceux qui prophétisent, mais examinez plutôt tout ce qu'ils disent pour être sûrs que c'est bien la vérité, et si c'est la vérité, alors acceptez-la".

Avant-propos

Le contenu de cet écrit n'est pas le fruit de longues années de recherches dans l'Ecriture Sainte, mais il provient d'une vision intérieure de l'Eglise du Seigneur que j'ai eue en mai 1942. En ce temps-là, et durant des semaines, c'était comme si je pouvais voir le fonds et le tréfonds de cette Eglise : son état actuel et, en même temps, ce qui est nécessaire pour qu'elle parvienne à maturité, en vue de l'Enlèvement. Ce que j'ai vu me parut, sous certains rapports difficile à croire, surtout le fait que, de tous les chrétiens nés de nouveau, seuls 10% soient prêts pour l'Enlèvement, et que 40% devraient encore venir à maturité pour que le Seigneur puisse chercher Son Eglise, mais que les autres resteraient en arrière comme des vierges folles.

Il en résulta que, pour commencer, ma propre vie fut comme passée dans un moulin : ce qui était authentique put subsister, et le reste fut broyé par ce jugement. Lorsque je me suis laissé faire sans résister, me courbant sous ces vérités, je reçus, intérieurement et d'une manière précise, l'ordre d'écrire ce que j'avais vu et vécu. Cependant, ce n'est qu'au mois d'août 1942 que je pouvais prendre la décision d'obéir, bien qu'à contre-coeur et avec des larmes. J'avais vu que ces vérités seraient combattues ou rejetées par la moitié des chrétiens nés de nouveau, et qu'elles susciteraient une tempête d'indignation chez certains d'entre eux. Cela m'était très pénible, mais, lorsque tout fut écrit dans l'obéissance à cet ordre intérieur, j'avais retrouvé la paix du cœur. Or, je n'eus pas le courage de faire lire le texte à qui que ce soit. Ce n'est qu'à la suite d'autres événements qui confirmèrent ma vision que j'ai pu le transmettre, avec une entière liberté, aux milieux auxquels il est destiné.

Vision de mai 1942

Comme je suis prédisposé à douter de moi-même et des expériences extraordinaires, j'ai commencé à me poser la question suivante : Toute cette vision n'était-elle pas le produit de mon imagination ou même une tromperie de Satan ? Je m'interrogeais sans cesse, et c'est la raison pour laquelle il m'était très difficile de mettre ma vision par écrit. Puis, d'autres arguments s'y confrontèrent : Cette vision, je ne l'avais nullement recherchée, et ce n'est pas à l'improviste qu'elle était survenue, mais à la suite d'une soudaine et profonde conviction de péché. Alors, dans mon profond abaissement, j'avais senti une pression irrésistible à me livrer à fond au Seigneur, plus totalement que par le passé. Ainsi, en cédant à cette pression, j'entendis continuellement en moi cette parole : "Il te faut devenir encore beaucoup plus petit, plus petit, plus petit". L'impression était si forte que je ne pouvais qu'acquiescer : "Oui, Seigneur, je veux devenir plus petit, mais montre-moi comment je puis le devenir". Lorsque je m'étais profondément humilié, je vis se dérouler toute ma vie à la lumière divine, et tout ce qui jusqu'alors n'était qu'énigme fut résolu d'un seul coup. Il en résulta une confiance illimitée dans le Seigneur, comme si auparavant je n'avais pas eu la vraie foi. Il me fut également donné de voir, dans une lumière toute nouvelle, l'œuvre du salut à Golgotha. Ainsi, dans l'adoration et l'émerveillement, je m'écriais à maintes reprises : "C'est merveilleux, merveilleux" ! Les larmes de la repentance et des larmes de joie alternaient. Je croyais avoir déjà passé par une profonde repentance, mais les larmes de la repentance ne vinrent qu'à ce moment-là, car jamais auparavant je n'avais été soumis à un jugement d'une telle profondeur. Puis, j'ai eu la vision déjà évoquée, concernant l'Eglise du Seigneur.

A ma plus grande surprise, une révélation que j'avais eue 40 ans plus tôt se répéta par cette vision, sans que j'eusse pensé un seul instant que 40 années s'étaient écoulées depuis. J'avais été terriblement effrayé lorsque je l'ai eue pour la première fois, d'une manière si inattendue que je ne pouvais y croire. Je l'avais prise alors pour une manœuvre du diable qui voulait m'égarer. J'avais supplié le Seigneur de l'enlever de ma pensée ; mais, malgré toutes mes prières, elle resta en moi comme une certitude inébranlable. Durant 40 années, je n'en avais parlé à personne, même pas à ma femme. Inlassablement, j'avais essayé de la réprimander, parce que je ne voulais simplement pas y croire, étant prédisposé à me méfier de toute expérience extraordinaire. Pourtant, la deuxième fois, après tout ce qui l'avait précédée, je ne pouvais plus la qualifier de satanique, c'est pourquoi je m'étais adressé à des frères réputés spirituels, les priant de m'aider à examiner cette affaire.

Je ne veux retracer que brièvement l'événement suivant :

J'avais reçu intérieurement cet ordre : " Lis les prophètes, et tout particulièrement le prophète Jérémie". En lisant Jérémie, j'expérimentais quelque chose d'analogue à ce qui m'était arrivé après mon appel au service du Seigneur, voici plus de 40 ans. Il s'agissait alors de cette parole paulinienne : "Evangéliser n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée ; malheur à moi si je n'évangélise !" (1 Corinthiens 9:16). A cette époque, j'étais plein de doutes et de méfiance; alors cette parole me fut gravée dans le cœur, comme avec des flammes de feu, de sorte qu'il m'était absolument impossible de poursuivre ma lecture. Cette fois-ci, cela se passa d'une façon semblable avec la phrase suivante : "Ne dis pas : je suis trop jeune (ou trop vieux), car tu iras vers tous ceux contre qui je t'enverrai, et tu déclareras tout ce que je t'ordonnerai" (Jérémie 1:7). J'avais eu un mouvement de surprise, me demandant ce que cela pouvait signifier. J'annonce l'Evangile déjà depuis plusieurs dizaines d'années ; que dois-je encore annoncer ? Voici la réponse : "Le plein salut de la part de Dieu, et l'abandon total de la part de l'homme et ce que cela comporte". Pour l'évangéliste, dans son message qu'il adresse au monde, la repentance et la conversion, le péché et la grâce doivent se trouver au centre de sa prédication. De même, le point central de la prédication pour les chrétiens doit être maintenant le plein Salut. Quant à la part incombant aux chrétiens, elle me fut expliquée jusque dans les détails, dans les jours qui suivirent. En plus, je reçus des éclaircissements sur certains événements dans l'histoire de l'Eglise. En recevant ces cours bibliques, je pouvais dire, à l'instar des disciples sur le chemin d'Emmaüs : Mon cœur ne brûlait-il pas au dedans de moi, lorsqu'Il m'expliquait les Ecritures ?

En lisant Jérémie, une deuxième parole m'impressionna de la même manière. Il s'agissait des versets 22 à 23 du chapitre 9, en liaison avec la parole de Jésus : "ce qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le sur les toits" (Matthieu 10:27). En outre, il me fut aussi montré des choses que je ne dois pas annoncer et sur lesquelles je dois me taire. Par la suite, j'ai remarqué que je triomphe du péché plus facilement qu'auparavant. Ce qui m'aurait irrité autrefois, me laisse maintenant parfaitement calme. Assurément, de tels fruits ne peuvent provenir d'un esprit d'exaltation malsaine !

Après avoir mis par écrit la deuxième partie du texte, j'entendis intérieurement ce message : "Au milieu de la nuit, on cria : Voici l'Epoux, allez à Sa rencontre"! (Matthieu 25:6). Je ne savais pas ce que cela signifiait, c'est à dire que je n'y attachais pas d'importance particulière, puisque c'est une parole biblique très connue. Finalement, je fus contraint de lire ce passage dans son texte original. Je fis une découverte qui me surprit, car, à cet endroit, le verbe est employé au temps parfait, et qu'il ne s'agit pas d'un cri momentané (comme on pourrait le croire en lisant la traduction allemande), mais d'un cri continu qui provient d'un endroit précis et qui se propage ensuite. Je fus frappé de ce que ce verset résonnait continuellement en mon cœur, et, finalement, dans la nuit du 17 au 18 mai, il devint si brûlant que je n'ai pu trouver le sommeil. C'était la première fois de ma vie que je ne pouvais dormir un seul instant, alors que d'habitude je dors d'un très bon et profond sommeil. Ce n'était donc pas une excitation nerveuse qui m'avait empêché de dormir, mais le message brûlant qui était en moi. J'entendis toujours à nouveau cette question : "Qui donne aux hommes le droit d'enseigner que l'Epoux ne viendra qu'au matin, après la tribulation de l'antéchrist, alors qu'Il a dit Lui-même expressément : "Au milieu de la nuit, on cria : voici l'Epoux" ! C'est donc au milieu de la nuit qu'Il vient et non le matin. Au milieu de la nuit, Il vient comme un Epoux pour chercher Son Epouse, et au matin comme un Roi pour établir Son Royaume. C'est ce que l'Ecriture nous enseigne. La brûlure en mon cœur augmenta et, finalement, je reçus l'ordre précis de proclamer que l'Epoux vient. J'étais quelque peu effrayé et j'avais toutes sortes d'objections : De toute façon, on te prend déjà pour un illuminé, et après tout, que les hommes L'attendent au milieu de la nuit ou seulement le matin, ce n'est pas de première importance ! S'Il arrive plus tôt qu'ils ne le pensent, ils le verront bien ! Mais alors j'appris que ceux qui ne L'attendent qu'au matin risquent de rester endormis, et qu'ils ne pourront être prêts. En outre, il faut du temps pour que le message puisse parvenir chez tous, et qu'ils aient pu se décider pour l'abandon complet, afin d'être prêts. A cinq heures du matin, lorsqu'il faisait déjà jour, j'ai enfin cessé de résister et j'ai promis de répandre le message. Là-dessus, il me fut encore donné d'avoir trois heures de sommeil. A mon réveil, je remarquai que la brûlure en mon cœur était partie. Durant la journée, j'examinai encore une fois, dans le calme, tout ce qui m'était arrivé, mais sans le mettre par écrit. Le lendemain matin, cette brûlure se fit à nouveau sentir. Or, les cours commençaient, ce qui m'empêchait de le rédiger. Et comme après les cours je ne me suis pas mis de suite à l'œuvre, la brûlure revint le soir pour la troisième fois. C'est pourquoi, aujourd'hui, au petit matin, je suis décidé de le faire.

Cet écrit n'est pas destiné à la grande masse de la chrétienté, mais exclusivement à ceux qui mettent tout leur sérieux pour être chrétien. Les autres le refuseront de prime abord, le trouvant extravagant ou exagéré, et, déçus, ils le mettront de côté. Par contre, les chrétiens de Philadelphie y percevront la voix du Bon Berger (Jean 10:27) et ils s'y soumettront. Les vierges folles et les chrétiens de Laodicée le rejetteront pour leur propre dommage. Nous leur souhaitons le collyre du Saint-Esprit, afin qu'ils puissent voir et, dans la mesure du possible, être amenés à l'Eglise de Philadelphie.

Référence: L'accomplissement de l'Eglise de Philadelphie du temps de la fin et son Enlèvement, Christian Röckle - Editions Philadelphie

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