"N'éteignez
pas l'Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez
toutes choses; retenez ce qui est bon." 1 Thessaloniciens 5:19-21.
Autrement traduit : "N'éteignez
pas l'Esprit Saint. Ne vous moquez pas de ceux qui prophétisent,
mais examinez plutôt tout ce qu'ils disent pour être sûrs
que c'est bien la vérité, et si c'est la vérité,
alors acceptez-la".
Avant-propos
Le contenu de cet écrit
n'est pas le fruit de longues années de recherches dans l'Ecriture
Sainte, mais il provient d'une vision intérieure de l'Eglise
du Seigneur que j'ai eue en mai 1942. En ce temps-là, et durant
des semaines, c'était comme si je pouvais voir le fonds et le
tréfonds de cette Eglise : son état actuel et, en même
temps, ce qui est nécessaire pour qu'elle parvienne à
maturité, en vue de l'Enlèvement. Ce que j'ai vu me parut,
sous certains rapports difficile à croire, surtout le fait que,
de tous les chrétiens nés de nouveau, seuls 10% soient
prêts pour l'Enlèvement, et que 40% devraient encore venir
à maturité pour que le Seigneur puisse chercher Son Eglise,
mais que les autres resteraient en arrière comme des vierges
folles.
Il en résulta
que, pour commencer, ma propre vie fut comme passée dans un moulin
: ce qui était authentique put subsister, et le reste fut broyé
par ce jugement. Lorsque je me suis laissé faire sans résister,
me courbant sous ces vérités, je reçus, intérieurement
et d'une manière précise, l'ordre d'écrire ce que
j'avais vu et vécu. Cependant, ce n'est qu'au mois d'août
1942 que je pouvais prendre la décision d'obéir, bien
qu'à contre-coeur et avec des larmes. J'avais vu que ces vérités
seraient combattues ou rejetées par la moitié des chrétiens
nés de nouveau, et qu'elles susciteraient une tempête d'indignation
chez certains d'entre eux. Cela m'était très pénible,
mais, lorsque tout fut écrit dans l'obéissance à
cet ordre intérieur, j'avais retrouvé la paix du cœur.
Or, je n'eus pas le courage de faire lire le texte à qui que
ce soit. Ce n'est qu'à la suite d'autres événements
qui confirmèrent ma vision que j'ai pu le transmettre, avec une
entière liberté, aux milieux auxquels il est destiné.
Vision
de mai 1942
Comme je suis prédisposé
à douter de moi-même et des expériences extraordinaires,
j'ai commencé à me poser la question suivante : Toute
cette vision n'était-elle pas le produit de mon imagination ou
même une tromperie de Satan ? Je m'interrogeais sans cesse, et
c'est la raison pour laquelle il m'était très difficile
de mettre ma vision par écrit. Puis, d'autres arguments s'y confrontèrent
: Cette vision, je ne l'avais nullement recherchée, et ce n'est
pas à l'improviste qu'elle était survenue, mais à
la suite d'une soudaine et profonde conviction de péché.
Alors, dans mon profond abaissement, j'avais senti une pression irrésistible
à me livrer à fond au Seigneur, plus totalement que
par le passé. Ainsi, en cédant à cette pression,
j'entendis continuellement en moi cette parole : "Il te faut devenir
encore beaucoup plus petit, plus petit, plus petit". L'impression
était si forte que je ne pouvais qu'acquiescer : "Oui, Seigneur,
je veux devenir plus petit, mais montre-moi comment je puis le devenir".
Lorsque je m'étais profondément humilié, je vis
se dérouler toute ma vie à la lumière divine, et
tout ce qui jusqu'alors n'était qu'énigme fut résolu
d'un seul coup. Il en résulta une confiance illimitée
dans le Seigneur, comme si auparavant je n'avais pas eu la vraie foi.
Il me fut également donné de voir, dans une lumière
toute nouvelle, l'œuvre du salut à Golgotha. Ainsi, dans l'adoration
et l'émerveillement, je m'écriais à maintes reprises
: "C'est merveilleux, merveilleux" ! Les larmes de la repentance et
des larmes de joie alternaient. Je croyais avoir déjà
passé par une profonde repentance, mais les larmes de la repentance
ne vinrent qu'à ce moment-là, car jamais auparavant je
n'avais été soumis à un jugement d'une telle profondeur.
Puis, j'ai eu la vision déjà évoquée, concernant
l'Eglise du Seigneur.
A ma plus grande surprise,
une révélation que j'avais eue 40 ans plus tôt se
répéta par cette vision, sans que j'eusse pensé
un seul instant que 40 années s'étaient écoulées
depuis. J'avais été terriblement effrayé lorsque
je l'ai eue pour la première fois, d'une manière si inattendue
que je ne pouvais y croire. Je l'avais prise alors pour une manœuvre
du diable qui voulait m'égarer. J'avais supplié le Seigneur
de l'enlever de ma pensée ; mais, malgré toutes mes prières,
elle resta en moi comme une certitude inébranlable. Durant 40
années, je n'en avais parlé à personne, même
pas à ma femme. Inlassablement, j'avais essayé de la réprimander,
parce que je ne voulais simplement pas y croire, étant prédisposé
à me méfier de toute expérience extraordinaire.
Pourtant, la deuxième fois, après tout ce qui l'avait
précédée, je ne pouvais plus la qualifier de satanique,
c'est pourquoi je m'étais adressé à des frères
réputés spirituels, les priant de m'aider à examiner
cette affaire.
Je ne veux retracer
que brièvement l'événement suivant :
J'avais reçu
intérieurement cet ordre : " Lis les prophètes, et tout
particulièrement le prophète Jérémie". En
lisant Jérémie, j'expérimentais quelque chose d'analogue
à ce qui m'était arrivé après mon appel
au service du Seigneur, voici plus de 40 ans. Il s'agissait alors de
cette parole paulinienne : "Evangéliser n'est pas pour moi un
sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée
; malheur à moi si je n'évangélise !" (1 Corinthiens
9:16). A cette époque, j'étais plein de doutes et de méfiance;
alors cette parole me fut gravée dans le cœur, comme avec des
flammes de feu, de sorte qu'il m'était absolument impossible
de poursuivre ma lecture. Cette fois-ci, cela se passa d'une façon
semblable avec la phrase suivante : "Ne dis pas : je suis trop jeune
(ou trop vieux), car tu iras vers tous ceux contre qui je t'enverrai,
et tu déclareras tout ce que je t'ordonnerai" (Jérémie
1:7). J'avais eu un mouvement de surprise, me demandant ce que cela
pouvait signifier. J'annonce l'Evangile déjà depuis plusieurs
dizaines d'années ; que dois-je encore annoncer ? Voici la réponse
: "Le plein salut de la part de Dieu, et l'abandon total de la part
de l'homme et ce que cela comporte". Pour l'évangéliste,
dans son message qu'il adresse au monde, la repentance et la conversion,
le péché et la grâce doivent se trouver au centre
de sa prédication. De même, le point central de la prédication
pour les chrétiens doit être maintenant le plein Salut.
Quant à la part incombant aux chrétiens, elle me fut expliquée
jusque dans les détails, dans les jours qui suivirent. En plus,
je reçus des éclaircissements sur certains événements
dans l'histoire de l'Eglise. En recevant ces cours bibliques, je pouvais
dire, à l'instar des disciples sur le chemin d'Emmaüs :
Mon cœur ne brûlait-il pas au dedans de moi, lorsqu'Il m'expliquait
les Ecritures ?
En lisant Jérémie,
une deuxième parole m'impressionna de la même manière.
Il s'agissait des versets 22 à 23 du chapitre 9, en liaison avec
la parole de Jésus : "ce qui vous est dit à l'oreille,
prêchez-le sur les toits" (Matthieu 10:27). En outre, il me fut
aussi montré des choses que je ne dois pas annoncer et sur lesquelles
je dois me taire. Par la suite, j'ai remarqué que je triomphe
du péché plus facilement qu'auparavant. Ce qui m'aurait
irrité autrefois, me laisse maintenant parfaitement calme. Assurément,
de tels fruits ne peuvent provenir d'un esprit d'exaltation malsaine
!
Après avoir
mis par écrit la deuxième partie du texte, j'entendis
intérieurement ce message : "Au milieu de la nuit, on cria :
Voici l'Epoux, allez à Sa rencontre"! (Matthieu 25:6). Je ne
savais pas ce que cela signifiait, c'est à dire que je n'y attachais
pas d'importance particulière, puisque c'est une parole biblique
très connue. Finalement, je fus contraint de lire ce passage
dans son texte original. Je fis une découverte qui me surprit,
car, à cet endroit, le verbe est employé au temps parfait,
et qu'il ne s'agit pas d'un cri momentané (comme on pourrait
le croire en lisant la traduction allemande), mais d'un cri continu
qui provient d'un endroit précis et qui se propage ensuite. Je
fus frappé de ce que ce verset résonnait continuellement
en mon cœur, et, finalement, dans la nuit du 17 au 18 mai, il devint
si brûlant que je n'ai pu trouver le sommeil. C'était la
première fois de ma vie que je ne pouvais dormir un seul instant,
alors que d'habitude je dors d'un très bon et profond sommeil.
Ce n'était donc pas une excitation nerveuse qui m'avait empêché
de dormir, mais le message brûlant qui était en moi. J'entendis
toujours à nouveau cette question : "Qui donne aux hommes le
droit d'enseigner que l'Epoux ne viendra qu'au matin, après la
tribulation de l'antéchrist, alors qu'Il a dit Lui-même
expressément : "Au milieu de la nuit, on cria : voici l'Epoux"
! C'est donc au milieu de la nuit qu'Il vient et non le matin. Au
milieu de la nuit, Il vient comme un Epoux pour chercher Son Epouse,
et au matin comme un Roi pour établir Son Royaume. C'est
ce que l'Ecriture nous enseigne. La brûlure en mon cœur augmenta
et, finalement, je reçus l'ordre précis de proclamer que
l'Epoux vient. J'étais quelque peu effrayé et j'avais
toutes sortes d'objections : De toute façon, on te prend déjà
pour un illuminé, et après tout, que les hommes L'attendent
au milieu de la nuit ou seulement le matin, ce n'est pas de première
importance ! S'Il arrive plus tôt qu'ils ne le pensent, ils le
verront bien ! Mais alors j'appris que ceux qui ne L'attendent qu'au
matin risquent de rester endormis, et qu'ils ne pourront être
prêts. En outre, il faut du temps pour que le message puisse parvenir
chez tous, et qu'ils aient pu se décider pour l'abandon complet,
afin d'être prêts. A cinq heures du matin, lorsqu'il faisait
déjà jour, j'ai enfin cessé de résister
et j'ai promis de répandre le message. Là-dessus, il me
fut encore donné d'avoir trois heures de sommeil. A mon réveil,
je remarquai que la brûlure en mon cœur était partie. Durant
la journée, j'examinai encore une fois, dans le calme, tout ce
qui m'était arrivé, mais sans le mettre par écrit.
Le lendemain matin, cette brûlure se fit à nouveau sentir.
Or, les cours commençaient, ce qui m'empêchait de le rédiger.
Et comme après les cours je ne me suis pas mis de suite à
l'œuvre, la brûlure revint le soir pour la troisième fois.
C'est pourquoi, aujourd'hui, au petit matin, je suis décidé
de le faire.
Cet écrit n'est
pas destiné à la grande masse de la chrétienté,
mais exclusivement à ceux qui mettent tout leur sérieux
pour être chrétien. Les autres le refuseront de prime abord,
le trouvant extravagant ou exagéré, et, déçus,
ils le mettront de côté. Par contre, les chrétiens
de Philadelphie y percevront la voix du Bon Berger (Jean 10:27) et ils
s'y soumettront. Les vierges folles et les chrétiens de Laodicée
le rejetteront pour leur propre dommage. Nous leur souhaitons le collyre
du Saint-Esprit, afin qu'ils puissent voir et, dans la mesure du possible,
être amenés à l'Eglise de Philadelphie.
Référence:
L'accomplissement de l'Eglise de Philadelphie du temps de la fin et
son Enlèvement, Christian Röckle - Editions Philadelphie
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