La croix de Christ est le
plus doux fardeau que
j'aie jamais porté; c'est un fardeau comme sont les
ailes pour un oiseau où les voiles pour un navire
pour me porter en avant vers mon port.
Attachez-vous à Christ, attachez-vous à Jésus et
à
Sa croix avec joie; Christ et Sa croix ne pouvant
être séparés en cette vie; c'est à la porte
du ciel
qu'ils se séparent, car au ciel il n'y a pas de
place pour les croix.
Les croix ne sont que les marques de notre Seigneur
Jésus-Christ ici-bas; dans ce pays d'orage, les
saints n'ont point épousé la tristesse, et s'ils ont
de la tristesse bientôt le ciel les en délivrera.
Être crucifié à ce monde, c'est une chose que nous
n'estimons pas selon sa haute valeur: Oh! que c'est
une chose céleste d'être mort au monde et sourd à
ses plus douces mélodies. Je vois que ce monde ne
peut rien m'ôter, ni rien me donner.
Je vous exhorte dans le Seigneur à poursuivre votre
course vers le ciel et à vous contenter le long de
votre course de ce Christ comme ceux qui l'ont suivi
avant vous. Le Seigneur n'a pas changé le chemin
pour nous, pour que nous y trouvions nos aises, mais
il veut que nous suivions notre guide béni.
Puissent les autres voir Christ en nous, dans nos
mouvements, nos actions, nos paroles, nos pensées.
Si Christ est en nous, nos actions parleront de Lui.
Lorsque le Seigneur me donne de regarder en haut,
une des choses qui m'étonne le plus, c'est que la
terre et la poussière aient tant d'attraits pour des
âmes qui ne sont pas de la poussière et que nous
fassions de cette terre tellement une idole que nous
dérobions à Christ l'amour qui Lui appartient.
Allez où vous voudrez, votre âme ne trouvera de
repos que dans le sein de Christ. Enquérez-vous de
Christ, venez à Lui et reposez-vous sur le Fils de
Dieu qui a été immolé. Je l'ai trouvé et
j'ai trouvé
en Lui tout ce que je puis désirer, tout ce dont je
puis avoir besoin.
Quelle différence trouvent les chrétiens lorsque
leurs racines rentrent en eux-mêmes et que l'âme
desséchée n'a que le nom et la profession
extérieure! Les orages font perdre à ceux-ci, leurs
fleurs et leurs feuilles. Pauvres mondains, que
ferez-vous lorsque le jour si court de vos vies
prendra fin? Que le monde ne soit pas votre portion!
Qu'avez-vous à faire avec de la terre inanimée? Vous
êtes enfants de Dieu, fixez donc votre cour sur
votre héritage. Il est si facile de tromper les
hommes! Je vois qu'il n'y a pas beaucoup d'art à
faire de l'hypocrisie une brillante couverture et de
passer au milieu des hommes comme un chrétien et
pourtant on s'achemine vers l'enfer à la dérobé
et
sans être vu. Les hommes n'y voient qu'en hommes et
appellent dix, vingt, et vingt, cent.
Être approuvé de Dieu n'est pas chose ordinaire; ne
perdez pas Christ de vue en ce jour sombre et
nuageux; n'apprenez pas du monde comment il faut
servir Christ mais demandez à Lui-même, le chemin;
le chemin du monde est une copie mensongère et un
guide trompeur à suivre. Le jour du Seigneur est
proche, et tous les hommes paraîtront tels qu'ils
sont ; il n'y a pas moyen de prendre des couleurs en
ce jour-là. Les hommes empruntent le lustre de
l'Évangile, mais combien sera grand le nombre de ces
marques trompeuses qui seront brûlées au jour de
Dieu. Combien de gens ne vois-je pas qui sèment pour
la chair. Hélas! Quelle récolte sera la leur? Après
avoir considéré le monde sous toutes ses faces, je
ne trouve en lui que l'idole d'un insensé.
Seigneur, que ce ne soit pas le nid auquel s'attache
mon âme, ce monde avec ses profits et sa gloire,
n'est que le grand et notable séducteur qui entraîne
les fils des hommes depuis bientôt 6000 ans.
Ne faites pas votre nid sur aucun arbre ici-bas. Car
vous voyez que Dieu a vendu la forêt à la mort et
chaque arbre sur lequel nous voudrions chercher du
repos, va être coupé; c'est afin que nous fuyons,
que nous montions en haut pour bâtir sur le rocher.
Je rends grâce à Dieu de ce qu'il m'a enseigné dans
ce désert à ne pas diviser Christ, à ne pas mêler
avec Lui les vanités des créatures, à ne pas faire
un même fil de Son doux amour, avec le monde et les
choses du monde. Le corps de péché et de corruption
empoisonne d'amertume toutes nos joies. Quand
serai-je là où je ne pécherai plus; quel est le
chrétien qui n'ait pas lieu de dire qu'il est las
des vanités de cette vie, qu'il désire son repos
comme un malade son lit. Son âme peut bien se
réjouir d'avoir passé l'eau saine et sauve: Christ
ayant frayé son passage.
Je ne vois pas que les saints aient aucune
obligation à ce monde, car nous ne recevons que sa
fumée, notre position ne vaut qu'en LUI et ne vaut
guère un verre d'eau.
Puissions-nous donc lever les pieux de notre tente
et nous diriger vers notre véritable demeure, car
nous n'avons point ici-bas de cité permanente.
Seulement ne devenons point lâches, nous avons
chaque jour moins de lieues à faire pour arriver à
notre pays que lorsque nous avons cru. Ceux qui par
la foi voient le Dieu invisible et la cité
magnifique, ne tiennent aucun compte des pertes et
des croix ici-bas.
Je voudrais que nos pensées fussent plus souvent
fixées sur notre patrie; le ciel répand au loin son
doux parfum pour ceux qui ont les sens spirituels.
Combien il nous peine de jeter nos fardeaux qui nous
empêchent de poursuivre notre course avec patience.
Ce n'est pas une tâche facile que de déplaire à
la
nature et de l'offenser pour plaire à Dieu. Il est
dur de gagner un pouce sur notre propre volonté, nos
aises, nos convoitises mondaines, de renoncer ainsi
à nous-mêmes et de dire: "Ce n'est pas moi, mais
Christ, non pas moi mais la grâce, non pas moi, mais
la gloire de Dieu, non pas moi, mais l'amour de Dieu
qui me presse, non pas moi, mais la Parole de Dieu,
non pas moi, mais la Puissance de Christ.
Ne pas avoir à se plaindre de la faiblesse
appartient au Ciel, aux anges qui n'ont jamais péché
et non pas aux chrétiens dans le camp de Christ sur
la terre.
Marchez en la face du Seigneur, éprouvez l'amour de
Christ, déchargez vos fardeaux sur Lui et cet amour
vous paraîtra véritablement amour. Nous n'usons pas
de l'amour de Christ, c'est pourquoi nous ne le
connaissons pas.
C'est une vie vraiment glorieuse que de suivre le
Seigneur, mais lorsque vous le verrez chez Lui, dans
Son propre pays, vous verrez que vous ne L'avez
jamais vu auparavant. Je ne puis souhaiter,
demander, désirer davantage pour vous: que Christ,
hors de toutes les choses visibles, quoiqu'il ait
porté une couronne d'épines. Je suis sûr que les
saints demeurent de fait comme étrangers à la valeur
de l'incomparable excellence de Christ.
Nous ne connaissons pas la moitié de ce que nous
aimons quand nous aimons Christ.
Je n'aurais pas cru qu'il y eût tant en Christ que
ce qu'il y a vraiment. C'est peu de chose que de le
voir dans un livre; les hommes peuvent parler et
écrire de Christ, mais voilà tout; mais s'approcher
de Lui, c'est tout autre chose. Que Christ et le
pécheur soient un et qu'ensemble, ils aient le ciel
pour portion: voilà la merveille du salut. Qu'est-ce
que l'amour pourrait faire de plus?
Que l'enfer et ses puissances soient lâchées contre
moi pleinement, je ne m'en soucie pas pourvu que
Christ et Son Père qui est mon Père soient glorifiés
en mes souffrances.
Je trouve que lorsque les saints sont éprouvés,
vraiment humiliés, les moindres péchés crient haut
dans la conscience. Dans la prospérité, la
conscience est un pape qui donne des dispenses et
laisse une grande latitude à nos cours. Péchez
contre la lumière et vous éteindrez votre chandelle
et vous rendrez votre conscience stupide, la voilant
et diminuant en elle le sentiment de la culpabilité,
et lorsque cela est fait le diable est comme un
cheval fou qui a rompu sa bride et qui emporte son
cavalier où il veut.
Je trouve ce profit dans la souffrance. Christ vient
séparer dans ses saints la gousse du grain et notre
écume de son or pur en sorte que la corruption et la
grâce sont nettement distinguées l'une de l'autre.
Christ dit dans la fournaise: "Ceci est à Moi, ceci
est à vous. Votre belle matinée s'approche, l'étoile
du matin est prête à se lever et nous ne sommes
point à bien des lieues de chez nous! Qu'importe
qu'on soit mal dans les tavernes enfumées de cette
misérable vie! Nous n'allons pas rester ici et nous
serons les bienvenus auprès de Celui qui nous aime
et vers qui nous allons!"
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