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La Personnalité du Saint-Esprit

Par R. A. Torrey

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" La communion du Saint-Esprit... " - 2 Corinthians 13:14.

Notre sujet de ce matin est "la personnalité du Saint-Esprit." Aucune série de sermons sur les principes fondamentaux de notre foi chrétienne ne serait complète sans un sermon sur la personnalité et la divinité du Saint-Esprit. La doctrine de la personnalité du Saint-Esprit est tout autant fondamentale que vitale. Quiconque ne connaît pas le Saint-Esprit comme une personne n'a pas atteint une expérience chrétienne complète et équilibrée. Quiconque connaît Dieu le Père et Dieu le Fils, mais ne connaît pas Dieu le Saint-Esprit n'est pas encore parvenu complètement à la conception chrétienne de Dieu, ni à une expérience entièrement chrétienne. Il peut vous sembler, en première réflexion, que la doctrine de la personnalité du Saint-Esprit est une doctrine purement technique et apparemment impossible à mettre en pratique, mais ce n'est guère le cas. Car nous verrons sous peu que la doctrine de la personnalité du Saint-Esprit est une doctrine de toute première importance pratique.

 

    I. L'importance de la doctrine de la personnalité du Saint-Esprit

 

1. La doctrine de la personnalité du Saint-Esprit est de plus haute importance du point de vue de l'adoration.

Si le Saint-Esprit est une personne et une Personne Divine, et Il l'est, et si nous ne Le connaissons pas en tant que tel, si nous nous représentons le Saint-Esprit comme une simple influence ou puissance impersonnelle, alors nous dérobons à une Personne Divine l'adoration qui Lui est due et l'amour qui Lui est dû, ainsi que la confiance, le plein abandon de nos vies et l'obéissance qui Lui sont dus. Et m'est-il permis de m'interrompre à ce stade pour demander à chacun de vous : "Adorez-vous le Saint-Esprit?" Théoriquement nous le faisons tous, chaque fois que nous chantons la longue doxologie en vers :

" Loué soit Dieu duquel coulent toutes bénédictions,

Louez-Le, vous toutes créatures d'ici bas.

Louez-Le en haut, vous armées célestes,

Louez le Père, le Fils et le Saint-Esprit. "

Théoriquement nous le faisons tous chaque fois que nous chantons le Gloria Patri :

" Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. Ainsi en était-il au commencement, en est-il aujourd'hui et en sera-t-il à jamais, dans le monde sans fin. "

Mais c'est une chose que de faire quelque chose théoriquement et tout à fait autre chose de le faire réellement. C'est une chose de chanter des paroles, et tout à fait autre chose de réaliser la signification et la force des paroles que nous chantons. J'ai vécu une illustration saisissante de cela, il y a quelques années. J'allais à une convention biblique dans l'état de New-York. Je devais passer par une ville située à sept kilomètres de l'endroit où la convention était tenue. J'avais un membre de ma famille qui habitait dans cette ville, et sur mon trajet pour me rendre à la convention, je me suis arrêté dans la ville, pour inviter cette parente, qui est allée avec moi à la convention. Cette parente était chrétienne, elle était beaucoup plus âgée que moi, avait été chrétienne depuis beaucoup plus longtemps que moi, membre de l'Eglise presbytérienne, et avait été élevée dans le Catéchisme Abrégé, et était profondément orthodoxe. J'ai parlé, ce matin-là, à la convention, de la personnalité du Saint-Esprit. A la fin de la prédication, nous attendions sur le véranda de l'hôtel le trolley qui devait nous ramener à la ville. Ma parente s'est tournée vers moi et m’a dit : " Archie, je n'avais jamais auparavant pensé à lui 1 comme étant une personne. " Eh bien, je n'avais jamais pensé à lui 1 comme étant une personne, mais je remercie Dieu d'en être venu à Le connaître comme une personne.

 

2. Deuxièmement, il est de la plus haute importance du point de vue pratique que nous connaissions le Saint-Esprit comme une personne.

Si vous considérez le Saint-Esprit, comme le font tant même parmi les chrétiens, comme seulement une influence ou une puissance, alors vous allez avoir le schéma de pensée suivant : " Comment puis-je me saisir du Saint-Esprit et l'utiliser ? " Mais si vous pensez à Lui d'une manière biblique en tant que Personne Divine, votre pensée sera : " Comment le Saint-Esprit peut-Il se saisir de moi et m'utiliser? " Y a-t-il aucune différence entre le concept de l'homme, le ver, utilisant Dieu pour battre la montagne, et celui de Dieu utilisant l'homme, le ver, pour battre la montagne ? La première conception est païenne, elle ne diffère pas, dans son essence, de la conception de l'adorateur du fétiche africain qui utilise son dieu. La dernière conception, selon laquelle Dieu le Saint-Esprit se saisit de nous et nous utilise, est élevée et chrétienne. Si nous concevons le Saint-Esprit comme simplement une influence ou une puissance, notre manière de penser sera : " Comment puis-je obtenir plus du Saint-Esprit? " Mais si nous Le concevons de la manière biblique en tant que Personne, nous penserons ainsi : " Comment le Saint-Esprit peut-Il obtenir plus de moi? "

La première conception, la conception selon laquelle le Saint-Esprit est simplement une influence ou une puissance, mène inévitablement à la confiance en soi, à l'auto-exaltation, à l'étalage de soi. Si nous concevons le Saint-Esprit comme une influence ou une puissance, et qu'ensuite nous allons nous imaginer que nous avons reçu le Saint-Esprit, le résultat inévitable sera que nous irons nous pavaner comme si nous appartenions à un ordre supérieur de chrétiens. Je me rappelle une femme qui est venue vers moi un après-midi à la convention biblique de Northfield à la fin d'une prédication, et m'a dit : " Frère Torrey, je veux vous poser une question ; mais avant de le faire, je veux que vous compreniez que je suis une femme du Saint-Esprit. " Cela m'a donné le frisson. Cela n'en avait pas l'air.

Mais si, en revanche, nous concevons le Saint-Esprit de la manière biblique comme une Personne Divine d’infinie majesté, qui vient pour demeurer dans nos cœurs et pour prendre possession de nous et nous utiliser, cela conduit à renoncer nous-mêmes, à l'auto-abnégation, à l'auto-humiliation. Je ne connais pas d'autres pensées plus adéquates pour mettre quelqu'un dans la poussière et pour maintenir quelqu'un dans la poussière, que cette grande vérité biblique du Saint-Esprit comme Personne Divine venant pour faire de nos cœurs Son habitation, et pour prendre possession de nos vies et pour nous utiliser.

 

3. La doctrine de la personnalité du Saint- Esprit est de la plus haute importance du point de vue de l'expérience.

Des milliers et des dizaines de milliers d'hommes et de femmes chrétiens peuvent témoigner d’une entière transformation de leur expérience du fait qu’ils en sont venus à connaître le Saint-Esprit comme une Personne. En fait, ce message sur la personnalité du Saint-Esprit qu’en substance j'ai donné dans presque toutes les villes dans lesquelles j'avais déjà eu l’occasion de tenir des séries de réunions, est, à certains égards, le sujet en apparence le plus abstrus et technique que j'aie jamais tenté de traiter devant une assistance populaire, et néanmoins, en dépit de ce fait, plus d'hommes et de femmes sont venus vers moi à l'issue de la prédication, et davantage m'ont écrit, pour me témoigner de la bénédiction personnelle qu’ils ont reçue, qu’après n'importe quelle autre prédication que Dieu m'a permis de donner.

 

II. Quatre arguments montrant la personnalité du Saint-Esprit

Il y a quatre preuves séparées et distinctes démontrant la personnalité du Saint-Esprit.

1. La première preuve de la personnalité du Saint-Esprit est que toutes les marques distinctives ou caractéristiques de la personnalité sont attribuées au Saint-Esprit dans la Bible. Quelles sont les caractéristiques distinctives de la personnalité ? La connaissance, les sentiments et la volonté. Tout être qui sait, et possède des sentiments et une volonté, est une personne. Souvent quand nous disons que le Saint-Esprit est une Personne, les gens comprennent que nous voulons dire que le Saint-Esprit a des mains et des pieds, des doigts et des orteils, des yeux et des oreilles, un nez et une bouche, et ainsi de suite. Mais ce ne sont pas là les marques de la personnalité, ce sont les marques de la corporalité. Tout être qui sait, pense et use de volonté est une personne, qu'il ait un corps ou non. Notez à ce stade que toutes ces caractéristiques de la personnalité sont attribuées au Saint-Esprit dans la Bible.

  1. Tournez vos bibles dans 1 Corinthiens 2:11 : " Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. " Ici la connaissance est attribuée au Saint-Esprit. En d’autres termes, le Saint-Esprit n’est pas simplement une illumination qui touche votre esprit et le mien, par laquelle nos esprits sont éclairés et fortifiés pour être rendus capables de voir la vérité qu’autrement ils n’auraient pas découverte. Le Saint-Esprit est une Personne qui connaît Lui-même les choses de Dieu et nous révèle ce qu’Il sait Lui-même.
  2. Tournez maintenant vos bibles dans 1 Corinthiens 12:11 : " Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut. " Ici la volonté est imputée au Saint-Esprit. La pensée exprimée est clairement que le Saint-Esprit n'est pas une puissance divine dont nous puissions nous saisir et que nous puissions utiliser à notre gré, mais que le Saint-Esprit est une Personne qui s’empare de nous et nous utilise comme Il veut. C'est là l'une des vérités les plus fondamentales concernant le Saint-Esprit que nous devons garder à l’esprit si nous voulons parvenir à une relation juste avec Lui. Davantage de personnes s'égarent à cet endroit qu’à pratiquement tout autre. Elles essayent de mettre la main sur une certaine puissance divine qu'elles peuvent employer à leur guise. Je rends grâce à Dieu de ce qu'il n'y ait aucune puissance divine sur laquelle je puisse mettre la main et que je puisse utiliser à mon gré. Que pourrais-je, dans ma folie et mon ignorance, accomplir avec une puissance divine, quel mal pourrais-je accomplir ! En revanche, je suis toujours plus heureux de ce que, tandis qu'il n'y a aucune puissance divine dont je puisse me saisir et que je puisse utiliser au gré de ma folle volonté, il y ait une Personne Divine qui peut mettre la main sur moi et m'employer selon Sa volonté infiniment sage et aimante.
  3. Tournez maintenant vos bibles dans Romains 8:27 : " Et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. " Ce que je désire que vous remarquiez ici, c’est l'expression, " la pensée de l'Esprit. " Le terme grec traduit ici par " pensée " est un mot global qui incorpore en lui les idées de pensée et de dessein. C'est le même mot qui est employé dans le septième verset du chapitre de Romains où nous pouvons lire : " la pensée charnelle [de la chair] est inimitié contre Dieu, " dont le sens n’est pas simplement que la pensée de la chair s’oppose à Dieu, mais que toute la vie morale et intellectuelle de la chair est inimitié contre Dieu.
  4. Tournons-nous maintenant vers un passage des plus remarquables – Romains 15:30 : " Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l’amour de l’Esprit, à combattre avec moi, en adressant à Dieu des prières en ma faveur. " Ce que je désire que vous remarquiez dans ce verset, c’est l’expression " l'amour de l'Esprit. " C'est une pensée merveilleuse. Elle nous enseigne que le Saint-Esprit n'est pas simplement une influence ou une puissance aveugle, aussi bienveillante qu’elle puisse être, qui vient dans nos cœurs et nos vies, mais qu'Il est une Personne Divine, nous aimant du plus tendre amour. Je me demande combien d'entre nous avons jamais beaucoup médité sur " l'amour de l'Esprit. " Je me demande combien d'entre nous les ministres qui sommes ici aujourd'hui avons jamais prêché un sermon sur l'amour de l'Esprit. Je me demande lequel de vous a jamais entendu un sermon sur l'amour de l'Esprit. Chaque jour de votre vie, vous vous agenouillez devant Dieu le Père, du moins je l'espère, et vous dites : " Père céleste, je Te remercie du grand amour qui T’a conduit à donner Ton Fils pour qu’Il descende du ciel et vienne dans ce monde mourir sur la croix du Calvaire à ma place. " Chaque jour de votre vie, vous vous agenouillez et levez les yeux pour contempler le visage de Jésus-Christ le Fils et vous dites : " Ô toi, Fils de Dieu béni, je Te remercie de Ton grand amour qui T’a amené à descendre dans ce monde par obéissance au Père et à mourir à ma place sur la croix du Calvaire. " Mais ne vous êtes-vous jamais mis à genoux et n’avez-vous jamais levé les yeux vers le Saint-Esprit pour Lui dire : " Saint-Esprit, je Te remercie de Ton grand amour " ? Pourtant, nous devons notre salut aussi véritablement à l'amour du Saint-Esprit qu’à l'amour du Père et à l'amour du Fils. S’il n’y avait pas eu l'amour de Dieu le Père pour moi, se penchant du ciel pour me regarder en bas, dans mon état de perdition, oui, anticipant ma chute et ma ruine et envoyant Son Fils descendre dans ce monde pour mourir sur la croix, pour mourir à ma place, j'aurais été en enfer aujourd'hui. S’il n’y avait pas eu l'amour de Jésus-Christ, le Fils, descendant dans ce monde par obéissance au Père pour donner Sa vie à ma place comme parfait sacrifice expiatoire sur la croix du Calvaire, j'aurais été en enfer aujourd'hui. Mais s’il n’y avait pas eu l'amour du Saint-Esprit pour moi, descendant dans ce monde par obéissance au Père et au Fils, allant à ma recherche dans mon état de perdition, me suivant jour après jour, et semaine après semaine, et mois après mois, et année après année, quand je ne L’écoutais pas, quand je Lui tournais délibérément le dos, quand je L’insultais, me poursuivant dans des endroits où y aller doit être une agonie pour Quelqu’un de si saint, me suivant jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année jusqu’à ce qu'enfin Il réussisse à m’amener à réaliser ma condition d’extrême perdition et qu’Il me révèle le Seigneur Jésus comme précisément le Sauveur dont j’avais besoin, et m’amène à recevoir le Seigneur Jésus comme mon Sauveur et Seigneur, et me rende capable de le faire; s’il n’y avait pas eu cet amour patient, endurant, ne se lassant jamais, de l'Esprit de Dieu pour moi, j'aurais été en enfer aujourd'hui.
  5. Tournez-vous maintenant vers un passage dans l’Ancien Testament. Néhémie 9:20 : " Tu leur donnas Ton bon Esprit pour les rendre sages, Tu ne refusas point Ta manne à leur bouche, et Tu leur fournis de l’eau pour leur soif. " Ici, autant la sagesse que la bonté sont attribuées au Saint-Esprit. Ce passage n'ajoute rien à la pensée que nous avons déjà saisie : je l'ai mentionné simplement parce qu'il est issu de l’Ancien Testament. Certains affirment que la doctrine de la personnalité du Saint-Esprit se trouve dans le Nouveau Testament, mais pas dans l’Ancien Testament ; mais ici nous la trouvons aussi clairement énoncée dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau Testament. Bien entendu, nous ne la trouvons pas aussi fréquemment dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, car il s’agit de la dispensation du Saint-Esprit, mais la doctrine de la personnalité du Saint-Esprit est présente dans l’Ancien Testament.
  6. Beaucoup disent que la doctrine de la Trinité n'est pas dans l’Ancien Testament, tout en affirmant qu’elle se trouve dans le Nouveau. Mais elle se trouve dans l’Ancien Testament, dans le tout premier chapitre de la Bible. Dans Genèse 1:26, nous lisons : " Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’Il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. " Ici, la pluralité des personnes dans la Divinité apparaît clairement. Dieu n'a pas dit : " Je vais faire " ou " Que je fasse l'homme à mon image. " Il a dit : " Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. " Les trois personnes de la Trinité se trouvent dans les trois premiers versets de la Bible : " Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. " Là vous avez Dieu le Père. " Et la terre était informe et vide ; et les ténèbres étaient à la surface des eaux. Et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. " Là vous avez le Saint-Esprit. " Et Dieu dit - là vous avez la Parole : Que la lumière soit et la lumière fut. " Ici, nous avons les trois personnes de la Trinité dans les trois premiers versets de la Bible.

    En fait, la doctrine de la Trinité peut se trouver des centaines de fois dans l’Ancien Testament. Dans la Bible hébraïque, elle apparaît à chaque endroit où vous trouvez le mot Dieu dans votre bible anglaise, parce que le terme hébraïque pour Dieu est un nom pluriel. Littéralement traduit, il devrait être rendu par "Dieux" et pas Dieu. Dans le passage même auquel les Unitariens et les Juifs, qui rejettent la divinité de Christ, se réfèrent tellement souvent pour prouver d'une manière concluante que la divinité de Christ ne peut pas être vraie, à savoir Deutéronome 6:4, la doctrine même qu'ils cherchent à réfuter s’y trouve ; car Deutéronome 6:4 littéralement traduit donnerait : " Ecoute, ô Israël : Yahvé nos dieux est un Yahvé. " Pourquoi les Hébreux avec leur profond monothéisme, utilisaient-ils un nom pluriel pour désigner Dieu ? C'était la question qui a embarassé les grammairiens et les lexicographes hébreux, et la meilleure explication à laquelle ils pussent parvenir était que le pluriel utilisé ici pour désigner Dieu était le pluralis majestatis, le pluriel de la majesté. L'explication est entièrement inadéquate, sans parler du fait que le pluralis majestatis dans l’Ancien Testament est une figure de style dont la validité est très douteuse. Il existe une autre explication bien plus accessible, et bien plus adéquate et satisfaisante, c'est que les auteurs hébreux inspirés employaient un nom pluriel pour désigner Dieu malgré leur profond monothéisme, parce qu'il y a une pluralité de personnes dans la Divinité une.

  7. Tournons-nous maintenant vers Ephésiens 4:30 : " N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. " Ici la tristesse est imputée au Saint-Esprit. En d'autres termes, le Saint-Esprit n'est pas simplement une influence ou puissance impersonnelle aveugle qui vient pour demeurer dans votre cœur et le mien, mais une Personne, une Personne qui nous aime, une Personne qui est sainte et extrêmement sensible au péché, une Personne que le péché, dans ce que nous appelons ses formes les plus anodines, répugne, comme la femme la plus sainte de la terre n'a jamais été répugnée par le péché sous ses formes les plus brutes et les plus répulsives. Et Il voit tout ce que nous faisons, Il entend tout ce que nous disons, Il voit nos pensées mêmes, aucune fantaisie errante ne peut se permettre de s’installer un instant dans notre esprit sans qu'Il le voie. Et s'il y a quelque chose d’impur, de profane, de présomptueux, de déloyal, de faux, de sévère, ou ne ressemblant pas à Christ de quelque façon, Il est affligé au delà de toute expression.

C'est là une pensée merveilleuse et cela représente pour moi l'incitation la plus puissante que je connaisse à la marche chrétienne. Combien de garçons se gardent de faire des choses qu'autrement ils feraient, à la pensée que, s'ils le faisaient, leur mère pourrait en être au courant et que cela l'affligerait au delà de toute expression. Combien de jeunes hommes sont venus à la grande ville et, dans une certaine heure de tentation, ont été sur le point d’entrer dans un endroit dans lequel aucun homme qui se respecte ne devrait jamais entrer, mais qu’alors que leur main est sur la poignée de la porte et qu’ils sont sur le point de l'ouvrir, une pensée vient à eux : "Si j'entre dans ce lieu, maman pourrait le savoir, et si elle le savait, cela la tuerait presque," et qu’ils se sont détournés du chemin sans entrer ; mais il y en a Un plus saint que la mère la plus pieuse que nous ayons jamais pu connaître, Un qui nous aime d’un amour plus tendre que l’amour dont notre propre mère nous aime, et qui voit tout ce que nous faisons, non seulement en plein jour mais aussi cachés la nuit ; qui entend chaque parole que nous prononçons, chaque mot négligent qui échappe de nos lèvres ; qui voit chaque pensée que nous accueillons, oui, qui voit chaque fantaisie passagère à laquelle nous permettons de s’installer un moment dans notre esprit ; et s'il y a quelque chose de coupable, d’impur, de présomptueux, d’inconvenant, de méchant, de dur, de sévère ou ne ressemblant pas à Christ de quelque façon en acte ou en pensée, Il le voit et en est affligé au delà de toute expression.

Oh, combien de fois est venue dans mon esprit une certaine pensée ou imagination, je ne sais de quelle source, mais que je ne devrais pas entretenir, et qu’alors que j'étais sur le point de lui permettre de s’y installer, cette pensée m’est venue : " Le Saint-Esprit le voit et en sera affligé, " et qu’alors cette pensée a disparu. Soutenir cette pensée du Saint-Esprit dans notre esprit nous aidera à résoudre toutes les questions qui confondent le jeune croyant d’aujourd'hui. Par exemple, la question : " Devrais-je en tant que chrétien aller au théâtre ou au cinéma? " Bien, si vous y allez, le Saint-Esprit ira ; Il demeure dans le cœur de chaque croyant et se rend partout où va le croyant. Êtes-vous jamais allés à une réprésentation théâtrale ou au cinéma dans votre vie, où vous pensiez que l'atmosphère de l'endroit serait du même caractère que le Saint-Esprit? Si ce n’est pas le cas, n’y allez pas. Devrais-je en tant que chrétien aller danser ? Bien, ici encore, si vous y allez, le Saint-Esprit ira sûrement avec vous. Êtes-vous jamais allés à une danse dans votre vie où vous pensiez que l'atmosphère de l'endroit serait du même caractère que le Saint-Esprit? Dois-je en tant que chrétien jouer aux cartes ? Êtes-vous jamais allés à une partie de cartes dans toute votre vie, même à une réunion rassemblant un voisinage restreint et choisi, ou même à une réunion de maison pour jouer aux cartes, où vous pensiez que l'atmosphère de l'endroit serait du même caractère que le Saint-Esprit? Si ce n’est pas le cas, ne jouez pas. Ainsi, avec toutes les questions qui sont soulevées et que certains d’entre nous trouvons si difficiles à régler, cette pensée à propos du Saint-Esprit vous aidera à les régler toutes, et à bien les régler, si vous désirez vraiment les régler correctement et pas simplement faire la chose qui vous plaît personnellement.

 

2. La deuxième preuve de la personnalité du Saint-Esprit relève du fait que beaucoup d'actions sont imputées au Saint-Esprit que seule une personne peut exécuter. Nous en trouvons beaucoup d'illustrations dans la Bible, mais je limiterai notre considération de ce matin à trois exemples.

  1. Allez de nouveau dans le deuxième chapitre de 1 Corinthiens. Au dixième verset, nous lisons : " Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. " Ici le Saint-Esprit est présenté comme sondant les profondeurs de Dieu. En d'autres termes, comme nous l’avons dit dans notre section précédente, le Saint-Esprit n'est pas une simple illumination par laquelle nos esprits sont éclairés et fortifiés pour appréhender la vérité qu'ils n’auraient pas découverte autrement, mais le Saint-Esprit est une Personne qui Lui-même sonde les profondeurs de Dieu et nous révèle les choses qu'Il y découvre. De tels termes ne peuvent s’appliquer qu’à une personne.
  2. Allez maintenant dans Romains 8:26 : " De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables. " Ici le Saint-Esprit est présenté comme faisant ce que seule une personne peut faire, prier. Le Saint-Esprit n'est pas une simple influence qui vient pour nous pousser à la prière, et n’est pas un simple conseiller nous guidant lorsque nous offrons nos prières. Il est une Personne qui Lui-même prie. Chaque croyant en Christ possède deux Personnes Divines qui prient pour lui. D'abord, le Fils, notre avocat auprès du Père, qui vit à jamais pour intercéder pour nous là-bas à la droite de Dieu, au lieu de la puissance (1 Jean 2:1 et Hébreux 7:25). En second lieu, le Saint-Esprit qui prie à travers nous ici-bas. Oh, quelle pensée merveilleuse de savoir que avons ces deux Personnes Divines qui prient pour nous chaque jour. Quel sentiment de sécurité cela ne nous donne-t-il pas.
  3. Maintenant tournons-nous vers deux autres passages étroitement liés. Jean 14:26 : " Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. " Ici le Saint-Esprit est représenté comme faisant ce que seule une personne pourrait faire, à savoir, enseigner. Nous trouvons la même pensée en Jean 16:12-14 : " J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. " Ici encore le Saint-Esprit est représenté comme un enseignant personnel vivant. C’est pour nous un privilège que d'avoir le Saint-Esprit comme une personne vivante aujourd'hui en tant que notre enseignant. Chaque fois que nous étudions notre bible, il nous est possible d'avoir cette Personne Divine, l'Auteur du Livre, nous l'interpréter et nous enseigner sa signification. C'est une pensée précieuse. Combien d'entre nous avons souvent pensé, après avoir entendu prêcher tel grand enseignant humain à travers lequel Dieu nous a particulièrement bénis : " Oh, si je pouvais seulement entendre cet homme chaque jour, alors je pourrais progresser dans ma vie chrétienne. " Mais nous pouvons avoir comme notre enseignant de chaque jour, un enseignant de loin plus compétent que le plus grand professeur humain qui ait jamais parlé : le Saint-Esprit.

3. La troisième preuve de la personnalité du Saint-Esprit est qu'un ministère, qui pourrait seulement être attribué à une personne, est attribué au Saint-Esprit. Regardez par exemple dans Jean 14:16,17. Ici nous lisons : " Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. " Ici, le Saint-Esprit est représenté comme un autre consolateur qui va venir remplacer notre Seigneur Jésus. Jusqu'à ce moment-là, notre Seigneur Jésus avait été l'ami toujours présent à leurs côtés pour les aider dans chaque situation d’urgence qui pouvait survenir. Mais maintenant Il S’en allait et leurs cœurs étaient remplis de consternation, et il leur dit que tandis qu'Il S’en allait, un autre viendrait prendre Sa place. Pouvez-vous imaginer notre Seigneur Jésus dire cela si cet Autre qui viendrait prendre Sa place était une simple influence ou puissance impersonnelle ? Pouvez-vous imaginer notre Seigneur Jésus dire ce qu'Il dit dans Jean 16:7 : " Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai, " si celui qui viendrait prendre Sa place n'était pas une autre personne mais seulement une influence ou une puissance ? Dans ce cas-là, est-il un seul instant concevable que notre Seigneur ait pu dire qu'il était avantageux pour Lui, Personne Divine, de S’en aller pour qu’une simple influence ou puissance, peu importe sa nature divine, vienne prendre Sa place ? Non ! Non !

Ce que notre Seigneur disait, c’était que Lui, Personne Divine, S’en allait, mais qu'une Autre Personne, tout aussi divine, viendrait prendre Sa place. Cette promesse est pour moi l'une des promesses les plus précieuses de toute la Parole de Dieu pour cette présente dispensation, à savoir que, pendant l'absence de mon Seigneur, jusqu'à cet heureux jour où Il reviendra, une Autre Personne, tout aussi divine que Lui, est à mes côtés, oui, demeure dans mon cœur à chaque instant afin de communier avec moi et de m'aider dans chaque situation d’urgence qui pourrait surgir.

Je suppose que vous savez que le terme grec traduit par Consolateur dans ces versets signifie plus que Consolateur. Il signifie Consolateur et beaucoup plus à coté. Le mot grec ainsi traduit est parakletos. Ce mot est un mot composé, composé du mot para, qui signifie à côté de, et kletos, un appelé : " un appelé pour se tenir à côté d’un autre, " pour prendre part avec lui et pour l'aider dans chaque situation d’urgence qui se présente. C'est le même mot qui est traduit par " avocat " dans 1 Jean 2:1 : " Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. " Mais le mot " avocat " ne rend pas la pleine force du mot original. Etymologiquement, il signifie à peu près la même chose. Avocat est un mot latin transcrit en français. Le terme est composé de deux mots, ad, qui signifie à, et vocatus, un appelé, c'est-à-dire un appelé à un autre pour l’accompagner ou pour l'aider. Mais dans notre usage français, le terme a acquis un sens restreint. Le terme grec, comme je l’ai déjà dit, signifie " un appelé aux côtés d’un autre, " et la pensée est celle d'une aide toujours à proximité dispensant conseils, force et toute autre forme d'aide requise. Jusqu'à cette heure, le Seigneur Jésus Lui-même avait été leur Paraclete, ou ami toujours disponible à proximité d’eux pour les secourir. Chaque fois qu'ils avaient des ennuis, quels qu’ils soient, ils se tournaient simplement vers Lui.

Par exemple, à une occasion ils étaient perplexes au sujet de la prière et ils ont dit au Seigneur : " Seigneur, enseigne-nous à prier. " Et Il leur a enseigné à prier. À une autre occasion, quand Jésus est venu vers eux marchant sur l'eau, une fois que leur première crainte a été apaisée après qu’Il leur a dit : " C'est moi, n'ayez pas peur, " Pierre Lui a dit : " Seigneur, si c’est toi, permets que j’aille vers toi sur l'eau. " Et le Seigneur a dit : " Viens. " Alors Pierre a sauté hors de la barque de pêche et a commencé à aller vers Jésus, en marchant sur l'eau. Apparemment, il a regardé autour de lui, détourné les yeux du Seigneur et a regardé le bâteau de pêche pour voir si les autres disciples, Jean et Jacques, et les autres, avaient remarqué à quel point il se débrouillait bien, mais aussitôt qu’il avait détourné les yeux du Seigneur, il a commencé à couler, et s’est écrié : " Seigneur, sauve-moi, " et Jésus a étendu la main et l’a aidé à sortir de l’eau. Exactement de la même façon, quand ils étaient pris dans n'importe quelle autre situation d’urgence, ils se tournaient vers le Seigneur qui les délivrait. Mais maintenant il S’en allait, et la consternation avait rempli leurs cœurs, et le Seigneur dit : "Oui, je m’en vais mais un autre, aussi divin que moi, tout aussi capable d’aider que moi, vient pour prendre ma place," et cet autre Paraclet est avec nous partout où nous allons, à chaque heure du jour ou de la nuit. Il est toujours à nos côtés. Si cette pensée pénètre dans votre cœur et y reste, vous n’éprouverez jamais un autre moment de crainte peu importe combien de temps vous vivrez. Comment pouvons-nous craindre dans ces circonstances, s'Il est à nos côtés ? Vous pouvez être entourés par une foule en hurlement, mais qu’est-ce que cela s'Il marche en Se tenant entre vous et la foule ? Cette pensée bannira toute crainte.

J'ai vécu une illustration saisissante de ceci dans ma propre expérience, il y a quelques années. Je parlais à une convention biblique se tenant sur le lac Kenka dans l'état de New-York. J’avais un cousin qui habitait une petite maison de village à six kilomètres et demi de là en remontant le lac, et je suis monté chez lui et ai passé mon jour de repos avec lui. Le jour suivant, il m'a fait descendre dans sa chaloupe à vapeur à la jetée où la conférence avait lieu. Alors que je descendais de la chaloupe et faisais un pas en direction de la jetée, il m’a dit : " Reviens encore ce soir et passe la nuit avec nous, " et je lui ai promis de le faire ; mais je ne réalisais pas la promesse que je faisais.

Cette nuit-là, à la fin de la prédication, alors que je sortais de l'hôtel et commençais ma promenade, j’ai réalisé que je m’étais engagé à respecter un grand contrat. La petite ferme était à six kilomètres et demi de distance, et une promenade de six kilomètres et demi ou de treize kilomètres n'était rien dans des circonstances ordinaires, mais un orage se préparait et tout le ciel était obscurci. Le chemin menait le long d'une falaise bordant le lac, le chemin était près du bord de la falaise. Parfois le lac était peut-être à pas plus de trois ou quatre mètres en-dessous, d'autres fois à environ dix ou quatorze mètres en-dessous. Je n'étais jamais allé sur le chemin auparavant et comme il n'y avait aucune étoile pour éclairer le ciel, je ne pouvais pas voir le chemin du tout. En outre, il y avait déjà eu un orage qui avait creusé des fossés profonds à travers le chemin, dans lequels on pouvait tomber et se casser une jambe.

Je ne pouvais pas apercevoir ces fossés à moins qu’il y ait un soudain flash de foudre, et alors j’en voyais un et après cela cela devenait plus sombre et moi plus aveugle que jamais. Pendant que je marchais le long de ce chemin, près du bord de la falaise donc, avec tous les sillons coupés à travers elle, je pensai qu'il était périlleux de faire la promenade et songeai à rebrousser chemin; et alors la pensée suivante me vint à l’esprit : " Tu as promis que tu viendrais ce soir et ils sont sans doute en train de t'attendre en haut. " Ainsi je sentais que je devais continuer. Mais cela semblait me donner la chair de poule et paraissait si inquiétant de marcher le long du bord de cette falaise sur un chemin aussi incertain que je ne pouvais pas voir, et on pouvait seulement entendre les sanglots, les pleurs et les gémissements du lac au pied de la falaise tandis qu'il montait à l'approche rapide de l'orage.

Alors cette pensée me vint à l’esprit : " N’est-ce pas toi qui as dit aux gens venant à la conférence au sujet du Saint-Esprit qu’Il est une Personne marchant toujours à nos côtés ? " Et je me suis immédiatement rendu compte que le Saint-Esprit marchait entre moi et le bord de la falaise; et ces six kilomètres et demi à travers l'obscurité ont été six kilomètres et demi dénués de crainte, une marche joyeuse au lieu d'une marche effrayante. J’ai eu l’occasion de mentionner cette pensée au Royal Albert Hall à Londres, un après-midi sombre et triste de février. Il y avait une jeune dame dans l'assistance, qui avait très peur de l'obscurité. Il lui paraissait tout simplement impossible d’entrer seule dans une pièce sombre. A la fin de la réunion, elle s’est dépéchée de rentrer chez elle et est entrée précipitemment dans la pièce où sa mère était assise, et elle s’est écrié : " Oh, mère, j'ai entendu le sermon le plus merveilleux cet après-midi au sujet du Saint-Esprit qui est toujours à nos côtés comme notre aide et protecteur toujours présent. Je n'aurai plus jamais peur de l'obscurité. " Sa mère était une anglaise pratique et lui a dit : " Bien, voyons à quel point cela est vrai. Monte maintenant à l’étage supérieur, dans la chambre obscure, et ferme la porte et restes-y seule dans l'obscurité. " La fille est allée monter les escaliers en bondissant, elle est entrée dans la chambre obscure, a fermé la porte derrière elle. La pièce était dans l’obscurité absolue, et " oh, " m'écrivait-elle le lendemain, " c’était obscur, parfaitement obscur, mais cette pièce était lumineuse et glorieuse avec la présence du Saint-Esprit. "

Dans cette pensée se trouve également le remède à l'insomnie. Quelqu’un parmi vous a-t-il jamais eu une insomnie ? Je l’ai déjà eue. Pendant deux années sombres, terribles. Nuit après nuit, j’allais au lit, presque mort, comme cela m’apparaissait, pour dormir, et je pensais que je dormirais certainement car je pouvais à peine ne maintenir éveillé ; mais à peine ma tête touchait-elle l'oreiller que je savais que je ne dormirais pas et j'entendais l'horloge frapper les coups de douze, un, deux, trois, quatre, cinq, six heures, et alors arrivait l'heure de se lever. Il me semblait n’avoir pas dormi du tout, bien que je ne doute pas de l’avoir fait : car je crois que les gens qui souffrent d'insomnie dorment davantage qu'ils ne le croient sinon nous serions morts ; mais il me semblait que je ne dormais pas du tout, et cela a duré pendant deux années entières, jusqu'à ce que je vienne à penser que si je ne pouvais pas obtenir le sommeil, je perdrais la tête. C’est à ce moment-là que j'ai obtenu la délivrance. Pendant des années, j’allais me coucher et m’endormais presque aussitôt que ma tête avait touché l'oreiller. Mais une nuit, je suis allé dormir à l'Institut Biblique de Chicago, où je m'étais alors arrêté. Je m’attendais à m’endormir presque immédiatement, comme cela était devenu mon habitude, mais à peine ma tête avait-elle touché l'oreiller que j’ai su que je n'allais pas dormir. L'insomnie était de retour. Si vous l'avez déjà eue, vous la reconnaîtrez toujours. C’était comme si l'insomnie se reposait sur la barre du lit, ressemblant à un lutin, me faisant une grimace et me disant : " Je suis de retour pour deux années supplémentaires. " " Oh, " pensais-je, " deux années supplémentaires de cette horrible insomnie. " Mais le matin même, j'avais donné un enseignement aux étudiants, dans la salle de conférence à l’étage d’en-dessous, sur la personnalité du Saint-Esprit, et cette pensée m’est venue presque immédiatement à l’esprit : " Que disais-tu aux étudiants de l’étage d’en-dessous ce matin au sujet du Saint-Esprit qui est toujours avec nous? " Et j'ai dit : " Pourquoi ne pratiques-tu pas ce que tu prêches ?" Et j'ai levé la tête et dit : " Ô Toi, Saint-Esprit béni de Dieu, Tu es ici, si Tu as quelque chose à me dire, j'écouterai. " Et Il m’a révélé certaines choses douces et précieuses au sujet de Jésus-Christ, remplissant mon âme de calme, de paix et de joie, et la chose suivante que j’ai sue était que je m'étais endormi, et la chose suivante encore que j’ai sue, c’était de me savoir réveillé le lendemain matin ; et toutes les fois que l'insomnie est venue autour de mon lit et s’est reposée sur la barre du lit, j'ai fait la même chose et cela n'a jamais échoué.

Dans cette pensée se trouve également le remède à toute solitude. Si la pensée que le Saint-Esprit est un Ami éternellement présent pénètre dans votre cœur et y reste, vous n'éprouverez plus jamais un autre moment de solitude aussi longtemps que vous vivrez. Ma vie, pour la grande partie de ces seize dernières années, a été une vie de solitude. J’ai souvent été séparé de toute ma famille pendant des mois entiers consécutifs. Quelquefois, je ne vois pas mon épouse pendant deux ou trois mois consécutifs et, une fois, pendant dix-huit mois, je n'ai vu aucun membre de ma famille en dehors de mon épouse. Une nuit, je marchais sur le pont d'un bâteau à vapeur naviguant dans les mers du Sud entre la Nouvelle Zélande et la Tasmanie. C'était une nuit orageuse. La plupart des autres passagers était malade en-dessous, aucun des officiers ni aucun des marins ne pouvait marcher avec moi car ils avaient les mains affairées complètement au bateau. J'ai dû marcher seul sur le pont. Quatre des cinq autres membres de ma famille étaient de l'autre côté du globe, à vingt-huit milles kilomètres plus loin par l'itinéraire le plus proche que je puisse prendre pour les atteindre, et le membre de ma famille qui était le plus proche de moi n'était pas avec moi cette nuit-là. Pendant que je marchais seul sur le pont, j’en suis venu à penser à mes quatre enfants qui étaient à vingt-huit milles kilomètres de moi, et étais sur le point de me sentir seul, quand la pensée m’est venue que le Saint-Esprit était à mes côtés, et que, pendant que je marchais, Il emboîtait chaque pas que je faisais, et ainsi toute la solitude est partie. J'ai témoigné de cette pensée, il y a quelques années en arrière dans la ville de St Paul, et à l'issue du sermon, un médecin est venu vers moi et m’a dit : " Je désire vous remercier de cette pensée. On m'appelle souvent la nuit pour sortir seul par l'obscurité et à travers l'orage, loin dans le pays, et j'ai été très seul, mais je ne serai jamais plus seul, parce que je saurai qu’à chaque pas de mon chemin, le Saint-Esprit est près de moi dans mon cabriolet de médecin. "

Dans cette même précieuse vérité, se trouve le remède pour les cœurs brisés. Ah !, combien de personnes au cœur brisé y a-t-il dans le monde aujourd'hui, particulièrement dans ces jours de guerre et de bain de sang et de mort ! Bon nombre d'entre nous ici avons perdu des êtres chers. Beaucoup plus parmi nous, en toute vraisemblance, en perdront dans les mois qui sont juste devant nous. Mais nous n'avons pas besoin d'avoir, un seul moment, le cœur en peine si nous connaissons seulement la communion du Saint-Esprit. Il y a peut-être ici aujourd'hui une certaine femme qui, il y a un an, ou il y a quelques mois, ou il y a quelques semaines, ou il y a quelques jours, avait à ses côtés un homme, qu'elle aimait tendrement, un homme si fort et si sage qu'elle était libérée de tout sens des responsabilités et de tous soucis; car tous les fardeaux étaient sur lui, et comme la vie était lumineuse et heureuse en sa compagnie ! Mais des jours sombres sont venus quand l’être aimé a été emporté, et combien la vie aujourd’hui est solitaire et vide et stérile, et pleine de fardeaux et de soucis ! Écoutez ! Il y en a Un qui marche juste à vos côtés, et qui est plus sage et plus fort et plus affectueux que le plus sage et le plus fort et le plus affectueux des maris qui aient jamais vécu, prêt à porter tous les fardeaux et responsabilités de la vie, oui, prêt à faire bien plus : entrer et demeurer dans votre cœur et remplir chaque coin et recoin de votre cœur vide et douloureux, et bannir ainsi toute solitude et toute peine pour toujours. J’ai dit cela un après-midi à Saint Andrews Hall à Glasgow. À la fin de la prédication, quand je suis sorti de la salle de conférence pour me diriger vers la salle de réception, une dame qui avait accouru pour me rencontrer, s’est approchée de moi. Elle portait le chapeau de veuve, son visage portait les marques d’une profonde douleur, mais il y avait maintenant un regard heureux sur son visage. Elle a accouru vers moi et m’a dit : " Dr Torrey, c’est aujourd’hui l'anniversaire de la mort de mon cher mari ", (son mari était l'un des chrétiens les plus fortement estimés à Glasgow) " et je suis venue à Saint Andrews Hall me disant qu’aujourd'hui le Dr Torrey aurait quelque chose à dire qui m'aiderait. " "  Ah, " continua-t-elle, " vous avez précisément dit le mot juste ! Je ne serai plus jamais seule, je n’aurai plus jamais de chagrin au cœur. Je laisserai le Saint-Esprit entrer et remplir chaque coin de mon cœur qui me fait mal. " Dix-huit mois ont passé après cela ; j’ai été de nouveau en Ecosse, prenant de courtes vacances sur les lacs du Clyde sur le yacht privé d'un ami. Un jour, nous nous sommes arrêtés au-delà d'un point, un petit bateau prenait le large à partir de ce point et s’est approché du yacht à vapeur. La première personne qui a grimpé sur le côté du yacht pour monter sur le pont était cette veuve. Me voyant me tenir sur le pont, elle s'est dépêchée de traverser le pont et a pris ma main dans les siennes, et, avec un sourire radieux sur le visage, a dit : " Oh, Dr Torrey, la pensée que vous m'avez donnée à Saint Andrews Hall cet après-midi-là demeure toujours avec moi et depuis ce jour jusqu’à aujourd’hui, je n'ai pas vécu une seule heure solitaire ou triste. "

Mais c'est dans notre service chrétien que cette pensée nous est le plus grandement utile et nous vient avec la plus grande puissance. Voyez ma propre expérience. Je suis devenu un ministre de l’Evangile simplement parce que j'ai dû le faire, ou sinon j’étais perdu pour toujours. Je ne veux pas dire que je suis sauvé en prêchant l'Evangile ; je suis sauvé simplement sur la base du sang expiatoire de Christ et sur cette base seule; mais le fait que je devienne chrétien et que je L'accepte comme mon Sauveur a eu pour conséquence que je prêche l'Evangile. Pendant six années, je refusais de m’afficher comme chrétien parce que j'étais peu disposé à prêcher, et je sentais que si je devenais chrétien, je devais prêcher. La nuit où je me suis converti, je n’ai pas dit : " J'accepterai Christ " ou : " Je renoncerai à mes péchés ; " j'ai dit : " Je prêcherai. " Mais s'il y avait jamais eu un homme qui, de par son temperament normal, fût impropre à la prédication, c’était bien moi. J'étais l'un de ces garçons anormalement timides. Un étranger pouvait à peine me parler sans que je rougisse jusqu’aux racines des cheveux. De toutes les tortures que j'ai pu endurer à l'école, aucune n'était plus atroce que celle qui consistait à réciter un texte. Me tenir sur l’estrade et avoir le regard de tous les élèves rivé sur moi, je pouvais à peine supporter cela, et quand je devais réciter - et mes propres parents me demandaient de réciter le texte avant que je ne me rende à l'école, je ne pouvais simplement pas le réciter devant mes propres parents. Imaginez un pareil homme entrer dans le ministère ! Même une fois entré à l'Université de Yale, quand je rentrais à la maison pendant les vacances et que ma mère avait des visiteurs et m’envoyait me chercher pour que je vienne les rencontrer, je ne pouvais pas dire un mot. Après qu'ils étaient partis, ma mère me disait : " Archie, pourquoi n’as-tu rien dit à Madame S. ou à Madame D.? " et je répondais : " Pourquoi dis-tu cela, mère, je l’ai fait ! " et elle répondait : " Tu n'as pas prononcé la moindre syllabe. " Je pensais leur avoir adressé la parole, mais les mots ne sortaient pas plus haut que la gorge et y restaient étouffés. J'étais si timide que jamais même je ne parlais à une réunion de prière à l'église jusqu’à ce que je sois entré au séminaire théologique. Alors j'ai eu la pensée que si je voulais être prédicateur, je devais au moins être capable de parler lors des réunions de prière de ma propre église. J’ai décidé de le faire. J'ai appris un morceau par cœur. Je m’en rappelle une partie maintenant. Je pense que j'en ai oublié une partie quand je me suis levé pour parler cette nuit-là. Dès que la réunion a été déclarée ouverte, j'ai saisi le dos du siège devant moi et me suis levé du bout de mes pieds et me suis tenu contre le siège de peur de tomber. Un Niagara monta avec précipitation d’un côté, et descendit de l’autre, et avec tremblement j’ai répété mon petit passage autant que je pouvais me le rappeler, et ensuite me suis laissé tomber sur le siège. À l'issue de la réunion, une chrétienne très aimable, est venue vers moi et a dit sur un ton qui remonte le moral : " Oh, Monsieur Torrey, je veux vous remercier de ce que vous avez dit ce soir. Cela m'a fait tellement de bien. Vous avez parlé avec tellement de sensibilité. " Sensibilité ! Le seul sentiment que j’avais eu était que j’étais effrayé presque jusqu’à la mort. Imaginez un pareil homme entrer dans le ministère ! Mes premières années de ministère étaient une torture. Je prêchais trois fois par jour. J’apprenais mes sermons par cœur et les confiais à ma mémoire ; et ensuite je me levais et dévissais le bouton supérieur de mon manteau jusqu'à pouvoir en faire sortir le sermon, et puis quand le troisième sermon était prêché et terminé, je m’affalais sur le siège derrière la chaire avec un grand sentiment de soulagement à l’idée que c’était terminé pour une autre semaine, et alors cette pensée prenait possession de moi : " Bon, tu dois commencer demain matin pour être prêt pour dimanche prochain ! " Mais un heureux jour est venu quand la pensée que j'essaye de vous enseigner ce matin a pris possession de moi, à savoir que, quand je me levais pour prêcher, bien que c’était moi que les gens voient, il y avait Quelqu’un d’autre qui se tenait à mes côtés, qu'ils ne pouvaient pas voir, mais sur qui reposait toute la responsabilité de la réunion ; et tout ce que je devais faire, c’était de me tenir aussi éloigné de la vue que possible et Le laisser faire la prédication. Depuis ce jour, la prédication est devenue une véritable joie. Je préfère prêcher que manger. Parfois, quand je me lève pour prêcher, avant d’avoir prononcé un mot, la pensée de ce qu’Il se tient près de moi, capable de prendre la charge de la réunion entière (et disposé à le faire) et de faire tout ce qui avait besoins d'être fait, remplit tant mon cœur d’une joie exultante que j’ai envie de crier.

Il en est de même pour l’enseignement que vous devez apporter à l'école du dimanche. Certains d’entre vous vous inquiétez de vos leçons pour l'école du dimanche au point de craindre de dire quelque chose qui ne doit pas être dit, ou de ne pas dire quelque chose qui doit être dit, et la pensée du fardeau et de la responsabilité vous écrase presque. Écoutez-moi ! Rappelez-vous toujours ceci quand vous vous asseyez pour enseigner votre leçon : il y en a Un juste à vos côtés qui sait précisément ce qui doit être dit et précisément ce qui doit être fait. Au lieu de porter la responsabilité de la leçon, laissez-Le la porter, laissez-Le faire l'enseignement. Un lundi matin, j'ai rencontré un des laïques les plus fidèles que j'aie jamais connus, un enseignant très doué de la Bible. Il était profondément affecté par son échec avec sa classe le jour précédent - du moins par ce qu'il considérait come un échec. Je lui ai dit : " N’aviez-vous pas demandé à Dieu de vous donner la sagesse lorsque vous êtes allé devant cette classe? " Il a répondu : " Oui, je l’ai fait. " J'ai dit : " Vous êtes-vous attendu à ce qu'Il vous la donne? " Il a dit : " Oui. " Alors j'ai dit : " Quel droit avez-vous de douter qu'Il l’ait fait? " Il m’a répondu : " Je n’avais jamais pensé à cela avant. Je ne m'inquièterai plus jamais au sujet de mes leçons. "

Il en est de même dans le travail personnel. Quand moi ou quelqu'un d'autre vous invite à l'issue de la réunion à aller parler à quelqu'un d'autre, ah !, lequel d’entre vous veut y aller, mais ne se remue pas. Vous pensez en vous-mêmes : " Je pourrais dire quelque chose de travers. " C’est ce qui va arriver, si vous le dites. Vous direz certainement quelque chose de faux ; mais faites confiance au Saint-Esprit, Il dira ce qui est juste. Laissez-Le avoir vos lèvres pour qu’Il parle à travers vous. Il se peut que cela ne paraisse pas la chose juste à l’heure où vous dites la chose, mais à un moment ou un autre, vous allez découvrir que c’était précisément la chose juste. Une nuit, à Launceston, en Tasmanie, comme Madame Torrey et moi-même revenions d’une réunion, mon épouse m’a dit : " Archie, j'ai gaspillé ma soirée entière. J’ai parlé à la fille la plus frivole du monde. Je ne pense pas qu'elle ait une seule pensée sérieuse dans la tête. " Je lui ai répondu : " Clara, comment peux-tu savoir ? N'avais-tu pas fait confiance à Dieu pour te guider? " " Oui. " " Bien, abandonne-la entre Ses mains. " La nuit suivante même, à la fin de la réunion, la même jeune femme apparemment tout à fait frivole est venue voir Madame Torrey, menant sa mère par la main, et a dit : " Madame Torrey, voulez-vous parler à ma mère ? Vous m'avez amenée à Christ la nuit dernière, maintenant, s’il vous plaît, amenez ma mère à Christ. "

4. Mais je dois conclure. Il y a un autre argument en faveur de la personnalité du Saint-Esprit, mais nous n'avons pas le temps d’y insister. Cette preuve consiste dans le fait qu'un traitement est affirmé à propos du Saint-Esprit, qui ne pourrait être appliqué qu’à une personne. Dans Esaïe 63:10, il nous est enseigné que le peuple s’est rebellé contre le Saint-Esprit et qu’Il en est affligé. Il est impossible de se rebeller contre une simple influence ou puissance, ou de l’affliger. On ne peut se rebeller que contre une personne et seule une personne peut être affligée. Hébreux 10:29 nous enseigne que le Saint-Esprit est " outragé ", ou " traité avec mépris, " insulté. Il n’est pas possible de traiter avec mépris une influence ou une puissance; ce ne peut être le cas que d’une personne. Actes 5:3 nous enseigne qu’il est possible de mentir au Saint-Esprit. Vous ne pouvez mentir qu’à une personne. Matthieu 12:31 nous enseigne que le Saint-Esprit est blasphémé. Il nous est dit que le blasphème contre le Saint-Esprit est plus grave que le blasphème contre le Seigneur Jésus, et ceci ne pourrait certainement être appliqué qu’à une personne et une Personne Divine.

Pour résumer le tout, le Saint-Esprit est une Personne. Théoriquement, nous y croyions probablement tous déjà, mais, quand nous pensons réellement à Lui, dans notre attitude pratique envers Lui, Le traitons-nous comme une Personne ? Le considérons-nous vraiment comme une Personne aussi réelle que Jésus-Christ, aussi plein d’amour, aussi sage, aussi fort, aussi digne de notre confiance et de notre amour, et de notre plein abandon entre Ses mains que Lui ? Comme une Personne Divine toujours à nos côtés ? Le Saint-Esprit est venu dans ce monde pour être pour les disciples de notre Seigneur, après le propre départ de notre Seigneur, et pour être pour nous, ce que Jésus-Christ avait été pour eux pendant les jours où ils avaient joui de Sa compagnie personnelle avec eux. L’est-Il pour vous, aujourd'hui ? Connaissez-vous la " communion du Saint-Esprit? ", l’amitié du Saint-Esprit, le partenariat du Saint-Esprit, la camaraderie du Saint-Esprit? Pour le dire en un seul mot, tout l'objet de cette prédication de ce matin, je le dis révérentiellement, est de vous présenter à mon Ami, le Saint-Esprit.

Référence: The Fundamental Doctrines of the Christian Faith by R. A. Torrey. New York: George H. Doran, (c)1918.

Source: Wholesome Words

Notes:

1. En anglais it, désignant un objet neutre au lieu d’une personne. Cette nuance importante ne peut pas être rendue en français qui ne connaît que deux genres : masculin et féminin.

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