"Je
ferai d'elles et des environs de ma colline un sujet de bénédiction;
J'enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédiction."
(Ezéchiel 34:26)
"Quels sont les
perspectives de voir un réveil ?" demanda l’auteur
à un serviteur de Dieu âgé. "Elles sont
aussi brillantes que les promesses de Dieu", lui fut-il répondu
promptement.
Aucune réponse plus
vraie n’aurait pu être donnée. Nous savons qu’il y en a
qui, dans les derniers jours, diront de l’espérance de la venue
de Christ : " Où est la promesse ? "
(2 Pierre 3:4). De façon tout à fait identique, il y en
a aujourd’hui qui remettent en question l’espérance en un réveil,
parce qu’ils ne voient dans la Parole de Dieu aucun fondement pour une
telle espérance. " Où ", nous
demanderaient-ils, " se trouve la promesse du réveil ? "
Si, toutefois, ils ont
raison de sous-entendre qu’il n’y a aucune promesse, alors il doit leur
être demandé d’expliquer pourquoi, tout au long des siècles
à travers l’histoire de l’Eglise, le peuple de Dieu a été
conduit et stimulé à intercéder avec Lui pour qu’Il
fasse ce qu’Il n’a jamais promis de faire, et pourquoi Il l’a fait maintes
et maintes fois en réponse à leurs prières pesant
dans leurs cœurs comme un fardeau. Mais n’y a-t-il pas de promesse?
D’ores et déjà,
certaines des grandes promesses de réveil de l’Ancien Testament
ont été citées. Elles pourraient aisément
être multipliées. Prenons le familier chapitre 35 d’Esaïe
par exemple : "Le désert et le pays aride se réjouiront;
la solitude s'égaiera, et fleurira comme un narcisse; elle se
couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d'allégresse
et cris de triomphe; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence
du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l'Eternel, la magnificence
de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les
genoux qui chancellent; dites à ceux qui ont le cœur troublé:
Prenez courage, ne craignez point; voici votre Dieu, la vengeance viendra,
la rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera.
Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, s'ouvriront les oreilles des
sourds; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet
éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert,
et des ruisseaux dans la solitude; le mirage se changera en étang
et la terre desséchée en sources d'eaux; dans le repaire
qui servait de gîte aux chacals, croîtront des roseaux et
des joncs." (versets 1-7).
Il est possible d’objecter,
pourtant, que ces prophéties de l’Ancien Testament, se réfèrent
à la nation d’Israël, et trouvent leur accomplissement dans
une autre dispensation que cet âge présent de l’Eglise.
L’on ne discrédite pas le fait que ceci puisse être la
première application de nombreux tels passages, mais certainement
que nous nous trompons grandement quand nous confinons de si glorieuses
promesses à leur accomplissement immédiat et littéral.
Dieu n’a jamais eu l’intention
que nous limitions Sa parole de cette façon, en restreignant
Ses précieuses promesses dans des casiers dispensationnalistes,
car Il ne l’a pas fait Lui-même, comme nous le verrons lorsque
nous allons examiner incessamment sous peu la prophétie de Joël.
Lorsque l’Esprit de Dieu
rend vivantes ces promesses de l’Ancien Testament dans les cœurs de
Ses enfants, et leur donne la foi de se les approprier dans la prière
et de les implorer devant Sa face jusqu’à ce qu’Il réponde
des cieux par un réveil, qui sommes-nous pour suggérer
qu’il s’agit là d’une mauvaise application des promesses de Dieu
à Israël ? Le réponse est la preuve concluante
de ce que Dieu ne pense pas de la sorte. "Car Je répandrai
des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux sur la terre
desséchée" (Esaïe 44:3) était l’une
des promesses constamment revendiquée dans le récent Réveil
de Lewis, et Dieu exauça de telles supplications. Il en a été
ainsi de presque tous les réveils.
La promesse du réveil,
cependant, n’est pas confinée à l’Ancien Testament. Le
verset qui vient juste d’être cité – " Je
répandrai des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux
sur la terre desséchée " - a son homologue
dans le Nouveau Testament : " Si quelqu’un a soif,
qu’il vienne à Moi et qu’il boive… comme dit l’Ecriture [l’Ancien
Testament], des fleuves d’eau vive couleront de son sein "
(Jean 7:37,38). L’enseignement dans les deux passages est le même,
et c’est tout le principe du réveil : la faim personnelle
– étanchée par l’eau de l’Esprit – qui donne lieu à
un flot de bénédiction.
Ensuite, dans l’ordre,
il y a la déclaration de Pierre le jour de la Pentecôte
dont il a été fait mention dans le chapitre d’introduction :
" Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai
Mon Esprit sur toute chair " (Actes 2:17), dans laquelle
il lie la prophétie de Joël à l’ère de l’Eglise.
Ceci sera considéré plus pleinement dans un instant.
Il y a les paroles supplémentaires
de Pierre dans son allocution faite sous le porche du Temple :
"Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés
soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement
viennent de la part du Seigneur, et qu'Il envoie Celui qui vous a été
destiné, Jésus-Christ." (Actes 3:19-20). L’ordre
établi ici est important. Premièrement, la repentance
et le retour à Dieu; deuxièmement, des temps de rafraîchissement
dans Sa présence; troisièmement, le retour de Christ.
Voilà la promesse du réveil, " des temps de
rafraîchissement ", avant le retour de Christ, et aussi
sûrement que la promesse du retour lui-même.
La deuxième moitié
de Joël 2, de laquelle Pierre a extrait une citation le jour de
la Pentecôte, s’applique en premier lieu au temps de la restauration
nationale d’Israël. Elle se réfère au jour où
Israël aura répondu à l’appel du Seigneur (versets
12-17) et où ses habitants seront revenus à Lui de tout
leur cœur. Il aura alors compassion d’eux, et fera en sorte qu’ils ne
soient plus un reproche parmi les nations (versets 18,19).
Après qu’Il aura
éloigné d’eux " l’armée du Nord "
(verset 20), Il bénira leur pays en restaurant la pluie de la
première et de l’arrière saison afin que "les
aires se remplissent de blé, et que les cuves regorgent de moût
et d'huile… " (verset 23,24), et ils sauront que le Seigneur
est au milieu d’eux (verset 27). Après cela, le Seigneur a promis
de répandre Son Esprit sur toute chair, dans la prophétie
bien connue citée par Pierre à la Pentecôte (versets
28-32).
Ces prophéties sur
la restauration de la pluie et sur l’effusion de l’Esprit qui la suivra
sont étalées sur six versets. Elles doivent être
comprises à la fois littéralement et de façon figurée.
Nous ne pouvons pas en prendre une littéralement et spiritualiser
les autres sans faire violence au passage. Il est clair que la promesse
de l’effusion de l’Esprit ne peut être que littérale, par
conséquent la promesse de la pluie de la première et de
l’arrière-saison doit aussi être entendue littéralement,
et signifie que ces périodes spéciales de pluie en Palestine
sur lesquelles le fermier juif comptait pour obtenir du sol une fertilité
maximale, vont être restaurées dans une pleine mesure comme
au commencement, et que ceci doit avoir lieu au temps de la restauration
nationale d’Israël.
Mais " après
cela ", comme dit Joël, ces bénédictions
naturelles et temporaires allaient être suivies de leur pendant
spirituel – il y aurait une effusion de l’Esprit, non pas sur des personnes
sélectionnées ici et là, comme à l’époque
de l’Ancien Testament, mais sur toute chair. Cela serait accompagné
de prodiges dans le ciel et sur la terre, et précéderait
" le grand et terrible jour du Seigneur " (versets
30,31). On invoquerait le nom du Seigneur pour être délivré
(verset 32), et tout ceci se produirait quand Dieu ramènerait
les captifs de Juda et de Jérusalem (3:1) comme Il l’avait promis.
Il est évident en
considérant ces facteurs que la prophétie, comme nous
la voyons ici dans Joël, n’a pas été accomplie, et
doit attendre ce jour où la bénédiction mondiale
viendra à travers le retour à Dieu de la nation d’Israël,
où " tout Israël sera sauvé "
(Romains 11:26) et qu’ " un pays sera enfanté
en un jour ", et qu’" une nation sera enfantée
d'un seul coup" (Esaïe 66:8).
Paul l’exprima ainsi :
"Car si leur rejet a été la réconciliation
du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d'entre
les morts?" (Romains 11:15).
Néanmoins, le fait
merveilleux est que Pierre déclara le jour de la Pentecôte :
" C’est ce que le prophète Joël a annoncé ",
et ensuite changeant le mot " après ",
il continua : " Dans les derniers jours… Je répandrai
Mon Esprit ". L’apôtre inspiré révéla
ainsi que la prophétie de Joël avait une application plus
précoce à l’ère de l’Eglise, " les
derniers jours ", qui commencèrent avec la Pentecôte.
C’est un trait caractéristique
des prophéties de l’Ancien Testament qu’il y ait très
souvent un accomplissement secondaire aussi bien qu’un accomplissement
premier et littéral. Le second accomplissement qui habituellement
précède et anticipe le premier ne sera qu’un accomplissement
partiel. Ne reconnaître ni admettre cette dualité dans
la prophétie a conduit à beaucoup de confusion.
Joël prédit
ainsi pour Israël, au temps de sa restauration nationale, le retour
de la pluie de la première et de l’arrière-saison en Palestine,
apportant d’abondantes bénédictions matérielles
qui seront suivies par une glorieuse " pluie de l’arrière-saison "
de l’Esprit. Pierre révèle par inspiration ce qui autrement
n’aurait pas été connu à partir du passage de Joël,
soit que la " pluie de l’arrière-saison "
promise de l’Esprit devait aussi s’appliquer à l’ère de
l’Eglise; que, dissimulée dans cette prophétie de l’Ancien
Testament, il y avait un dessein secret de Dieu de répandre Son
Esprit durant cette ère et avant l’époque de la restauration
nationale d’Israël, et que cela a commencé avec l’effusion
de la Pentecôte. " Sur toute chair "
indique que l’effusion n’allait pas être restreinte – en ce qui
concerne le sexe, " fils et filles " (Actes
2:17); en ce qui concerne l’âge, " jeunes gens et
vieillards " (2:17); en ce qui concerne la race, " à
vous et à vous enfants [les Juifs], et à tous ceux qui
sont au loin [les Gentils] " (3:29).
Il est à peine besoin
d’affirmer que l’histoire d’Israël dans l’Ancien Testament a une
application spirituelle pour l’Eglise. Qui n’a pas vu que la rédemption
hors d’Egypte, les pérégrinations dans le désert,
l’entrée dans la Terre Promise ont un accomplissement dans l’expérience
chrétienne? Le Nouveau Testament confirme la chose maintes fois,
car il est enveloppé d’allusions tirées de l’Ancien Testament
qui illustrent et renforcent les vérités du Nouveau Testament
(par exemple 1 Corinthiens 10). Il reste maintenant à montrer
que l’effusion promise de l’Esprit dont Pierre s’est référé
à la Pentecôte était préfigurée par
la pluie que Dieu a promis de déverser sur la terre en réponse
à l’obéissance de Son Peuple.
Quand la nation fut sur
le point d’entrer dans Canaan, Dieu dit à travers Moïse :
" Le pays dont tu vas prendre possession est un pays de
montagnes et de vallées, et qui boit les eaux de la pluie du
ciel… Si vous obéissez à Mes commandements que Je vous
prescris aujourd'hui, si vous aimez l'Eternel, votre Dieu, et si vous
Le servez de tout votre cœur et de toute votre âme, Je donnerai
à votre pays la pluie en son temps, la pluie de la première
et de l'arrière-saison, et tu recueilleras ton blé, ton
moût et ton huile. " (Deutéronome 11:11-14).
Il est clair à partir de ce passage que la moisson dépendait
de la pluie, et que la pluie était promise par Dieu de manière
conditionnelle à leur obéissance.
Il y a de nombreuses références
dans l’Ecriture à la longue " saison sèche "
en Palestine qui commence en avril et dure jusqu’en octobre, et qui
laisse la terre toute rabougrie et les réservoirs pratiquement
vides. Seuls ceux qui ont expérimenté cette " saison
sèche " en Orient peuvent apprécier l’attente
ardente qui remplit tous les cœurs de la pluie qui vient. A cet égard,
comme les paroles de David nous décrivent bien cela : " Mon
âme a soif de Toi, ma chair soupire après Toi, dans une
terre aride, desséchée et sans eau " (Psaumes
63:1; Esaïe 32:2; 35:7).
La saison de pluie commence
généralement vers fin octobre avec de légères
pluies qui ramollissent la terre (Psaumes 65:10), et ensuite se poursuit
par de fortes précipitations intermittentes durant deux ou trois
jours, tout au long des mois de novembre et de décembre. Ces
fortes précipitations étaient appelées dans l’Ecriture
" la pluie de la première saison " (en hébreu
yoreb ou moreh). Le fermier dépend de la pluie
de la première saison pour que la terre dure comme le roc soit
rendue apte au labour et à l’ensemencement.
Un natif de Palestine écrivit
à ce sujet : " Lorsque les pluies sont tombées
en quantités suffisantes, il doit commencer à labourer.
Il se peut qu’il laboure malgré la grêle et la neige, l’orage
et la tempête, mais il doit labourer, car s’il ne laboure et ne
sème pas avec les premières pluies, il ne récoltera
pas après les pluies de l’arrière-saison "
(Proverbes 20:4; Ecclésiaste 11:4) (Samuel Schor).
Quand ces fortes précipitations
s’achèvent, des pluies plus fines continuent encore de façon
intermittente. "En aucun moment durant l’hiver ne cessent-elles
entièrement " (Smith’s Dictionnaire). A l’approche
de la moisson, toutefois, la forte pluie revenait gonfler le grain et
le fruit en préparation du temps de la récolte. Ceci était
connu comme étant " la pluie de l’arrière-saison ",
ce qui signifiait la pluie de la récolte, qui était très
similaire en caractère à la " pluie de la première
saison ", car toutes les deux sont décrites par le
mot " geshem " qui signifie pluie débordante.
" Craignons l’Eternel, notre Dieu, qui donne la pluie [geshem]
en son temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison,
et qui nous réserve les semaines réservées à
la moisson " (Jérémie 5:24; cf. Joël
2: 23,24, Osée 6:3).
Nous voyons à partir
de là que les pluies de la première et de l’arrière-saison
sont distinguées des nombreux autres types de pluie dont l’Ecriture
parle (en tout dix mots hébreux différents sont utilisés)
par leurs propres noms distinctifs, et par la description " geshem "
ou " pluie débordante " qui se déverse
dans des précipitations abondantes. Il est aussi clair qu’il
n’était pas possible de s’attendre aux pluies de la première
et de l’arrière-saison à n’importe quel moment, car elles
avaient leurs saisons réservées. Finalement, toutes les
deux étaient liées à la moisson longuement attendue,
car sans elles il n’y aurait ni ensemencement ni récolte.
Au vu de cela, la similitude
entre cette saison de pluie de Canaan et l’ère de l’Eglise est
frappante. Tout comme cette saison était annoncée par
les averses préliminaires qui donnaient lieu rapidement à
d’abondantes précipitations due à la pluie de la première
saison, ainsi dans les ministères de Jean-Baptiste (où
"les habitants de Jérusalem, de toute la Judée
et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès
de lui" - Matthieu 3:5), et de Christ (où "une
grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole,
de Jérusalem, de la Judée, et d'au delà du Jourdain"
- Matthieu 4:25), nous voyons des mouvements distincts de l’Esprit qui
montraient à tous ceux qui cherchaient la consolation d’Israël
que la saison de sécheresse était terminée, et
qu’une nouvelle et glorieuse saison de pluie était venue.
Au commencement de Son
ministère, le Seigneur déclara : " Vous
verrez des choses bien plus grandes que celles-ci " (Jean
1:50), et à son terme : " Vous accomplirez
de plus grandes œuvres que celles-ci " (Jean 14:12). La
pluie de la première saison était disponible, et la Pentecôte
marqua son commencement. " Dans les derniers jours, dit
Dieu, Je répandra Mon Esprit. " Les effusions se
poursuivirent tout au long de ce premier siècle, décroissant
progressivement en puissance et en fréquence à mesure
que le temps s’écoulait et que la foi et la spiritualité
déclinaient.
Néanmoins, tout
au long des siècles suivants de l’époque sombre du Moyen
Âge, les averses se poursuivirent ici et là, de temps à
autre. Des histoires telles que Pilgrim Church (L’Eglise des Pèlerins)
de Broadbent montrent clairement qu’à aucun moment, même
aux jours les plus sombres, la pluie de bénédiction n’a
entièrement cessé, quoique les plus fortes effusions du
réveil aient été rares et séparées
les unes des autres. Depuis la Réforme, il y a eu des effusions
de façon plus distincte et fréquente.
La pluie de l’arrière-saison
est en préparation pour le jour de la moisson, c’est la dernière
époque de la saison de pluie avant la récolte finale.
Mais quand a lieu la moisson, et qu’est-elle ? Dans la parabole
de l’ivraie, le Seigneur expliqua que " la moisson est
la fin du monde " où " le Fils de
l’homme enverra Ses anges, et arracheront de Son royaume tous les scandales
et ceux qui commettent l’iniquité " (Matthieu 13:39,41).
Ce sera l’époque où la parole reviendra à Celui
" qui ressemble à un Fils de l’homme "
assis sur le nuage blanc. "Envoie Ta faucille, et moissonne,
car l’heure de la moisson est venue. " Il " enverra
alors Sa faucille (c’est-à-dire Ses anges; Matthieu 13:39,41)
sur la terre ", et la terre sera moissonnée
(Apocalypse 14:14-16). La moisson est clairement associée dans
l’Ecriture à la venue de Christ à la fin des siècles.
Il a été
montré que cette ère présente de l’Eglise est l’époque
de la pluie. Nous pouvons considérer la Pentecôte comme
le commencement de la pluie de la première saison, car ce fut
durant ces premières et puissantes effusions de l’Esprit que
l’Evangile fut répandu à travers tout le monde civilisé,
et la terre préparée pour la moisson finale. Avant que
l’ère se conclue avec le retour personnel de Christ au temps
de la moisson, nous devons nous attendre à la pluie de l’arrière-saison
de la promesse, ou la pluie de la récolte.
Comment le jour de la récolte
peut-il venir avant cette saison finale de l’effusion de l’Esprit, si
vitale pour la maturation finale de la moisson spirituelle ? Tout
comme la saison de pluie de Canaan se terminait avec le même type
de pluie qu’au début, le " geshem "
ou forte pluie, de même devrions-nous nous attendre avant le retour
de Christ à une saison de puissantes effusions, éclipsant
tout ce que l’Eglise a expérimenté depuis la Réforme,
et seulement comparable en caractère et en puissance à
la pluie de la première saison de l’Eglise primitive.
Jacques place le sujet
au-dessus de tout doute quand il dit : " Soyons donc
patients, frères, jusqu’à la venue du Seigneur. Voici,
le laboureur attend patiemment le précieux fruit de la terre,
jusqu’à ce qu’elle reçoive la pluie de la première
et de l’arrière-saison. Vous aussi soyez patients, affermissez
vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche " (Jacques
5:7,8).
Soupirons-nous après
le jour de la moisson ? Nous impatientons-nous vis à vis
de la venue du Seigneur? C’est comme si l’apôtre voulait réfréner
nos esprits agités, et nous enjoignant à être patients
en nous rappelant que le Laboureur céleste a attendu pendant
toutes les longues saisons, attendant l’accomplissement de Ses desseins,
attendant le précieux fruit de la terre au temps de la moisson.
Nous devons être des imitateurs du " Dieu de la patience ",
qui a attendu beaucoup plus longtemps que nous. Le Laboureur sait, et
ceux également qui œuvrent en tant que Ses serviteurs devraient
savoir, qu’avant que le jour de la moisson finale puisse poindre au
retour du Seigneur, le fruit de la terre doit recevoir la pluie de la
première et de l’arrière-saison.
Si nous pouvons en ce jour
regarder en arrière en direction de la pluie de la première
saison, nous avons encore à regarder en avant en direction de
la pluie de l’arrière-saison, l’époque finale de l’âge,
précédant le jour de la moisson.
Laissant de côté
un instant le témoignage de l’Ecriture sur ce point, nous avons
seulement à examiner d’un œil débarrassé des préjugés
les champs de moisson du royaume de Dieu, nous avons seulement à
examiner la condition spirituelle de ce qui croît dans la moisson
pour nous convaincre de l’absolue nécessité de la pluie
de l’arrière-saison de l’Esprit avant que le fruit de la terre
puisse être mûr pour la récolte.
Il a été
montré qu’il y a dans la Parole de Dieu une promesse de réveil
pour nous aujourd’hui. S’il y a une quelconque preuve que nous sommes
en train, dans le dessein de Dieu, de nous acheminer vers l’ère
de la pluie de l’arrière-saison, alors prêtons attention
à la parole de Dieu adressée à Israël, et
faisons ce qu’ils feront dans un jour prochain : "Demandez
à l'Eternel la pluie, la pluie du printemps! L'Eternel produira
des éclairs, et Il vous enverra une abondante pluie, Il donnera
à chacun de l'herbe dans son champ." (Zacharie 10:1).
Répands Ton Esprit une
fois encore, cher Seigneur;
Notre cri
monte jusqu’à Toi en faveur de la " pluie de l’arrière
saison ";
Unis Ton peuple comme " le cœur
d’un seul homme ",
Et les jours de la Pentecôte viendront
une nouvelle fois !
E. M. GRIMES.
Référence:
In The Day of Thy Power (Au Jour de Ta Puissance), Arthur Wallis
Source:
The European Prophetic College
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