"Ne
pensez plus aux événements passés, et ne considérez
plus ce qui est ancien. Voici, Je vais faire une chose nouvelle, sur
le point d'arriver: Ne la connaîtrez-vous pas? Je mettrai un chemin
dans le désert, et des fleuves dans la solitude." - Esaïe
43:18,19
En relation avec ce thème
du réveil et de la restauration spirituelle, commençons
tout d’abord par examiner le passé, puis regardons quelques tendances
actuelles significatives, pour finalement terminer par quelques mots
sur les perspectives d’avenir.
Si nous voulons comprendre
ce que Dieu est en train de faire dans ces jours – si nous voulons percevoir
Sa " nouvelle chose " pour notre époque – nous avons
besoin d’étudier le passé. Non simplement à partir
des livres d’histoire, avec leur point de vue humain limité,
mais nous devons étudier l’histoire avec la lumière du
Saint-Esprit projetée sur elle à travers la Sainte Parole
de Dieu.
Parcourons brièvement
dans une vue panoramique l’œuvre de l’Esprit de Dieu dans les années
appartenant à l’histoire passée. Alors que nous cheminons
à travers les siècles, essayons de découvrir les
principes à partir desquels Dieu a œuvré. Qu’a t-Il réellement
poursuivi tout au long de l’histoire de l’Eglise ?
C’est à l’évidence
un vaste sujet qui pourrait remplir des volumes entiers, mais ici nous
aimerions simplement faire ressortir ce qui a été la stratégie
maîtresse derrière les mouvements successifs de réveil
de l’Esprit qui ont béni l’Eglise dans le passé. En un
mot, nous voulons montrer que chaque vague de bénédiction
spirituelle a eu comme objectif non seulement le renouveau immédiat
de la vie spirituelle dans la génération dans laquelle
elle a eu lieu, mais aussi la restauration d’une vérité
spirituelle.
Dans tous les grands mouvement
spirituels qui se sont produits à travers les années,
le Seigneur a cherché à restaurer une vérité
perdue et à ramener Son peuple au Christianisme Apostolique original.
Cet aspect de la visitation de Dieu à travers les siècles
lié à la réforme, ou " restauration "
est indubitable – et généralement a été
une force qui a exercé une poussée équilibrée
dans l’une ou l’autre des deux directions suivantes : puisque la
vérité et l’expérience sont inséparables
et doivent être mises en équilibre si chacune doit atteindre
son objectif divin, nous voyons le Seigneur agir pour mettre l’accent,
soit sur la doctrine et les principes, soit sur la pureté et
la plénitude de vie et la puissance.
Mais quelle que soit la
mise en relief, ou la vérité particulière, ou la
phase de l’expérience impliquée, dans la pensée
et le dessein de Dieu, il y a toujours eu un objectif en vue. Cet objectif
est une Eglise – lavée dans l’eau de la Parole de Dieu – qui
expérimentera et manifestera pleinement Christ, non seulement
sur la terre, mais dans tout l’univers. Retournons dans l’histoire pour
suivre pas à pas ce principe en action à travers l’histoire.
Le Nouveau Testament
Nous trouvons dans le Nouveau
Testament une image claire de l’Eglise primitive. Ce n’était
pas une Eglise parfaite parce qu’elle était composée d’êtres
humains qui ne sont jamais parfaits. Néanmoins, l’Eglise primitive
était parfaite en constitution, parfaite dans la révélation
de la pensée de Dieu, reçue à travers Ses saints
apôtres et prophètes. Ils avaient la lumière complète
et par conséquent n’avaient pas besoin de progresser dans une
plus complète révélation dans les siècles
à venir.
A travers les apôtres,
l’Eglise primitive reçut au premier siècle une révélation
complète de la pensée de Dieu. Cette révélation
est, bien sûr, contenue dans notre Nouveau Testament. Mais aussi,
alors qu’ils marchaient dans la lumière de cette révélation,
non seulement la révélation mais eux-mêmes devinrent
un modèle de l’intention de Dieu.
Mais hélas, ils
ne marchèrent pas toujours dans la lumière qu’ils avaient
reçue, et souvent les choses tournèrent mal. Pourtant,
lorsque cela se produisait, la situation était prise en main
d’une façon dirigée par Dieu, et ceci constitue aussi
un modèle de restauration. Ainsi donc, non seulement au niveau
de la doctrine et des principes, mais également au niveau de
la pratique, il nous a été donné un guide parfait
par le moyen des pages du Nouveau Testament.
Au fur et à mesure
que les années passaient, l’Eglise, qui avait été
enfantée dans la persécution, prospérait dans la
persécution. Comme avec l’Israël de l’Ancien Testament,
en captivité en Egypte, plus l’Eglise était persécutée,
plus elle fleurissait et multipliait. Le sang des martyrs était
alors, et a toujours été, la semence de l’Eglise.
Constantin
Se rendant compte que cette
persécution hâtait le dessein de Dieu, le diable changea
ses tactiques. Au quatrième siècle après Jésus-Christ,
Constantin devint l’Empéreur romain. Il embrassa officiellement
le christianisme. Nous ne savons pas s’il était véritablement
converti à Christ, mais, malgré tout, le christianisme
devint la religion légalisée et acceptée de l’Empire
romain.
Au lieu de subir la persécution
de l’Etat, l’Eglise dorénavant jouissait de la protection de
l’Etat. On avait réussi à lui faire baisser la garde.
Le peuple de Dieu, qui avait veillé, prié et été
fidèle en temps d’opposition, s’était maintenant endormi
sur un faux sentiment de sécurité.
Sans nul doute, la faveur
impériale amena le monde dans l’Eglise, et ce que Satan ne réussit
pas à faire par la persécution, il l’accomplit par le
patronage. Comme l’affirma le Dr. Edwin Orr, " c’est une chose
d’avoir le bateau sur la mer, et une autre d’avoir la mer à l’intérieur
du le bateau ! " C’est une chose d’avoir l’Eglise dans le
monde, mais quand le monde rentre dans l’Eglise, un déclin spirituel
s’installe.
Les époques sombres
Par conséquent,
la conversion de Constantin, avec les changements qu’elle apporta –
l’introduction de pratiques d’origine païenne, la montée
d’une hiérarchie ecclésiastique basée sur le système
du monde plutôt que sur les Ecritures, etc.- entraîna un
rapide déclin. L’Eglise descendait dans les " sombres "
époques du Moyen-Age, et la lumière du véritable
christianisme était pratiquement anéantie.
Cependant, même pendant
ces siècles ténébreux, comme E. H. Broadbent le
montre dans " L’Eglise en Pèlerinage " (The Pilgrim
Church), la lumière du témoignage continuait à
brûler ici et là. Quelques hommes tels que François
d’Assise, se levèrent comme de puissants géants de lumière
et de révélation, mais la rafraîchissante lueur
de leurs vies ne changea pas la structure fondamentale des choses. Il
n’y eut aucun mouvement qui ait pris de l’étendue, aucun retournement
de tendance; et siècle après siècle, pendant tout
un millénium, la marée de la vie spirituelle continuait
à reculer.
John Wycliffe
Un saut de mille ans après
l’époque de Constantin nous mène droit à la naissance
d’un homme destiné à être l’un des premiers grands
instruments qui allait renverser la situation. C’était un Anglais,
et son véritable nom était John Wycliffe. Au 14e
siècle, la seule Bible d’Angleterre était la Vulgate latine.
Le commun des mortels, hautement ignorant de son contenu, vivait dans
des ténèbres spirituelles insondables, jusqu’à
ce que ce brillant érudit d’Oxford donnât à l’Angleterre
une version de la Sainte Parole de Dieu dans la langue des gens ordinaires.
Ceci fut la première
action stratégique de Dieu pour ramener l’Eglise à la
foi et à la pratique du Nouveau Testament. Un retour au Christianisme
Apostolique doit être nécessairement un retour à
la Parole. Ainsi le fondement était posé. Avec Wycliffe,
commençait là ce mouvement d’opposition à une Eglise
qui était devenue si morte. Etant un grand prédicateur
aussi bien qu’un grand érudit, Wycliffe fit vite entendre sa
voix. Sa position et son influence lui firent obtenir un écho
de la part des gens alors qu’il commençait à remettre
en question les pratiques non-scripturaires de l’Eglise de l’époque.
Dans la providence de Dieu, une puissante vague de vie spirituelle commençait
à rouler sur les rivages de la Chrétienté – la
Restauration avait commencé !
Les Lollards
A la suite de Wycliffe,
nous avons un mouvement spirituel connu sous le nom des Lollards. C’étaient
les " pauvres prêtres " que Wycliffe envoyait de lieu
en lieu pour annoncer le message simple de l’Evangile. C’étaient
d’humbles prédicateurs itinérants. Et pendant le siècle
qui suivit Wycliffe, ce mouvement fut si puissant qu’à l’apogée
de sa puissance, 50% de la population d’Angleterre soit étaient
des Lollards, soit sympathisaient avec eux – ce fut un remarquable mouvement
du Saint-Esprit.
Ils prêchaient la
Parole, qui contenait le message de vie, et les gens affamés
la recevaient. Les Lollards avaient même un langage plus franc
que Wycliffe. Dieu était en train de Se préparer des serviteurs
ayant une parole plus pénétrante que Wycliffe. Dieu était
en train de préparer le chemin du grand mouvement qui prit place
au siècle suivant.
La Réforme
Le 16e siècle
vit l’apparition de Martin Luther, Jean Calvin, et d’autres grands dirigeants.
Sous ces géants de la Réforme, l’Eglise se leva de son
horrible servitude, et se libéra elle-même de la tyrannie
ecclésiastique des siècles passés.
La glorieuse Réforme
éclata dans toute Europe, amenant clairement à la lumière
la grande vérité de la justification par la foi. Les gens
commencèrent à comprendre la grandeur de l’Evangile de
la grâce de Dieu qui avait été si longtemps obscurci
par une doctrine du salut par les œuvres.
L’œuvre de la Réforme,
toutefois, n’était en aucune façon complète. Bien
que les églises réformées aient abandonné
une bonne partie de ce qui était à l’évidence contraire
à l’Ecriture, elles retinrent encore beaucoup ce qui relevait
de la tradition – des choses qui appartenaient plus au vieil ordre d’où
elles avaient été délivrées qu’au Christianisme
du Nouveau Testament vers lequel elles se dirigeaient en tâtonnant.
Les Puritains
Pendant le siècle
succédant à la Réforme, apparaît le grand
mouvement puritain. Dieu leva des commentateurs, des hommes puissants
dans les Ecritures. Ils utilisèrent et déployèrent
la lumière qui était venue à travers la Réforme.
L’accent, bien sûr, était mis sur l’importance pour les
croyants d’être bien fondés sur les grandes doctrines de
l’Ecriture. Les cœurs du peuple de Dieu s’élargissaient à
mesure que Dieu leur donnait une plus grande mesure de vérité,
de lumière, et de compréhension. Davantage de choses appartenant
au passé furent mises de côté, et des cœurs sincères
commencèrent de nouveau à avancer par tâtonnement
sur le chemin d’une attitude véritable vis-à-vis de la
lumière de l’enseignement de la Sainte Parole de Dieu. Du Réveil
Puritain, sortirent deux mouvements stratégiques de l’Eglise
qui furent des développements significatifs du mouvement de retour
vers le Christianisme Apostolique.
Le Mouvement Congrégationnel
fut une réaction contre l’interférence d’une hiérarchie
ecclésiastique dans les affaires de l’église locale. On
redécouvrit la vérité de l’autonomie de chaque
église locale, son droit à conduire ses propres affaires
sous l’autorité directe de Christ. Le Mouvement Baptiste qui
lui était étroitement lié se développa aussi
sur ce terrain-là, tout en franchissant un pas supplémentaire
en mettant l’accent sur les vérités contenues dans le
baptême par immersion du croyant.
La force du Mouvement Puritain
se consumait à l’approche du 18e siècle, et
les choses semblaient aller de mal en pis. Sans nul doute possible,
trop d’insistance sur la doctrine fut la cause de la négligence
du facteur " vie ", et la mort une fois de plus était
en train de s’installer. La religion était sur un versant dangereusement
bas. Ceux qui étaient supposés être des conducteurs
spirituels étaient devenus corrompus et licencieux; la plupart
des gens étaient immoraux et blasphématoires.
John Wesley et George Whitefield
C’est à ce moment-là
que Dieu leva deux grands hommes. C’étaient des pasteurs anglicans;
le premier s’appelait John Wesley, et le deuxième George Whitefield.
Ils furent les deux instruments dans Ses mains que Dieu utilisa pour
susciter le grand réveil évangélique qui sauva
l’Angleterre des horreurs de la Révolution Française.
L’accent était mis sur au moins
trois choses dans le Réveil Méthodiste, selon l’appellation
couramment donnée :
Premièrement, l’affirmation
audacieuse du salut instantané par la foi, accompagné
par le témoignage intérieur, ou l’assurance du Saint-Esprit.
Ceci était suivi, deuxièmement, par une forte insistance
sur l’aspect subjectif de la vie chrétienne – la sainteté
de cœur et de vie. Dieu était en train de ramener Son peuple
à la doctrine de la pureté de cœur et de la sainteté
dans la conduite.
Troisièmement, il
y avait la restauration de la vérité – effrayante aux
yeux des gens d’aujourd’hui – selon laquelle il n’était pas nécessaire
qu’un homme soit formellement instruit et " ordonné "
pasteur pour prêcher la Parole. N’importe quel homme qui connaissait
le commandement céleste pouvait aller de l’avant en tant qu’ambassadeur
de Dieu.
La nécessité
d’un " bâtiment consacré " dédié
à la prédication était aussi mise en avant comme
une tradition morte – pourquoi ne pas prêcher en plein air comme
le fit le Maître ?
Ainsi donc, Whitefield,
Wesley, et leurs disciples, sous la voûte ouverte du ciel, prêchaient
à de vastes foules, et des multitudes étaient transportées
dans le Royaume. Une autre grande étape dans la Restauration
était accomplie !
Mais au tournant du siècle,
cette vague s’éteignit d’elle-même, et de nouveau la marée
spirituelle avait reculé. Le besoin de réveil était
grand. Ici et là, dans la première partie du siècle,
se produisirent de bouleversantes effusions de l’Esprit aux Etats-Unis,
suivies l’année d’après par une effusion similaire en
Ulster et au Pays de Galles presque simultanément.
La réveil d’Ulster
se répandit rapidement à l’Ecosse et très vite
son impact se faisait sentir dans différentes parties de l’Angleterre.
Dieu était une fois de plus revenu dans une puissance pleine
de grâce.
Ce siècle fut témoin
d’un nombre significatif de mouvements issus du grand dessein de Dieu
consistant à ramener Son peuple au Christianisme Apostolique.
L’un d’eux précéda de quelques années le réveil
de la moitié du siècle, d’autres en furent le produit.
Comme ces différents étaient différents l’un de
l’autre ! Et pourtant, chacun d’eux apporta sa contribution propre
à la progression de la restauration spirituelle.
Le Mouvement des Frères
Le premier des mouvements
fut le Mouvement des Frères qui débuta autour de 1830,
et qui mettait l’accent sur le caractère suffisant du Livre et
non seulement sur son infaillibilité. La vérité
que la Bible révèle tout ce dont nous avons besoin de
savoir à la fois pour notre marche quotidienne et pour l’organisation
de nos affaires d’Eglise, fut restaurée. On s’aperçut
que la vérité de l’unique Corps de Christ en tant que
composé de tous les vrais croyants, était l’antidote au
sectarisme. On redécouvrit aussi les implications pratiques de
la vérité de la prêtrise de tous les croyants. Là
il s’agissait d’une sérieuse tentative de retourner pleinement
au Christianisme du Nouveau Testament.
Contrairement à
beaucoup d’autres mouvements de restauration, les Frères, dans
une très grande mesure, embrassèrent tout ce qui avait
été auparavant restauré, en ajoutant en outre les
points profondément significatifs mentionnés ci-dessus.
Néanmoins, une fois
de plus, il arriva que la doctrine reçût trop d’importance,
et à l’issue du grand réveil de 1858 et de 1859, il vint
des vagues supplémentaires de vie céleste régénératrice
balayant tout sur leur passage. Celles-ci pourraient être considérées
comme une divine réaction à la tendance des Frères
à trop accentuer l’enseignement objectif, dans le but de compléter
la vérité objective de ce que nous sommes dans notre position
légale, avec la vérité subjective de ce que nous
devrions être dans l’expérience.
Le Réveil de 1859
en Angleterre apporta une grande vague de ferveur dans l’évangélisation
et d’entreprises missionnaires. Les croyants brisèrent les barrières
dénominationnelles et démontrèrent par l’évangélisation
dans les foyers et par l’expansion missionnaire l’unité du corps
que les Frères prêchaient.
L’Armée du Salut
En plein milieu de cette
vague d’évangélisation, naquit l’Armée du Salut.
En tant que fille du Méthodisme, l’Armée du Salut remit
l’accent sur l’enseignement de Wesley sur la sainteté et se saisit
de ce que la plupart dans le peuple de Dieu avait omis : les implications
sociales de l’Evangile. Ils avaient le souci des défavorisés,
des déshérités, des opprimés. Avec un courage
intrépide, un zèle héroïque, et une abnégation
de soi qui était source d’interpellation, ils prêchèrent
le simple Evangile de la grâce de Dieu et s’occupèrent
de tous ceux qui étaient dans le besoin.
Une autre vague de vie
céleste se concentra sur le développement des grandes
vérités gouvernant la vie personnelle victorieuse, et
spécialement sur la mise en relief de la doctrine néo-testamentaire
de l’union du croyant avec Christ dans Sa mort et Sa résurrection
pendant la vie terrestre du croyant.
Le Mouvement Keswick
Le Mouvement Keswick fut
sans nul doute la principale expression de cette vague de bénédiction
donnant la vie, comme cela est exprimé dans les écrits
de Hannah Whitall Smith, Andrew Murray, Jesse Penn-Lewis, et une foule
d’autres auteurs.
Le Mouvement Pentecôtiste
Le siècle présent
commença avec un mouvement plein de grâce de l’Esprit de
Dieu dans la principauté du Pays de Galles – le grand Réveil
de 1904. Ce réveil fut suivi par une occurrence similaire survenant
à la Mission de la Rue Asuza à Pasadena, en Californie
(Etats-Unis) en 1906. De ce grand réveil sortit le mouvement
Pentecôtiste mondial caractérisé par son insistance
spéciale sur la plénitude du Saint-Esprit en tant qu’expérience
distincte, et son affirmation selon laquelle les dons " surnaturels "
du Saint-Esprit accordés à la Pentecôte n’ont jamais
été retranchés d’une façon permanente de
l’Eglise.
Ce mouvement peut être
considéré comme une autre réaction supplémentaire
contre les grands principes de restauration du Mouvement des Frères.
Certains peuvent être surpris d’apprendre que les Pentecôtistes
sont le mouvement missionnaire qui se développe le plus rapidement
parmi ceux qui existent aujourd’hui.
En vertu de ce que Dieu
a accompli dans les siècles passés, il devient évident
que nous ne devrions pas croire qu’un mouvement quelconque a tout restauré,
ou a achevé le processus. L’attitude qui consiste à se
dire : " Nous avons tout ! " a trop souvent caractérisé
ceux qui étaient les plus éclairés parmi le peuple
de Dieu. En fait, plus nous avons de lumière, plus grand est
le danger de tomber dans ce piège. Ceci s’identifie à
l’orgueil spirituel et entraîne inévitablement l’interruption
de progrès spirituel supplémentaire.
Nous devons voir chaque
mouvement comme faisant partie d’un processus spirituel divinement institué
qui doit continuer de l’avant jusqu’à la consommation des âges.
Quel long chemin nous devons encore faire ! Cependant, il existe
des signes aujourd’hui qui montrent que Dieu est à l’œuvre. Relevons
deux tendances significatives.
Premièrement, Dieu
est en train d’impulser dans les cœurs disséminés dans
le monde entier la vision confiante de l’unité véritable
– cette unité spirituelle même du Corps de Christ – et,
deuxièmement, en même temps, Il se déplace dans
pratiquement tous les cercles de vie chrétiens, créant
une soif pour Lui, pour un réveil, pour le Saint-Esprit.
Bien que cela soit un mouvement
plutôt éparpillé et manifestement au stade de formation,
plusieurs démonstrations étonnantes de la force de ce
mouvement réclament l’attention sérieuse de la part du
monde chrétien. Beaucoup croient fermement qu’il ne faudra pas
beaucoup de temps avant que les yeux de millions de chrétiens
assoiffés et sans repos à travers le monde entier ne s’ouvrent
pour comprendre la signification de ce que Dieu est en train de faire,
et qu’un réveil du christianisme néo-testamentaire balayant
tout n’éclate sur nous.
Le texte original en
anglais est protégé par copyright, Arthur Wallis.
Source: York
City Church
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