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Un Signe Qui Provoquera la Contradiction

Par Arthur Wallis

"Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction" (Luc 2:34).

Ainsi furent les paroles que prononça le vieux Simon lorsqu’il tint dans ses bras le Sauveur promis depuis longtemps. Trente années s’étaient écoulées et à un moment donné la prophétie s’accomplit lorsque Christ se tint debout dans Son humanité dans la synagogue de Nazareth avec un rouleau du livre dans la main. " L’Esprit du Seigneur est sur Moi ", lit-Il, " parce qu’Il M’a oint pour annoncer une bonne nouvelle… " (Luc 4:18). Ensuite, Il commença à prêcher, appliquant la parole dans la puissance de l’Esprit sur les consciences de Ses auditeurs. Rapidement, leur émerveillement laissa place à la colère, et " ils Le chassèrent de la ville, et L’emmenèrent au sommet d’une colline… dans le but de Le précipiter en bas " (verset 29). Ainsi, à partir du moment où Il commença à prêcher et à œuvrer dans la puissance de l’Esprit, Il devint " un signe qui provoquera la contradiction… afin que les pensées de nombreux cœurs soient révélées. "

Il en a été ainsi avec tout serviteur de Dieu dont le ministère était revêtu de puissance. Il en a été ainsi avec tout mouvement de Dieu par lequel l’Eglise a progressé, depuis son commencement jusqu’à la Pentecôte. Il en a été ainsi avec tout réveil véritable – un signe qui provoque la contradiction… afin que les pensées de nombreux cœurs soient révélées. La puissante opération de l’Esprit attirera toujours et ira toujours au devant de l’antagonisme déclaré de la pensée naturelle ou charnelle qui est " inimitié contre Dieu ".

Celui que Dieu choisit comme instrument du réveil peut s’attendre à être une cible continuelle de la malice de Satan, qui ne semble jamais manquer de bras disposés ou de lèvres pour faire son travail dans l’Eglise aussi bien qu’en dehors d’elle. Beaucoup sont au courant de la contribution de Jonathan Edwards au Réveil de Nouvelle Angleterre dans les années 1700; peu savent qu’il fut en définitive contraint de démissionner de l’église qui avait été bénie de façon si évidente par ses labeurs. Beaucoup connaissent William Burns, sous le ministère duquel éclata un réveil dans l’église de R. M. McCheyne à Dundee, et ailleurs; peu savent qu’il fut harassé jusqu’à l’épuisement alors qu’il défendait son œuvre devant un comité composé de ses collègues dans le ministère. Ainsi en fut-il de Finney et de nombreux autres. Si nous trouvons un réveil qui ne provoque pas la contradiction, nous ferions mieux de le réexaminer pour nous assurer qu’il s’agit bien d’un réveil.

Nous devons nous interrompre à ce stade afin de répondre à quelques unes des objections qui sont toujours formulées à l’encontre d’un réveil. Lorsque Dieu répand l’Esprit, il est certain que ces arguments vont de nouveau survenir, et il n’y aura pas le temps à ce moment là de s’en occuper. Il y a peu de choses à dire à ceux qui volontairement aveuglent leurs yeux par rapport aux faits, et dont l’antagonisme à l’œuvre de l’Esprit semblerait découler plus de l’inimitié de leur cœur que des raisonnements de leur tête. Certains, cependant, parlent contre le réveil par ignorance. Ils ne l’ont jamais expérimenté, ne savent pas ce que c’est, et ont des préjugés à son égard dès le départ. Influencés par les ennemis de l’œuvre, leurs opinions sont fondées sur le bouche à oreille. Un remède efficace contre une telle chose, s’ils le veulent, est d’aller voir eux-mêmes.

D’autres objectent au réveil parce qu’ils considèrent qu’il est toujours accompagné d’excès et d’autres caractéristiques indésirables. Qu’il y ait une tendance à ce que de telles choses surviennent là où l’attention n’est pas exercée, et qu’à certains moments des excès aient eu lieu, cela ne peut pas être nié. Personne ne pourrait avoir la prétention d’affirmer que tous les réveils brûlent d’une flamme qui ne dégage pas de fumée. Mais testons la profondeur de l’argument.

Est-ce que ces critiques suggéreraient que l’Eglise primitive n’aurait jamais dû vendre ses possessions pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, parce qu’Ananias et Saphira abusèrent de ce fait? Les jeunes église auraient-elles dû se retenir de prendre le repas du Seigneur, parce qu’en certains endroits, par exemple Corinthe, l’institution avait généré des abus? N’aurait-il jamais dû y avoir aucune Réforme parce qu’occasionnellement des protestants se livrèrent à un zèle excessif et que des maux furent perpétrés ?

L’image doit être vue en perspective, et les maux doivent être soupesés par rapport au bien global. " Après la sécheresse, les pluies abondantes inondent souvent la terre et emportent des ponts, et sinon produisent des effets très néfastes. Mais personne n’est alarmé par les maux infligés par la pluie au point de désirer que la sécheresse se poursuive. " (William Patton).

Il y en a toujours qui désirent un réveil jusqu’à ce qu’il vienne, et alors ils s’y opposent amèrement, parce qu’il n’est pas venu de la façon dont ils l’avaient anticipé. L’instrument que Dieu a utilisé ou le canal par lequel la bénédiction a coulé n’ont pas été ce à quoi leur conviction les avait conduits à s’attendre. Ils prévoyaient qu’un Eliab ou un Abinadab serait choisi pour cette grande œuvre, mais le Seigneur qui " regarde au cœur " a choisi un David. Ils pensaient que leur propre église locale, leur propre communauté qui était si scripturaire et si bonne verrait le début de l’œuvre, mais Dieu a choisi d’œuvrer ailleurs, et cela est devenu pour eux une pierre d’achoppement. Pour tous ceux qui s’occupent d’une œuvre de réveil, ceci devrait être un solennel avertissement du grand danger de s’abandonner à la jalousie et aux préjugés, qui aveuglent les yeux, endurcissent le cœur, et créent un obstacle à l’Esprit.

La manière dont l’Esprit agit ou les manifestations par lesquelles Dieu a choisi d’exhiber Sa puissance peuvent alors avoir été contraires à leurs attentes ou étrangères à leur expérience. Ils ramènent la glorieuse œuvre de l’Esprit à la barre de leur propre jugement, et là la condamnent et la renient. Tout comme les Juifs rejetèrent leur Messie parce qu’Il ne correspondait pas à leurs projets, ou ne s’emboîtait pas dans leurs idées préconçues, ils rejettent aussi la manifestation de Dieu dans le réveil.

Par conséquent, cela devient, comme pour la personne du Seigneur, " un signe qui provoque la contradiction ", et ceux qui parlent ainsi révèlent inévitablement, par leur opposition à l’œuvre de l’Esprit, les pensées de leurs cœurs. Faisons tous attention à une attitude qui prétend pouvoir dicter au Tout-Puissant la façon dont Il veut diriger Son œuvre. Ceci doit être considéré plus avant lorsque nous discutons à propos des manifestations surnaturelles qui surviennent dans un réveil.

A distinguer des objecteurs venant juste d’être considérés, il y a une autre classe, avec en son sein de nombreuses personnes de bien, sincères, qui ne parlent pas contre le réveil lui-même, mais contre l’espérance d’un réveil. Elles en reconnaissent volontiers le besoin, et que s’il arrivait, il ferait beaucoup de bien, mais nient le fait que Dieu soit prêt à répondre à ce besoin et à faire un tel bien. Certains adoptent ce point de vue parce qu’ils ne voient aucune preuve dans l’Eglise ou dans le monde qui puisse encourager l’espérance dans un réveil. D’autres ne voient pas de preuves dans l’Ecriture, mais comprennent plutôt que l’on doit s’attendre précisément à voir l’inverse même d’un réveil dans ces derniers jours.

Nous aimerions demander aux premiers quelle preuve ils recherchent parmi les croyants et les incroyants, qui indiquent un mouvement à venir. Quels signes extérieurs de l’avènement extérieur d’un réveil recherchent-ils en vain ? C’est une question cruciale, et un prochain chapitre (XIV, " Le Son de la Marche ") doit lui être consacré.

Ceux qui argumentent à partir des Ecritures disent : "Ne nous approchons-nous pas de la fin des temps ? Et les Ecritures n’enseignent-elles pas que, dans les derniers jours, des temps périlleux viendront, et que les choses dans le monde doivent aller de mal en pis ? Comment donc pouvons-nous rechercher un réveil, et une grande moisson des âmes, quand Dieu a prédit précisément l’inverse?" Il doit être noté qu’ici cet argument qui avait tant prévalu parmi les croyants il y a des années en arrière, n’est pas autant mis en valeur ces derniers temps, parce que des faits, trop gros pour être ignorés, sont en train d’infirmer la théorie.

De grandes dynamiques dans l’évangélisation, que nous devons veiller soigneusement à distinguer d’un réveil, mais pour lesquelles nous devons remercier Dieu, moissonnent maintenant des âmes d’une manière qui n’a pas été vue depuis le début du siècle. Que ceux qui désirent ardemment cette œuvre plus profonde et plus grande qu’est le réveil veillent à ne pas critiquer ce que Dieu se plaît à bénir. Alors que Dieu sourit, qui sommes-nous pour froncer les sourcils ? La question n’est pas d’approuver ou non toutes les méthodes utilisées en ce moment, mais de savoir si nous avons des cœurs aussi larges que Paul qui pouvait dire : " De toute façon,… Christ est annoncé; et en cela, je me réjouis, oui, et je me réjouirai encore" (Philippiens 1:18). Si l’apôtre pouvait faire cela même lorsque les motivations pouvaient être douteuses (versets 17 et 18), à combien plus forte raison le devrions-nous quand il est purement question de ce que nous jugeons être des méthodes douteuses.

Mais retournons à cette objection. Elle est basée sur 2 Timothée 3 et d’autres passages semblables, où nous sommes avertis que " dans les derniers jours, il viendra des temps difficiles. Car les hommes aimeront le plaisir ", etc. et que " des hommes impies et imposteurs deviendront toujours plus corrompus, séduisant les autres et étant séduits eux-mêmes. " Le passage enseigne, comme cela est affirmé dans d’autres endroits de l’Ecriture, que les conditions morales dans le monde vont se détériorer dans les temps de la fin, que les hommes aimeront le plaisir plus que Dieu, enveloppant leur péché d’une forme de piété qui nie la puissance.

Mais pourquoi est-ce que cela interdirait un réveil? N’était-ce pas dans des temps graves et périlleux que l’Eglise naquit? Dieu trouva nécessaire alors de démontrer Sa puissance et de répandre Son Esprit. Si la récolte de l’Eglise doit être consommée dans un temps de bouleversement mondial plus grand, à combien plus forte raison est-il nécessaire que Dieu agisse de nouveau puissamment pour sauvegarder Ses droits, perfectionner Son Eglise, et donner raison à Son nom?

L’histoire abonde d’exemples où les situations désespérées de l’homme ont suscité toute une opération encore plus puissante de la part de Dieu. Maintes et maintes fois l’histoire des réveils a été l’histoire de l’intervention de Dieu pour récupérer ce qui était sans espoir. En outre, la parole prophétique nous avertit que les agents sataniques vont opérer des séductions par des signes et miracles (Matthieu 24:24). Le Seigneur va-t-Il dans ce cas retirer Sa puissance, et donner ainsi au diable le monopole dans le domaine du surnaturel ?

Les Moïse et Aaron de ces derniers jours vont-ils tenir leurs bâtons tandis que " les magiciens de l’Egypte " jettent les leurs en les transformant en serpents ?

Ne devrions-nous pas nous attendre à ce que les serviteurs de Dieu en fassent autant, et plus – à ce que leurs bâtons avalent ceux des " magiciens " comme ils le firent autrefois selon la promesse : " Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde " ? (1 Jean 4:4). Le même Livre qui nous avertit que " l’iniquité abondera ", nous rappelle aussi que " là où le péché abonde, la grâce surabonde " (Romains 5:20).

L’extrémité de l’homme est l’opportunité de Dieu. Y a-t-il un rejet généralisé de la loi de Dieu ? Alors, " il est temps que l'Eternel agisse: ils transgressent Ta loi." (Psaumes 119:126).

D’autres qui s’opposent à toute espérance d’avoir un réveil argumentent de la manière suivante : " Le réveil doit commencer dans l’Eglise, mais l’Ecriture prédit que dans l’Eglise, il y aura l’apostasie avant le retour de Christ, que l’amour du plus grand nombre se refroidira, et que l’esprit de Laodicée prévaudra. Nous voyons que ces choses s’accomplissent déjà. Comment pouvons-nous alors nous attendre à un réveil ? " Les deux premières prédictions, nous ne pouvons pas les nier, et devons veiller à ne pas les oublier; mais la troisième est fondée sur l’hypothèse que la lettre adressée à l’Eglise de Laodicée (Apocalypse 3:14) décrit l’état de l’Eglise dans ces temps de la fin. Il est possible d’émettre des doutes quant à savoir si ceci peut être prouvé, quoique cela puisse être vrai. Néanmoins, attaquons l’objection telle qu’elle se présente. Cela implique de se poser la question de savoir quelle est l’intention divine exprimée dans ces prédictions inscrites dans l’Ecriture de l’apostasie et du déclin. Par exemple, l’image que nous avons de l’Eglise tiède de Laodicée qui nous est présentée, est-elle un exemple à suivre ou un état à condamner? Dieu avait-Il l’intention que nous avancions des arguments en faveur de l’esprit de Laodicée, ou que nous nous y résignions fatalement, parce que nous pensons être dans les temps de la fin ?

Nous devons nous souvenir que les prédictions concernant l’apostasie sont accompagnées des prédictions concernant le jugement qui est la conséquence de l’apostasie. Christ dit aux Laodicéens tièdes : " Je vous vomirai de ma bouche " (Darby). Mais encore et encore nous voyons que les prophéties du jugement à venir furent prononcées dans le but de toucher les auditeurs à un point tel qu’il est possible de détourner le jugement, ou du moins de le différer.

Il est une chose telle que le fait que Dieu se repente du mal qu’Il avait l’intention de faire, et qu’Il ne le fasse pas, comme dans le cas de Ninive (Jonas 3:10), lorsque Dieu révoqua la prophétie de Jonas concernant la destruction de la ville.

Quand Daniel interpréta la vision de Nebucanedsar, qui était une prédiction du jugement de Dieu sur ce dernier, il ne conseilla pas au roi d’attendre de recevoir son châtiment, mais d’agir de manière à l’éviter. "C'est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire! mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger." (Daniel 4:27).

Si Dieu a prévu et prédit une tendance de la part de l’Eglise des derniers temps au déclin dans la foi et la piété, Il ne nous en a pas avertis pour que nous attendions apathiquement son accomplissement, mais pour que nous nous armions à l’avance et combattions ensemble afin de l’éviter. Il n’y a pas de moyen plus efficace d’atteindre cela que de préparer nos cœurs et de supplier Dieu d’envoyer un véritable réveil. Il n’y a rien de plus approprié pour arrêter la tendance spirituelle au déclin, et enflammer une Eglise tiède qu’un puissant réveil du Saint-Esprit.

Les rapports que Dieu entretenaient avec Israël, " écrits pour notre instruction " (1 Corinthiens 10:11) illustrent et confirment à la fois l’argument. Lorsque le déclin spirituel s’installa avec la mort de Salomon et la division du royaume, Dieu avertissait constamment Son peuple des conséquences de l’apostasie, et prédisait le jugement à venir qui trouva son accomplissement en définitive. Nous voyons néanmoins que l’histoire du déclin fut ponctuée par quelques réveils spirituels remarquables qui eurent lieu sous des rois pieux et par des prophètes dépourvus de crainte qui ramenèrent le peuple à Dieu.

Ces hommes ne discoururent pas, comme certains chrétiens le font aujourd’hui, sur le fait que l’apostasie et le jugement avaient été prophétisés et ne pouvaient pas être évités, et qu’ainsi donc un retour général à Dieu ne devait pas être espéré. Dieu n’avait pas révoqué Ses promesses. Il était encore le Dieu du réveil, s’ils étaient disposés à remplir les conditions. " Si Mon peuple sur qui est invoqué Mon nom, s’humilie, prie et cherche Ma face, et se détourne de ses mauvaises voies, Je l’écouterai,… Je pardonnerai… et Je guérirai. " (2 Chroniques 7:14).

Cette promesse avait en réalité été donnée pour un temps de jugement (verset 13). Ils prirent Dieu au mot, cherchèrent honnêtement Sa face, et en leurs propres jours, virent le retournement de la vague.

Vers la fin de l’histoire de Juda en tant que royaume indépendant, il vint sur le trône le garçon, Josias. Cette éclipse temporaire de la nation dans la captivité à cause de son péché ne devait pas être ajournée plus longtemps, et en fait débuta durant le règne de son fils, Joachaz. Néanmoins, du fait de l’obéissance à Dieu de ce jeune roi, il survint un puissant réveil qui irrigua toutes les veines de la nation.

La parole du Seigneur fut délivrée et glorifiée. Le péché et l’idolâtrie furent purgés de la nation (2 Rois 23:4-20). La Pâques fut alors observée alors qu’elle n’avait jamais plus été observée depuis l’époque de Samuel (2 Chroniques 35:18), et pendant toute la vie de Josias, le peuple ne se détourna pas du Seigneur (2 Chroniques 35:18). Josias avait rempli les conditions et Dieu avait tenu Sa promesse : "Parce que ton cœur a été touché, parce que tu t'es humilié devant Dieu en entendant Ses paroles contre ce lieu et contre ses habitants,… parce que tu as déchiré tes vêtements et que tu as pleuré devant Moi, Moi aussi, J'ai entendu, dit l'Eternel." (2 Chroniques 34:27). C’était la prophétie du jugement à venir qui produisit dans le cœur de Josué un désir de réveil, et non une bête résignation au sort.

Ceux qui soupirent après une visitation de Dieu dans ces derniers jours n’ont pas besoin de dissimuler ces prédictions divines, comme si elles constituaient une contradiction embarrassante par rapport à la promesse du réveil. Sortons-les plutôt à l’air libre et faisons d’elles, pour nous-mêmes et pour les autres, à la fois un puissant avertissement et un stimulant, comme Josias le fit. Car ces mêmes prophéties qui sont souvent utilisées comme objections au réveil devraient nous amener à genoux dans la prière humble et sincère, pour que Dieu répande Son Esprit, ravive Son Eglise, et sauve les perdus. "Plusieurs disent: Qui nous fera voir le bonheur? Fais lever sur nous la lumière de Ta face, ô Eternel!" (Psaumes 4:6).

Finalement, il y en a qui objectent à l’espérance du réveil parce qu’ils affirment : " L’Eglise ne devrait pas rechercher un réveil, mais regarder au retour de Christ. " Bien sûr que l’Eglise devrait regarder au retour de Christ, mais le fait-elle ? Osons-nous commencer à prétendre que le peuple de Dieu est prêt au retour du Seigneur et l’attend? Comment peut-il l’être quand, dans l’ensemble, il est charnel, endormi, mondain et tiède ? " Celui qui a cette espérance se purifie lui-même comme Lui-même est pur " (1 Jean 3:3). Et il est certain que l’Eglise est dans une grande mesure dans cet état, non parce qu’elle se prépare pour le réveil et intercède en sa faveur, mais parce qu’elle ne le fait pas. Dans un réveil, l’Eglise est réveillée, la chair et la mondanité sont éliminées, les tièdes sont rendus bouillants, et le peuple de Dieu commence à se purifier. Il n’y a rien de mieux calculé qu’un réveil pour inciter à la préparation au retour de Christ et à l’attente de ce retour.

L’accent remis dans tout le Pays de Galles sur la vérité bénie du retour de Christ était l’un des résultats directs du Réveil de 1904. Un des serviteurs qui fut lui-même proéminent dans le mouvement écrivit : " Sur l’ensemble des chaires galloises, avant 1904, on ne connaissait que deux ministres qui soutenaient et enseignaient la vérité de l’avènement prémillénaire et personnel de notre Seigneur… Mais notez le miracle divin. Le réveil vint. Et avec lui, une grande lumière…  Le propre témoignage de l’auteur n’en est rien d’autre qu’une illustration parmi des milliers. Jamais il ne pourra oublier l’occasion, ni l’endroit, ni le jour, où, seul avec Dieu, la vérité brilla dans son cœur comme un flash. Il n’avait entendu aucune prédication, il n’avait pas non plus lu de livre sur le sujet… A ce moment là pourtant, la conviction s’imprima dans son cœur de ce que le Seigneur revenait; qu’Il revenait rapidement; qu’en effet Il devait revenir, et qu’en dehors de Sa venue, il semblait n’y avoir aucun espoir pour le monde " (Rent Heavens – " Les Cieux Loués ", R.B. Jones).

L’espérance du réveil n’est pas un substitut mais un supplément à l’espérance de Sa venue. La perspective de Son apparition pour ceux qui Le cherchent rend le réveil impératif.

Il y en a qui, hélas, ne souhaitent pas prendre connaissance des faits, qui n’ont d’yeux que pour voir, et d’oreilles que pour entendre ce qui se passe dans leur propre cercle ou au sein de leur propre communauté de croyants. Néanmoins, que ceux qui connaissent les faits les publient à l’extérieur sans crainte, car il n’y a rien de mieux calculé pour créer l’espérance du réveil que les nouvelles du réveil.

"Ils diront la gloire de Ton règne, et ils proclameront Ta puissance pour faire connaître aux fils de l'homme Ta puissance" (Psaumes 145:11-12).

"Les œuvres de l'Eternel sont grandes, recherchées par tous ceux qui les aiment." (Psaumes 111:2).

Mais ceux qui ne paraissent pas prendre plaisir à ces choses, feraient bien de prêter attention à l’avertissement apostolique : "Ainsi, prenez garde qu'il ne vous arrive ce qui est dit dans les prophètes: Voyez, contempteurs, soyez étonnés et disparaissez; car Je vais faire en vos jours une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait." (Actes 13:40-41). Quittons maintenant cet aspect négatif, les objections faites au réveil, pour aborder le côté positif, la promesse du réveil.

Référence: In The Day of Thy Power (Au Jour de Ta Puissance), Arthur Wallis

Source: The European Prophetic College

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