"Le royaume des cieux
est forcé et ce sont les violents qui s’en emparent. " -
Matthieu 11:12.
Les exercices de l'adoration
de Dieu sont contraire à la nature; donc, nous devons nous exciter
nous-mêmes à les pratiquer. Le mouvement de l'âme
vers le péché est naturel, mais son mouvement vers le
ciel est violent. La pierre se déplace facilement vers le centre.
Elle a une propension innée à se diriger vers le bas,
mais lancer une meule en l'air se fait par la violence parce c’est contre
la nature. Ainsi élever le cœur au ciel comme un devoir se fait
par la violence et nous devons nous-mêmes nous stimuler à
le faire. Qu’est-ce que cela signifie que nous stimuler à accomplir
un devoir ? C’est nous réveiller nous-mêmes et nous secouer
de notre paresse spirituelle. Examinons ensuite si nous nous appliquons
à cette sainte violence pour le ciel. Prenons-nous du temps à
part pour rendre compte de nos preuves pour le ciel et les éprouver?
"Mon esprit médite." (Psaumes 77:6). Mettons-nous nos
cœurs, comme une montre, en toutes pièces pour repérer
ce qui fonctionne incorrectement afin de le réparer ? Sommes-nous
curieusement soucieux de l'état de nos âmes ? Avons-nous
peur de la grâce artificielle, autant que du bonheur artificiel
? Usons-nous de violence dans la prière ? Y a-t-il du feu dans
notre sacrifice ? Est-ce que le vent de l'Esprit gonfle nos voiles,
produisant en nous des gémissements indicibles (Romains 8:26)
? Prions-nous le matin comme si nous devions mourir la nuit ? Avons-nous
soif du Dieu vivant ? Nos âmes s’élargissent-elles par
l’action de saints désirs? "Sur la terre je ne prends plaisir
qu'en Toi"(Psaumes 73:25). Désirons-nous la sainteté
autant que le ciel ? Désirons-nous ressembler à Christ
autant que vivre avec Christ ? Notre désir est-il constant ?
Cette impulsion spirituelle bat-elle toujours ?
Sommes-nous doués
dans l'abnégation ? Pouvons-nous renier notre bien-être,
nos buts, nos intérêts ? Pouvons-nous crucifier notre propre
volonté pour accomplir celle de Dieu ? Pouvons-nous décapiter
le péché que nous aimons ? Arracher l’œil droit exige
de la violence (Matthieu 18:9). Sommes-nous amoureux de Dieu ? Il ne
s’agit pas de savoir combien nous faisons, mais combien nous aimons.
L'amour commande-t-il le château de nos cœurs ? La beauté
et la douceur de Christ nous contraignent-ils ? (2 Corinthiens 5:14).
Aimons-nous Dieu plus que nous craignons l'enfer ? Maintenons-nous notre
état de veille spirituelle ? Mettons-nous des espions dans chaque
endroit, observant nos pensées, nos yeux, nos langues ? Quand
nous avons prié contre le péché, veillons-nous
à nous garder de la tentation ? Aspirons-nous à de degrés
plus élevés de sainteté ? "Courant vers ces
choses qui sont en avant" (Philippiens 3:13). Un bon chrétien
est une merveille; il est la personne ayant le plus grand contentement
et pourtant celle la moins satisfaite. Il se contente d'une petite quantité
du monde, mais ne se satisfait pas de peu de grâce.
Combien Christ était
violent à propos de notre salut! Il fut dans l'agonie; Il "continua
toute la nuit dans la prière" (Luc 6:12). Il pleura, Il jeûna,
Il mourut d’une mort violente; il ressuscita violemment de la tombe.
Est-ce que Christ était violent pour notre salut à ce
point sans que nous, qui sommes si concernés par cela, devenions
aussi violents? La violence de Christ était non seulement satisfaisante,
mais exemplaire. Il devait non seulement apaiser Dieu, mais nous enseigner.
Christ fut violent dans la mort pour nous apprendre à être
violents dans la foi.
Référence
utilisée: Heaven Taken By Storm (Le Ciel Pris dans
la Tempête), Thomas Watson
Source: The
Watchword
Revenir
en haut
Copyright © 2003. Ensemble
Rebâtissons la Maison.