
"Pour ce qui me concerne, loin de moi
la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre
Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour
moi, comme je le suis pour le monde!" (Galates 6:14).
En ces temps sophistiqués,
nous trouvons qu'il est dur de comprendre l'idolâtrie de l'Ancien
Testament. C'est incroyable de lire que de personnes intelligentes
étaient si aveugles jusqu'à faire des dévotions
à des images de bois taillées, des pierres ou des métaux
précieux.
Les Ecritures nous disent que les gens
pénétraient dans la forêt et enlevaient un arbre
de bois dur, le réduisant, le sciant en deux, et brûlaient
la moitié dans leurs fours pour cuisiner et donnaient l'autre
moitié à un tailleur pour le transformer en un petit dieu.
La famille entière s'agenouillait devant cette image gravée
et disait : "Ceci est mon Dieu, mon délivreur, mon libérateur,
qui m'a sauvé." Une telle idolâtrie est stupéfiante
pour nous !
Cependant, c'était le péché
d'idolâtrie qui fit tomber l'horrible courroux de Dieu sur son
Peuple : cela le mettait en colère bien plus qu'aucun autre péché
dans l'Ancien Testament, à tel point qu'Il a déclaré
: "Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu,
et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer
des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations
à d'autres dieux, afin de m'irriter."
"Et toi, n'intercède
pas en faveur de ce peuple, n'élève pour eux ni supplications
ni prières, ne fais pas des instances auprès de moi;
car je ne t'écouterai pas. Et je vous rejetterai loin de ma
face" (Jérémie 7:18,16,15).
Ceci est la déclaration de Dieu
contre l'idolâtrie dans l'Ancien Testament. Et, même encore,
Il déteste autant l'idolâtrie de nos jours. Cela fait tomber
sa colère sur n'importe quelle génération y compris
notre génération moderne !
Il y a une Idolâtrie
dans ces derniers jours de loin
pire que celle de l'Ancien Testament !
Une nouvelle idolâtrie est en train
d'emporter l'Amérique en ce moment. Non, de nos jours, nous ne
voyons plus de personnes s'agenouiller littéralement devant des
images sculptées. Cette idolâtrie moderne au lieu de cela
séduit des multitudes par sa subtilité et son raffinement.
Néanmoins, cela met plus Dieu en colère qu'aucune autre
idolâtrie de l'Ancien Testament !
Le Nouveau Testament nous avertit que des
ministres qui apparaîtront comme des anges de lumière mais
qui sont concrètement des ministres de Satan viendront dans les
derniers jours. Ces hommes seront passionnés, capables de s'exprimer
clairement, agréables et pleins de ressources. Mais ils seront
manipulés par un esprit qui ne vient pas de Dieu !
"Ces hommes-là sont
de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés
en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque
Satan lui-même se déguise en ange de lumière.
Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent
en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres." (2.Corinthiens
11:3-15).
Paul nous avertit que ces ministres démoniaques
viendront :
"...si quelqu'un vient
vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons
prêché, ou ...un autre Esprit que celui que vous avez
reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé"
(verset 4).
Pensez à ce que Paul est en train
de dire ici. Dans les derniers jours, des prédicateurs viendront
comme étant des hommes d'intégrité et de justice
mais qui sont en fait des ministres sous l'influence de Satan lui-même
! Ils seront entièrement d'un autre Esprit, introduisant un autre
Christ, un autre esprit, un autre Evangile.
Ceci semble choquant, mais c'est quelque
chose pour lequel vous et moi devons nous préparer. Si tu es
un chrétien vivant en Amérique, et que tu entendes des
comptes-rendus sur des mouvements du Saint-Esprit à différents
endroits du pays, tu dois faire attention et savoir où tu vas
et par quel esprit cela repose. Si tu n'as pas de discernement; tu peux
être entraîné vers une idolâtrie qui te détournera
de la croix de Christ.
Je crois qu'aujourd'hui de multitudes de
chrétiens sont dans une idolâtrie sans le savoir, ayant
été séduits par des anges de lumière. Paul
a vu cela commencer à apparaître à son époque
même:
"Je m'étonne que vous vous
détourniez si promptement de celui qui vous a appelés
par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile.
Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens
qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de
Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait
un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché,
qu'il soit anathème!" (Galates 1:6-8).
Cet autre Evangile que Paul
mentionne
est le message du salut sans la croix !
C'est la grande idolâtrie de nos
jours. Il y a une foule de prédicateurs qui ont littéralement
mis de côté le message de la croix de Jésus-Christ
!
Soyez avertis : Peu importe
ce que vous dit une personne à propos d'un grand "Réveil"
ou d'une action du Saint-Esprit ayant lieu, peu importe combien de multitudes
sont entraînées, ou à quel point leur louange est
forte; le succès visible d'un ministère particulier n'a
pas d'importance. Si la croix de Jésus-Christ n'est pas la porte
par laquelle les gens viennent, vous pouvez être assurés
que ce n'est pas une oeuvre de Dieu !
La croix avec ses exigences
et son espoir est le véritable cœur de l'Evangile. Et quel que
soit le culte, quelle que soit l'association, tout ce qui se nomme église
n'est qu'une idolâtrie éhontée si la chose n'a pas
la croix au centre. Une telle adoration est entièrement d'un
autre esprit et Dieu n'aura rien à faire de cela. Sans la croix,
tout ce qui reste est plaisanterie, un Evangile perverti, quelque chose
venant des profondeurs de l'enfer: C'est une idolâtrie plus insultante
envers le Seigneur que l'idolâtrie d'Israël !
Néanmoins, dans
la plupart des églises où cet "Autre Evangile" est prêché
les bancs sont remplis. Toutes les paroles sont chantées et prononcées.
Les termes théologiques tels que sainteté, Saint-Esprit
et la croix, sont mentionnés. Tout paraît bon et semble
juste. Mais la réalité de la croix n'est pas présentée
! La crise de la croix, les orientations amenant la confrontation, sont
complètement évitées. Et si un sermon sur la croix
n'inclut pas la confrontation vis-à-vis du péché.
Si cela ne vous emmène pas au moment décisif de la croix,
ce n'est pas la véritable prédication de la croix ! Si
j'allais prêcher sur les exigences de la croix dans beaucoup d'églises
d'aujourd'hui, avec sa mort à toutes les convoitises et tous
les plaisirs du monde, la foule s'enfuirait exactement comme elle l'a
fait quand Jésus lui a dit que le sacrifice exigé était
de le suivre.
Je devrais dire aux multitudes
assises confortablement : "Dieu demande que vous faisiez face à
vos péchés, que vous vous agenouilliez à la croix,
que vous vous occupiez de votre méchanceté." Au lieu de
cela, ils déversent leurs énergies dans des réunions
intelligentes, pleines d'art de mise en scène, d'illustrations
dramatiques, de sermons sur la manière de s'occuper des problèmes
de la vie.
En ce moment, on est en
train de voir une génération entièrement nouvelle
de ministres, jeunes, élégants, intelligents, assidus,
d'hommes compétents, qui construisent d'énormes complexes,
offrant tout aux gens, de la garderie au sauna, en passant par les salles
de musculation.
Les fidèles peuvent
maintenant rattacher l'amélioration de leur église à
leurs divertissements, amusements, événements familiaux
ou musicaux. C'est entièrement de la haute technologie, contemporaine
et non agressive.
Je crois que Dieu ne prête
même pas attention à un grand nombre de ces frêles
tentatives d'attirer des âmes avec ces attraits modernes. Il semble
avoir beaucoup de patience avec de tels efforts bien attentionnés
et charnels pour promouvoir l'Evangile. Mais les ministres de ces Eglises
auront des ennuis s'ils refusent d'avertir leurs gens d'abandonner leurs
péchés !
Jérémie s'est
lamenté :
"...Ils fortifient
les mains des méchants, afin qu'aucun ne revienne de sa méchanceté..."
(Jérémie 23:14). "S'ils avaient assisté à
mon conseil, ils auraient dû faire entendre Mes paroles à
Mon peuple, et les faire revenir de leur mauvaise voie, de la méchanceté
de leurs actions"(verset 22).
Je dis à de tels
ministres : "Ramenez la croix ou le sang des gens sera sur vos mains
!"
La seule chose que Dieu ne supportera
jamais
est l'abandon de la prédication de la Croix !
Jésus dit : "Et
moi, quand j'aurai été élevé de la terre,
j'attirerai tous les hommes à moi" (Jean 12:32). Cet élévation
de la terre que Jésus-Christ mentionne est sa crucifixion. Il
a été élevé sur la croix devant le monde
entier. C'est une image de Son grand sacrifice pour nos péchés.
Dieu s'est abaissé
en portant Son regard sur un monde rempli de gens malades, liés
et emprisonnés par les péchés, sur des maisons
dévorées par la crainte et le désespoir, assaillies
de doutes, sans paix, sans espoir ou sans repos, tâtonnant dans
les ténèbres et la confusion. Et Il a envoyé Son
propre fils. Ainsi Jésus est venu sur la terre, portant sur Lui
la faiblesse physique de la chair humaine, et a proclamé à
tout ceux qui voulaient écouter : "Venez à moi, vous tous
qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai
du repos" (Matthieu 11:28).
C'est l'invitation de la
croix : c'est un appel adressé à chaque âme malade
dans ses péchés ! Jésus a lancé un appel
à tous ceux qui étaient lassés du mensonge, de
la tricherie, de l'adultère, de la dépression. Il disait
: "Je sais que vous êtes fatigués de traîner partout
vos chaînes, fatigués des nuits sans sommeil. Oui, le péché
est un chef de corvée dur. Venez à moi maintenant avec
tous vos lourds fardeaux. Il n'y a pas d'autres chemins que ma croix
! "Jésus est mort sur la croix non seulement pour pardonner les
péchés, mais pour briser sa puissance écrasante
sur nous !
Le péché
fatigue la chair. Il nous rend faibles et malades. Il emporte petit
à petit ce qui est bon, doux et précieux. Et il endurcit
le cœur, anéantit la paix et amène la culpabilité,
l'ennui et la honte. Il détruit les pensées de l'Esprit,
affaiblissant et enténébrant l'âme, il amène
la crainte. Il mène au scandale, disperse les familles, endurcit
les enfants. Et il mène à la mort. Le pire de tout est
que le péché coupe toute communion avec Dieu.
A environ cinq pâtés
de maisons de l'église Time Square, il y a une longue avenue
de magasins pornographiques. Quand vous observez les hommes entrant
et sortant de ces magasins, vous voyez leurs épaules qui s'effondrent
et la tristesse qui remplit leur regard. Ils sont esclaves, menés
par leur convoitise. Ils n'obtiennent plus de plaisirs de leurs péchés.
Ils sont écrasés, malades du péché, désespérés,
sans espoir.
Bien aimés, l'Eglise
de Jésus-Christ n'est pas un super club, ni un complexe de divertissement.
C'est un hôpital pour âmes malades du péché.
Quand les églises ne sont pas faites pour confronter les gens
avec la croix, elles constituent un blasphème.
Je me rends compte que
je fais quelques accusations très sérieuses en disant
que beaucoup de ministres se sont débarrassé de la croix,
que des multitudes de chrétiens sont dans l'adoration dans des
églises qui pratique une grave idolâtrie, que beaucoup
de chaires sont remplies par des hommes qui sont d'habiles agents de
l'ennemi. Sur ce point vous pourriez vous demandez: "Que voulez-vous
dire en disant qu'ils ont fait disparaître la croix ?"
Je ne veux pas dire que
ces ministres ne se réfèrent plus au Jésus historique
et à sa réelle crucifixion. Mais le fait est qu'il est
possible de prêcher des sermons puissants sur la croix de Christ,
en donnant des détails vifs, de parler de sa souffrance, du sang
s'écoulant de Son côté percé, et de le faire
avec des larmes, tendresse et passion et néanmoins de n'être
toujours pas en train de prêcher la croix. Toutes ces magnifiques
et merveilleuses choses peuvent être dites par des anges de lumière.
Il y a des années,
j'ai écouté un sermon fait par un homme agnostique qui
avait la charge des plus grandes églises, ici dans la ville de
New York. Il avait écrit une série de livres sur Jésus.
Personne ne pouvait parler de l'humanité, de l'amour et de la
bonté de "ce prophète Jésus", comme il l'appelait,
davantage que lui. Mais, il ne connaissait pas Jésus ! Jésus
n'était pas Dieu pour lui.
S'il n'y a pas de confrontation
avec la croix, si ses exigences ne sont pas mentionnées, si ces
points critiques ne sont jamais prêchés, alors ce n'est
pas la prédication de la croix !
Vous voyez, la croix est
essentiellement une confrontation avec le style de vie de péché
de l'homme. C'est pourquoi c'est une offense à toute personne
qui a fait la paix avec ses péchés. Ainsi une telle personne
dit : "Jésus a tout payé. Maintenant, j'ai la paix. Cependant,
je marche dans l'entêtement de mon cœur. Je peux me réjouir."
Non ! C'est une fausse paix. Une paix maudite. Elle se trompe en croyant
que son péché est couvert par le sang, même si elle
refuse de l'abandonner ! J'ai failli pleurer en entendant récemment
les paroles d'un ministre bien connu à la télévision.
Il disait : "Ne soyez pas
trop ennuyé par vos péchés. La Bible ne parle pas
beaucoup du péché, de toute façon". Et cet enseignant
chrétien passe à la télévision chaque semaine
!
Quand Jésus dit
: "Je suis le chemin" et "Je suis la porte", Il parle de la croix. Il
dit : "Vous ne pouvez pas être sauvés; vous ne pouvez pas
aller au ciel, à moins que vous n'entriez par le chemin de la
croix !" "En vérité, en vérité, je vous
le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui
y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand." (Jean 10:1).
Le voleur et le brigand
vous diront : "La repentance n'est pas nécessaire. Crois simplement
! Le chagrin divin n'est pas important. Aime ton voisin ! Ne te tourmente
pas à propos de tes péchés. Dieu t'aime tel que
tu es !"
Une récente émission
à la radio disait qu'une église à Los Angeles vient
juste de nommer deux homosexuels comme pasteurs. Les pasteurs disaient
:"Quiconque vient ici entre dans une merveilleuse communauté
d'amour." Non, c'est un "piège sentimental" ! Un piège
sentimental tient le langage suivant : "Aussi longtemps que vous aimez,
vous pouvez vous livrer à tout ce qui vous fait plaisir : homosexualité,
drogues, alcool, adultère. Aimez seulement !"
Jésus a dit : "Puis
il dit à tous: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il
renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix,
et qu'il me suive." (Luc 9:23) "Et quiconque ne porte pas sa croix,
et ne me suit pas, ne peut être mon disciple" (Luc 14:27).
Cela n'a pas d'importance
à quel point ou avec quelle insistance votre théologie
vous dit d'aimer. Jésus a dit qu'à moins que vous ne renonciez
à vous-même et n'entriez par le chemin de la croix, vous
ne pouvez être Ses disciples.
Laissez-moi vous montrer ce que
je veux dire
par la confrontation de la Croix !
Considérez un homme
qui en a assez de son habitude pécheresse et qui cependant tombe
toujours plus profondément sous son contrôle. Il a promis
lui-même des centaines de fois qu'il ne le ferait jamais de nouveau
et, pendant un moment, il réussit à immerger de la tentation
et se réjouit d'une mesure de liberté. Mais quelque temps
après, cela revient avec une plus grande force.
Dorénavant, cet
homme dissimule son péché, ment à son sujet, triche
à cause de ce péché. Et ceci l'a conduit à
un profond chagrin. Il ne s'en réjouit pas, mais il ne peut abandonner
son péché. Il continue simplement d'y revenir.
L'homme sait qu'il devra
se tenir devant le trône du jugement un jour, et il endure la
vie craignant d'être découvert et l'objet d'un scandale.
Son péché l'a vidé, enchaîné, trompé.
Il l'a fait tombé dans une lassitude dans laquelle il peu difficilement
exister. Il est au bout du rouleau.
Dans cet état triste,
fatiguant, épuisant, le Saint-Esprit lui emmène cette
parole : " Il y a une sortie pour toi. Il y a un endroit de victoire,
de paix, de joie, de nouveauté de vie. Accepte l'appel de Christ
à courir vers lui et à trouver le repos. Va à la
croix de Jésus-Christ !"
Bien-aimés, quand
vous vous agenouillez à la croix, vous n'entendrez pas une parole
facile et douce en premier. Même si la croix est la seule porte
vers la vie, vous allez entendre parler de la mort, la mort à
chaque péché !
A la croix, vous affrontez
la crise de votre vie. Et c'est ce qui est marquant dans tellement d'églises.
La prédication de la croix amenant une crise par rapport au péché,
à la volonté, réprimandera avec amour mais en affirmant
fermement les conséquences qui se produiront si vous continuez
dans votre péché: "Renoncez à vous-même,
embrassez la mort de la croix, suivez-moi !"
Laissez-moi vous parler de la
signification du
renoncement et de la vraie repentance
La repentance signifie
beaucoup plus que dire : "Seigneur, j'ai tort", cela signifie aussi
dire :"Seigneur, tu es juste !".
Se repentir, c'est faire
face aux conséquences de la continuation dans le péché.
Cela signifie faire face, une fois pour toute, à la vérité
sur votre péché. Il doit prendre fin maintenant. C'est
un moment critique de vérité. Un endroit d'aveu où
vous admettez : "Je ne peux pas continuer dans mon péché
et avoir le Saint-Esprit en moi. Je suis en train de tout perdre. Seigneur,
tu as raison à propos du péché qui produit la mort
en moi. Je vois que si je continue dans le péché, cela
va me détruire, moi et ma famille. Je sais que je suis dans l'erreur.
Oh ! Dieu, je rejette toutes mes excuses pour mon péché
!
Exprimé simplement,
la repentance est une confrontation avec votre péché.
La bataille est livrée avant que vous n'ayez la croix. Cela ce
met en place pendant que le Saint-Esprit s'occupe de vous !
Il en est de même
du renoncement. En bref, le renoncement est une confrontation qui déclare
la chose suivante : "Le péché prend fin aujourd'hui, maintenant,
sur ce point !" Contrairement à ce que beaucoup de "prédicateurs
du réconfort" disent, le reniement de soi n'est pas un quelconque
mal de tête que vous devez supporter, ou une quelconque infirmité
de votre chair. Quand Paul dit :"Je meurs tous les jours, il veut simplement
dire : "J'ai conclu que je dois nier que je peux continuer dans le péché
et avoir encore la faveur de Christ. Je n'ai pas de dérogation
spéciale de Dieu parce que je fais du bon travail et que je suis
donc autorisé à garder un péché favori.
Non ! Je suis en plein accord avec la Parole de Dieu. Et je renie tous
les droits que j'ai de continuer dans le péché !"
La glorieuse vérité
de l'Evangile est que si nous mourons avec Jésus, alors nous
héritons la gloire de la résurrection et de la nouveauté
de vie. Sa croix est notre croix, sa mort est notre mort, et sa résurrection
est notre résurrection, à travers notre identification
et notre union avec Lui. C'est la véritable croix que nous portons.
Pourtant c'est là
la croix que beaucoup de soi-disant ministres de l'Evangile ont démolie.
La véritable croix n'est pas seulement faite de jolis mots décrivant
la souffrance et l'écoulement du sang de notre sauveur au Calvaire.
Non - la véritable signification de la croix, c'est que Jésus
a saigné et est mort pour amener nos âmes malades du péché
vers une liberté glorieuse afin de briser toute chaîne
du péché qui nous lie !
Je ne voudrais pas prêcher
à une foule de gens qui n'ont jamais été confrontés
à leurs péchés, et qui ont essayé d'hériter
le royaume d'une quelque autre façon. C'est la condition d'une
multitude de soi-disant chrétiens d'aujourd'hui. Le péché
ne leur est jamais prêché comme étant extrêmement
honteux. C'est simplement un mot n'ayant aucune puissance ou aucune
conviction derrière.
Jésus lui-même
est la Parole de Dieu et quand une personne se repent, elle se met en
accord avec les paroles de Jésus concernant le péché.
Ainsi, quand la Bible dit : "Celui qui cache ses transgressions ne prospère
point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde"
(Proverbes 28:13), le cœur vraiment repentant s'accorde avec les paroles
suivantes : "En effet, Seigneur, si je continue dans mon péché,
cela me détruira !"
Laissez-moi revenir ici
à l'homme malade de ses péchés que je vous ai décrit
tout à l'heure. Cet homme maintenant tombe brisé et blessé
au pied de la croix. Il hait son péché, se mettant en
accord avec la Parole qu'il ne peut continuer un autre jour dans son
péché. Mais il se sent impuissant. Et il craint de retomber
dans ses habitudes à n'importe quel moment.
Cependant Jésus,
celui qui a porté nos péchés, s'agenouille à
côté de lui et lui dit de regarder vers la croix vide.
Jésus lui dit : "Ami, tu es d'accord avec ma Parole au sujet
du besoin de confesser et d'abandonner tes péchés. Maintenant,
tu dois être en accord avec ma Parole au sujet de ma croix qui
est devenue ta croix. Oui, cela signifie que ma mort est ta mort. Mais
cela veut dire aussi que ma résurrection devient ta résurrection,
ma victoire sur la domination du péché devient ta victoire
sur le péché ! "
Comme cet homme, nous aussi
nous sommes à la croix - malades à cause de nos péchés,
fatigués de notre fardeau. Nous avons été confrontés
à notre péché, et nous savons que nous ne pouvons
pas continuer à nous y adonner. Et maintenant, nous lisons en
Romains 6, à propos du "baptême dans la mort de Jésus-Christ"
et du fait d'être ensevelis ensemble avec lui dans la conformité
avec sa mort : "J'ai été crucifié avec Christ..."(Galates
2:20). "Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié
la chair avec ses passions et ses désirs" (5:24).
Nous poussons un cri :
"C'est ce que je veux ! Je veux mourir au péché - crucifier
tous mes désirs charnels. Mais, Seigneur, comment puis-je le
faire ! Comment puis-je obtenir la victoire de Jésus dans ma
vie ? Qu'est-ce qui me délivrera de ce tourbillon du péché
et de la confession, du péché et encore la confession
? "
Si vous êtes comme
moi, votre première envie est probablement de serrer les dents
et d'essayer de vous délivrer vous-même. Quand j'étais
un jeune ministre en Pennsylvanie, je lisais la vie d'hommes de Dieu
qui avaient mené des styles de vie très simples ; et cela
semblait être la réponse pour moi. A ce moment-là,
je connaissais un ministre qui était un vrai héros pour
moi, un homme qui parlait avec une grande autorité. Il menait
une vie de simplicité totale, vivant dans une petite chambre
et possédant une seule tenue.
C'est ce que je pensais
que le renoncement signifiait : un style de vie simple. Je pensais :
"Seigneur, c'est ce que je veux. Je pourrais être une forteresse
pour toi. Si seulement je vidais mes placards et jetais tout sauf un
vêtement ou deux. Je pourrais vendre ma voiture et en avoir une
pas chère. Je pourrais acheter une vieille maison pas jolie.
Je pourrais abandonner le steak et manger de la viande hachée
à la place. Je pourrais servir d'exemple grandiose en n'ayant
aucun désir pour aucune chose matérielle sur terre !"
En réalité,
je disais : "Si je pouvais seulement souffrir assez, si je pouvais juste
contrôler ma chair et être un ascète, je pourrais
servir le Seigneur dans une véritable puissance".
Mais peu de temps après,
mon héros a commencé à enseigner de fausses doctrines
- et il a détruit beaucoup de vies à cause de cela. C'est
alors que le Seigneur m'a dit : "Ce n'est pas la clé principale
de la victoire, David. La victoire n'est pas tienne - elle est mienne
!"
Bien-aimés, c'est
à ce point très fort que Jésus vient à nous
et dit : "Maintenant, prends ma main et suis-moi - dans ma mort, mon
enterrement, ma résurrection. Observe la croix. Serre-la. Et
accroche-toi à ma victoire ! C'est là l'endroit où
votre crucifixion à la chair a pris place. Tu as déjà
été crucifié sur la croix par la foi !"
Oui, la mort en Jésus-Christ
est un acte de foi. Nous devons nous "considérer" nous-mêmes
comme morts au péché et vivants en Dieu à travers
notre Seigneur Jésus-Christ. Quand Paul dit qu'il veut connaître
Christ dans la puissance de Sa résurrection et la communion avec
Ses souffrances, il est en train de parler de la résurrection
- et la résurrection de Christ - pas de la sienne ou de celle
de quelqu'un d'autre !
A la Croix, Jésus a détruit
la puissance
déterminante du Péché
Maintenant, comment obtenir
la victoire et la puissance de Jésus dans notre propre vie ?
Comment nous approprier sa résurrection et sa vie nouvelle ?
Tout d'abord, laissez-moi
vous demander : comment savez vous que nous sommes sauvés ? C'est
seulement par la foi, bien sûr. La Parole de Dieu déclare
que nous devons nous considérer nous-mêmes comme vivants
envers Dieu. La connaissance de notre salut vient de notre foi seule
en la Parole de Dieu.
De même, nous devons
prendre la croix, nous saisir d'elle et recevoir la victoire par la
foi dans la puissance du sang de Jésus qui a coulé et
qui nous donne la victoire. Nous devons admettre : "Dieu, je n'ai aucune
puissance. Je nie ma capacité à me délivrer moi-même.
Je nie pouvoir me crucifier moi-même ou avoir un quelconque pouvoir
sur le péché. J'abandonne tous mes efforts propres pour
mourir au péché !"
Par la foi, nous sommes
"en Christ" - et maintenant, nous devons jouir des bénéfices
de tout ce qu'Il a accompli. Vous voyez, dès l'instant même
où nous sommes nés de nouveau, nous sommes en Christ -
et cela signifie que nous entrons dans tout ce qui est arrivée
à Christ, ce qui inclut Ses victoires, aussi bien que Sa crucifixion.
Ainsi, si nous sommes d'accord avec la Parole de Dieu que nos péchés
sont excessivement mauvais, nous pouvons aussi être d'accord avec
les bonnes choses que la croix nous offre aussi. Elles sont à
nous - parce que Jésus les a toutes accomplies pour nous !
Par exemple, la Parole
de Dieu dit que, une fois que nous avons embrassé la croix, nous
sommes crucifiés avec Lui en nouveauté de vie. Le péché
n'a plus aucun pouvoir sur nous. Nous pouvons tout faire à travers
la force de Christ. Nous sommes rendus libres. Nous pouvons céder
nos corps au service du Seigneur et offrir nos membres comme des instruments
de justice.
Parfois, nous pouvons trébucher
à travers tout ce chemin, à cause de l'incrédulité.
Mais vous pouvez vous en remettre à la vérité pour
que l'ultime victoire soit à vous - parce que vous pleurez :
"Seigneur, je vais Te faire confiance jusqu'à que la victoire
vienne!"
Je remercie Dieu pour la
Croix de Christ - et je remercie Dieu pour cette crise. Je sais par
expérience que la plus grande grâce que j'aie de prêcher
au monde est la prédication de la croix !
Et ainsi, je vous demande
: avez-vous eu votre crise de la croix ? Qu'en est-il au sujet de votre
condition de péché actuelle ? Qu'en est-il de cette forteresse
dont vous attendez d'être délivrés ?
Il y a la délivrance
pour vous aujourd'hui. Mais elle ne viendra pas à moins que tu
ne t'agenouilles devant Jésus et que tu n'expérimentes
ta crise pour Sa croix. C'est seulement à la croix que s'achève
le péché. C'est à ce moment que vous devez être
d'accord avec Sa Parole : "Je ne peux plus continuer dans mon péché,
pas une heure de plus. Ô, Dieu, j'en suis fatigué, je te
l'amène maintenant !"
Cher saint, un jour, parce
que tu as entendu et reçu le message de la croix, nous nous verrons
au jour de la résurrection et nous nous réjouirons. Nous
nous embrasserons et dirons : "Merci Dieu pour la croix ! Merci Dieu
de ce que nous avons été confrontés à nos
péchés, et de ce que Tu nous as dit que nous ne pourrions
pas nous en débarrasser. Jésus nous a aimés assez
pour nous emmener dans Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection,
et pour nous amener à une vie nouvelle - pour toute l'éternité.
Alléluia !"
Pour finir, je remercie
Dieu pour tous les ministres de Christ qui continuent à proclamer
franchement l'Evangile de la croix. Ils sont un rempart contre l'idolâtrie
du péché dans ces derniers temps !