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Du Terrorisme, de la Transformation et de la Rivière

Par Maurice R. Smith

Le Terrorisme Ancien

En août de l’année 410 après Jésus-Christ, la ville de Rome fut assiégée et saccagée par Alaric I, le Roi des Wisigoths. Un esclave mécontent ouvrit les portes de la ville antique, les Goths se précipitèrent à l’intérieur, et pour la première fois en 800 ans, la grande ville fut prise par un ennemi. La chute de Rome eut un effet dévastateur aussi bien sur les chrétiens romains que sur les non-croyants. Pourquoi, se demandèrent-ils, fallait-il que la ville dont les hommes avaient construit et admiré la beauté et la puissance tout au long de nombreux siècles, et qui était maintenant le centre du christianisme (c’est-à-dire le " royaume de Christ "), fût ravagée par les barbares ? De nombreux chrétiens furent ébranlés dans leur foi. Ils en étaient arrivés à assimiler la stabilité du christianisme à la stabilité de Rome (ou de l’Amérique ?). Les païens attribuaient le désastre aux chrétiens (hum, rien n’a vraiment changé, n’est-ce pas ?), clamant que les anciens dieux avaient retiré leur vieille protection millénaire de dessus Rome.

Lorsque les nouvelles du saccage de Rome par Alaric atteignirent l’Afrique dur Nord, Carthage plus précisément, suivies par des milliers de réfugiés désespérés, Saint Augustin, évêque d’Hippone, se sentit contraint de répondre. Augustin travailla avec labeur pendant 13 ans pour produire une explication, qu’il intitula " Civitas Dei ", La Cité de Dieu. Rome avait été punie, argumentait Augustin, non pas en raison du fait d’avoir abandonné ses dieux traditionnels en faveur de la nouvelle religion (le christianisme) mais à cause de ses péchés incessants. Augustin continuait son argumentation en disant que, plutôt que de rechercher et poursuivre une cité terrestre (" civitas terrena "), les chrétiens devraient être à la poursuite de la cité de Dieu : " L’humanité est divisée en deux sortes: une qui vit selon l’homme, et une autre qui vit selon Dieu. Nous appelons celles-ci de façon mystique les ‘deux cités’ ou sociétés, l’une étant prédestinée à régner éternellement avec Dieu, l’autre condamnée au tourment perpétuel avec le diable. "

Augustin n’était pas un "prophète de malheur et morose", mais un théologien et philosophe chrétien (et un pasteur) qui avait compris que les nations et les économies s’élèvent et tombent, mais que les chrétiens cherchent une cité inébranlable, dont le constructeur et architecte est Dieu. Augustin avait compris ce qui arrive lorsque des conceptions du monde rentrent en collision.

 

Lorsque les Visions du Monde Rentrent en Collision

Le mardi 11 septembre 2001, l’Amérique expérimentait beaucoup plus qu’une collision d’avions dirigés par des terroristes sur des gratte-ciels. Nous avons expérimenté une collision de visions du monde. Ce jour-là, notre vision du monde post-chrétienne de paix et de prospérité personnelles (voir mon article "Comment pourrions-nous alors vivre ? L’Eglise dans une ère post-chrétienne") fut brisée en mille morceaux par quelque chose de complètement imprévu : la réalité d’une vision religieuse du monde qui appelle à la destruction de tout ce qui est chrétien, y compris même une civilisation post-chrétienne nominale comme la nôtre qui depuis longtemps a bradé son héritage biblique judéo-chrétien pour un désastre constitué d’un potage matérialiste politiquement correct et séculier.

B.B. Warfield, dans ses conférences données au Collège Biblique de Princeton, déclara un jour que la plus grande bataille de ce siècle opposerait les forces antagonistes du calvinisme et de l’athéisme, avec toutes les philosophies concurrentes qui s’écraseraient comme de la glace pourrie entre ces deux grands icebergs en collision. Warfield avait compris que les batailles ultimes ne sont pas livrées entre des armées ennemies, mais entre des visions du monde, et que les visions du monde sont ultimement religieuses par nature.

Dans le monde antique, tant à l’intérieur qu’en dehors de la Bible, la guerre était religieuse par nature. Dans la Rome antique, lorsque Rome allait faire la guerre, les portes du temple de Mars (le dieu romain de la guerre) étaient ouvertes et les feux du sacrifice brûlaient continuellement aussi longtemps que les armées romaines étaient engagées sur le champ de guerre. Lorsque la victoire était gagnée et la paix obtenue, les feux sacrificiels étaient éteints et les portes du temple étaient fermées. Et en tout temps, l’image de la déesse blessée figurait dans le Sénat Romain (jusqu’à ce qu’elle fût interdite et retirée par l’Empéreur Théodose I en 381 après Jésus-Christ). Dans l’Ancien Testament, la guerre était une affaire religieuse. Les dix plaies sur l’Egypte représentaient l’attaque de Yahvé sur les dieux de l’Egypte, et la délivrance d’Israël d’Egypte représentait la victoire de Yahvé sur ces dieux-là. Le Dieu d’Israël était plus grand que les dieux de l’Egypte.

Notre culture post-chrétienne laïque et rationaliste tend à rejeter de telles "superstitions pittoresques". Les gens ne voient pas qu’il s’agit d’un conflit spirituel, et ils ridiculisent, le ravalant au titre de "non-Américain", quiconque suggère qu’il pourrait y avoir là une signification spirituelle (c’est-à-dire qu’il s’agit d’un jugement, d’un appel au réveil, etc.). Soyons clairs. Ce fut une terrible tragédie personnelle dont la douleur ne partira certainement pas rapidement, et dont les effets par répercussion se ressentiront tout au long des années à venir. Cependant, après le chagrin, nos réactions, tant personnelles que nationales, doivent être motivées par davantage que le désir de paix et de prospérité personnelles. Même si la menace du terrorisme islamiste fondamentaliste était en définitive mise en défaite (comme tous pensent qu’elle le sera), il se pourrait que le combat épuise simplement le peu du "capital chrétien" qui nous reste dans notre culture de plus en plus post-chrétienne. Mais le matérialisme brut est une conception du monde menant spirituellement à la faillite et qui ne constitue pas un fondement suffisant pour construire une culture, quand bien même elle serait drapée de patriotisme et acclamée sur les refrains de "Dieu bénisse l’Amérique."

Transformation Ou Jugement

Notre génération n’est pas la première génération dans l’histoire de l’Eglise à être confrontée à la compréhension d’une collision, à laquelle elle doit réagir, entre structures géopolitiques, économiques et morales existantes. Mais il semble réellement que nous soyons la première génération de croyants à penser que Dieu nous doit quelque part un réveil et une transformation culturelle qui remédieront à tous les fléaux de la société et nous délivreront des conséquences de notre foi nominale et de la résurgence du paganisme post-chrétien qui semble s’apprêter à nous contaminer de la même façon que les hordes d’Alaric aux portes de Rome.

Nous avons déjà écrit plus haut au sujet du fait que nous sommes une culture post-chrétienne et des ramifications que tout cela implique, mais qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir ? Qu’est-ce que Dieu va faire à notre époque, à l’égard de l’Eglise et de la société ? Aurons-nous un réveil et une transformation culturelle, comme en Angleterre sous l’influence de John Wesley, qui renversera notre déclin post-chrétien ? Ou Dieu va-t-Il envoyer un jugement sur nous, comme Il l’a fait sur Rome, à cause de la multitude des péchés qu’elle avait accumulés ? Par notre comportement collectif et individuel, nous avons certainement mérité le jugement de Dieu, ou alors Il doit s’excuser auprès de Sodome et Gomorrhe d’avoir agi de façon irréfléchie et injuste.

On discute beaucoup dans l’Eglise évangélique d’aujourd’hui sur la possibilité d’une transformation culturelle, discussion qui est alimentée par des présentations telles que les deux vidéos "Transformations" produites par George Otis, Jr. De tels récits de "réveils" locaux et régionaux venant de différentes parties du monde sont encourageants à un moment où la communauté chrétienne en Amérique et dans le monde entier jeûne et prie pour un véritable renouveau et réveil spirituel dans notre génération.

Mais un mot de prudence doit être à l’ordre du jour. L’histoire n’est pas tendre à l’égard des naïfs. Les chrétiens contemporains ont souvent tendance à être naïfs en ce qui concerne le réveil et ses effets tant sur l’Eglise que sur le monde. De nombreuses églises et organisations cherchent et prient pour un réveil dans l’espoir que sa venue ravivera des programmes qui ont échoué et ressuscitera des structures et des institutions mourantes. Mais historiquement, le réveil tend à renouveler les gens, et non pas les bâtiments, les structures ou les programmes. Le méthodisme commença en tant que "société" à l’intérieur de l’Eglise Anglicane, mais les feux du renouveau wesleyen forca en définitive à une scission qui eut pour conséquence la naissance de l’Eglise Méthodiste. Au cours du Deuxième Grand Réveil de 1799-1811, des combats similaires survinrent. L’Eglise Presbytérienne tenta d’accuser d’hérésie deux de ses leaders du réveil, James McGready and Barton Stone, parce qu'ils étaient impliqués dans le réveil. McGready se réconcilia avec l’Eglise, mais Stone se retira pour former le Presbytère de Cumberland, qui continue d’exister aujourd’hui en tant qu’Eglise Presbytérienne de Cumberland. Le "vin nouveau" du réveil tend à faire des ravages sur les vieilles outres de l’Eglise, et il est naïf de s’attendre à autre chose.

Nous avons aussi tendance à être naïfs au sujet des effets du réveil sur la culture environnante, ce qui aujourd’hui est appelé "transformation". Le réveil wesleyen eut un profond impact sur la structure sociale de l’Angleterre du 18e siècle, avec des effets se répercutant sur une durée de 100 ans, ce qui conduisit finalement au bannissement non-violent d’Angleterre de l’esclavage au début des années 1800. Dans le réveil de 1904 du Pays de Galles, les effets immédiats furent profonds dans une égale mesure. Les bars firent faillite, des stocks de bibles se vendirent comme des bouchées de pain, et le crime s’évapora presque entièrement au Sud du Pays de Galles. On donna aux juges des districts des gants blancs, ce qui signifiait qu’ils n’avaient pas de cas à juger, et dans un quartier de district, les policiers, n’ayant plus de crimes sur lesquels faire des investigations, déployèrent leur énergie à former plutôt quatre quartets de chant composés d’hommes qui faisaient des tournées dans les églises du quartier.

Mais il y eut d’autres effets secondaires. Le renouveau wesleyen servit à préparer l’Angleterre au bouleversement amené par la Révolution Française et les Guerres Napoléoniennes qui allaient suivre. En Amérique, le Grand Réveil des années 1740 prépara les colonies à l’épreuve qui allait suivre de la Guerre d’Indépendance et au déclin spirituel que cette dernière entraîna. Le Deuxième Grand Réveil de 1799-1811 fut suivi et s’acheva effectivement par la Guerre de 1812-1814. Le Réveil de Prière de Manhattan de 1857-1858 fut suivi trois années plus tard par le terrible bouleversement introduit par la Guerre Civile. Le grand Réveil du Pays de Galles de 1904 balaya le monde entier, donnant naissance au mouvement pentecôtiste moderne avant d’éclater de milles feux en Corée en 1907. Mais cette effusion mondiale fut suivie dans un intervalle de sept ans par les "armes à feu d’août 1914" et par le grand bain de sang de la Première Guerre Mondiale.

Sans doute que la leçon à en retirer ici est le mieux résumée par Ford C. Ottman dans sa biographie de l’évangéliste presbytérien J. Wilbur Chapman. Ecrivant dans les années 1920 et méditant de nouveau sur l’histoire des réveils modernes, Ottman fit l’observation suivante :

"Lorsque nous réexaminons ces extraordinaires réveils religieux qui… ravivèrent si rapidement les églises et qui imprimèrent de façon si efficace les vérités de Dieu sur les consciences des multitudes, nous ne pouvons nous soustraire à la conviction que Dieu dans Sa gracieuse providence avait récolté une moisson spirituelle avant de permettre la percée des forces révolutionnaires qui écrasèrent le monde, appauvrirent pratiquement toutes les nations, produisirent un chaos économique et social, et marqua de déshonneur la fierté de la civilisation chrétienne. Dans l’histoire des réveils, la remarque a souvent été faite que de telles périodes de restauration sont des avertissements du jugement imminent avec lequel elles se synchronisent. La moisson est rentrée avant que le champ ne s’obscurcisse jusqu’à la décrépitude."

Le fait de prédire et de prophétiser un réveil à venir (et l’espoir d’une transformation) est devenu en quelque sorte une "industrie artisanale" dans l’Eglise d’aujourd’hui (probablement précédée uniquement de la prédiction des temps de la fin). Moi aussi, je crois véritablement que nous sommes à deux doigts de voir une autre "marée haute" du mouvement de Dieu dans notre génération. J’ai ressenti cela et prié pour la chose intensément au cours des cinq années passées (et en comptant). Mais je ne peux m’empêcher de poser la question que l’histoire et l’expérience de l’Eglise présentent inévitablement : que restera-t-il après ce temps quand la vague de réveil reculera ? Quels en seront les effets secondaires et les conséquences ? Je crois véritablement que nous ne pouvons nous préparer correctement et d’une manière adéquate au réveil à venir sans nous poser ces questions.

Il y a des voix dans l’Eglise aujourd’hui qui prétendent que Dieu a besoin de l’Amérique (de sa prospérité, de sa puissance internationale, etc.) pour faire avancer le Royaume de Dieu, et donc que Dieu ne jugera pas l’Amérique d’aucune manière significative, parce qu’agir ainsi mettrait en péril Sa cause (les chrétiens du 5e siècle devaient probablement penser la même chose à propos de Rome). Le problème est que Dieu juge et châtie toujours le péché dont on ne s’est pas repenti. Mais Il Se réserve le droit de retirer ou de reléguer le jugement à une certaine date future, et même jusque dans l’éternité et le Jour du Jugement lui-même. Retarder le jugement dans ce monde-ci n’est pas la même chose que nier le jugement, soit dans ce monde-ci soit dans l’autre.

Dieu Se réserve aussi le droit d’être sélectif, en accordant un renouveau à un pays et non à un autre, en jugeant l’un maintenant alors qu’il reporte le jugement d’un autre, en envoyant le renouveau à Son Eglise tandis que dans le même temps Il envoie le jugement sur un monde rebelle et incrédule. Il se réserve même le droit, comme à l’époque de Jonas, de proclamer le jugement, d’envoyer le réveil, et de reporter en conséquence le jugement promis sur la base de la réponse des gens par rapport au réveil, et ainsi de châtier un prophète obéissant mais boudant qui était déçu de ce que Dieu avait été à la hauteur de Sa réputation d’être compatissant envers des gens si perdus dans leurs péchés qu’ils "ne connaissent pas la différence entre leur main droite et leur main gauche" (Jonas 4:11). Dieu a l’habitude malencontreuse d’être immensément plus patient et compatissant à l’égard des pécheurs que nous le sommes. Comme Jonas l’a découvert, la miséricorde et la compassion à l’égard de ceux (en dehors de nous-mêmes) qui ne le méritent pas, peuvent être l’un de Ses attributs les plus irritants.

En bref, Il n’est pas un lion apprivoisé, si nous paraphrasons C.S. Lewis. Il aura miséricorde de qui Il veut (Romains 9:18). Et il en est de même concernant les problèmes du renouveau spirituel et de la transformation culturelle. Le fait que nous ayons ou que nous n’ayons pas un réveil spirituel et une transformation culturelle "ne dépend pas de celui qui veut ou de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde" (Romains 9:16). Sa miséricorde nous encourage à jeûner et prier pour cela, proclamant avec le prophète : "Qui sait s'Il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'Il ne laissera pas après Lui la bénédiction, des offrandes et des libations pour l'Eternel, votre Dieu? " (Joël 2:14). Sa sainteté et Son jugement sur le péché nous avertissent que ni le réveil, ni la transformation ne sont jamais des résultats garantis, et il y a des temps tant personnels que nationaux où nous sommes convoqués pour récolter l’amère moisson de ce que nous avons semé.

Et Augustin nous rappellerait que même dans son plus beau jour, la cité terrestre qui est le système de ce monde est fondamentalement opposée aux desseins du Royaume de Dieu et est condamnée de façon ultime au jugement.

 

Préparer un Canal pour la Rivière

"Dieu est pour nous un refuge et une force, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers; quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu'à faire trembler les montagnes." (Psaumes 46:1-3)

Mon psaume préféré est le psaume 46, et après les événements du 11 septembre, le Seigneur me donna un coup de coude pour que je le relise. Les trois premiers versets (cités plus haut) décrivent la confiance en Dieu lorsque le monde entier autour de nous et que toutes ces choses dans lesquelles nous avons mis notre confiance bougent tout à coup, et que nos vies sont propulsées dans une situation de bouleversement. C’est là une description appropriée de ce qui a eu lieu chez beaucoup de personnes dernièrement. Comme ces Romains qui avaient senti leur monde se briser en mille morceaux avec l’effondrement de Rome, beaucoup de personnes aujourd’hui ont eu leurs mondes personnels secoués et fracassés en mille morceaux par les récents événements. Et il doit probablement y avoir davantage de choses qui doivent survenir. Le monde et ses habitants sont en agitation; les montagnes se fendent, les vagues mugissent, et les cœurs des gens sont remplis de crainte et de pressentiments. Mais au milieu de cette agitation, les versets 4 à 7 parlent d’une rivière qui continuer à couler en dépit de l’agitation environnante. C’est une rivière "dont les courants réjouissent la cité de Dieu, les sanctuaires du Très-Haut." Je crois qu’il s’agit là de la Rivière de l’Esprit de Dieu, la Rivière de l’Eau de la Vie.

Laissez-moi en venir directement à l’idée que je vois se refléter dans ce passage. Le monde et notre culture environnante sont dans une grande agitation et une grande consternation, exactement comme le psalmiste l’a décrit. Cela deviendra probablement pire avant de s’améliorer. Cependant, à travers toute cette agitation, Dieu prépare et construit un nouveau canal pour le flux de Sa rivière. Ce canal consistera en "les sanctuaires du Très-Haut". C’est ma conviction que ce canal sera composé de milliers d’églises de maison où les familles et les amis se rassembleront pour adorer, chercher Dieu, pour servir les uns les autres dans les bons comme les mauvais jours, pour être l’Eglise qui se réunit dans votre maison, et pour atteindre dans l’amour et la compassion les individus et les familles non-chrétiens autour d’eux. L’importance centrale du foyer et de la maison fut illustrée de façon émouvante dans les récents événements lorsque les passagers condamnés appelèrent chez eux sur leurs téléphones portables au moment qu’ils savaient être les derniers moments de leur vie, dans le but de dire à leur famille et à leurs bien-aimés leur amour et leurs prières. Comment avons-nous pu jamais rater cela ? Et comment pouvons-nous jamais penser que nous pourrions construire des églises fortes, vibrantes, transformant la culture sur une quelconque fondation humaine autre que des familles spirituellement fortes et vibrantes?

Si nous voulons véritablement observer et expérimenter la transformation de notre culture, alors nous devons être disposés à chercher et à prier pour un réveil et une transformation de nous-mêmes, nos familles, nos foyers et l’Eglise qui se réunit dans nos maisons. Ma conviction est que Dieu prépare et lève Sa nouvelle Eglise souterraine pour ces temps-là, composée d’innombrables églises de maison où les familles se rencontrent pour être l’Eglise. Je crois que cela se produira dans le contexte, comme le décrit le psalmiste, de terribles bouleversements et incertitudes dans le monde autour de nous. Mais au milieu de ces bouleversements et de ces incertitudes, Dieu déversera la Rivière de l’Eau de la Vie dans un renouveau et un réveil, qui "réjouiront la cité de Dieu, les sanctuaires du Très-Haut".

Que la Rivière de Son Esprit coule à travers votre famille, votre maison et l’Eglise qui se réunit dans votre maison, renouvelant et donnant la vie à tous ceux qu’elle touche.

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