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Consacrées au Réveil
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Amelia Taylor, la
Mère de James Hudson Taylor
LA MERE QUI INTERCEDA POUR
LA CONVERSION DE SON FILS
Compilé par ERM
"La porte fermée de
la chambre de sa mère, tous les jours à midi, en dépit
des innombrables et constantes obligations qui lui incombaient, avait
également une grande influence sur tous, car ils savaient qu'elle
se prosternait alors devant Dieu pour renouveler ses forces et pour demander
qu'autrui se sente attiré vers l'Ami invisible qui habitait en
elle. Rien d'étonnant, dans ce cas, qu'en grandissant Hudson se
soit consacré entièrement à Dieu." - Eugenie
Myers Harrison et Orlando Boyer.
Un jour mémorable,
avant la naissance de Hudson, l'aîné de la famille, le père
appela sa femme pour discuter avec elle d'un passage des Écritures
qui l'avait fortement impressionné. Dans sa bible, il avait lu
une partie du chapitre 13 de l'Exode et du chapitre 3 des Nombres : "Consacre-Moi
tout premier-né [...]; il m'appartient [...]; les mâles appartiennent
à l’Éternel [...]. Tu consacreras à l’Éternel
tout premier-né [...]."
Les deux époux parlèrent
longtemps de la joie qui les attendait. Puis, à genoux, ils remirent
leur premier-né au Seigneur, Lui demandant de le mettre à
part dès cet instant pour Son œuvre.
James Taylor, le père
de Hudson, non seulement priait avec ferveur pour ses cinq enfants, mais
il leur enseignait également à tout demander à Dieu,
jusqu'à la moindre chose.
Chaque jour, à genoux
à côté du lit, le père entourait de son bras
chacun de ses enfants tandis qu'il priait avec insistance pour eux. Il
insistait pour que chaque membre de la famille passât aussi au moins
une demi-heure par jour avec Dieu, pour renouveler son âme au moyen
de la prière et de l'étude des Écritures.
La porte fermée de
la chambre de la mère, tous les jours à midi, en dépit
des innombrables et constantes obligations qui lui incombaient, avait
également une grande influence sur tous, car ils savaient qu'elle
se prosternait alors devant Dieu pour renouveler ses forces et pour demander
qu'autrui se sente attiré vers l'Ami invisible qui habitait en
elle.
Rien d'étonnant, dans
ce cas, qu'en grandissant Hudson se soit consacré entièrement
à Dieu. Le grand secret de son incroyable succès était
que lorsqu'il manquait de quelque chose, dans le domaine spirituel comme
dans le domaine matériel, il avait toujours recours à Dieu
et il recevait de Lui des trésors infinis.
La conversion de Hudson Taylor,
comme toutes les autres choses dans sa vie, est un monument dressé
en l’honneur de la puissance de la prière. Quand il eut environ
dix-sept ans, il se rendit un après-midi à la bibliothèque
de son père à la recherche d'un livre avec lequel il pourrait
passer le temps. Finalement il prit un tract évangélique
qui lui semblait intéressant, se disant à lui-même
: "Il y aura une histoire au début et un sermon à la
fin. Je lirai la première chose et sauterai la deuxième."
Il n’avait aucune idée
de ce qui allait se passer au même moment dans le cœur de sa mère,
qui était sortie faire une visite à 100 ou 120 kilomètres
de là. Ce même après-midi, elle alla dans sa chambre
soupirant intensément après la conversion de son fils, ferma
la porte à clé et se résolut à ne pas quitter
l'endroit jusqu'à ce que ses prières fussent exaucées.
Heure après heure, elle continua à supplier, jusqu'à
ce qu’à force elle se relevât avec l’heureuse assurance que
l'objet de ses prières avait déjà été
accompli.
Pendant ce temps, au cours
de sa lecture du tract, Hudson s'était heurté contre l'expression
: "l’œuvre achevée de Christ." En se remémorant ces
mots : "Tout est achevé", il souleva la question : "Qu'est-ce
qui a été achevé ?" Il répondit immédiatement:
"Une expiation et une satisfaction pleines et parfaites pour le péché.
La dette a été payée par le Substitut. Christ est
mort pour nos péchés et pas pour les nôtres seulement,
mais aussi pour les péchés du monde entier." Vint ensuite
la pensée : "Si l’œuvre a été entièrement
achevée et la dette entièrement payée, qu'est-ce
qu’il me reste à faire?" Vint alors la réalisation bénie
qu'il n'y avait rien au monde à faire, sinon plier les genoux dans
la prière, et dans la foi accepter le salut acquis par Christ.
"Ainsi," dit Hudson, "tandis que ma chère mère
louait Dieu sur ses genoux dans sa chambre, je Le louais dans le vieil
entrepôt où j'étais parti seul pour lire à
mon loisir ce petit livre."
Plusieurs jours plus tard,
il raconta à sa sœur sa joie de fraîche date en Christ et
réussit à obtenir d’elle la promesse qu’elle n’en parlerait
à personne. Quand la mère retourna à la maison une
quinzaine de jours plus tard, il la rencontra à la porte et lui
dit qu'il avait des bonnes nouvelles à lui annoncer. Écrivant
de nombreuses années plus tard, Hudson Taylor dit : "Je peux
presque sentir les bras de cette chère mère autour de mon
cou, alors qu’elle me pressait sur sa poitrine et dit : 'Je sais, mon
garçon. Je me suis réjouie pendant une quinzaine de jours
des heureuses nouvelles que tu allais m’annoncer.' 'Amelia a rompu
sa promesse ?' demandai-je surpris ? 'Elle m’a dit qu'elle ne le
dirait à personne.' Ma chère mère m'assura
que ce n’était d'aucune source humaine qu'elle avait appris les
nouvelles et continua en racontant l'incident mentionné ci-dessus."
Tandis que la mère,
bien loin de lui, priait dans la foi pour qu’il pût ce même
jour entrer dans l'expérience du salut, il goûta en réalité
à sa félicité, ayant compris qu'il ne lui restait
rien à faire sinon se saisir de l’œuvre accomplie du Calvaire,
par la foi croyant, dans la prière recevant. La mère et
le fils lançaient de la même façon leur ancre dans
la promesse de Jean 14:13: "Tout ce que vous demanderez en Mon nom,
Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils."
Ce texte lui était précieux, parce que ce dernier avait
mené tout d'abord son âme polluée, et ensuite sa personne
même, jusqu’à la fontaine purifiante du Calvaire.
Cependant, Hudson Taylor
n'était toujours pas satisfait; il savait qu'il ne faisait pas
encore toute la volonté de Dieu. Alors, l'esprit en proie à
l'angoisse, il s'écria comme tel personnage de l'Antiquité
: "Je ne te laisserai que Tu ne me bénisses." Se trouvant
seul et à genoux, un grand dessein se fit jour en son âme;
si Dieu brisait le pouvoir du péché et le sauvait d'esprit,
d'âme et de corps, pour l'éternité, il renoncerait
à tout sur la terre pour se mettre pour toujours à la disposition
de Dieu. A propos de cette expérience, Hudson Taylor s'exprima
ainsi :
"Je n'oublierai jamais
ce que je ressentis à ce moment-là; il n'y a pas de mot
pour le décrire. Je me sentis en présence de Dieu, concluant
une alliance avec le Tout-Puissant. Il me sembla entendre une voix prononcer
les paroles suivantes : Ta prière a été entendue;
tes conditions ont été acceptés. Depuis lors, je
n'ai jamais douté que Dieu m'avait appelé pour aller travailler
en Chine."
Avant de s'embarquer pour
la Chine, il écrivit à sa mère : "Je désire
être près de toi une fois encore, car je sais que toi, ma
mère, tu désires me voir, mais je crois qu'il vaut mieux
ne plus nous serrer dans les bras, car cela serait comme nous retrouver
pour ensuite nous séparer pour toujours [...]."
Cependant, sa mère
se rendit au port d'où le bateau devait mettre les voiles. Des
années plus tard, il décrivit ainsi le départ :
"Ma mère chérie,
qui repose maintenant avec le Christ, vint à Liverpool pour me
dire au revoir. Je n'oublierai jamais la façon dont elle entra
avec moi dans la cabine où j'allais vivre pendant près de
six longs mois. Avec sa tendresse de mère, elle prépara
la couchette. Elle s'assit à côté de moi et nous avons
chanté un dernier hymne ensemble avant de nous séparer.
Nous nous sommes agenouillés et elle pria; ce fut la dernière
prière de ma mère avant mon départ pour la Chine.
On entendit alors le signal indiquant à ceux qui ne partaient pas
qu'ils devaient débarquer. Nous nous sommes fait nos adieux, sans
espoir de nous revoir un jour [...]. Lorsque le bateau quitta le quai,
et que la séparation devint une réalité, de son cœur
jaillit un cri d'angoisse si émouvant que je ne l'oublierai jamais.
Ce fut comme si mon cœur avait été transpercé par
un coup de poignard. Je ne m'étais jamais encore si bien rendu
compte de ce que signifiaient les paroles : Parce que c'est ainsi que
Dieu aima les hommes. Je suis sûr qu'à ce moment-là,
ma mère chérie comprit elle aussi plus qu'en toute autre
occasion de sa vie, l'amour de Dieu pour les hommes qui périssent.
Oh! Comme le cœur de Dieu s'attriste à voir Ses enfants se boucher
les oreilles à l'appel divin à sauver le monde, pour lequel
son Fils unique et bien-aimé a souffert et est mort! "
"Ne te laisse troubler
par rien, maman chérie, missionnaire, c'est l’œuvre la plus noble
qu'un homme puisse accomplir. Les anges seraient heureux de pouvoir participer
à ce travail glorieux. Tu te tourmenterais bien autrement si je
me détournais de la voie droite, si le Seigneur cessait de me garder
en Sa grâce et si je tombais au péché. Seule Sa miséricorde
m'a préservé des chutes où se perdent tant de jeunes.
Pense aux douze millions - comment se représenter pareille foule?
- douze millions d'âmes en Chine qui chaque année entrent
dans l'éternité sans Dieu, et sans espérance. Que
méritons-nous par notre esprit mondain, notre paresse, notre apathie,
notre ingratitude envers Dieu, sinon de n'avoir qu'une pauvre expérience
de Son amour et de Sa paix? Je reste trop indigne et incapable. Puissé-je
posséder plus de grâce et d'amour, plus de zèle et
de sainteté."
"Ne pleure pas, mère
chérie. La séparation n'est que pour peu de temps. Nous
serons à nouveau réunis. Pense au but glorieux pour lequel
je te quitte. Ce n'est ni pour l'argent, ni pour la gloire mais pour amener
à la connaissance du Christ Jésus, quelques uns de ces malheureux
Chinois."
Références:
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