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Saine Doctrine et Démangeaison aux Oreilles

Par un auteur anonyme

"Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables." (2 Timothée 4:3)

Il s’agit là d’oreilles qui sans cesse picotent du désir inconfortable de ce qui gratifie le goût d’un cœur charnel et égocentrique.

Le temps dont a parlé Paul est maintenant venu. C’est le temps de la grande apostasie, de la grande séduction. En fait, c’est la dernière grande apostasie qui conduira vers l’Antéchrist. Cela signifie que nous sommes très, très proches de l’enlèvement de l’Eglise. Toutefois, quelle que soit la durée qui nous sépare de cet événement, que ce soit des mois ou des années, la situation de l’Eglise va devenir de plus en plus désespérée. La plupart des prédicateurs ne veulent pas prêcher la vérité, et la plupart des chrétiens ne veulent pas entendre la vérité. Le Saint-Esprit, ici au travers de Paul, dit clairement cela ! En d’autres termes, ce sont les temps les plus dangereux.

C’est la raison pour laquelle ces lignes de commentaire sont si importantes. En fait, le Seigneur m’a dit d’écrire ces commentaires et de les adresser plus aux croyants qu’aux prédicateurs eux-mêmes. Nous avons fait de notre mieux pour réaliser cela.

C’est la raison pour laquelle je supplie le public chrétien en général de se procurer ces volumes et de les lire. Beaucoup, beaucoup de choses sont en jeu ici, jusqu’aux âmes humaines. A moins que le croyant ne connaisse pleinement la Parole de Dieu, et ne comprenne pleinement le grand message de la Croix, il y a de fortes chances qu’un tel individu se retrouve lui-même parmi les rangs des incroyants. En outre, nous ne parlons pas ici de cas isolés, mais vraiment plutôt d’une bien plus grande majorité de chrétiens professants.

 

APOSTASIE

L’expression : " Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine " a été mise par écrit il y a pas moins de 2000 ans, mais est en train de se réaliser.

L’exhortation donnée par Paul à proclamer la Parole est faite en vue de l’abandon à venir de la foi communiquée une fois pour toutes aux saints. Le mot " supporter " signifie littéralement : " se tenir soi-même droit ou ferme contre une personne ou une chose " (Wuest).

Pour " saine " , c’est le mot grec "hugiaino" qui est utilisé. Il signifie " en bonne santé, salubre. "

Le mot "doctrine" qui signifie " enseignement " est précédé de l’article défini en grec, ce qui signifie qu’il s’agit d’une doctrine particulière, et en l’occurrence, du plan même de Rédemption tel qu’enseigné et prêché par Paul. En d’autres termes, c’est la Nouvelle Alliance qui s’appuie sur la Croix de Christ comme son sûr fondement.

En dépit du fait que mes paroles ne seront pas à présent crues par plusieurs, la vérité est que, malgré la richesse matérielle de l’Eglise et le nombre gonflé de ses membres, spirituellement parlant, l’Eglise est dans une condition pire que celle dans laquelle elle a été durant ces 100 ou plus dernières années.

Pratiquement toute l’Eglise a rejeté la direction et les instructions du Saint-Esprit d’une façon ou d’une autre. Bien sûr, il y a des exceptions, mais elles ne sont pas nombreuses.

Environ la moitié du monde ecclésial a complètement rejeté le Saint-Esprit, et en cela je me réfère au baptême du Saint-Esprit, avec comme preuve le parler en langues (Actes 2:4) [voir note]. Par conséquent, il n’y a pas de quelconque action ou opération du Saint-Esprit dans ces églises particulières, ce qui signifie que tout ce qui est fait est né de l’homme, institué de l’homme, et dirigé par l’homme. Ainsi, quand bien même il y aurait beaucoup de machinerie religieuse, il y a peu ou pas de choses vraiment faites pour le Seigneur.

En ce qui concerne les diverses dénominations qui prétendent être pentecôtistes – en d’autres termes, elles revendiquent l’expérience d’Actes 2 :4 -, la plupart d’entre elles ne sont plus que des carcasses de ce qu’elles ont été autrefois. En fait, dans les Assemblées de Dieu et dans l’Eglise de Dieu, les deux plus grandes dénominations pentecôtistes, seulement environ un tiers des personnes dans ces églises respectives affirment même être baptisées du Saint-Esprit. En réalité, ces dénominations particulières, avec plusieurs autres dans la même catégorie soi-disant pentecôtiste, sont presque entièrement apostasiées, ayant rejeté la Croix de Christ en faveur d’une psychologie humaniste. Pour être franc, la psychologie n’est pas le véritable problème, ce n’est qu’un symptôme. Le réel problème est l’abandon de la Croix de Christ en tant que réponse aux maladies de l’humanité. En d’autres termes, c’est là de l’incrédulité brute (Jean 16 :9-11).

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas un certain nombre de prédicateurs pieux ou de croyants laïques pieux dans ces dénominations particulières. Néanmoins, cela veut dire que la direction vers laquelle s’acheminent ces dénominations se porte de plus en plus vers l’apostasie.

Pour ce qui est de la partie charismatique du monde ecclésial, une grande partie en est constituée d’Eglises soi-disant de la Foi, dont beaucoup répudient ouvertement la Croix. En fait, " l’Evangile de l’Avidité " est devenu le message premier dans ces cercles, ce qui est faux d’une manière si flagrante que seuls les aveugles spirituels ne sont pas conscients de ce fait évident.

Une fois de plus, je ne veux pas laisser l’impression qu’il n’y a pas d’Eglises ou de prédicateurs pieux, car il y en a de toute évidence. Cependant, leur nombre est faible et probablement diminue en permanence.

 

LA PAROBOLE DE L’IVRAIE

Dans la plus courte parabole qu’Il ait donnée, Christ nous dépeint ce jour qui est maintenant le nôtre. Il a dit :

Il leur dit cette autre parabole: Le Royaume des cieux est semblable à du levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée. " (Matthieu 13 :33)

Le Seigneur parle ici de l’Eglise des derniers temps, et nous dit qu’elle sera entièrement apostasiée. Bien sûr, il y aura un reste qui n’entrera pas dans l’apostasie, comme il y en a toujours eu, mais la plus grande majorité sera apostasiée.

 

QU’EST-CE LA SAINE DOCTRINE ?

L’information que nous avons donnée concernant " la Parole " du verset 2, est ce qui constitue la saine doctrine. Bien sûr, la doctrine couvre tous les aspects de la Parole de Dieu. Cependant, les points saillants les plus essentiels concernent deux principes primordiaux :

  1. Le salut du pécheur.
  2. La sanctification du saint.

A l’évidence, si la doctrine est incorrecte en ce qui concerne le salut du pécheur, il n’y aura pas de sanctification du saint, parce que le Saint-Esprit ne peut pas sanctifier l’individu qui n’est pas réellement sauvé. Malheureusement, on ne nous dit pas qu’il y a des millions qui pensent être sauvés mais qui ne le sont pas réellement, et cela est entièrement dû au fait qu’ils croient en quelque chose qui n’est pas vrai.

Par exemple, tout le système catholique enseigne que la fidélité à l’Eglise et à ses sacrements garantit le salut. C’est de toute évidence ici un effort par les œuvres que Dieu ne peut pas approuver. Malheureusement, beaucoup du côté protestant tombent dans la même catégorie d’une façon ou d’une autre.

Ces millions ont cru à quelque chose de faux, et même s’ils pensent qu’ils sont sauvés, ils ne le sont pas en réalité; et il n’y a rien de pire qu’une mauvaise voie de salut.

Toutefois, il est tout à fait possible de détenir une saine doctrine concernant le salut, et une doctrine défectueuse sur la sanctification. C’est réellement l’un des plus grands problèmes dans l’Eglise.

Comme nous l’avons dit plusieurs fois, bien qu’il soit certainement correct de dire que le pécheur qui croit est sanctifié instantanément et parfaitement au moment du salut (1 Corinthiens 6 :11), cette vérité ne fait que proclamer la position réelle de la personne en Christ. Elle ne concerne pas sa condition. En vérité, il y a tout un monde de différence entre la " position " du chrétien né de nouveau, qui est " en Christ ", et sa " condition " réelle qui est du domaine de la chair. Par voie de conséquence, c’est l’affaire immédiate du Saint-Esprit de ramener la " condition " au niveau de la " position ". C’est cela que nous entendons par le processus de sanctification.

Ce que nous venons tout juste d’affirmer n’est pas un processus facile, ni un processus rapide. Et par ailleurs, il n’y a qu’une seule façon de l’atteindre.

 

PRÊCHER LA CROIX

Tout comme le prédicateur prêche la Croix au pécheur, il devrait tout autant prêcher la Croix au croyant. Le principe est le même dans les deux cas. Tout comme le pécheur doit croire en Jésus et dans ce qu’Il a accompli à la Croix, pour être sauvé, de façon analogue, le croyant doit continuer à croire en Christ et dans ce qu’Il a accompli, pour être sanctifié. C’est de cette manière que procède le Saint-Esprit. Malheureusement, la plupart des chrétiens n’ont été enseignés aucunement sur cet aspect de la sanctification du saint. Pour parler franchement, la plupart des chrétiens n’ont pas la moindre idée, même embrouillée, sur la façon dont le processus de sanctification fonctionne en réalité. Je suppose qu’ils croient que c’est juste un quelconque processus automatique, etc.. Ce ne l’est pas !

Concernant la " saine doctrine " ayant trait à la sanctification des saints, le croyant doit croire au moins trois choses, et agir en conformité avec elles :

  1. Il doit comprendre que toute qualité, toute grâce, toute bénédiction individuelles qu’il reçoit du Seigneur, provient en totalité et sans exception, de la Croix de Christ. Je réalise que j’ai déjà dit cela plusieurs fois de différentes façons dans ce volume même ; cependant, je l’ai fait dans un but précis et à bon escient.
  2. La plupart des chrétiens ne savent pas ou ne comprennent pas ce que je viens de dire. La plupart laissent leur pensée au sujet de la Croix à l’endroit de leur expérience initiale du salut. La plupart ne comprennent pas que la Croix jouent une part aussi grande dans leur vie quotidienne après qu’ils sont sauvés, qu’elle ne l’a fait dans leur expérience initiale de venir à Christ. En réalité, la Croix est le point de convergence central de la Parole de Dieu. Toute la Parole converge vers la Croix ou en découle d’une façon ou d’une autre.

    Beaucoup de chrétiens pensent que parce qu’ils parlent en langues, cela leur assure la victoire. Mais c’est faux ! D’autres pensent que s’ils peuvent tout juste augmenter leur foi, cela leur garantira des résultats. Cela ne le fera pas !

    Tout d’abord, beaucoup essayent d’augmenter leur foi dans toutes les mauvaises directions. Si le degré de notre foi est certainement importante, c’est l’objet de notre foi qui est la chose la plus importante de toutes.

  3. La foi du Croyant doit toujours être ancrée dans la Croix de Christ. Comme cela vient juste d’être dit, la Croix doit toujours être l’objet de notre foi. Le degré de foi d’une personne est une chose, tandis que ce en quoi l’on croit est réellement la chose qui importe. Beaucoup continuent à " croire avec acharnement ", dans tous les sens du terme, mais dans un objet erroné. La foi simple est tout ce qui est requis, mais la foi dans la Croix de Christ, ce qui est réellement la véritable Parole de Dieu, et non pas dans quelque chose d’autre (Romains 10 :17).
  4. En vérité, le processus de sanctification est toujours et sans exception effectué par le Saint-Esprit. Il est le seul qui puisse opérer ces choses, ce qui revient à dire que nous en sommes incapables. Il n’exige pas beaucoup de choses de notre part, mais Il exige une seule chose, et en fait, si nous ne faisons pas cette chose même, Il ne pourra simplement pas agir dans nos cœurs et dans nos vies, du moins dans une certaine mesure. Il exige que nous placions notre foi dans l’œuvre accomplie de Christ, et que nous comprenions, comme cela a déjà été dit, qu’elle constitue la source de toutes bénédictions. Une fois que nous exhibons une telle foi, et continuons à exhiber une telle foi, c’est-à-dire que nous plaçons toute notre foi dans cette direction – la direction de la Croix – alors Il agira d’une manière splendide en notre nom (Romains 8 :2).

 

LE SECRET DE L’OPERATION DU SAINT-ESPRIT

Paul a dit : " Et si l'Esprit (le Saint-Esprit) de Celui (Dieu le Père) qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, Celui (le Saint-Esprit) qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. " (Romains 8 :11)

Ce passage ne parle pas de la Résurrection à venir comme beaucoup le croient, mais plutôt de ce que le Saint-Esprit fera pour nous quant à notre vie de tous les jours.

Le croyant est constitué d’un esprit, d’une âme et d’un corps (1 Thessaloniciens 5 :23). La vertèbre faible dans tout ceci est le " corps ". A travers les cinq sens, Satan travaille. C’est uniquement le Saint-Esprit, par conséquent, Qui peut nous aider en ce qui concerne ce corps physique. Toutefois, Il fera ce qui nécesite d’être fait seulement si nous affichons la foi dans l’œuvre accomplie de Christ. Comme quelqu’un l’a très bien dit, Jésus est mort sur la Croix pour nous sauver non seulement du péché, mais aussi de " l’ego ". Examinons la Croix comme faisant partie de cette œuvre éminemment importante.

 

LA DIMENSION VIVIFIANTE DE LA CROIX

Le Docteur Mabie écrit dans l’un de ses livres : " Selon la pensée de l’Ecriture, la Mort réconciliatrice et la Résurrection de Christ sont toujours prises ensemble. Ce sont des parties inséparables d’une unité réelle – des parties jumelles d’un même fait. " Il s’agit là d’une déclaration claire et vraie, mais dans l’expérience et dans l’enseignement, le danger vient du fait de ne pas donner à ces deux " parties jumelles " un équilibre juste. Cela affecte les résultats pratiques dans votre vie, car vous ne pouvez pas avoir la " puissance de vie positive " sans l’application négative de la mort. S’il y a trop de " négatif ", il y a la " mort " - et alors il y a trop peu du " positif " dans la vie pratique. Si vous mettez l’accent à l’excès sur le " positif ", qui est la " vie " de Résurrection, alors vous ne mettez pas suffisamment en jeu le " négatif " de l’application de la mort pour traiter la vieille vie adamique qui est en cours de nouvelle création, et qui doit être traitée par la " mort " laissant place à la vie de Christ. Ainsi donc, les deux aspects doivent avoir un poids égal, et, pour ainsi dire, fonctionner ensemble dans la vie chrétienne – la mort et la vie, le Calvaire et la Résurrection – " les parties jumelles d’un même fait. "

 

EQUILIBRER LA MORT ET LA RESURRECTION DE CHRIST

En raison de l’importance de cette assertion, répétons ce que nous venons tout juste d’affirmer :

Dans l’expérience du croyant, nous devons mettre l’emphase d’une façon équitable à la fois sur la Mort de Christ et la Résurrection de Christ, car les deux aspects jouent un rôle primordial dans notre expérience avec le Seigneur.

Les deux aspects de ces vérités devraient fonctionner ensemble dans une égale mesure. C’est parce que cette vision des choses est déficiente qu’il existe tant de chrétiens qui ne marchent que d’un seul côté. Soit il sont si négatifs par le fait de trop insister sur l’aspect lié à la mort (la Croix) qu’ils n’ont aucune activité de vie ; soit ils sont si anxieux au point d’éviter le négatif ou le côté lié à la Croix, qu’ils mettent trop en avant le positif ou le côté de la Résurrection.

Nous avons besoin de l’équilibre, afin d’obtenir une réelle communication de la vie de Dieu. Mais c’est si " humain " d’aller dans les extrêmes ! C’est uniquement lorsque nous connaissons le danger, et que nous nous confions en Dieu pour nous garder, que nous pouvons être maintenus dans la sobriété et dans l’équilibre face à la vérité. Quand nous avons conscience des difficultés de la chose compte tenu de nos limitations humaines, nous sommes moins dogmatiques dans nos affirmations avec d’autres sur nous-mêmes et sur nos " vues ". Nous pouvons toujours être certains de tout ce qui est clairement écrit dans la Parole de Dieu, mais non pas si certains au point de détenir la pleine connaissance de la signification de Sa Parole. Nous devons veiller avec attention à cela !

 

LA GRANDE CONFESSION

Le Saint-Esprit recommande par la bouche de Paul : " Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. " (Romains 6 :11).

Ce passage, ainsi que Romains 6:5 nous donne à la fois le côté lié à la mort de la Croix, et le côté lié à la vie de notre union avec Christ dans Sa Résurrection.

Dans la version King James, nous lisons " à travers Jésus-Christ ", mais le texte grec original dit " en Jésus-Christ ". Dans les trois mots " en Christ Jésus ", nous avons la clé de la vie d’union avec le Seigneur ressuscité. Nous sommes morts avec Christ sur la Croix, afin que nous puissions " vivre pour Dieu " dans une tout autre sphère, " en Christ Jésus ".

Le côté lié à la mort qui est bien sûr la Croix, débarrasse le croyant de toute l’ancienne vie, et en cela, je fais référence à tout le péché, toute la transgression et toute la nature adamique du passé, pour ainsi dire. Quand Christ est mort, Il est mort comme étant l’Homme qui nous représente, et la foi que nous avons dans ce qu’Il a accompli, nous place vraiment " en Lui. " Sa mort a payé notre dette qui a été effacée avec toute l’ancienne vie avant la conversion. C’est ce qui nous rend " morts au péché. " Sans aucun doute, le péché n’est pas mort, mais par le fait que nous sommes morts avec Christ, c’est-à-dire " baptisés dans Sa mort " (Romains 6:3), toute l’ancienne vie est partie, et nous sommes ainsi " morts au péché ". La mort signifie exactement ce qu’elle exprime : " mort ! "

Par le fait que je suis mort à toute cette ancienne vie, à cause de ma mort en Christ, le pouvoir du péché a donc été brisé, ce qui veut dire que l’influence de Satan a été brisée aussi. Sa plainte légale contre l’humanité est le péché. Et parce que tout péché a été traité dans l’Expiation, il n’a plus aucun droit légal sur l’humanité, du moins pour ceux qui croiront (Jean 3 :16).

Ce que nous venons juste de décrire fait partie de l’aspect négatif, ou le " côté lié à la mort ". Comme cela devrait être évident, une telle chose est absolument nécessaire pour se débarrasser de l’ancienne vie, c’est-à-dire de " la vieille nature adamique. "

Cependant, on pourrait dire que le côté positif de la Croix est la résurrection. Si nous sommes morts à toute l’ancienne vie dans la mort de Christ, nous avons été ressuscités avec Christ dans Sa résurrection, en " nouveauté de vie ", ce qui constitue le côté positif ou le " côté lié à la vie " (Romains 6 :4). Tout ceci a lieu dans " le Christ Jésus. "

 

EN CHRIST JESUS

Regardons dans Colossiens 2 :6-7 pour avoir plus de lumière sur la signification des mots : " en Christ Jésus. " Paul dit :

Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en Lui, étant enracinés et fondés en Lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. "

(Colossiens 2 :6-7)

Lorsque nous avons au début reçu Christ, par un simple acte de foi, nous avons été placés " en Lui " par l’opération de l’Esprit de Dieu. Christ est en nous, et notre esprit se joint à Lui comme le Ressuscité, mais nous avons aussi à demeurer " en Lui " en tant que sphère dans laquelle nous devons marcher jour après jour. Comme nous avons commencé, ainsi donc nous devons poursuivre – simplement dans la confiance en Lui et en nous reposant sur Lui, et en demeurant " en Lui ".

Le " côté lié à la vie " de la Croix signifie être " vivant pour Dieu ", tout ceci " en Christ Jésus ".

L’apôtre dit ensuite que nous sommes " enracinés… en Lui. " Maintenant, regardons cette déclaration :

Nous ne pouvons pas être " enracinés " dans un endroit aujourd’hui, et dans un autre endroit demain. Paul a aussi dit : " ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte. " (Romains 11 :18). En effet, la " racine " est le fondement sur lequel nous sommes continuellement construits, " persévérant d’une manière résolue dans la foi. "

Cela montre clairement le besoin que nous avons de comprendre la Croix en tant que position de base d’où nous ne devons jamais bouger. C’est dans Sa mort que nous devons être enracinés. Nous ne pouvons pas délaisser cette racine, nous commutant vers un autre type de vie que nous atteignons une fois la Croix dépassée, ou avançant vers n’importe quel but, laissant derrière nous la Croix. Faire cela équivaut à être un " arbre " refusant d’être " enraciné " dans la terre.

En Lui " nous devons être " enracinés ", et " en Lui " nous avons notre " fondement " sur lequel nous devons continuellement nous construire, ce qui nous conduit pour cela (soyons continuellement construits) à " planter nos racines toujours plus profondément dans Sa mort. "

 

JESUS ET LA CROIX

Le Seigneur a prêché Sa propre Croix au début de Son ministère. Il a parlé à Nicodème de la nécessité de la nouvelle naissance et lui a parlé de Sa mort prochaine afin que les pécheurs aient la vie. Il a dit en Jean 3 :14-15 : " Et comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, de même le Fils de l’homme sera élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. " Nous avons été placés " en Lui " dans Sa mort, et ensuite " en Lui " dans Sa vie, du côté de la résurrection de la Croix.

Nous devrions comprendre que c’est là la manière par laquelle nous sommes rentrés, et c’est la manière par laquelle nous restons. Nous devons être enracinés en Lui et avoir notre fondement en Lui, ce qui signifie que la Croix est réellement un fondement.

La "chair " ne peut pas être placée " en Lui ". Il est nécessaire de se " débarrasser " d’elle.

Maintenant, cette œuvre radicale de la Croix a lieu lorsque nous demeurons en Lui. C’est une circoncision qui n’est pas faite de main humaine, car elle est accomplie par le Saint-Esprit lorsque le croyant y consent, et Lui fait confiance, afin qu’Il puisse effectuer dans la vie du croyant l’œuvre complète de la Croix de Christ. C’est l’Esprit de Dieu qui nous baptise dans la mort de Christ, et donne au croyant la puissance d’enlever tout le " corps de la chair ", et d’accomplir cela en détail, afin que nous vivions selon Dieu dans l’Esprit.

Cependant, afin que ceci puisse se faire, le croyant doit en tout temps manifester la foi dans la Croix de Christ où la mort a vraiment eu lieu (Romains 8 :2). Le fait que nous manifestions notre foi dans la Croix, comprenant que c’est à cet endroit que la mort de la vieille nature adamique a eu lieu, donne au Saint-Esprit la latitude d’accomplir l’œuvre que Lui seul peut accomplir.

Voilà ce que Paul dit : " Et c'est en Lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair. " (Colossiens 2 :11).

En fait, comme nous venons de le dire, le Saint-Esprit est Celui qui opère cette œuvre, mais Il le fait au travers et par le moyen de ce que Christ a accompli à la croix pour notre compte, et de notre foi dans cette œuvre accomplie.

Nous devons comprendre, comme nous venons de le dire, que nous avons été et sommes " ensevelis avec Lui par le baptême (baptisés dans Sa mort, non baptisés d’eau), par lequel vous êtes aussi ressuscités en Lui et avec Lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. " (Colossiens 2 :12). 

 

LA VIE DE RESURRECTION

Tout croyant désire, et avec raison, la vie de résurrection. Néanmoins, nous devons sans cesse comprendre que cette " vie " ne peut pas être obtenue si nous ne comprenons par correctement la " mort ". Comme nous l’avons déjà affirmé, la " mort " se réfère à la " racine " qui est la Croix. C’est exactement ce qu’a dit Paul :

En effet, si nous sommes devenus une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort, nous le serons aussi par la conformité à Sa résurrection. " (Romains 6:5).

L’aspect relatif à la résurrection, c’est d’être " libre du péché. " C’est pourquoi Paul a aussi dit : " Car celui qui est mort (étant mort en Christ) est libre du péché. " (Romains 6 :7).

C’est pourquoi il a aussi dit : " Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. " (Romains 6:8).

Paul ne parle pas ici d’avoir vécu et d’être mort en chrétien, et ensuite d’attendre la résurrection à venir. Il n’exprime pas du tout cette idée-là !

Il parle de Romains 6:23, du fait d’être " baptisé dans Sa mort (la mort de Christ). "

Vivre avec Lui " doit se comprendre dans le sens de notre vie quotidienne, en d’autres termes, dans le sens de notre vie victorieuse, triomphante. Christ est vivant maintenant même, et cela veut dire que nous sommes vivants aussi ! Il est assis à la droite du Père dans une victoire complète et totale, et nous également, de fait, sommes assis avec Lui dans les lieux célestes (Ephésiens 2 :6).

Cela signifie que Sa tâche est terminée et Son œuvre accomplie. Ainsi, Il est complètement victorieux. Et parce qu’Il l’est, et par le fait que nous sommes " en Lui ", nous sommes totalement victorieux aussi.

Maintenant, nous serons effectivement victorieux, nous vivrons effectivement victorieux, et marcherons victorieux, si nous gardons notre foi dans ce qu’Il a accompli à la Croix. Si la résurrection a une importance égale, nous ne devons jamais oublier qu’elle est construite sur le fondement de la Croix.

Paul n’a pas dit : " Mais Dieu a interdit que je me glorifie d’autre chose que de la ‘résurrection’ de notre Seigneur Jésus Christ ", mais plutôt : " Mais Dieu a interdit que je me glorifie d’autre chose que de la ‘Croix’ de notre Seigneur Jésus Christ " (Galates 6 :14).

La vie de résurrection est le règlement de dette, ou l’on pourrait dire, le " dédommagement " ; ce " règlement de dette " ou " dédommagement " ne peut être effectif que si la " racine de Sa mort " qui a été plantée, est en permanence comprise et entretenue.

Revenons à ce que nous avons dit au début. La mort et la résurrection de Christ doivent toujours être prises ensemble. Elles constituent les parties inséparables d’une unité distincte – " des parties jumelles d’un même fait. "

Pourtant, nous devons toujours garder à l’esprit que si nous voulons obtenir la vie de résurrection, nous devons premièrement avoir la vie de la Croix.

 

DES DEMANGEAISONS AUX OREILLES

La phrase : " Mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs " se réfère aux personnes qui ont la démangeaison d’entendre des paroles agréables et confortables et qui sont prêtes à récompenser joliment celui qui se compromet suffisamment pour les dire. Ce type d’auditeurs a rejeté la Vérité et préfère entendre le mensonge.

Désirs " vient du grec "epithumia" et signifie " désirs ardents ". Ceux qui se posent eux-mêmes en adversaires du Message de la Croix, qui était le message que Christ a donné à Paul (1 Corinthiens 1 :18 ; 2 :2 ; Galates 1 :12), sont dominés par leurs propres ardents désirs personnels et particuliers. Ces désirs ardents consistent à désirer la gratification personnelle. Ayant des démangeaisons aux oreilles, ils se donnent une foule de docteurs. Dans la version grecque, il est clairement écrit que les oreilles qui ont des démangeaisons appartiennent à des personnes.

Se donner une foule de " est la traduction du mot grec "episoreuo" qui veut dire " accumuler par piles. " Cela parle de la foule de docteurs élus en masse, une multitude aveugle de docteurs.

Les docteurs en question ne sont pas des docteurs qui craignent Dieu, mais plutôt le contraire. Ces docteurs donnent aux gens ce qu’ils veulent et non ce dont ils ont besoin.

Démangeaison " en grec correspond au mot "knetho" qui signifie "gratter, chatouiller, picoter. " Cela décrit la personne qui désire entendre tout simplement une parole qui lui fasse plaisir, comme les Grecs d’Athènes qui passaient leur temps à ne rien faire d’autre que de se raconter ou d’entendre, non pas de nouvelles choses, mais de choses plus nouvelles (Actes 17 :21).

Ce que les gens désirent, et ce que les faux docteurs leur donnent, satisfont leur orgueil. Ces choses calment aussi leur conscience troublée. Le désir de satisfaire à ses ardentes envies est insatiable, et est accru ou aggravé par la satisfaction de ce désir. C’est pourquoi ils se donnent eux-mêmes une foule de docteurs (Wuest).

Note d'ERM: L'auteur est un prédicateur pentecôtiste classique, c'est pourquoi il présente ici une doctrine saillante du pentecôtisme, à savoir : le signe initial du baptême du Saint-Esprit est le parler en langue. Ni les Saintes Ecritures, ni l'histoire de l'Eglise ne nous permet de soutenir cette doctrine. Il ne peut être nié que la manifestation du parler en langue a accompagné le réveil d'Azuza Street de 1906 et même la première Pentecôte, mais en d'autres saisons dans l'histoire des réveils que Dieu a accordés à Son Eglise, ce signe n'avait pas la place que nos frères pentecôtistes s'acharnent à lui accorder outre mesure. Nous renvoyons au texte d'A.W. Tozer, "Le Consolateur Promis, Le Saint-Esprit: Permanence de la Pentecôte" ainsi qu'à l'expérience des hommes de réveil puissamment baptisés dans le Saint-Esprit qui n'ont jamais fait pourtant mention du parler en langue (ce qui n'exclut pas qu'ils ne l'aient pas pratiqué, mais montre bien qu'il s'agit d'un charisme parmi d'autres) : Charles Finney, Dwight Moody, John Wesley.

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