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Conversion d'un Pasteur Evangélique au Catholicisme

Illustration de l'Influence et de la Tactique de l'Esprit de Jézabel Lorsque la Famille Est Détruite

Par ERM

Certains seront sans doute surpris de voir ces trois expressions associées : Catholicisme, Jézabel et destruction de la famille. Où est le lien logique, nous demandera-t-on? Pour répondre à cette question, il nous faut insister sur la nécessité de la qualité prophétique, en ces temps cruciaux de la fin, qui consiste dans la capacité à appréhender le phénomène contemporain, la mentalité contemporaine et d'en définir les tendances et les issues, en pointant directement à ses racines et à ses causes. Sans cette perspective céleste, notre regard et notre vision de la réalité seront immanquablement confinés à une approche partielle qui ne nous permettra pas de dégager les absolus de Dieu pour résoudre toute la confusion ambiante et le mal si largement répandus dans l'Eglise et la société. Les paroles d'Austin Sparks nous sont précieuses :

"Le prophète voit l’élan et le dessein de Dieu, l’image plus grande, la vue panoramique. Il n’est pas celui qui s’attache aux futilités, aux détails : "Comment faites-vous ceci et cela ?" Il voit la vue d’ensemble qui surplombe tout, et c’est ce que l’Eglise a besoin de voir si cela constitue le cadre de sa vie. Sans cette vue d’ensemble, les relations fraternelles seront entièrement figées dans le moment présent. Elles resteront dans des choses qui sont en réalité si étroites et si insignifiantes, parce qu’elles ne voient ni ce qu’elles font, ni comment, dans ce moment, elles sont liées à un contexte beaucoup plus large que celui dans lequel elles opèrent et vers où elles tendent."

C'est par conséquent uniquement en regardant aux desseins ultimes de Dieu - annoncés dans l'eschatologie future - et à Son intention originelle, révélée dans Son plan créateur d'avant la Chute, que se dessinera devant nos yeux la perspective de Dieu pour notre époque particulière, avec tout ce que cette perspective divine comporte d'efforts de réajustement, de recentrage et de repentance de notre part, nous à qui la Parole de Dieu est adressée, comme une lampe qui brille dans les ténèbres. L'écouterons-nous?

La Genèse nous parle de l'unité du couple humain, et par extension, du modèle de la famille selon Dieu. Or, il n'est guère difficile d'observer que le couple, la famille, l'identité profonde de l'homme, de la femme et de l'enfant, ont subi les assauts les plus violents dans notre monde occidental moderne, de sorte que les valeurs de la famille affirmées par les Ecritures et maintenues par la tradition judéo-chrétienne, il y a encore 40 ans, ne sont plus reconnaissables aujourd'hui. Parallèlement, dans l'Eglise, un seul mot suffit à caractériser le trait dominant de notre époque : Apostasie. Tous les fondements et principes de la foi transmise aux saints une fois pour toutes, ont subi une dérive alarmante, et nul ne semble s'en apercevoir parmi les hommes d'église, beaucoup plus soucieux, la plupart, de promouvoir une éthique chrétienne dans la société, que de déraciner le mal de l'intérieur, en rendant à l'Eglise les semences immuables de vie qui seules peuvent la redresser de ses ruines.

Le livre de Malachie vient, à ce stade, compléter le dessein de Dieu en adjoignant à l'intention divine initiale, originelle, l'autre volet, que constitue Son dessein ultime, qu'Il accomplira dans un futur proche, les deux volets étant intimement liés, car en Jésus-Christ, se rejoignent l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin. Ceci est typique de la pensée hébraïque, dans laquelle la fin doit être un recouvrement des origines. Ainsi, Malachie 4:6 nous livre le processus, la stratégie de restauration que Dieu veut enclencher avant le retour du Fils dans Son Eglise :

"Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l'Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit." (Malachie 4:5-6).

Il nous est parlé du retour du coeur des pères vers leurs enfants, et vice-versa. Si les Ecritures nous parlent d'un retour, c'est qu'il y a eu au préalable éloignement, abandon d'un modèle originel. Or, tout abandon est le fruit de l'apostasie. C'est ainsi que s'éclaire sous nos yeux la signification de l'association entre les expressions : Catholicisme, Jézabel et destruction de la famille, que nous avons mentionnée au début. Car, à bien voir, la prostitution même de l'épouse de Christ est la cause essentielle et première du trouble identitaire et de la confusion dans le concept de la famille, que nous voyons aujourd'hui dans la société. Entre les deux, l'apostasie dans l'Eglise et la destruction des familles, se tient Jézabel, une influence satanique subtile émanant du Prince de l'air, qui travaille, sur ces deux plans distincts (l'Eglise et la famille), à dévaster les préceptes de Dieu - dans l'Eglise, en dénaturant la vérité de Dieu, voire en l'inversant subtilement, faisant dire à la Parole le contraire de ce qu'elle a à dire, ou, plus grave, en assujettissant le peuple de Dieu à un faux Saint-Esprit qui n'est que Jézabel elle-même, cette Jézabel pouvant clairement être identifiée à l'esprit marial opérant dans l'Eglise Catholique (ce que nous montrons plus loin); dans la famille, en inversant l'ordre créationnel de l'autorité voulue par Dieu en laissant la femme usurper la place conférée à l'homme. L'influence de Jézabel dans l'Eglise comme dans la famille et la société, est catastrophique et entraîne de graves conséquences qu'il nous faut maintenant identifier, sans complaisance. Une fois que les multiples ramifications des influences de l'esprit de Jézabel dans l'Eglise seront mises en lumière, la vérité en Christ pourra jaillir, et par cette vérité, s'opèrera un affranchissement des oeuvres du malin. Démasquons donc cette influence au milieu de nous et repentons-nous de lui avoir ouvert la porte - c'est l'invitation que nous lançons à travers l'analyse qui suit.

Ce verset de Malachie 4:6 doit être lié à l'épisode de 1 Rois 18 où Elie confronte les prêtres de Baal, et derrière eux, tout le système politico-religieux représenté par Jézabel et Achab :

"Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c'est Toi qui ramènes leur cœur! Et le feu de l'Éternel tomba, et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était dans le fossé. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent : C'est l'Éternel qui est Dieu! C'est l'Éternel qui est Dieu!" (1 Rois 18:37-39)

Ce passage des Ecritures nous indique quel type de restauration lié au ministère d'Elie des temps de la fin, Dieu accomplira. Dans tout réveil véritable, Il ramène d'abord les coeurs à Lui ! Ceci éclaire la prophétie de Malachie 4:6 d'une façon sublime : avant le retour du Fils en gloire, Dieu ramènera le coeur de Son peuple à Lui, quand bien même, comme au temps d'Elie, l'Eglise se serait livrée à l'esprit de Jézabel et aurait plié le genou devant un système politique noyauté par ce principe démoniaque cruel qu'est cette Jézabel, principe de séduction religieuse, principe d'apostasie. Cette repentance qu'Il va susciter aura comme conséquence un retour à l'obéissance à Ses normes concernant la famille, et ainsi la reconstruction et la guérison des familles pourront avoir lieu. Les Ecritures nous annoncent donc formellement un réveil dans les temps de la fin, avant le retour de Christ, car seul un tel réveil peut ramener le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères.

Analysons maintenant brièvement comment Jézabel opère au sein de la famille.

Dans une famille saine suivant les principes bibliques (Ephésiens 5:25), où Christ est le chef de l'homme et l'homme celui de la femme, l'autorité de Dieu s'exerce dans l'amour, et le mari, à l'image de Christ, prend soin de son épouse, et lui prodigue amour et protection, et par là-même assure à toute la famille transmission de la Vie de Dieu et de Ses valeurs. Les enfants grandissent avec une identité forte et stable établie par Dieu et découlant de l'exemple du père et de l'influence positive de la mère à travers sa présence et son enseignement.

Mais ce modèle biblique de la famille a été et est encore sournoisement attaqué aujourd'hui. Il en a résulté une famille où l'homme est soit excessivement autoritaire, et même dominateur, soit absent, soit irresponsable, soit encore démissionnaire, la femme ayant usurpé le rôle de ce dernier par une volonté plus ou moins avouée de domination sur le mari. La communication de la vie de Dieu est alors coupée. La mère, bien souvent caractérisée par une attitude dominatrice, atteinte d'accès de colère, de fréquents sauts d'humeur, de rébellion (contre le mari), déverse alors sur toute la famille, et en particulier les enfants, une influence désastreuse qui va ruiner tout l'équilibre du cadre familial. Par un subtil mariage psychique avec la mère, les enfants sont eux-mêmes entraînés dans les dérèglements émotionnels, psychologiques, affectifs ou sexuels d'une mère pouvant devenir possessive et harcelée par un état de dépression et de vengeance. Et ainsi, ces enfants se trouvent privés de l'amour d'une mère et de l'identité d'un père, et grandissent avec des racines d'amertume, de frustration, voire de haine dans leur coeur envers les parents, voire envers Dieu. Leur conversion deviendra difficile et si jamais ils se convertissent, ils garderont au fond d'eux la trace indélébile d'un manque d'identité. Ce seront des orphelins fragilisés et souffrants à l'intérieur, en recherche d'amour et d'une vraie paternité qu'ils n'ont jamais connue.

L'absence de la mère et du père bibliques, provoquée par la destruction du modèle de la mère au foyer, la multiplication des divorces, la déstabilisation des couples et des familles et la démission des pères, est la tactique même de l'ennemi pour créer des personnes fragiles en des endroits névralgiques dans l'âme. Satan a inversé l'ordre créationnel dans la famille où la femme devient maintenant dominante et exerce une mauvaise influence et sur le mari et sur les enfants. Sur le plan spirituel, nous retrouvons cette même stratégie de falsification de l'autorité : le Saint-Esprit de Dieu est mimé par des esprits trompeurs dont les attributs sont essentiellement féminins (douceur, amour, tendresse, etc.) et qui se présentent sous le nom de la "Vierge Marie" dans l'Eglise Catholique, et plus généralement du "Jésus plein d'amour" (dont les autres attributs ont été effacés) dans l'Eglise apostate. Si nous savons discerner que derrière cette grande et funeste tromperie se dissimule l'esprit de Jézabel, nous pourrons prendre les mesures appropriées pour déloger Jézabel partout où elle se manifeste dans l'Eglise, et ainsi libérer bien des captifs.

Le témoignage de conversion au catholicisme d'un pasteur évangélique que nous publions maintenant ci-dessous doit se lire sous cet éclairage. Il illustre les conséquences et répercussions dramatiques de la destruction du modèle biblique de la famille dans nos sociétés occidentales, répercussions qui vont jusqu'à la pénétration de l'apostasie dans l'Eglise à travers l'esprit de Jézabel, l'esprit de séduction. Le témoignage est suivi d'un enseignement du même auteur sur l'unité, donné à des séminaristes catholiques. Ce discours révèle la FAUSSE unité en dehors de la Parole de Dieu que TOUS les mouvements de "réveil, d'unité, de guérison et de signes et miracles" d'aujourd'hui promeuvent, drainant même des évangéliques éblouis par les discours pacificateurs centrés sur "l'amour" ainsi que par l'atmosphère de cordialité et "d'amour fraternel" qu'ils peuvent vivre dans les rencontres spectaculaires organisées par ces mouvements. Ce discours révèle très clairement que les catholiques engagés dans le processus "d'unité" avec les évangéliques en particulier, n'entendent en rien abandonner leurs position et doctrines catholiques, tandis que nous autres croyants protestants baissons facilement la garde et faisons bien des concessions doctrinales, séduits par une attitude a priori conciliante, et acceptons, de ce fait, le flou doctrinal le plus complet.

Ce témoignage de conversion de cet ancien pasteur évangélique au catholicisme montre sans équivoque que l'esprit de Jézabel contrefait l’œuvre du Saint-Esprit et est à la source des mouvements charismatiques œcuménisants actuels qui ont fait de "l'unité" leur credo majeur et qui manifestent à outrance signes, miracles, guérisons et délivrances, sans vouloir tenir compte par ailleurs des exigences de l’Écriture et en diluant/tordant/déformant le message de l’Évangile. Ces mouvements se caractérisent par la suprématie de l'expérience collective subjective (domination du psychique, de l'âme, du charnel, terrain ouvert au démoniaque) comprenant en grande partie ce qui est appelé "louange" mais qui, au lieu de glorifier le Seigneur, absorbe le chrétien dans un divertissement mondain spiritualisé, puisque cette "louange" reprend les accents effrénés de la musique du monde en cherchant à la "sanctifier" par des paroles chrétiennes.

Nous espérons que les frères et sœurs comprendront, à travers ce témoignage, que les expériences spirituelles même a priori positives, ne les valident en rien devant le Seigneur, car leur source peut être démoniaque. C'est ainsi qu'en nous basant sur notre propre observation depuis 1994, date de l'arrivée de la "Bénédiction de Toronto" en France, et sur une réflexion mûrie, nous affirmons que c'est ce même esprit qui suscite les merveilleuses sensations "d'amour et de joie" qui viennent par l'imposition des mains dans les manifestations de type Toronto; il est également l'auteur des phénomènes de la poudre d'or et des dents en or.

Ce témoignage doit aussi nous pousser à désirer ardemment la compassion du Seigneur, car nous sommes conscients et convaincus que c'est parce qu'aujourd'hui, l'Eglise est tellement malade et blessée (psychologiquement, émotionnellement, affectivement) en raison de la destruction des normes de Dieu à la fois dans le couple, la famille, l'Eglise et dans la société, que beaucoup de chrétiens se laissent attirer par les fausses doctrines, les faux enseignements issus de ces mouvements qui offrent des promesses rapides d'épanouissement chrétien.

Bien-aimés saints de Dieu, il est temps que le Seigneur suscite en nous des cris de repentance et de compassion. Demandons au Seigneur qu'Il manifeste comme jamais Sa miséricorde, Sa grâce et l'amour du Calvaire révélant le Père à une génération d'orphelins spirituels souffrant de l'absence d'amour authentique. Christ a dit qu'Il attirerait tous les hommes à Lui (Jean 12:32) et qu'Il leur ferait connaître le nom du Père (Jean 17:22-26). Connaître le Père, connaître Son nom, c'est connaître également Son amour, et c'est ce dont la génération présente a besoin. Réclamons un renouveau selon Sa promesse en Malachie 4:6:

"Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l'Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit." (Malachie 4:5-6).

Nous recommandons la lecture de l'article "Dominus Iesus ou le Vrai Visage de l'Oecuménisme" dans la section Thèmes/Analyse prophétique du site. Nous conseillons également de lire l'article d'Arthur Katz, "Quelques Réflexions à Propos du Réveil Actuel" , l'étude sur la femme de Jérôme Prékel ainsi que l'article "Deux Réveils? - Une Analyse du Mouvement de Toronto"


"Personne ne m'a convaincu, sinon l'Esprit Saint lui-même" :

Conversion d’un pasteur évangélique au catholicisme.

Par R.B. (*)

Voici la lettre adressée à un ami par le pasteur R. B. (*). Il y relate sa découverte des "trésors" de l'Église catholique et son adhésion pleine et entière à ces "richesses" jusque-là cachées à sa foi évangélique. Il est bien évident que nous ne souscrivons à aucune de ses affirmations doctrinales, mais le rappelons d'emblée afin d'éviter toute confusion. Cette lettre permet d'identifier Jézabel à l'oeuvre dans l'Eglise. - ERM.

 

Cher frère,

Merci beaucoup pour ta lettre me demandant de t'expliquer ma démarche spirituelle actuelle. C'est difficile d'écrire en quelques phrases ce qui nous arrive, à mon épouse D. et à moi. J'aimerais te voir face à face, mais hélas...

Tu me demandes s'il est vrai que j'ai une dévotion envers la Vierge Marie. N'étant pas sûr du sens que tu donnes au mot "dévotion", je répondrai: "Je n'adore que Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Il n'y a de salut que par la foi en Jésus-Christ. Marie, étant une créature, ne recevra jamais mon adoration."

Ceci dit, je peux avouer que nous avons eu une expérience étonnante de la place de Marie dans nos vies en janvier 1998. A ce moment-là j'avais un désir profond d'être libéré de toutes les racines d'amertume de ma vie, et le Seigneur a répondu en me ramenant à la croix où il m'a montré que la source de mon problème était la haine que j'avais contre ma mère que je n'ai jamais connue. Cette haine s'est étendue aux mères en général et s'est manifestée par une méfiance envers tout le monde.1

J'aimais Dieu le Père qui m'a recueilli (Psaumes 27:10), mais inconsciemment je pensais qu'il était inhumain pour ma mère de m'avoir mis au monde pour m'abandonner. Dans la suite, par une révélation du Saint Esprit, Jésus a brisé mon cœur en me montrant que j'avais de la haine contre sa mère, Marie. Avec beaucoup de tristesse et une grande repentance j'ai pleuré et Jésus a fait un miracle : il a arraché de mon cœur les racines de 51 ans d'amertume.

Bientôt après, le Seigneur m'a donné sa parole sur la croix: "Voici ta mère !" Sa mère est devenue également ma mère. Je suis tombé amoureux de Marie et "je l'ai prise chez moi". Ainsi, j'ai été délivré de mon "blindage" et ai pu comprendre les nombreux versets de la Bible se rapportant à Marie 2.

Aimer, respecter, honorer la mère de mon Seigneur a libéré une inclination naturelle à la bonté dans mon cœur.

Personne ne m'a convaincu, sinon l'Esprit Saint lui-même 3. Cela ne fut pas le résultat d'une réflexion théologique, mais d'une expérience personnelle fondée sur la Parole de Dieu. Quelqu'un a prié avec nous et Marie est venue nous toucher, mon épouse D. et moi, les deux ensemble 2. Depuis ce jour, nos vies personnelles et celle de notre couple ont été transformées. Nous avons une relation plus merveilleuse avec la Parole, Père et Fils. Jésus a accompli, par Marie, diverses choses que 51 ans de recherche de Dieu n'avaient pu précédemment apporter.

Avec l'aide de Jésus, il nous est possible de tout situer à sa juste place, y compris Marie. J'ai trouvé en Marie la clé que j'ai cherchée dans toute la francophonie pendant presque un quart de siècle. Je crois que la véritable unité de Corps du Christ dépend du degré de notre acceptation de la place que Jésus attribue à sa mère, la nouvelle Ève 4.

Il n'y a que Jésus qui puisse révéler cette vérité par le Saint Esprit à ceux qui l'aiment comme l'apôtre Jean. Comme dit D.: "Il y a beaucoup de femmes chrétiennes qui vivent encore sous la malédiction d'Ève au lieu de vivre sous la bénédiction de Marie." 4

Rejeter la place que Jésus donne à sa mère, c'est refuser la bénédiction de la "pleine de grâces" 5. Nous croyons à l'Église faite de l'ensemble de ses membres, visibles et invisibles. Depuis 15 ans je me pose cette question au niveau de l'éternité. Je crois depuis plus longtemps encore que ceux qui sont morts en Christ sont vivants, en âme et en esprit, dans l'éternité (Philippiens 1:21-25; Jean 11:25-26). Depuis ma rencontre avec Jésus à la croix, je me sens mieux équipé pour prier et pour joindre mes prières aux prières de ceux qui sont auprès du Seigneur dans l'éternité. Je demande aux chrétiens ici-bas de prier avec moi et je le demande aussi à Marie. J'essaie de vivre avec un pied dans l'éternité, faute de quoi je ne vis pas bien ici-bas.

Les vraies apparitions de Marie poussent beaucoup de gens à aller à la rencontre de Jésus vers qui sa mère nous conduit. L'activité que Marie exerce du haut du ciel me fait penser que j'aurai moi aussi du "boulot" dans l'éternité 6. (2 Corinthiens 5:10)

Ta deuxième question consiste à savoir si je prends tout le catholicisme en "vrac". Là encore, je ne sais pas exactement ce que tu sous entends : je suppose que tu veux savoir si je deviens catholique. La réponse est "oui, je deviens catholique et D. également". Nous avons d'ailleurs pris la décision ensemble le 1er novembre 1998. C'est un "pèlerinage" qui dure depuis le ministère que j'ai exercé dans des prisons de Côte d'Ivoire. Je ne rejette pas ma formation protestante et évangélique. Je ne veux surtout pas alimenter une guerre de religion. Et je ne souhaite pas perdre des amis, parce que je deviens catholique.

Depuis quelques années mon esprit n'était pas à l'aise avec l'étiquette "R.B., pasteur évangélique". Je préférais être simplement chrétien. Mais déjà alors le Saint Esprit n'était pas content de ma neutralité 3. Le Seigneur m'a fait comprendre que je ressemblais à certains pays pendant la deuxième guerre mondiale : j'encaissais les richesses de tout le monde, sans payer le prix aux alliés. J'étais invité par tout le monde, les protestants comme les catholiques, avec l'idée que j'étais un pont entre les chrétiens de partout. En soi, l'idée de constituer un pont est bonne. Toutefois, ma neutralité ne serait aujourd'hui plus acceptée par mon Sauveur; je dois accepter les coups et les responsabilités de mes convictions.

C'est ainsi que je saute avec empressement dans l'arène et que j'annonce qu'à partir de maintenant je suis catholique. Ma mission de proclamer l'Evangile de Jésus-Christ dans la francophonie n'a pas changé. Je me sens même mieux équipé pour le faire. Je ne me sépare de personne, et je ne suis récupéré par personne. Et surtout, je ne juge pas ceux qui ne pensent pas comme moi. Je deviens catholique après 15 ans de réflexion en suivant les impulsions du Saint Esprit.

Le contenu de mes livres est toujours valable et je donne encore ma vie pour l'unité du Corps du Christ. Mais je la donne à partir de maintenant en tant que catholique.

J'évoque sept raisons pour expliquer ma décision de devenir catholique. Elles correspondent aux sept paroles prononcées par Jésus sur la croix. Je commence par la dernière, parce qu'elle est pour moi la principale.

1. Septième parole de Jésus sur la croix: "Entre tes mains je remets mon esprit." Je dis "oui" à la voix de l'Esprit Saint qui m'appelle. La même voix qui m'a envoyé en Afrique il y a 23 ans, qui nous a poussés à œuvrer dans les prisons et qui nous a appelés en France me dit de devenir catholique. Sa parole pour nous est claire et nette comme une trompette. Et je dis avec D. un grand "fiat".

2. Sixième parole de Jésus sur la croix: "Tout est accompli." Mon destin dans le grand plan de Dieu pour les derniers jours du monde s'accomplira dans le catholicisme. Je dois entrer dans le catholicisme pour assumer ma part dans le dessein de Dieu pour l'humanité. Son plan est d'unir tout ce qui est au ciel et tout ce qui est sur la terre sous le gouvernement du Christ (Ephésiens 1:9,10). Comme le dit Apocalypse 13,6, l'objectif majeur du diable est de blasphémer contre ceux qui sont au ciel. Il est surtout furieux contre la femme qui a mis au monde Jésus (Apocalypse 12).4

Si Satan peut continuer à faire croire aux chrétiens que le ciel est vide et incapable de les aider, il va aussi se venger contre la femme, Marie, et tenter de retarder l'accomplissement du plan de Dieu en nous faisant la guerre ("Il s'en alla faire la guerre au reste de ses enfants, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et qui s'attachent à la vérité dont Jésus est le témoin". Apocalypse 12:17)

Enfin, l'objectif de Satan est d'empêcher Dieu d'unir les membres du Corps du Christ qui sont au ciel aux membres du Corps du Christ vivant sur la terre. Aussi longtemps que les chrétiens ne sont pas d'accord sur la place de Marie dans le plan de Dieu, Satan va emporter la bataille 4,7.

Je crois que la part que mon Seigneur donne à la Dame en la plaçant à sa droite ne peut pas être niée ou minimisée (Psaumes 45:10). Je crois qu'il faut prendre des risques et avancer comme le Christ me dit de le faire 8, afin que tout soit accompli. Ainsi, un grand nombre de personnes pourront arriver à la plénitude du Christ (Ephésiens 4:13) et le Corps pourra fonctionner comme un vrai corps avec le Christ à sa tête. (Ephésiens 4:14-16)

3. Cinquième parole de Jésus sur la croix: "J'ai soif !" J'ai faim et soif continuellement de l'Eucharistie 9. Je trouve dans la communion catholique l'accomplissement des paroles de Jésus en Jean 6: "Qui mange ma chair, qui boit mon sang, demeure en moi et moi en lui." Je sais que ces paroles sont dures à entendre pour un protestant évangélique, mais à la croix Jésus a arraché de mon cœur les racines d'amertume qui m'ont infecté et qui par moi ont infecté les autres.

L'eucharistie ramène à la croix. Manger son corps et boire son sang me protègent du retour à ma dureté d'autrefois et fait croître en moi une douce bonté (action de l'Agneau dans mon cœur). Quand la messe commence j'ai une soif et une faim qui me saisissent au niveau des entrailles. Bien que je sois concrètement nourri, pourtant ma faim de Jésus augmente.

4. Quatrième parole de Jésus sur la croix: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as tu abandonné?" Je trouve que, chez les catholiques, le silence et la solitude créent une large place à la méditation, à la contemplation et la vie consacrée à Dieu seul 10. Les prêtres, les moines et les religieuses que je connais, et j'en connais beaucoup, savent ce que ces paroles de Jésus signifient. Je ne sais pas si un jour je serai prêtre ou diacre, mais D. [note d'ERM, son épouse] et moi considérons que le plus grand honneur serait pour nous que notre fils S. devienne prêtre.

Je parle de la vie intérieure depuis des années et de la rencontre avec Jésus dans la souffrance, mais souvent les gens me regardent comme si je venais d'une autre planète. Je trouve un certain réconfort dans la solitude des mystiques catholiques, tels Jean de la Croix, Thérèse de l'Enfant Jésus et Marthe Robin... Leurs exemples m'aident à comprendre comment aller dans la forteresse divine (mon nouveau cœur) pour progresser dans l'union avec mon Jésus, malgré les douleurs intenses que j'endure parfois.10

Un des buts de la vie sur la terre est d'entrer dans plus d'intimité 10 avec Jésus-Christ crucifié. L' éventualité de tomber dans des abus, des excès et des contrefaçons ne doit pas m'empêcher de prêcher et de vivre en Christ crucifié 11. Jésus m'a ramené de la résurrection à la solitude de la croix: il faut un équilibre entre les deux. Le grand crucifix que je porte annonce mon désir de tirer de la puissance de la résurrection le courage de vivre une vie crucifiée 11.

5. Troisième parole de Jésus sur la croix: "Voici ton fils... voici ta mère. " Je trouve ma maman du ciel en Marie, puis mon identité et ma famille avec les catholiques. Je me suis cherché pendant 51 ans 1. Jésus m'a ramené de la résurrection à la croix pour me montrer une partie de ma famille qui est la sienne. Je n'abandonne pas la partie de ma famille qui est évangélique, protestante, pentecôtiste... mais ma véritable identité se trouve dans le catholicisme 12.

Maintenant, je comprends pourquoi je ressens tellement de douleur quand quelqu'un dénigre mon grand frère le pape, ma mère Marie et les catholiques en général. Je perçois la même douleur si quelqu'un le calomnie. Je ne supporte plus l'animosité stérile que j'avais en tant qu'évangélique contre les catholiques. Honorer sa "famille" et sa mère, c'est honorer Jésus.

6. Deuxième parole de Jésus sur la croix. Au larron qui lui dit : "Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner", Jésus répond: "Vraiment, je te l'assure: aujourd'hui même tu seras avec moi dans le paradis." Je deviens catholique où je peux vivre la communion des saints.

A la croix, Jésus m'a montré que le paradis commence maintenant. La prière est facilitée par les intercesseurs ici-bas et par les intercesseurs auprès du Seigneur. Il y a une longue liste de frères et sœurs qui demeurent au ciel; ils me donnent un modèle de vie et prient avec moi pour ce monde qui souffre. J'étudie la vie des saints: Joseph, Paul, Pierre, Pothin, Blandine, Augustin, François d'Assise, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux, Elisabeth de la Trinité. Je trouve qu'ils sont vivants et prêts à nous aider dans le combat spirituel.

Les stigmatisés comme Padre Pio, François d'Assise, Marthe Robin et tant d'autres m'aident à supporter la part qui me revient de la souffrance du Christ. De la Bible au Credo, à la Didaché, à l'histoire de l'Église, à mon expérience personnelle, la communion des saints fait le joint entre tous les membres de la famille.

Je trouve une grande puissance sur Satan dans la communion des saints. Ne pas unir ses prières aux prières des saints, c'est comme essayer d'accomplir une immense tâche avec un tiers des moyens disponibles.

7. Première parole de Jésus sur la croix: "Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font." J'ai besoin d'être soumis à l'autorité de l'Église catholique et à ses dirigeants. Je peux pardonner comme un chrétien pardonne à un autre. Mais j'apprécie aussi le pardon lié à une autorité spirituelle déléguée par Jésus Christ à ses apôtres, puis aux descendants spirituels des apôtres, les papes, les évêques... En tant que missionnaire pasteur je n'ai pas vraiment eu une autorité spirituelle à laquelle je devais me soumettre. Ma liberté responsable demande à être soumise à une autorité choisie par Dieu et non par moi. Je vais donc me soumettre à mon grand frère, le pape Jean-Paul II 13, et à l'autorité de l'Église catholique. Avec joie j'accepte de ne pas exercer de ministère sans l'accord de l'évêque du lieu.

Bien d'autres choses sont des sources de formation pour moi dans ce pèlerinage terrestre. Par exemple, j'apprécie les statues qui me font penser aux personnages de l'histoire de l'Église. Je trouve aussi que les sept paroles du Christ sur la croix sont exprimées dans les sept sacrements de l'Église catholique.

J'ai essayé d'être intègre envers toi et de répondre à tes questions de tout mon cœur. Merci Jésus pour la joie de vivre à la fin des temps. Bénis mon frère! J'aimerais qu'on puisse travailler ensemble désormais. J'apprends tellement de choses de toi, et surtout je vois Jésus en toi. Merci !

R. B.


SUR LE CHEMIN DE LA FAUSSE UNITE

Ancien pasteur évangélique charismatique, protestant pendant 25 ans, R. B. a été confirmé dans l’Eglise catholique le 2 février 1999. Il a présenté en une conférence aux séminaristes d’Avignon les réponses catholiques aux Pentecôtistes, en s’appuyant "uniquement sur la Bible." Ce cours nous montre que, contrairement à ses affirmations données dans le texte précédent, R. B. a été "récupéré" entièrement par l’Eglise Catholique et enseigne maintenant des hérésies fort pernicieuses. - ERM.

"Le 13 février 2003 par R. B (*).

"Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !" "Chacun sa vérité ?" Non, c’est faux ! Il y a une vérité et ce n’est pas de l’orgueil de dire que l’Eglise catholique la détient puisque le Christ lui-même l’a fondée (Matthieu 16:18) 14; il a donné sa vie pour elle. L’Eglise catholique dispose de la plénitude de la Révélation.

Je confesse que je dois encore travailler la douceur ! Je m’exprime avec beaucoup de force, je m’anime. Je ne suis pas très diplomate, je n’ai rien de la délicatesse française, il faut que je travaille ma méthode de communication ! Mais je crois aussi qu’il faut parfois entendre résonner des voix fortes qui n’ont ont pas peur. Il y a un temps pour se taire, un temps pour parler. J’ai passé ma vie à chercher ce que j’ai trouvé dans l’Eglise catholique. Devrais-je me taire ?

Voilà pourquoi je vous donne mon témoignage d’ancien pasteur pentecôtiste. J’ai 25 ans d’expérience dans ce milieu, je sais de quoi je parle. Très peu de personnes se rendent compte aujourd’hui de la séduction du pentecôtisme 15. Je ne cherche pas à convaincre ! Mon message n’engage que moi, je ne parle pas au nom de l’Eglise.

Je suis pour l’œcuménisme et l’unité des chrétiens, à condition que ce ne soit pas au prix de compromettre ma foi catholique. Je ne peux pas enlever ma médaille miraculeuse, cesser d’aimer le pape, d’invoquer Marie, d’honorer les martyrs sur lesquels on a fondé cette Eglise, négliger la communion des saints 16 ! Le catholique doit aussi pouvoir partager pleinement ce qu’il aime. Je veux, avec amour, inviter tous mes frères à profiter de la grande richesse que je vis.

Je prie pour l’unité des chrétiens, plus de 15 fois par jour ! Y en a-t-il un autre en France, dans le monde, qui veuille joindre ses prières aux miennes ? J’ai dans mes tripes l’Unité du Corps du Christ... et je crois qu’elle se fera sur la base de "Jésus sauve". C’est en apprenant à célébrer nos différences ou à nous en réjouir en tant que chrétiens que nous serons conduits sur le chemin de l’unité dans le Corps du Christ. Cette unité spirituelle 17, qui n’a rien à voir avec l’unité doctrinale ou la simple tolérance des chrétiens qui n’appartiennent pas à notre dénomination, libérera les forces nécessaires à cette moisson surnaturelle des âmes que nous recherchons tous. "Ainsi tous pourront grandir et parvenir à la plénitude du Christ" (Ephésiens 4:13). Célébrer nos différences, c’est écouter notre frère ou sœur en Christ avec notre cœur et reconnaître la valeur de son expérience au cours de son pèlerinage vers la plénitude, qu’il soit catholique, orthodoxe, protestant, ou quelque part entre tout cela ! On ne nous demande pas d’être d’accord avec tout ce qu’il vit mais où qu’il se trouve, il nous faut accepter que Dieu travaille dans sa vie et le fait grandir pour l’amener à complète maturité.

Je ne m’attaque pas aux pentecôtistes mais aux messages anti-catholiques que certains parmi eux prêchent. Je suis en colère contre les mensonges du Diable et les attaques contre l’Eglise catholique. Quand on s’en prend au Corps du Christ, je pleure, je saigne. Ce que je dénonce - d’une voix forte ! - ce sont tous les stéréotypes véhiculés sur l’Eglise catholique dans ce milieu d’où je viens : "les catholiques croient que tout ce que dit le Pape vient de Dieu", "ils adorent Marie", combien de fois ai-je entendu que le Pape était l’Antéchrist ou que j’étais possédé par un démon marial depuis ma conversion. Ce n’est pas juste, c’est faux, c’est une menace pour l’unité et je veux le dire : "Arrêtez de proférer de tels mensonges sur mon Église !"

Je voudrais m’adresser tout particulièrement à mes frères pentecôtistes, puis à mes frères catholiques.

Aux Pentecôtistes : Je vous aime de tout mon cœur ! Je me rends bien compte que ma façon d’expliquer est parfois trop catégorique et pour ça, je vous demande pardon. Je sais que certains Pentecôtistes ne raisonnent pas ainsi ; mais je sais aussi que d’autres ont reçu cet enseignement anti-catholique. Vous n’aimez pas ce que l’on vous présente de l’Eglise catholique, ce que vous pensez qu’elle enseigne, ce que vous croyez que pense le catholique.

Alors, je vous en supplie : écoutez avec un cœur ouvert ce que l’Eglise croit réellement, son enseignement. Ainsi seulement seront possibles des ponts qui n’auront plus pour base des compromis. Écoutez-moi et croyez que ce que je dis est vrai !

J’apprécie beaucoup chez vous la ferveur, le courage, l’audace, votre amour de Jésus, la prédication de l’Évangile. Mes racines sont pentecôtistes ! Réellement, du fond du cœur, je vous aime.

Aux Catholiques : Cet enseignement est pour vous ! Vous n’êtes pas formés pour discuter de votre foi. Quelle tristesse que votre ignorance ! Un dialogue avec vous est impossible : vous êtes complètement démunis face aux questions des Témoins de Jéhovah, des Pentecôtistes. Ouvrez votre Bible ! Lisez-la ! 18

La meilleure chose que le catholique puisse faire pour l’unité, c’est de vivre pleinement comme catholique : comprendre, étudier le Catéchisme, lire les Encycliques du Pape, prier et méditer. J’aimerais rencontrer plus souvent des Catholiques qui aiment leur Église et qui s’en émerveillent. Elle est belle, riche, extraordinaire, si vous saviez quel trésor c’est ! Elle apporte toutes les réponses nécessaires pour le cœur, pour nos familles, notre vie, notre âme.

Et je vous reproche de ne pas connaître ces réponses, ou de les garder pour vous. Les cinq prochaines heures de cours que j’aimerais vous adresser s’intituleraient : " Comment les catholiques doivent vivre leur Foi pour ne pas susciter des ennemis de l’Eglise catholique... " Il y a de quoi dire ! Parce que beaucoup de catholiques, hélas, ne vivent pas pleinement comme tels.

Priez pour que les cœurs se laissent toucher et aimer !

Merci de m’avoir écouté jusqu’au bout !

R. B."

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Notes d’ERM:

* Le nom du pasteur évangélique n'est pas divulgué, car nous voulons garder espoir qu'il reviendra au Seigneur, et ne cherchons pas à attaquer sa personne publiquement, mais uniquement à dévoiler, à travers ses écrits, les stratégies de séduction de l'esprit de Jézabel.

  1. Cette confession doit nous pousser aux larmes de compassion et d’intercession pour notre génération meurtrie et profondément blessée par l’absence des mères (ou des pères) bibliques. Elle révèle au grand jour que ceux qui ont vécu une enfance difficile avec des relations conflictuelles ou inexistantes avec leurs parents, s’ils parviennent un jour au salut en Jésus-Christ, peuvent garder un vide affectif béant dû à un manque d’amour non guéri par l’amour de Christ. Tout vide qui n’est pas comblé par la révélation de la croix et les entrailles d’amour du Père devient potentiellement une entrée dans l’âme pour les puissances de séduction. Aurons-nous le cœur déchiré face à une telle tragédie, au point de réclamer de Dieu, dans la prière d’agonie, le revêtement de l’Esprit pour pouvoir apporter le Pain de Vie aux cœurs brisés ? La confession révèle également l'importance cruciale du pardon à donner à ceux qui nous ont blessés, notamment nos parents terrestres. Les racines d'amertume sont les failles par lesquelles un esprit méchant peut rentrer dans l'âme d'un chrétien. Ceci explique en grande partie pourquoi et comment la Bénédiction de Toronto et ses nombreux corollaires ont eu un si grand succès parmi les chrétiens blessés, jeunes et vieux. Si cette racine d'amertume avait été confessée à des frères proches par cet ancien pasteur, et amenée à la croix, le drame que nous connaissons ne se serait pas produit.
  2. C’est un prêtre catholique "charismatique" qui a imposé les mains à ce pasteur évangélique, en invoquant explicitement la "Vierge Marie" Ceci doit être pour nous source d’instruction : les impositions de mains rapides par des personnes ayant gardé des liens avec le catholicisme peuvent être un vecteur de transmission de fausses onctions de type démoniaque. Et que dire des grandes conventions charismatiques qui entremêlent les personnalités les plus diverses et les plus douteuses, et où apparaissent des manifestations psychiques incontrôlées, voire incontrôlables ? Avec la "Bénédiction de Toronto" qui a frappé un nombre effrayant d’assemblées, beaucoup d’esprits séducteurs ont envahi l’Eglise de l’intérieur, sous les yeux assoupis des ministres de Dieu qui ont donné totale carte blanche à ces puissances d’intervenir à leur guise pour dévaster l’Eglise du Seigneur. Nous reproduisons ci-dessous un email privé d'un ancien prêtre catholique, autrefois à la tête de la plus grande paroisse catholique charismatique de Paris, et ayant connu R.B., qui donne un éclairage important sur la conversion de ce pasteur à Marie et les conséquences qui y sont attachées :

"J'ai connu R. B. avant et après sa conversion, c'est un ami de ma famille [...], j'ai accueilli Roger Paulin (note d'ERM : Roger Paulin est un prêtre catholique charismatique très engagé dans le mouvement actuel de "guérison, signes et miracles") quand il est arrivé en France…[...]. Je ne les fréquente plus du tout, mais j'ai été suffisamment proche pour savoir que R. s'est converti à un repas chez les Berthon (note d'ERM : Bruno Berthon, catholique charismatique, est le président national des Hommes d'Affaires du Plein Evangile) après avoir reçu la prière par Roger Paulin, Roger a simplement prié la vierge sur lui. R. a continué à prier longtemps pour que je revienne dans les bras de la Sainte Mère l'Eglise. Il est devenu curieusement l'évangéliste de la paroisse catholique à laquelle j'avais renoncé.

Sa maison est remplie d'une cinquantaine de Vierges de tous les lieux d'apparition, il dort avec un grand chapelet de plus de 2 mètres autour du corps. C'est un résultat de l'œcuménisme. Il y a d'autres exemples comme celui-ci. Est-ce à dire qu'il faut brûler cet homme ? Avec toute l'œuvre merveilleuse qu'il a réalisée durant 20 années de missions en Afrique ? Il est persuadé d'être dans les voies de Dieu et il est toujours aussi fou amoureux de son Seigneur ! Un temps de repentance lui sera donné.

Quelques papes évangéliques suivent sa voie dans l'ombre. Lui, l'a clamé aussitôt en 1998, dans une convention à Orléans en présence de Pierre Cranga, Max Fleury et quelques milliers d'autres. Des leaders catholiques cachent également le fait qu'ils ont un chapelet dans la poche, pendant qu'ils prêchent dans les conventions interconfessionnelles. En quoi, cela est étonnant ? Ils sont simplement fidèles à leur Église. Le chapelet n'est pas le problème en soi. C'est d'abord l'autorité spirituelle à laquelle ces leaders sont soumis. Lorsqu'ils prêchent, ils nourrissent leurs auditeurs avec quel pain ? Lorsqu'ils prient, ils abreuvent les chrétiens avec quelle eau ?

Les temps avancent. Chacun travaille selon sa part à construire le Royaume, les uns plus maladroitement que d'autres, notre Eglise avec toutes ses facettes, est merveilleuse aux yeux de Dieu. Sa sanctification est une certitude. Mais la grande séduction est déjà là (...). Je crois simplement que cela peut faire avancer la compréhension de chacun." (auteur laissé anonyme sur sa demande) [Note d'ERM : c'est nous qui soulignons].

  1. Cette affirmation révèle clairement qu’un esprit de séduction peut se présenter sous les apparences du Saint-Esprit. C’est ce qui a lieu dans tous les phénomènes psychiques contemporains de type Toronto. Nous ferions bien d’écouter l’avertissement pénétrant d’Arthur Katz à ce sujet :

    "Personnellement, je me crois prêt à tout risquer, à tout oser pour le Seigneur, mais sûrement pas pour obtenir une "bénédiction", ou quelque expérience douteuse véhiculant un bienfait apparent. Je préfère (en conformité, je crois, avec l’Écriture) chercher la racine de la dépression selon ce que dit la Parole. En général, il s’agit de désobéissances qui ne sont pas reconnues comme telles. Cette démarche s’accomplira pour l’essentiel en présence de la partie du Corps devant lequel je suis responsable et auquel je suis véritablement relié (Ephésiens 4:15). Préférer "une expérience" comme remède instantané plutôt que de se soumettre à cette discipline, c’est courir des dangers spirituels. Le Seigneur n’est-il pas proche de tous ceux qui Le cherchent ? Peut-on parler de bienfait durable, là où nous avons seulement éprouvé un soulagement au niveau des symptômes découlant d’une faille grave dans la personnalité, si cette faille demeure ? Quoiqu’il advienne du présent réveil, il se peut que la chose la plus remarquable à l’avenir soit la repentance profonde de milliers de personnes brisées qui reconnaîtront qu’elles se sont laissé séduire, qu’elles ont manqué du discernement le plus élémentaire en se hâtant de courir après des démonstrations de puissance dans des ambiances si contraires à ce qu’on sait de la sainteté de Dieu et de Sa nature. Il est évident qu’une puissance est à l’œuvre. Il s’agit de savoir de qui elle émane.

  2. Qui donc dispense des solutions de substitution, une joie inférieure en qualité à celle de Dieu, au "bénéfice" des gens immatures, charnels, et dépourvus de discernement ? Cela nous peine de constater que parmi ceux qui ont reçu "la bénédiction", certains ont cessé de s’intéresser à la vision apostolique ou sont allés jusqu’à la répudier ! Tout se passe comme s’il s’agissait de réalités qui s’excluent réciproquement ! A supposer que nos craintes soient exagérées et si les phénomènes en question sont de Dieu (tout en s’accompagnant de certains excès manifestes), en quoi les "signes et prodiges" menteurs à venir différeront-ils de ce qui se passe déjà sous nos yeux ? Sur quels critères établira-t-on ces différences ? Avons-nous dès maintenant une maturité suffisante pour discerner ces différences capitales ? Par quels moyens parviendrons-nous à cette maturité si d’ores et déjà nous sommes enclins à traiter d’ennemis ceux qui ne font que poser des questions ? Ceux qui se les posent se voient ridiculiser avec tant de véhémence par les tenants du réveil que les affirmations de ces derniers en deviennent suspectes. Le fait qu’un phénomène entraîne une bénédiction, une libération ou une délivrance ne garantit nullement que ce phénomène soit de Dieu. (Matthieu 24:24). Les mêmes puissances ténébreuses qui ont profité de l’indiscipline ou de l’impureté pour infliger une oppression peuvent tout aussi bien lever cette oppression. Elles sont capables de restaurer les relations qu’elles ont brisées ou saccagées, et cela pour une raison bien simple: pour provoquer une séduction encore pire.

    Même l’expérience la plus délectable de "l’amour de Dieu" peut être une pseudo sensation provoquée par des esprits, chez des personnes aveugles ou paresseuses qui répugnent aux sacrifices nécessaires pour chercher la face de Dieu selon la vérité." (Quelques Réflexions à Propos du Réveil Actuel: Une Invitation à la Prudence - par Arthur Katz)

  3. Il est dit en substance ici que la dépréciation de la place et du rôle de Marie est un piège du diable destiné à nous faire perdre une bataille spirituelle (désunir les chrétiens) et à priver l'Eglise d'arriver à sa plénitude en Christ. Cette affirmation signifie rien de moins que ceux qui contestent la place de Marie dans le plan de Dieu sont tombés dans les pièges du malin, contrairement aux enseignements de l'Ecriture qui déclare le courroux d'un Dieu jaloux contre un peuple qui s'adonne à l'idolâtrie et au culte de la Reine du Ciel.

    Jérémie 7:18 : "Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d'autres dieux, afin de m'irriter."

    Cette affirmation est extrêmement grave car elle revient à considérer les croyants opposés ou ne se livrant pas au culte marial comme des gens soumis aux tactiques de séduction de l'ennemi. Qui donc inverse si habilement la Parole de Dieu en la dénaturant de la sorte ? L'affirmation établit donc clairement que la volonté œcuménique manifestée par le Vatican est vouée, non pas à Jésus-Christ, mais à Marie. Ceci suffit amplement à disqualifier le processus de dialogue œcuménique auquel travaillent maintenant même nos églises évangéliques apostasiées, trompées par une séduisante rhétorique romaine semblant remettre à l'honneur la seigneurie de Christ seul. L "'unité du corps de Christ", dans sa version oecuménique avec Rome, est donc indissociable de Marie et de sa place qu'elle doit occuper dans l'Eglise. Jésus est de nouveau supplanté par Marie. Remarquons au passage que l'expression "la nouvelle Eve" ne se trouve pas dans les Ecritures, et constitue une distorsion flagrante de l'expression scripturaire "le dernier Adam" (1 Corinthiens 15:45). De manière tout à fait similaire, "la bénédiction de Marie" n'a pas de fondement scripturaire, il faut parler au contraire de la "bénédiction de Christ" (Romains 15:29). Se trouve de la sorte démasquée l'origine du mouvement féministe qui cherche à féminiser jusqu'à des substantifs qui, dans l'usage de la langue française, étaient alors du genre masculin : cette volonté marquée de supplanter l'homme ou du moins de l' "égaler" participe de la même force de séduction que l'esprit de Jézabel dans l'Eglise Catholique, qui élève Marie au-dessus de Jésus-Christ. Qui pourra dire que les mots (et la doctrine) n'ont aucune importance ?

  4. Il est écrit qu'il lui a été fait une grâce. Ce n'est pas ce que les catholiques disent; ils disent qu'elle est pleine de grâce. Luc 1:28 dit : "L'ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite..." Marie est juste un outil; elle a été choisie par D.ieu pour la naissance du Messie, et elle ne s'enorgueillit pas du tout de ce privilège. Elle reste à ce moment-là très humble - contrairement à Ève lorsqu'elle enfante Caïn. Si nous venons du catholicisme, nous devons nous questionner pour savoir s'il y a encore en nous des racines qui proviennent de cette religion. Il y a là encore une distorsion des Ecritures.
  1. Ici encore Marie supplante Jésus dans son rôle de médiateur entre Dieu et les hommes et d'intercesseur auprès du Père. L'Eglise Catholique enseigne, elle, qu'il nous faut en plus un intermédiaire pour aller à Jésus et que Marie intercède pour nous, dans le ciel ! Ecoutons ce témoignage de Charles Chiniquy, ancien prêtre catholique, converti par la suite à Christ :

    "Un jour, l'évêque me demanda d'y prêcher sur la vierge Marie et je le fis avec satisfaction. Je prêchai donc aux gens en cette nouvelle occasion ce que je croyais être vrai, et que les prêtres croient et prêchent partout. Voici les grandes lignes de mon sermon :

    "Mes chers amis, lorsqu'un homme s'est révolté contre son roi, vient-il lui-même après cela se présenter devant lui? Et s'il a une faveur à demander à son roi, osera-t-il, dans de telle circonstances, apparaître lui-même en sa présence? Non! Le roi le châtierait. Que fait-il donc? Au lieu de se présenter lui-même, il charge quelque personne amie du roi, l'un de ses officier, sa sœur peut-être, voire sa mère, de présenter sa pétition. Cette personne parle au roi en faveur du coupable, demande pardon pour lui, apaise la colère royale et souvent il arrive que le roi accordera à cette personne la grâce qu'il eût refusée au coupable lui-même." Eh bien, continuai-je, nous sommes tous pécheurs, nous avons tous offensé le grand et puissant roi, le Roi des rois. Nous avons fomenté de la rébellion contre Lui. Nous avons piétiné Ses lois, et certainement provoqué Sa colère contre nous.

    Que pouvons-nous faire maintenant? Irons-nous nous présenter à Lui les mains pleines d'iniquités? Non! Mais, Dieu merci, nous avons Marie, la mère de Jésus notre roi, qui se tient à Sa droite et comme un bon fils ne refuse jamais une faveur à une mère tendrement aimée, de même Jésus ne refusera jamais rien à Marie. Il n'a jamais repoussé aucune demande de sa part lorsqu'Il était sur terre. Jamais, Il ne l'a rebutée en quoi que ce soit. Mais quel est le fils qui voudrait faire de la peine à une mère aimante lorsqu'il peut la réjouir en lui accordant ce qu'elle demande? Eh bien, je le dis, Jésus, le Roi des rois, n'est pas seulement le Fils de Dieu; Il est aussi le Fils de Marie, et Il aime Sa Mère! Et de même qu'Il ne lui a jamais refusé aucune faveur lorsqu'Il était sur la terre. Il ne Lui en refusera aucune encore aujourd'hui."

    "Que devons-nous donc faire? Certes pas nous présenter nous-mêmes devant le grand Roi, tout couverts d'iniquités comme nous le sommes! Adressons-nous donc à Sa Sainte Mère! elle ira elle-même aux pieds de Jésus son Dieu et son Fils et elle recevra certainement tout ce qu'elle demandera. Elle demandera notre pardon et elle l'obtiendra. Il vous accordera n'importe quoi du moment que c'est Sa Mère qui le lui demande!"

    Mes auditeurs étaient si heureux à l'idée d'avoir une telle avocate intercédant pour eux jour et nuit aux pieds de Jésus, qu'ils pleuraient tous et étaient transportés de joie de ce que Marie allait demander et obtenir leur pardon. A cette époque je pensais que c’était non seulement la religion du Christ, mais le bon sens même, et qu'on ne pouvait rien trouver à redire!"

  1. L'ancien pasteur évangélique prétend que les Saintes Ecritures affirment que le Seigneur a placé Marie à sa droite, ce qui constitue, selon lui, la preuve que la place prépondérante de cette dernière est voulue et garantie par le Seigneur Lui-même. Ceci est clairement une preuve funeste de déformation subtile et sournoise de l'Ecriture. Le verset 10 du psaume 45 ("Des filles de rois sont parmi tes bien-aimées; la reine est à ta droite, parée d'or d'Ophir.") est utilisé pour justifier la présence de Marie à la droite de Dieu, alors que rien ne le permet. Le passage est symbolique et se réfère à l'Eglise appelée à devenir l'épouse de Christ, et n'est repris nulle part dans le Nouveau Testament pour corroborer l'idée de la position de Marie à la droite de Dieu. En revanche, le Psaume 110 déclare:

    "Parole de l'Eternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied." (verset 1)

    "Le Seigneur, à ta droite, brise des rois au jour de sa colère." (verset 5)

Bien que la compréhension de ce psaume prophétique annonçant le règne de Christ après Son ascension ne soit pas aisée au vu de ce seul passage, le reste de l'Ecriture nous vient cependant au secours :

    "Car David n'est point monté au ciel, mais il dit lui-même: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite." (Actes 2:34)

    "Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?" (Hébreux 1:13)

Ces passages dans leur contexte immédiat identifient clairement le "Seigneur" mentionné dans le psaume 110 au Christ Jésus. C'est donc Jésus-Christ qui est à la droite du Père selon les Ecritures, et non pas Marie. Il apparaît donc un jeu de séduction par la déformation du sens de l'Ecriture, que le diable connaît si bien : un passage sorti de son contexte, semblant en apparence, appuyer une idée non-scripturaire, est l'arme favorite de Satan pour faire déchoir le serviteur de Dieu de ses fondements solides posés en Christ seul. Par ailleurs, cette affirmation établit une seconde fois que c'est Marie qui usurpe le rôle de médiateur que l'Ecriture confère à Christ seul. Christ est encore substitué habilement par Marie, ce qui n'est pas étonnant, puisque, selon la doctrine catholique, Marie est co-rédemptrice avec Christ, voire "Mère de Dieu", prenant à son avantage les prérogatives du Saint-Esprit.

  1. L'usurpation du rôle de Jésus-Christ et du Saint-Esprit par Marie, mise en évidence dans le point précédent, est accentuée dans cette affirmation qui est décisive et marque sans issue possible la source et l'origine fallacieuses de la révélation sur Marie reçue par cet ancien pasteur évangélique : "Comme le Christ me dit de le faire". Il ne s'agit pas du Saint-Esprit, car Christ ne peut contredire Sa Parole. Qui est donc cet ange de lumière insufflant des convictions erronées si ce n'est le Père du mensonge lui-même, Lucifer, l'ancien archange de lumière qui n'a de cesse de séduire les élus ? (2 Corinthiens 11:13-14). L'exemple de "conversion à Marie" de cet ancien pasteur évangélique illustre parfaitement cette situation d'ambivalence chez hélas un grand nombre, toujours croissant, de catholiques charismatiques, expérimentant une communion avec ce qu'ils pensent être le Saint-Esprit, mais continuant à recevoir par cette même source de révélation des injonctions à continuer dans le culte marial et les doctrines de Rome, tout en ayant un langage très évangélique dans la forme ainsi qu'une piété teintée d'humilité qui peut interpeller voire confondre des croyants sincères. Exerçons donc un discernement accru en dépassant l'attrait de la bonté naturelle. Car il n'est pas nécessaire d'être rempli de l'Esprit de Christ pour avoir un sourire et des attitudes très angéliques mais sans être évangéliques, c'est-à-dire conformes à la vérité de l'Evangile. Le revivaliste Jonathan Edwards nous met en garde contre les contrefaçons de l'oeuvre du Saint-Esprit. Sur cette base de sage prudence, dans la spontanéité de l'amour simple, humble, désintéressé et inconditionnel, nous pouvons ainsi éviter des communions œcuméniques malsaines en vue de "l'unité" sous prétexte que le même Seigneur est invoqué par tous alors qu'en réalité nous participons à la table des démons (1 Corinthiens 10:21).
  1. A propos de la doctrine catholique relative à l'eucharistie, nous donnons ici quelques éléments historiques et bibliques extraits du texte "Analyse des Hérésies Ayant Subsisté dans l'Eglise Catholique" de Jean-Louis Bulté, auquel nous renvoyons les lecteurs qui veulent avoir une vue synthétique des faux enseignements propagés par Rome :

"C'est au XVIème siècle, au concile de Trente, que la doctrine dite de la "transsubstantiation" a été adoptée officiellement mais c'est au XIIème siècle que des théologiens utilisèrent ce terme technique pour désigner la transformation miraculeuse du pain et du vin en véritable substance du corps et du sang du Christ. A chaque eucharistie interviendrait ce mystère miraculeux de la transsubstantiation dans lequel, à chaque occasion, le Christ s'offrirait à nouveau. Ainsi donc, le sacrifice de l'Agneau divin se trouve renouvelé à chaque office.

Cette théologie de la Sainte-Cène est très différente de celle que la Bible définit : en effet, les chrétiens sont appelés à partager le pain et le vin en mémoire du sacrifice accompli une fois pour toutes par Jésus-Christ. Il s'agit d'une communion spirituelle avec Celui qui donna sa chair et son sang pour le salut du monde, du moins pour le salut de tous ceux qui auraient foi en Lui dans ce monde. Le sacrifice de Jésus n'a d'effet expiatoire pour le pardon des péchés que pour celui dont la foi est authentique. La Sainte-Cène en elle-même n'est pas un acte rédempteur car Jésus-Christ est mort une fois pour toutes pour les péchés dans un sacrifice total, parfait et suffisant. Il suffit de lire le 9ème chapitre de l'Épître aux Hébreux pour y voir apparaître toute la vérité sur la question.

Il est fort surprenant que seul le prêtre ordonné soit en mesure de célébrer l'eucharistie, la transformation du pain et du vin ne pouvant se faire que par son intervention. Outre le fait que la transsubstantiation soit une hérésie pure et simple au regard des déclarations parfaitement claires des écrits néo-testamentaires, il faut préciser que dans l'église primitive, les chrétiens célébraient la Sainte-Cène le plus simplement du monde, dans les maisons, sans la présence indispensable d'un prêtre, puisque Jésus a fait de tous ceux qui croient en Lui des prêtres pour Dieu son Père (Apocalypse 1:5- 6).

Que le prêtre ordonné soit seul en mesure de prendre la coupe est encore une aberration puisque tous ceux qui participent au pain peuvent de la même manière participer au vin (1 Corinthiens 11, versets 23-27).

L'eucharistie est certainement le point central du culte catholique romain et ce n'est donc pas par hasard que le pape Jean-Paul II a tenu à repréciser certains aspects de cette institution lors d'une déclaration datée du 17 avril 2003, rappelant au passage qu'il était impossible de communier avec des protestants, tant leur façon de voir les choses était contraire à la doctrine de Rome. Sur le fond, cette position est logique et pleinement compréhensible. Seulement, ce sont bien sûr toujours les mêmes qui ont raison et les mêmes qui ont tort..., l'église de Rome s'érige en mère protectrice de la Vérité alors qu'en réalité ses dogmes, sacrements et traditions sont en contradiction flagrante avec les révélations données par la simple lecture du Nouveau Testament. Mais sur ce dernier point, Rome a bien sûr trouvé la parade en appelant les fidèles à ne pas interpréter la Bible par eux-mêmes mais à se fier uniquement à l'interprétation donnée par l'Eglise au travers du prêtre."

Nous insistons lourdement sur le paradoxe flagrant suivant qui montre à quel point beaucoup d'évangéliques se sont laissés aveugler par la séduction de l'oecuménisme romain : d'un côté, la hiérarchie catholique a clairement énoncé (le pape actuel, Benoît XVI est très catégorique à ce sujet) que l'inter-communion n'est guère possible entre protestants/anglicans et catholiques, car les premiers ne reconnaissent pas la doctrine de la transsubstantiation. Il est en effet formellement interdit aux catholiques de participer à la Sainte-Cène célébrée par des anglicans ou des protestants. De l'autre, les évangéliques sont si obsédés par l'idée d'unité qu'ils ferment les yeux sur bien des vérités doctrinales essentielles dénigrées par les catholiques, afin de ne pas "blesser" ces derniers. Rome a le mérite d'être claire quant à sa doctrine, même si elle se transforme ensuite en caméléon spirituel sur le plan pratique, en jouant le jeu hypocrite de la tolérance et de la largesse doctrinales. Mais nos évangéliques pèchent par leur infidélité à Dieu et à Sa Parole en la considérant peu importante face à la sagesse humaine, et en en relativisant ses préceptes. Si l'inter-communion même est impossible entre protestants et catholiques, à combien plus forte raison, toute tentative d'unité est, elle, vouée à l'échec ! Le jour viendra, et il sera trop tard, où nos chrétiens naïfs verront que Rome aura absorbé toutes les Eglises "séparées" en promouvant un oecuménisme global à portée politique, ce qui placera ce système chrétien apostate sous l'égide de la Bête, de l'Antéchrist et du Faux Prophète.

  1. Les notions catholiques de solitude, de contemplation, de silence, d'intimité avec Jésus ont une consonnance qui peut rappeler chez certains les enseignements piétistes ou spiritualistes sur la vie plus profonde et la prière. Il ne s'agit cependant ici que d'une similitude de façade, car l'Eglise Catholique abrite en son sein d'innombrables mystiques qui propagent des enseignements et des pratiques erronés et antiscripturaires qui trouvent leur source, non pas dans le domaine spirituel, mais dans l'âme, le psychique. Les "exercices spirituels" préconisés n'ont aucune valeur spirituelle. Ils sont entièrement du ressort de la chair religieuse, comme l'apôtre Paul se plaît à le dénoncer : “Qu’aucun homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne. Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas! préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.” (Colossiens 2:18-23). Il y a bien sûr dans le christianisme véritable, une part de sain mysticisme, mais qui prend sa source dans la connaissance de Dieu et la foi en Lui et Sa Parole, par la communion avec le Saint-Esprit - cf.: Appel Adressé aux Prophètes Modernes - par A.W. Tozer. Ceci n'a rien à voir avec le mysticisme catholique ou des religions païennes, qui vise à exalter, produire ou maintenir le sentiment religieux.
  1. C'est à cet endroit que se révèle l'une des falsifications les plus scandaleuses par l'Eglise Catholique du message de la croix, falsification et distorsion du message évangélique qui ont suscité le puissant mouvement spirituel de restauration qu'a été la Réformation Protestante du XVIème siècle. Selon la doctrine catholique, l'homme participe à son salut par des efforts et actions méritoires, des oeuvres constantes de pénitence et la pratique des saints sacrements dont l'eucharistie qui renouvelle et réactualise le sacrifice de la croix de Christ. Ceci s'oppose directement à la déclaration des Ecritures : "J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi." (Galates 2:20), et encore : "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie." (Ephésiens 2:8-9). Sous cet éclairage, nous comprenons sans peine que lorsque l'auteur utilise les expressions "vivre en Christ crucifié" et "vivre une vie crucifiée", il ne s'agit nullement de vivre, par la foi, la vie même de Christ en nous, par les bénéfices de l'oeuvre parfaite de Christ accomplie au Calvaire. Non, il s'agit en réalité d'une croix dévoyée où l'homme se retrouve au centre et doit mener pénitence sur pénitence, éventuellement par diverses mortifications, en vue d'obtenir le pardon de ses péchés, comme le stipule très explicitement le Catéchisme de l'Eglise Catholique :

    "1434 A côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyre, ils [les Pères de l'Eglise] citent, comme moyen d'obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain (cf.: Jacques 5:20) l'intercession des saints et la pratique de la charité "qui couvre une multitude de péchés" (1 Pierre 4:8).

    1435 La conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, l'exercice et la défense de la justice et du droit (cf. : Amos 5:24; Esaïe 1:17), par l'aveu des fautes aux frères, la correction fraternelle, la révision de vie, l'examen de conscience, la direction spirituelle, l'acceptation des souffrances, l'endurance de la persécution à cause de la justice. Prendre sa croix, chaque jour, et suivre Jésus est le chemin le plus sûr de la pénitence (cf. Luc 9:23)." [Note d'ERM : c'est nous qui soulignons].

    Quelle perversion de l'Evangile de la grâce de Dieu et de la vérité centrale de la justification par la foi ! (cf.: Déclaration Commune sur la Doctrine de la Justification de la Fédération Luthérienne Mondiale et de l'Eglise Catholique Romaine - par David Vaughn). Qu'un ancien pasteur évangélique tombe dans une telle séduction, cela nous montre combien puissant est l'esprit de l'erreur aujourd'hui. Quant au crucifix que cet ancien pasteur porte, nous devons sans doute le lier à l'article suivant du Catéchisme romain décrivant l'iconographie catholique :

  2. "1161 Tous les signes de la célébration liturgique sont relatifs au Christ : les images sacrées de la sainte Mère de Dieu et des saint le sont aussi. Elles signifient en effet le Christ qui est glorifié en eux. Elles manifestent "la nuée de témoins" (Hébreux 12:1) qui continuent à participer au salut du monde et auxquels nous sommes unis, surtout dans la célébration sacramentelle. A travers leurs icônes, c'est l'homme "à l'image de Dieu", enfin transfiguré "à sa ressemblance" (cf.: Romains 8:29; 1 Jean 3:2), qui se révèle à notre foi, et même les anges, eux aussi récapitulés dans le Christ :

    Suivant la doctrine divinement inspirée de nos saints Pères et la tradition de l'Église catholique, dont nous savons qu'elle est la tradition de l'Esprit Saint qui habite en elle, nous définissions en toute certitude et justesse que les vénérables et saintes images, tout comme les représentations de la Croix précieuse et vivifiante, qu'elles soient peintes, en mosaïque ou de quelque autre matière appropriée, doivent être placées dans les saintes églises de Dieu, sur les ustensiles et vêtements sacrés, sur les murs et les tableaux, dans les maisons et dans les chemins, aussi bien l'image de notre Seigneur, Dieu et Sauveur, Jésus-Christ, que celle de notre Dame, la toute pure et saint Mère de Dieu, des saints anges, de tous les saints et des justes (Cc. Nicée II : DS 600)." [Note d'ERM : c'est nous qui soulignons].

  3. Cette déclaration se trouvera démentie à peine quelques années plus tard, où R. B. déclare ouvertement embrasser et enseigner l'ensemble des dogmes catholiques - cf.: Cours dispensé à Avignon adressé à des séminaristes catholiques.
  4. Il nous suffit de renvoyer le lecteur à l'annexe de l'article "Dominus Iesus" pour montrer que le pape Jean-Paul II n'était pas une "autorité choisie par Dieu" mais bien un faux prophète ! Nous renvoyons au texte "Analyse des Hérésies Ayant Subsisté dans l'Eglise Catholique" de Jean-Louis Bulté pour un aperçu historique et biblique sur les fondements branlants de la papauté.
  5. L'Eglise Catholique n'a toujours pas abandonné sa prétention à être l'unique détentrice de la Vérité révélée, prétention qui l'a amenée à persécuter bien des "hérétiques" dans le passé ! Ceci pose un problème insoluble au mouvement oecuménique (cf.: "Dominus Iesus").
  6. Voir note 12 : dans sa lettre décrivant sa conversion au catholicisme, R. B. soutenait encore qu'il ne se séparait pas des pentecôtistes. A peine quelques années plus tard seulement, il finit par considérer que le pentecôtisme (et l'évangélisme) est une grande séduction. Encore une fois, l'esprit de l'erreur occulte et inverse la perception de la réalité.
  7. Tout est ici dit en clair : l’unité œcuménique avec les catholiques ne peut pas contourner les pratiques païennes et occultes de l’Eglise Catholique, qui sont une abomination devant Dieu. Comment de véritables chrétiens, notamment évangéliques, peuvent-ils se laisser tromper aussi facilement en participant, les yeux fermés, à la construction de l’empire babylonien, avec pleine approbation et une naïveté ahurissante ? Le rôle est aujourd’hui inversé : ceux qui dénoncent cette prostitution spirituelle par jalousie pour la gloire de Dieu sont maintenant accusés d’être "sectaires " et des "fauteurs de trouble et de division" dans le corps de Christ. Les paroles de Gregor Dalliard, ancien prêtre catholique par la suite converti à Christ, sont à méditer sérieusement :

    "Toutes les communautés et Églises chrétiennes qui ajoutent des doctrines supplémentaires à la Bible ne sont pas en Christ. En réalité, elles ne sont pas au service du corps de Christ, de l'unité entre les chrétiens, mais de leurs propres intérêts. Cela se traduit par le fait qu'elles accordent plus d'importance à leurs doctrines qu'à la Parole de Dieu. Soumettant leurs membres à leur hiérarchie et à leurs doctrines, elles revendiquent l'exclusivité.

  8. Toutes les Églises qui se laissent entraîner par des tentatives d'œcuménisme finissent par se méfier les unes des autres, car l'institution la plus forte en nombre et la plus influente au niveau politico-économique fait forcément valoir son droit à l'exclusivité, sous l'apparence de la piété. Les chrétiens n'ont pas besoin d'œcuménisme. Si toutes les questions bibliques ne font pas encore pleinement l'unanimité parmi les vrais chrétiens, les points de désaccord ne portent pas sur des affirmations fondamentales de l'Écriture. Seul Dieu est capable de créer l'unité, en amenant les hommes à se convertir à lui et à sa Parole. Pour cela, il faut que chaque institution se repente et que, par amour, elle revienne à Jésus Christ, le Chef infaillible de l'Église, qu'elle accepte tout ce que Dieu attend légitimement des hommes pour qu'ils soient sauvés, et qu'elle se débarrasse courageusement de tout ce qui n'appartient pas à la Bible. Nulle part Jésus et les apôtres n'ont parlé d'une unité qui se traduise par une uniformité fonctionnant de manière hiérarchique […].Demain, les Églises œcuméniques seront esclaves du Vatican et de sa doctrine, parce qu'elles auront sacrifié leur liberté en Jésus Christ et se seront laissé entraîner à la prostitution spirituelle." (cf.: Droit Canonique contre Droit Divin - par Gregor Dalliard).

  9. La véritable unité est en effet spirituelle, mais elle se fonde également sur la vérité de la Parole de Dieu. Il ne peut y avoir unité véritable sans la vérité qui produit la sainteté et la justice, et effectue donc une séparation d'avec le mal et l'erreur doctrinale. "L'unité n'est pas doctrinale" est un credo couramment employé et avancé de nos jours par ceux qui veulent contourner l'obéissance à la Parole de Dieu, en campant sur des doctrines antiscripturaires particulières. Le Seigneur a clairement ordonné à Ses enfants de se séparer de Babylone : "Sortez du milieu d'eux et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant" (2 Corinthiens 6:17-18). Cf.: Les Quatre Piliers de la Foi Chrétienne par Frédéric Buhler ; Le Scandale de Nos Divisions, la Culpabilité de Nos Alliances par Frédéric Buhler. Il est édifiant de lire comment Dieu, dans l'Ancien Testament, qualifie l'esprit faussement unificateur et pacificateur de Jézabel que l'on retrouve dans le mouvement oecuménique contemporain :

    "Dès que Joram vit Jéhu, il dit : Est-ce la paix, Jéhu? Jéhu répondit: Quoi, la paix! tant que durent les prostitutions de Jézabel, ta mère, et la multitude de ses sortilèges!" (2 Rois 9:22).

  10. C’est bien là le meilleur conseil que nous puissions donner aux amis catholiques : Lisez la Bible dans un esprit de prière, sans vous référer à l’enseignement de l’Eglise Catholique et du pape ! Faîtes comme Gregor Dalliard et Charles Chiniquy, et "vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira" (Jean 8:32).

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