Certains seront sans doute
surpris de voir ces trois expressions associées : Catholicisme,
Jézabel et destruction de la famille. Où
est le lien logique, nous demandera-t-on? Pour répondre à
cette question, il nous faut insister sur la nécessité
de la qualité prophétique, en ces temps cruciaux de la
fin, qui consiste dans la capacité à appréhender
le phénomène contemporain, la mentalité contemporaine
et d'en définir les tendances et les issues, en pointant directement
à ses racines et à ses causes. Sans cette perspective
céleste, notre regard et notre vision de la réalité
seront immanquablement confinés à une approche partielle
qui ne nous permettra pas de dégager les absolus de Dieu pour
résoudre toute la confusion ambiante et le mal si largement répandus
dans l'Eglise et la société. Les paroles d'Austin Sparks
nous sont précieuses :
"Le prophète voit l’élan
et le dessein de Dieu, l’image plus grande, la vue panoramique. Il
n’est pas celui qui s’attache aux futilités, aux détails : "Comment
faites-vous ceci et cela ?" Il voit la vue d’ensemble qui surplombe
tout, et c’est ce que l’Eglise a besoin de voir si cela constitue
le cadre de sa vie. Sans cette vue d’ensemble, les relations fraternelles
seront entièrement figées dans le moment présent. Elles resteront
dans des choses qui sont en réalité si étroites et si insignifiantes,
parce qu’elles ne voient ni ce qu’elles font, ni comment, dans ce
moment, elles sont liées à un contexte beaucoup plus large que celui
dans lequel elles opèrent et vers où elles tendent."
C'est par conséquent uniquement
en regardant aux desseins ultimes de Dieu - annoncés dans l'eschatologie
future - et à Son intention originelle, révélée
dans Son plan créateur d'avant la Chute, que se dessinera devant
nos yeux la perspective de Dieu pour notre époque particulière,
avec tout ce que cette perspective divine comporte d'efforts de réajustement,
de recentrage et de repentance de notre part, nous à qui la Parole
de Dieu est adressée, comme une lampe qui brille dans les ténèbres.
L'écouterons-nous?
La Genèse nous parle de l'unité
du couple humain, et par extension, du modèle de la famille selon
Dieu. Or, il n'est guère difficile d'observer que le couple,
la famille, l'identité profonde de l'homme, de la femme et de
l'enfant, ont subi les assauts les plus violents dans notre monde occidental
moderne, de sorte que les valeurs de la famille affirmées par
les Ecritures et maintenues par la tradition judéo-chrétienne,
il y a encore 40 ans, ne sont plus reconnaissables aujourd'hui. Parallèlement,
dans l'Eglise, un seul mot suffit à caractériser le trait
dominant de notre époque : Apostasie. Tous les fondements
et principes de la foi transmise aux saints une fois pour toutes, ont
subi une dérive alarmante, et nul ne semble s'en apercevoir parmi
les hommes d'église, beaucoup plus soucieux, la plupart, de promouvoir
une éthique chrétienne dans la société,
que de déraciner le mal de l'intérieur, en rendant à
l'Eglise les semences immuables de vie qui seules peuvent la redresser
de ses ruines.
Le livre de Malachie vient, à ce
stade, compléter le dessein de Dieu en adjoignant à l'intention
divine initiale, originelle, l'autre volet, que constitue Son dessein
ultime, qu'Il accomplira dans un futur proche, les deux volets étant
intimement liés, car en Jésus-Christ, se rejoignent l'Alpha
et l'Oméga, le Commencement et la Fin. Ceci est typique de la
pensée hébraïque, dans laquelle la fin doit être
un recouvrement des origines. Ainsi, Malachie 4:6 nous livre le processus,
la stratégie de restauration que Dieu veut enclencher avant le
retour du Fils dans Son Eglise :
"Voici, je vous enverrai Elie,
le prophète, avant que le jour de l'Eternel arrive, ce jour grand
et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et
le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper
le pays d'interdit." (Malachie 4:5-6).
Il nous est parlé du retour du coeur
des pères vers leurs enfants, et vice-versa. Si les Ecritures
nous parlent d'un retour, c'est qu'il y a eu au préalable éloignement,
abandon d'un modèle originel. Or, tout abandon est le fruit de
l'apostasie. C'est ainsi que s'éclaire sous nos yeux la signification
de l'association entre les expressions : Catholicisme, Jézabel
et destruction de la famille, que nous avons mentionnée au début.
Car, à bien voir, la prostitution même de l'épouse
de Christ est la cause essentielle et première du trouble identitaire
et de la confusion dans le concept de la famille, que nous voyons aujourd'hui
dans la société. Entre les deux, l'apostasie dans l'Eglise
et la destruction des familles, se tient Jézabel, une influence
satanique subtile émanant du Prince de l'air, qui travaille,
sur ces deux plans distincts (l'Eglise et la famille), à dévaster
les préceptes de Dieu - dans l'Eglise, en dénaturant la
vérité de Dieu, voire en l'inversant subtilement, faisant
dire à la Parole le contraire de ce qu'elle a à dire,
ou, plus grave, en assujettissant le peuple de Dieu à un faux
Saint-Esprit qui n'est que Jézabel elle-même, cette Jézabel
pouvant clairement être identifiée à l'esprit marial
opérant dans l'Eglise Catholique (ce que nous montrons plus loin);
dans la famille, en inversant l'ordre créationnel de l'autorité
voulue par Dieu en laissant la femme usurper la place conférée
à l'homme. L'influence de Jézabel dans l'Eglise comme
dans la famille et la société, est catastrophique et entraîne
de graves conséquences qu'il nous faut maintenant identifier,
sans complaisance. Une fois que les multiples ramifications des influences
de l'esprit de Jézabel dans l'Eglise seront mises en lumière,
la vérité en Christ pourra jaillir, et par cette vérité,
s'opèrera un affranchissement des oeuvres du malin. Démasquons
donc cette influence au milieu de nous et repentons-nous de lui avoir
ouvert la porte - c'est l'invitation que nous lançons à
travers l'analyse qui suit.
Ce verset de Malachie 4:6 doit être
lié à l'épisode de 1 Rois 18 où Elie confronte
les prêtres de Baal, et derrière eux, tout le système
politico-religieux représenté par Jézabel et Achab
:
"Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin
que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Éternel, qui es Dieu, et
que c'est Toi qui ramènes leur cœur! Et le feu de l'Éternel tomba,
et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il
absorba l'eau qui était dans le fossé. Quand tout le peuple vit cela,
ils tombèrent sur leur visage et dirent : C'est l'Éternel qui est
Dieu! C'est l'Éternel qui est Dieu!" (1 Rois 18:37-39)
Ce passage des Ecritures nous indique quel
type de restauration lié au ministère d'Elie des temps
de la fin, Dieu accomplira. Dans tout réveil véritable,
Il ramène d'abord les coeurs à Lui ! Ceci éclaire
la prophétie de Malachie 4:6 d'une façon sublime : avant
le retour du Fils en gloire, Dieu ramènera le coeur de Son peuple
à Lui, quand bien même, comme au temps d'Elie, l'Eglise
se serait livrée à l'esprit de Jézabel et aurait
plié le genou devant un système politique noyauté
par ce principe démoniaque cruel qu'est cette Jézabel,
principe de séduction religieuse, principe d'apostasie. Cette
repentance qu'Il va susciter aura comme conséquence un retour
à l'obéissance à Ses normes concernant la famille,
et ainsi la reconstruction et la guérison des familles pourront
avoir lieu. Les Ecritures nous annoncent donc formellement un réveil
dans les temps de la fin, avant le retour de Christ, car seul un tel
réveil peut ramener le coeur des pères à leurs
enfants, et le coeur des enfants à leurs pères.
Analysons maintenant brièvement
comment Jézabel opère au sein de la famille.
Dans une famille saine
suivant les principes bibliques (Ephésiens 5:25), où Christ
est le chef de l'homme et l'homme celui de la femme, l'autorité
de Dieu s'exerce dans l'amour, et le mari, à l'image de Christ,
prend soin de son épouse, et lui prodigue amour et protection,
et par là-même assure à toute la famille transmission
de la Vie de Dieu et de Ses valeurs. Les enfants grandissent avec une
identité forte et stable établie par Dieu et découlant
de l'exemple du père et de l'influence positive de la mère
à travers sa présence et son enseignement.
Mais ce modèle biblique
de la famille a été et est encore sournoisement attaqué
aujourd'hui. Il en a résulté une famille où l'homme
est soit excessivement autoritaire, et même dominateur, soit absent,
soit irresponsable, soit encore démissionnaire, la femme ayant
usurpé le rôle de ce dernier par une volonté plus
ou moins avouée de domination sur le mari. La communication de
la vie de Dieu est alors coupée. La mère, bien souvent
caractérisée par une attitude dominatrice, atteinte d'accès
de colère, de fréquents sauts d'humeur, de rébellion
(contre le mari), déverse alors sur toute la famille, et en particulier
les enfants, une influence désastreuse qui va ruiner tout l'équilibre
du cadre familial. Par un subtil mariage psychique avec la mère,
les enfants sont eux-mêmes entraînés dans les dérèglements
émotionnels, psychologiques, affectifs ou sexuels d'une mère
pouvant devenir possessive et harcelée par un état de
dépression et de vengeance. Et ainsi, ces enfants se trouvent
privés de l'amour d'une mère et de l'identité d'un
père, et grandissent avec des racines d'amertume, de frustration,
voire de haine dans leur coeur envers les parents, voire envers Dieu.
Leur conversion deviendra difficile et si jamais ils se convertissent,
ils garderont au fond d'eux la trace indélébile d'un manque
d'identité. Ce seront des orphelins fragilisés et souffrants
à l'intérieur, en recherche d'amour et d'une vraie paternité
qu'ils n'ont jamais connue.
L'absence de la mère
et du père bibliques, provoquée par la destruction du
modèle de la mère au foyer, la multiplication des divorces,
la déstabilisation des couples et des familles et la démission
des pères, est la tactique même de l'ennemi pour créer
des personnes fragiles en des endroits névralgiques dans l'âme.
Satan a inversé l'ordre créationnel dans la famille où
la femme devient maintenant dominante et exerce une mauvaise influence
et sur le mari et sur les enfants. Sur le plan spirituel, nous retrouvons
cette même stratégie de falsification de l'autorité
: le Saint-Esprit de Dieu est mimé par des esprits trompeurs
dont les attributs sont essentiellement féminins (douceur, amour,
tendresse, etc.) et qui se présentent sous le nom de la "Vierge
Marie" dans l'Eglise Catholique, et plus généralement
du "Jésus plein d'amour" (dont les autres attributs
ont été effacés) dans l'Eglise apostate. Si nous
savons discerner que derrière cette grande et funeste tromperie
se dissimule l'esprit de Jézabel, nous pourrons prendre les mesures
appropriées pour déloger Jézabel partout où
elle se manifeste dans l'Eglise, et ainsi libérer bien des captifs.
Le témoignage de
conversion au catholicisme d'un pasteur évangélique que
nous publions maintenant ci-dessous doit se lire sous cet éclairage.
Il illustre les conséquences et répercussions dramatiques
de la destruction du modèle biblique de la famille dans nos sociétés
occidentales, répercussions qui vont jusqu'à la pénétration
de l'apostasie dans l'Eglise à travers l'esprit de Jézabel,
l'esprit de séduction. Le témoignage est suivi d'un enseignement
du même auteur sur l'unité, donné à des séminaristes
catholiques. Ce discours révèle la FAUSSE unité
en dehors de la Parole de Dieu que TOUS les mouvements de "réveil,
d'unité, de guérison et de signes et miracles" d'aujourd'hui
promeuvent, drainant même des évangéliques éblouis
par les discours pacificateurs centrés sur "l'amour" ainsi que
par l'atmosphère de cordialité et "d'amour fraternel"
qu'ils peuvent vivre dans les rencontres spectaculaires organisées
par ces mouvements. Ce discours révèle très clairement
que les catholiques engagés dans le processus "d'unité"
avec les évangéliques en particulier, n'entendent en rien
abandonner leurs position et doctrines catholiques, tandis que nous
autres croyants protestants baissons facilement la garde et faisons
bien des concessions doctrinales, séduits par une attitude a
priori conciliante, et acceptons, de ce fait, le flou doctrinal le plus
complet.
Ce témoignage de
conversion de cet ancien pasteur évangélique au catholicisme
montre sans équivoque que l'esprit de Jézabel contrefait
l’œuvre du Saint-Esprit et est à la source des mouvements charismatiques
œcuménisants actuels qui ont fait de "l'unité" leur credo
majeur et qui manifestent à outrance signes, miracles, guérisons
et délivrances, sans vouloir tenir compte par ailleurs des exigences
de l’Écriture et en diluant/tordant/déformant le message
de l’Évangile. Ces mouvements se caractérisent par la
suprématie de l'expérience collective subjective (domination
du psychique, de l'âme, du charnel, terrain ouvert au démoniaque)
comprenant en grande partie ce qui est appelé "louange" mais
qui, au lieu de glorifier le Seigneur, absorbe le chrétien dans
un divertissement mondain spiritualisé, puisque cette "louange"
reprend les accents effrénés de la musique du monde en
cherchant à la "sanctifier" par des paroles chrétiennes.
Nous espérons que
les frères et sœurs comprendront, à travers ce témoignage,
que les expériences spirituelles même a priori positives,
ne les valident en rien devant le Seigneur, car leur source peut être
démoniaque. C'est ainsi qu'en nous basant sur notre propre observation
depuis 1994, date de l'arrivée de la "Bénédiction
de Toronto" en France, et sur une réflexion mûrie,
nous affirmons que c'est ce même esprit qui suscite les merveilleuses
sensations "d'amour et de joie" qui viennent par l'imposition des mains
dans les manifestations de type Toronto; il est également l'auteur
des phénomènes de la poudre d'or et des dents en or.
Ce témoignage doit
aussi nous pousser à désirer ardemment la compassion du
Seigneur, car nous sommes conscients et convaincus que c'est parce qu'aujourd'hui,
l'Eglise est tellement malade et blessée (psychologiquement,
émotionnellement, affectivement) en raison de la destruction
des normes de Dieu à la fois dans le couple, la famille, l'Eglise
et dans la société, que beaucoup de chrétiens se
laissent attirer par les fausses doctrines, les faux enseignements issus
de ces mouvements qui offrent des promesses rapides d'épanouissement
chrétien.
Bien-aimés saints
de Dieu, il est temps que le Seigneur suscite en nous des cris de repentance
et de compassion. Demandons au Seigneur qu'Il manifeste comme jamais
Sa miséricorde, Sa grâce et l'amour du Calvaire révélant
le Père à une génération d'orphelins spirituels
souffrant de l'absence d'amour authentique. Christ a dit qu'Il attirerait
tous les hommes à Lui (Jean 12:32) et qu'Il leur ferait connaître
le nom du Père (Jean 17:22-26). Connaître le Père,
connaître Son nom, c'est connaître également Son
amour, et c'est ce dont la génération présente
a besoin. Réclamons un renouveau selon Sa promesse en Malachie
4:6:
"Voici, je vous enverrai Elie,
le prophète, avant que le jour de l'Eternel arrive, ce jour grand
et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et
le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper
le pays d'interdit." (Malachie 4:5-6).
Nous recommandons la lecture
de l'article "Dominus Iesus ou le Vrai Visage
de l'Oecuménisme" dans la section Thèmes/Analyse prophétique
du site. Nous conseillons également de lire l'article d'Arthur
Katz, "Quelques Réflexions à Propos
du Réveil Actuel" , l'étude
sur la femme de Jérôme Prékel ainsi que l'article
"Deux Réveils? - Une Analyse du Mouvement
de Toronto"
"Personne
ne m'a convaincu, sinon l'Esprit Saint lui-même" :
Conversion d’un pasteur
évangélique au catholicisme.
Par
R.B.
(*)
Voici la lettre
adressée à un ami par le pasteur R. B. (*).
Il y relate sa découverte des "trésors" de l'Église catholique
et son adhésion pleine et entière à ces "richesses" jusque-là
cachées à sa foi évangélique. Il est bien évident que nous ne
souscrivons à aucune de ses affirmations doctrinales, mais le
rappelons d'emblée afin d'éviter toute confusion. Cette
lettre permet d'identifier Jézabel à l'oeuvre dans l'Eglise.
- ERM.
Cher frère,
Merci beaucoup pour ta
lettre me demandant de t'expliquer ma démarche spirituelle actuelle.
C'est difficile d'écrire en quelques phrases ce qui nous arrive,
à mon épouse D. et à moi. J'aimerais te voir face
à face, mais hélas...
Tu me demandes s'il est
vrai que j'ai une dévotion envers la Vierge Marie. N'étant
pas sûr du sens que tu donnes au mot "dévotion", je répondrai:
"Je n'adore que Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Il n'y a de
salut que par la foi en Jésus-Christ. Marie, étant une
créature, ne recevra jamais mon adoration."
Ceci dit, je peux avouer
que nous avons eu une expérience étonnante de la place
de Marie dans nos vies en janvier 1998. A ce moment-là j'avais
un désir profond d'être libéré de toutes
les racines d'amertume de ma vie, et le Seigneur a répondu en
me ramenant à la croix où il m'a montré que la
source de mon problème était la haine que j'avais contre
ma mère que je n'ai jamais connue. Cette haine s'est étendue
aux mères en général et s'est manifestée
par une méfiance envers tout le monde.1
J'aimais Dieu le Père
qui m'a recueilli (Psaumes 27:10), mais inconsciemment je pensais qu'il
était inhumain pour ma mère de m'avoir mis au monde pour
m'abandonner. Dans la suite, par une révélation du Saint
Esprit, Jésus a brisé mon cœur en me montrant que j'avais
de la haine contre sa mère, Marie. Avec beaucoup de tristesse
et une grande repentance j'ai pleuré et Jésus a fait un
miracle : il a arraché de mon cœur les racines de 51 ans d'amertume.
Bientôt après,
le Seigneur m'a donné sa parole sur la croix: "Voici ta mère
!" Sa mère est devenue également ma mère. Je suis
tombé amoureux de Marie et "je l'ai prise chez moi". Ainsi, j'ai
été délivré de mon "blindage" et ai pu comprendre
les nombreux versets de la Bible se rapportant à Marie 2.
Aimer, respecter, honorer
la mère de mon Seigneur a libéré une inclination
naturelle à la bonté dans mon cœur.
Personne ne m'a convaincu,
sinon l'Esprit Saint lui-même 3. Cela
ne fut pas le résultat d'une réflexion théologique,
mais d'une expérience personnelle fondée sur la Parole
de Dieu. Quelqu'un a prié avec nous et Marie est venue nous toucher,
mon épouse D. et moi, les deux ensemble 2.
Depuis ce jour, nos vies personnelles et celle de notre couple ont été
transformées. Nous avons une relation plus merveilleuse avec
la Parole, Père et Fils. Jésus a accompli, par Marie,
diverses choses que 51 ans de recherche de Dieu n'avaient pu précédemment
apporter.
Avec l'aide de Jésus,
il nous est possible de tout situer à sa juste place, y compris
Marie. J'ai trouvé en Marie la clé que j'ai cherchée
dans toute la francophonie pendant presque un quart de siècle.
Je crois que la véritable unité de Corps du Christ dépend
du degré de notre acceptation de la place que Jésus attribue
à sa mère, la nouvelle Ève 4.
Il n'y a que Jésus
qui puisse révéler cette vérité par le Saint
Esprit à ceux qui l'aiment comme l'apôtre Jean. Comme dit
D.: "Il y a beaucoup de femmes chrétiennes qui vivent encore
sous la malédiction d'Ève au lieu de vivre sous la bénédiction
de Marie." 4
Rejeter la place que Jésus
donne à sa mère, c'est refuser la bénédiction
de la "pleine de grâces" 5. Nous croyons
à l'Église faite de l'ensemble de ses membres, visibles
et invisibles. Depuis 15 ans je me pose cette question au niveau de
l'éternité. Je crois depuis plus longtemps encore que
ceux qui sont morts en Christ sont vivants, en âme et en esprit,
dans l'éternité (Philippiens 1:21-25; Jean 11:25-26).
Depuis ma rencontre avec Jésus à la croix, je me sens
mieux équipé pour prier et pour joindre mes prières
aux prières de ceux qui sont auprès du Seigneur dans l'éternité.
Je demande aux chrétiens ici-bas de prier avec moi et je le demande
aussi à Marie. J'essaie de vivre avec un pied dans l'éternité,
faute de quoi je ne vis pas bien ici-bas.
Les vraies apparitions
de Marie poussent beaucoup de gens à aller à la rencontre
de Jésus vers qui sa mère nous conduit. L'activité
que Marie exerce du haut du ciel me fait penser que
j'aurai moi aussi du "boulot" dans l'éternité 6.
(2 Corinthiens 5:10)
Ta deuxième question
consiste à savoir si je prends tout le catholicisme en "vrac".
Là encore, je ne sais pas exactement ce que tu sous entends :
je suppose que tu veux savoir si je deviens catholique. La réponse
est "oui, je deviens catholique et D. également". Nous avons
d'ailleurs pris la décision ensemble le 1er novembre 1998. C'est
un "pèlerinage" qui dure depuis le ministère que j'ai
exercé dans des prisons de Côte d'Ivoire. Je ne rejette
pas ma formation protestante et évangélique. Je ne veux
surtout pas alimenter une guerre de religion. Et je ne souhaite pas
perdre des amis, parce que je deviens catholique.
Depuis quelques années
mon esprit n'était pas à l'aise avec l'étiquette
"R.B., pasteur évangélique". Je préférais
être simplement chrétien. Mais déjà alors
le Saint Esprit n'était pas content de ma neutralité 3.
Le Seigneur m'a fait comprendre que je ressemblais à certains
pays pendant la deuxième guerre mondiale : j'encaissais les richesses
de tout le monde, sans payer le prix aux alliés. J'étais
invité par tout le monde, les protestants comme les catholiques,
avec l'idée que j'étais un pont entre les chrétiens
de partout. En soi, l'idée de constituer un pont est bonne. Toutefois,
ma neutralité ne serait aujourd'hui plus acceptée par
mon Sauveur; je dois accepter les coups et les responsabilités
de mes convictions.
C'est ainsi que je saute
avec empressement dans l'arène et que j'annonce qu'à partir
de maintenant je suis catholique. Ma mission de proclamer l'Evangile
de Jésus-Christ dans la francophonie n'a pas changé. Je
me sens même mieux équipé pour le faire. Je ne me
sépare de personne, et je ne suis récupéré
par personne. Et surtout, je ne juge pas ceux qui ne pensent pas comme
moi. Je deviens catholique après 15 ans de réflexion en
suivant les impulsions du Saint Esprit.
Le contenu de mes livres
est toujours valable et je donne encore ma vie pour l'unité du
Corps du Christ. Mais je la donne à partir de maintenant en tant
que catholique.
J'évoque sept raisons
pour expliquer ma décision de devenir catholique. Elles correspondent
aux sept paroles prononcées par Jésus sur la croix. Je
commence par la dernière, parce qu'elle est pour moi la principale.
1. Septième parole de Jésus
sur la croix: "Entre tes mains je remets mon esprit." Je dis "oui"
à la voix de l'Esprit Saint qui m'appelle. La même voix
qui m'a envoyé en Afrique il y a 23 ans, qui nous a poussés
à œuvrer dans les prisons et qui nous a appelés en France
me dit de devenir catholique. Sa parole pour nous est claire et nette
comme une trompette. Et je dis avec D. un grand "fiat".
2. Sixième parole de Jésus
sur la croix: "Tout est accompli." Mon destin dans le grand plan
de Dieu pour les derniers jours du monde s'accomplira dans le catholicisme.
Je dois entrer dans le catholicisme pour assumer ma part dans le dessein
de Dieu pour l'humanité. Son plan est d'unir tout ce qui est
au ciel et tout ce qui est sur la terre sous le gouvernement du Christ
(Ephésiens 1:9,10). Comme le dit Apocalypse 13,6, l'objectif
majeur du diable est de blasphémer contre ceux qui sont au ciel.
Il est surtout furieux contre la femme qui a mis au monde Jésus
(Apocalypse 12).4
Si Satan peut continuer à faire
croire aux chrétiens que le ciel est vide et incapable de les
aider, il va aussi se venger contre la femme, Marie, et tenter de retarder
l'accomplissement du plan de Dieu en nous faisant la guerre ("Il s'en
alla faire la guerre au reste de ses enfants, ceux qui obéissent
aux commandements de Dieu et qui s'attachent à la vérité
dont Jésus est le témoin". Apocalypse 12:17)
Enfin, l'objectif de Satan
est d'empêcher Dieu d'unir les membres du Corps du Christ qui
sont au ciel aux membres du Corps du Christ vivant sur la terre. Aussi
longtemps que les chrétiens ne sont pas d'accord sur la place
de Marie dans le plan de Dieu, Satan va emporter la bataille 4,7.
Je crois que la part que
mon Seigneur donne à la Dame en la plaçant à sa
droite ne peut pas être niée ou minimisée (Psaumes
45:10). Je crois qu'il faut prendre des risques et avancer comme le
Christ me dit de le faire 8, afin que tout
soit accompli. Ainsi, un grand nombre de personnes pourront arriver
à la plénitude du Christ (Ephésiens 4:13) et le
Corps pourra fonctionner comme un vrai corps avec le Christ à
sa tête. (Ephésiens 4:14-16)
3. Cinquième parole de Jésus
sur la croix: "J'ai soif !" J'ai faim et soif continuellement de
l'Eucharistie 9. Je trouve dans la communion
catholique l'accomplissement des paroles de Jésus en Jean 6:
"Qui mange ma chair, qui boit mon sang, demeure en moi et moi en lui."
Je sais que ces paroles sont dures à entendre pour un protestant
évangélique, mais à la croix Jésus a arraché
de mon cœur les racines d'amertume qui m'ont infecté et qui par
moi ont infecté les autres.
L'eucharistie ramène
à la croix. Manger son corps et boire son sang me protègent
du retour à ma dureté d'autrefois et fait croître
en moi une douce bonté (action de l'Agneau dans mon cœur). Quand
la messe commence j'ai une soif et une faim qui me saisissent au niveau
des entrailles. Bien que je sois concrètement nourri, pourtant
ma faim de Jésus augmente.
4. Quatrième parole de Jésus
sur la croix: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as tu abandonné?"
Je trouve que, chez les catholiques, le silence et la solitude créent
une large place à la méditation, à la contemplation
et la vie consacrée à Dieu seul 10.
Les prêtres, les moines et les religieuses que je connais, et
j'en connais beaucoup, savent ce que ces paroles de Jésus signifient.
Je ne sais pas si un jour je serai prêtre ou diacre, mais D. [note
d'ERM, son épouse] et moi considérons que le plus
grand honneur serait pour nous que notre fils S. devienne prêtre.
Je parle de la vie intérieure
depuis des années et de la rencontre avec Jésus dans la
souffrance, mais souvent les gens me regardent comme si je venais d'une
autre planète. Je trouve un certain réconfort dans la
solitude des mystiques catholiques, tels Jean de la Croix, Thérèse
de l'Enfant Jésus et Marthe Robin... Leurs exemples m'aident
à comprendre comment aller dans la forteresse divine (mon nouveau
cœur) pour progresser dans l'union avec mon Jésus, malgré
les douleurs intenses que j'endure parfois.10
Un des buts de la vie sur
la terre est d'entrer dans plus d'intimité 10
avec Jésus-Christ crucifié. L' éventualité
de tomber dans des abus, des excès et des contrefaçons
ne doit pas m'empêcher de prêcher et de vivre en Christ
crucifié 11. Jésus m'a ramené
de la résurrection à la solitude de la croix: il faut
un équilibre entre les deux. Le grand crucifix que je porte annonce
mon désir de tirer de la puissance de la résurrection
le courage de vivre une vie crucifiée 11.
5. Troisième parole de Jésus
sur la croix: "Voici ton fils... voici ta mère. " Je trouve
ma maman du ciel en Marie, puis mon identité et ma famille avec
les catholiques. Je me suis cherché pendant 51 ans 1.
Jésus m'a ramené de la résurrection à la
croix pour me montrer une partie de ma famille qui est la sienne. Je
n'abandonne pas la partie de ma famille qui est évangélique,
protestante, pentecôtiste... mais ma véritable identité
se trouve dans le catholicisme 12.
Maintenant, je comprends
pourquoi je ressens tellement de douleur quand quelqu'un dénigre
mon grand frère le pape, ma mère Marie et les catholiques
en général. Je perçois la même douleur si
quelqu'un le calomnie. Je ne supporte plus l'animosité
stérile que j'avais en tant qu'évangélique contre
les catholiques. Honorer sa "famille" et sa mère, c'est honorer
Jésus.
6. Deuxième parole de Jésus
sur la croix. Au larron qui lui dit : "Jésus, souviens-toi de
moi quand tu viendras régner", Jésus répond: "Vraiment,
je te l'assure: aujourd'hui même tu seras avec moi dans le paradis."
Je deviens catholique où je peux vivre la communion des saints.
A la croix, Jésus
m'a montré que le paradis commence maintenant. La prière
est facilitée par les intercesseurs ici-bas et par les intercesseurs
auprès du Seigneur. Il y a une longue liste de frères
et sœurs qui demeurent au ciel; ils me donnent un modèle de vie
et prient avec moi pour ce monde qui souffre. J'étudie la vie
des saints: Joseph, Paul, Pierre, Pothin, Blandine, Augustin, François
d'Assise, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux,
Elisabeth de la Trinité. Je trouve qu'ils sont vivants et prêts
à nous aider dans le combat spirituel.
Les stigmatisés
comme Padre Pio, François d'Assise, Marthe Robin et tant d'autres
m'aident à supporter la part qui me revient de la souffrance
du Christ. De la Bible au Credo, à la Didaché, à
l'histoire de l'Église, à mon expérience personnelle,
la communion des saints fait le joint entre tous les membres de la famille.
Je trouve une grande puissance
sur Satan dans la communion des saints. Ne pas unir ses prières
aux prières des saints, c'est comme essayer d'accomplir une immense
tâche avec un tiers des moyens disponibles.
7. Première parole de Jésus
sur la croix: "Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce
qu'ils font." J'ai besoin d'être soumis à l'autorité
de l'Église catholique et à ses dirigeants. Je peux pardonner
comme un chrétien pardonne à un autre. Mais j'apprécie
aussi le pardon lié à une autorité spirituelle
déléguée par Jésus Christ à ses apôtres,
puis aux descendants spirituels des apôtres, les papes, les évêques...
En tant que missionnaire pasteur je n'ai pas vraiment eu une autorité
spirituelle à laquelle je devais me soumettre. Ma liberté
responsable demande à être soumise à une autorité
choisie par Dieu et non par moi. Je vais donc me soumettre à
mon grand frère, le pape Jean-Paul II 13,
et à l'autorité de l'Église catholique. Avec joie
j'accepte de ne pas exercer de ministère sans l'accord de l'évêque
du lieu.
Bien d'autres choses sont
des sources de formation pour moi dans ce pèlerinage terrestre.
Par exemple, j'apprécie les statues qui me font penser aux personnages
de l'histoire de l'Église. Je trouve aussi que les sept paroles
du Christ sur la croix sont exprimées dans les sept sacrements
de l'Église catholique.
J'ai essayé d'être
intègre envers toi et de répondre à tes questions
de tout mon cœur. Merci Jésus pour la joie de vivre à
la fin des temps. Bénis mon frère! J'aimerais qu'on puisse
travailler ensemble désormais. J'apprends tellement de choses
de toi, et surtout je vois Jésus en toi. Merci !
R. B.
SUR
LE CHEMIN DE LA FAUSSE UNITE
Ancien
pasteur évangélique charismatique, protestant pendant
25 ans, R. B. a été confirmé dans l’Eglise catholique
le 2 février 1999. Il a présenté en une conférence
aux séminaristes d’Avignon les réponses catholiques aux
Pentecôtistes, en s’appuyant "uniquement sur la Bible."
Ce cours nous montre que, contrairement à ses affirmations données
dans le texte précédent, R. B. a été "récupéré"
entièrement par l’Eglise Catholique et enseigne maintenant des
hérésies fort pernicieuses. - ERM.
"Le 13 février 2003 par R. B (*).
"Malheur à
moi si je n’annonçais pas l’Évangile !" "Chacun
sa vérité ?" Non, c’est faux ! Il y a une vérité
et ce n’est pas de l’orgueil de dire que l’Eglise catholique la détient
puisque le Christ lui-même l’a fondée (Matthieu 16:18)
14; il a donné sa vie pour elle.
L’Eglise catholique dispose de la plénitude de la Révélation.
Je confesse que je dois
encore travailler la douceur ! Je m’exprime avec beaucoup de force,
je m’anime. Je ne suis pas très diplomate, je n’ai rien de la
délicatesse française, il faut que je travaille ma méthode
de communication ! Mais je crois aussi qu’il faut parfois entendre résonner
des voix fortes qui n’ont ont pas peur. Il y a un temps pour se taire,
un temps pour parler. J’ai passé ma vie à chercher ce
que j’ai trouvé dans l’Eglise catholique. Devrais-je me taire
?
Voilà pourquoi je
vous donne mon témoignage d’ancien pasteur pentecôtiste.
J’ai 25 ans d’expérience dans ce milieu, je sais de quoi je parle.
Très peu de personnes se rendent compte aujourd’hui de la séduction
du pentecôtisme 15. Je ne cherche
pas à convaincre ! Mon message n’engage que moi, je ne parle
pas au nom de l’Eglise.
Je suis pour l’œcuménisme
et l’unité des chrétiens, à condition que ce ne
soit pas au prix de compromettre ma foi catholique. Je ne peux pas enlever
ma médaille miraculeuse, cesser d’aimer le pape, d’invoquer Marie,
d’honorer les martyrs sur lesquels on a fondé cette Eglise, négliger
la communion des saints 16 ! Le catholique
doit aussi pouvoir partager pleinement ce qu’il aime. Je veux, avec
amour, inviter tous mes frères à profiter de la grande
richesse que je vis.
Je prie pour l’unité
des chrétiens, plus de 15 fois par jour ! Y en a-t-il un autre
en France, dans le monde, qui veuille joindre ses prières aux
miennes ? J’ai dans mes tripes l’Unité du Corps du Christ...
et je crois qu’elle se fera sur la base de "Jésus sauve".
C’est en apprenant à célébrer nos différences
ou à nous en réjouir en tant que chrétiens que
nous serons conduits sur le chemin de l’unité dans le Corps du
Christ. Cette unité spirituelle 17,
qui n’a rien à voir avec l’unité doctrinale ou la simple
tolérance des chrétiens qui n’appartiennent pas à
notre dénomination, libérera les forces nécessaires
à cette moisson surnaturelle des âmes que nous recherchons
tous. "Ainsi tous pourront grandir et parvenir à la plénitude
du Christ" (Ephésiens 4:13). Célébrer nos
différences, c’est écouter notre frère ou sœur
en Christ avec notre cœur et reconnaître la valeur de son expérience
au cours de son pèlerinage vers la plénitude, qu’il soit
catholique, orthodoxe, protestant, ou quelque part entre tout cela !
On ne nous demande pas d’être d’accord avec tout ce qu’il vit
mais où qu’il se trouve, il nous faut accepter que Dieu travaille
dans sa vie et le fait grandir pour l’amener à complète
maturité.
Je ne m’attaque pas aux
pentecôtistes mais aux messages anti-catholiques que certains
parmi eux prêchent. Je suis en colère contre les mensonges
du Diable et les attaques contre l’Eglise catholique. Quand on s’en
prend au Corps du Christ, je pleure, je saigne. Ce que je dénonce
- d’une voix forte ! - ce sont tous les stéréotypes véhiculés
sur l’Eglise catholique dans ce milieu d’où je viens : "les
catholiques croient que tout ce que dit le Pape vient de Dieu",
"ils adorent Marie", combien de fois ai-je entendu que le
Pape était l’Antéchrist ou que j’étais possédé
par un démon marial depuis ma conversion. Ce n’est pas juste,
c’est faux, c’est une menace pour l’unité et je veux le dire
: "Arrêtez de proférer de tels mensonges sur mon Église
!"
Je voudrais m’adresser
tout particulièrement à mes frères pentecôtistes,
puis à mes frères catholiques.
Aux Pentecôtistes
: Je vous aime de tout mon cœur ! Je me rends bien compte que ma façon
d’expliquer est parfois trop catégorique et pour ça, je
vous demande pardon. Je sais que certains Pentecôtistes ne raisonnent
pas ainsi ; mais je sais aussi que d’autres ont reçu cet enseignement
anti-catholique. Vous n’aimez pas ce que l’on vous présente de
l’Eglise catholique, ce que vous pensez qu’elle enseigne, ce que vous
croyez que pense le catholique.
Alors, je vous en supplie
: écoutez avec un cœur ouvert ce que l’Eglise croit réellement,
son enseignement. Ainsi seulement seront possibles des ponts qui n’auront
plus pour base des compromis. Écoutez-moi et croyez que ce que
je dis est vrai !
J’apprécie beaucoup
chez vous la ferveur, le courage, l’audace, votre amour de Jésus,
la prédication de l’Évangile. Mes racines sont pentecôtistes
! Réellement, du fond du cœur, je vous aime.
Aux Catholiques : Cet enseignement
est pour vous ! Vous n’êtes pas formés pour discuter de
votre foi. Quelle tristesse que votre ignorance ! Un dialogue avec vous
est impossible : vous êtes complètement démunis
face aux questions des Témoins de Jéhovah, des Pentecôtistes.
Ouvrez votre Bible ! Lisez-la ! 18
La meilleure chose que
le catholique puisse faire pour l’unité, c’est de vivre pleinement
comme catholique : comprendre, étudier le Catéchisme,
lire les Encycliques du Pape, prier et méditer. J’aimerais rencontrer
plus souvent des Catholiques qui aiment leur Église et qui s’en
émerveillent. Elle est belle, riche, extraordinaire, si vous
saviez quel trésor c’est ! Elle apporte toutes les réponses
nécessaires pour le cœur, pour nos familles, notre vie, notre
âme.
Et je vous reproche de
ne pas connaître ces réponses, ou de les garder pour vous.
Les cinq prochaines heures de cours que j’aimerais vous adresser s’intituleraient
: " Comment les catholiques doivent vivre leur Foi pour ne pas
susciter des ennemis de l’Eglise catholique... " Il y a de quoi
dire ! Parce que beaucoup de catholiques, hélas, ne vivent pas
pleinement comme tels.
Priez pour que les cœurs
se laissent toucher et aimer !
Merci de m’avoir écouté
jusqu’au bout !
R. B."
Lectures recommandées:
Notes d’ERM:
*
Le nom du pasteur évangélique n'est pas divulgué,
car nous voulons garder espoir qu'il reviendra au Seigneur, et ne cherchons
pas à attaquer sa personne publiquement, mais uniquement à
dévoiler, à travers ses écrits, les stratégies
de séduction de l'esprit de Jézabel.
- Cette
confession doit nous pousser aux larmes de compassion et d’intercession
pour notre génération meurtrie et profondément
blessée par l’absence des mères (ou des pères)
bibliques. Elle révèle au grand jour que ceux qui ont
vécu une enfance difficile avec des relations conflictuelles
ou inexistantes avec leurs parents, s’ils parviennent un jour au salut
en Jésus-Christ, peuvent garder un vide affectif béant
dû à un manque d’amour non guéri par l’amour de
Christ. Tout vide qui n’est pas comblé par la révélation
de la croix et les entrailles d’amour du Père devient potentiellement
une entrée dans l’âme pour les puissances de séduction.
Aurons-nous le cœur déchiré face à une telle
tragédie, au point de réclamer de Dieu, dans la prière
d’agonie, le revêtement de l’Esprit pour pouvoir apporter le
Pain de Vie aux cœurs brisés ? La confession révèle
également l'importance cruciale du pardon à donner à
ceux qui nous ont blessés, notamment nos parents terrestres.
Les racines d'amertume sont les failles par lesquelles un esprit méchant
peut rentrer dans l'âme d'un chrétien. Ceci explique
en grande partie pourquoi et comment la Bénédiction
de Toronto et ses nombreux corollaires ont eu un si grand succès
parmi les chrétiens blessés, jeunes et vieux. Si cette
racine d'amertume avait été confessée à
des frères proches par cet ancien pasteur, et amenée
à la croix, le drame que nous connaissons ne se serait pas
produit.
- C’est un prêtre
catholique "charismatique" qui a imposé les mains
à ce pasteur évangélique, en invoquant explicitement
la "Vierge Marie" Ceci doit être pour nous source
d’instruction : les impositions de mains rapides par des personnes
ayant gardé des liens avec le catholicisme peuvent être
un vecteur de transmission de fausses onctions de type démoniaque.
Et que dire des grandes conventions charismatiques qui entremêlent
les personnalités les plus diverses et les plus douteuses,
et où apparaissent des manifestations psychiques incontrôlées,
voire incontrôlables ? Avec la "Bénédiction
de Toronto" qui a frappé un nombre effrayant d’assemblées,
beaucoup d’esprits séducteurs ont envahi l’Eglise de l’intérieur,
sous les yeux assoupis des ministres de Dieu qui ont donné
totale carte blanche à ces puissances d’intervenir à
leur guise pour dévaster l’Eglise du Seigneur. Nous reproduisons
ci-dessous un email privé d'un ancien prêtre catholique,
autrefois à la tête de la plus grande paroisse catholique
charismatique de Paris, et ayant connu R.B., qui donne un éclairage
important sur la conversion de ce pasteur à Marie et les conséquences
qui y sont attachées :
"J'ai connu R. B. avant et
après sa conversion, c'est un ami de ma famille [...], j'ai accueilli
Roger Paulin (note d'ERM : Roger Paulin est un prêtre catholique
charismatique très engagé dans le mouvement actuel
de "guérison, signes et miracles") quand il est
arrivé en France…[...]. Je ne les fréquente plus du tout, mais j'ai
été suffisamment proche pour savoir que R. s'est converti à un
repas chez les Berthon (note d'ERM : Bruno Berthon, catholique
charismatique, est le président national des Hommes d'Affaires
du Plein Evangile) après avoir reçu la prière par Roger Paulin,
Roger a simplement prié la vierge sur lui. R. a continué à prier
longtemps pour que je revienne dans les bras de la Sainte Mère l'Eglise.
Il est devenu curieusement l'évangéliste de la paroisse catholique
à laquelle j'avais renoncé.
Sa maison est remplie d'une
cinquantaine de Vierges de tous les lieux d'apparition, il dort
avec un grand chapelet de plus de 2 mètres autour du corps. C'est
un résultat de l'œcuménisme. Il y a d'autres exemples comme
celui-ci. Est-ce à dire qu'il faut brûler cet homme ? Avec toute
l'œuvre merveilleuse qu'il a réalisée durant 20 années de missions
en Afrique ? Il est persuadé d'être dans les voies de Dieu
et il est toujours aussi fou amoureux de son Seigneur ! Un temps
de repentance lui sera donné.
Quelques papes évangéliques
suivent sa voie dans l'ombre. Lui, l'a clamé aussitôt en 1998, dans
une convention à Orléans en présence de Pierre Cranga, Max Fleury
et quelques milliers d'autres. Des leaders catholiques cachent
également le fait qu'ils ont un chapelet dans la poche, pendant
qu'ils prêchent dans les conventions interconfessionnelles. En quoi,
cela est étonnant ? Ils sont simplement fidèles à leur Église. Le
chapelet n'est pas le problème en soi. C'est d'abord l'autorité
spirituelle à laquelle ces leaders sont soumis. Lorsqu'ils prêchent,
ils nourrissent leurs auditeurs avec quel pain ? Lorsqu'ils prient,
ils abreuvent les chrétiens avec quelle eau ?
Les temps avancent. Chacun
travaille selon sa part à construire le Royaume, les uns plus maladroitement
que d'autres, notre Eglise avec toutes ses facettes, est merveilleuse
aux yeux de Dieu. Sa sanctification est une certitude. Mais la
grande séduction est déjà là (...). Je crois simplement que
cela peut faire avancer la compréhension de chacun." (auteur
laissé anonyme sur sa demande) [Note d'ERM : c'est nous qui
soulignons].
- Cette affirmation
révèle clairement qu’un esprit de séduction peut
se présenter sous les apparences du Saint-Esprit. C’est ce
qui a lieu dans tous les phénomènes psychiques contemporains
de type Toronto. Nous ferions bien d’écouter l’avertissement
pénétrant d’Arthur Katz à ce sujet :
"Personnellement,
je me crois prêt à tout risquer, à tout oser
pour le Seigneur, mais sûrement pas pour obtenir une "bénédiction",
ou quelque expérience douteuse véhiculant un bienfait
apparent. Je préfère (en conformité, je crois,
avec l’Écriture) chercher la racine de la dépression
selon ce que dit la Parole. En général, il s’agit
de désobéissances qui ne sont pas reconnues comme
telles. Cette démarche s’accomplira pour l’essentiel en
présence de la partie du Corps devant lequel je suis responsable
et auquel je suis véritablement relié (Ephésiens
4:15). Préférer "une expérience" comme remède
instantané plutôt que de se soumettre à cette
discipline, c’est courir des dangers spirituels. Le Seigneur n’est-il
pas proche de tous ceux qui Le cherchent ? Peut-on parler de bienfait
durable, là où nous avons seulement éprouvé
un soulagement au niveau des symptômes découlant
d’une faille grave dans la personnalité, si cette faille
demeure ? Quoiqu’il advienne du présent réveil,
il se peut que la chose la plus remarquable à l’avenir
soit la repentance profonde de milliers de personnes brisées
qui reconnaîtront qu’elles se sont laissé séduire,
qu’elles ont manqué du discernement le plus élémentaire
en se hâtant de courir après des démonstrations
de puissance dans des ambiances si contraires à ce qu’on
sait de la sainteté de Dieu et de Sa nature. Il est évident
qu’une puissance est à l’œuvre. Il s’agit de savoir de
qui elle émane.
Qui donc dispense des solutions
de substitution, une joie inférieure en qualité à
celle de Dieu, au "bénéfice" des gens immatures, charnels,
et dépourvus de discernement ? Cela nous peine de constater
que parmi ceux qui ont reçu "la bénédiction",
certains ont cessé de s’intéresser à la vision
apostolique ou sont allés jusqu’à la répudier
! Tout se passe comme s’il s’agissait de réalités
qui s’excluent réciproquement ! A supposer que nos craintes
soient exagérées et si les phénomènes
en question sont de Dieu (tout en s’accompagnant de certains excès
manifestes), en quoi les "signes et prodiges" menteurs à
venir différeront-ils de ce qui se passe déjà
sous nos yeux ? Sur quels critères établira-t-on ces
différences ? Avons-nous dès maintenant une maturité
suffisante pour discerner ces différences capitales ? Par
quels moyens parviendrons-nous à cette maturité si
d’ores et déjà nous sommes enclins à traiter
d’ennemis ceux qui ne font que poser des questions ? Ceux qui se
les posent se voient ridiculiser avec tant de véhémence
par les tenants du réveil que les affirmations de ces derniers
en deviennent suspectes. Le fait qu’un phénomène entraîne
une bénédiction, une libération ou une délivrance
ne garantit nullement que ce phénomène soit de Dieu.
(Matthieu 24:24). Les mêmes puissances ténébreuses
qui ont profité de l’indiscipline ou de l’impureté
pour infliger une oppression peuvent tout aussi bien lever cette
oppression. Elles sont capables de restaurer les relations qu’elles
ont brisées ou saccagées, et cela pour une raison
bien simple: pour provoquer une séduction encore pire.
Même l’expérience la
plus délectable de "l’amour de Dieu" peut être une
pseudo sensation provoquée par des esprits, chez des personnes
aveugles ou paresseuses qui répugnent aux sacrifices nécessaires
pour chercher la face de Dieu selon la vérité."
(Quelques
Réflexions à Propos du Réveil Actuel: Une Invitation
à la Prudence - par Arthur Katz)
- Il est dit en substance
ici que la dépréciation de la place et du rôle
de Marie est un piège du diable destiné à
nous faire perdre une bataille spirituelle (désunir les chrétiens)
et à priver l'Eglise d'arriver à sa plénitude
en Christ. Cette affirmation signifie
rien de moins que ceux qui contestent la place de Marie dans le
plan de Dieu sont tombés dans les pièges du malin,
contrairement aux enseignements de l'Ecriture qui déclare le
courroux d'un Dieu jaloux contre un peuple qui s'adonne à l'idolâtrie
et au culte de la Reine du Ciel.
Jérémie 7:18 : "Les
enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, et
les femmes pétrissent la pâte, pour préparer
des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des
libations à d'autres dieux, afin de m'irriter."
Cette affirmation est
extrêmement grave car elle revient à considérer
les croyants opposés ou ne se livrant pas au culte marial
comme des gens soumis aux tactiques de séduction de l'ennemi.
Qui donc inverse si habilement la Parole de Dieu en la dénaturant
de la sorte ? L'affirmation établit donc clairement que la
volonté œcuménique manifestée par le Vatican
est vouée, non pas à Jésus-Christ, mais à
Marie. Ceci suffit amplement à disqualifier le processus
de dialogue œcuménique auquel travaillent maintenant même
nos églises évangéliques apostasiées,
trompées par une séduisante rhétorique romaine
semblant remettre à l'honneur la seigneurie de Christ seul.
L "'unité du corps de Christ", dans sa version
oecuménique avec Rome, est donc indissociable de Marie et
de sa place qu'elle doit occuper dans l'Eglise. Jésus est
de nouveau supplanté par Marie. Remarquons au passage que
l'expression "la nouvelle Eve" ne se trouve pas dans les
Ecritures, et constitue une distorsion flagrante de l'expression
scripturaire "le dernier Adam" (1 Corinthiens 15:45).
De manière tout à fait similaire, "la bénédiction
de Marie" n'a pas de fondement scripturaire, il faut parler
au contraire de la "bénédiction de Christ"
(Romains 15:29). Se trouve de la sorte démasquée l'origine
du mouvement féministe qui cherche à féminiser
jusqu'à des substantifs qui, dans l'usage de la langue française,
étaient alors du genre masculin : cette volonté marquée
de supplanter l'homme ou du moins de l' "égaler"
participe de la même force de séduction que l'esprit
de Jézabel dans l'Eglise Catholique, qui élève
Marie au-dessus de Jésus-Christ. Qui pourra dire que les
mots (et la doctrine) n'ont aucune importance ?
- Il est écrit
qu'il lui a été fait une grâce. Ce n'est pas ce
que les catholiques disent; ils disent qu'elle est pleine de grâce.
Luc 1:28 dit : "L'ange entra chez elle, et dit : Je te salue,
toi à qui une grâce a été faite..."
Marie est juste un outil; elle a été choisie par
D.ieu pour la naissance du Messie, et elle ne s'enorgueillit pas du
tout de ce privilège. Elle reste à ce moment-là
très humble - contrairement à Ève lorsqu'elle
enfante Caïn. Si nous venons du catholicisme, nous devons nous
questionner pour savoir s'il y a encore en nous des racines qui proviennent
de cette religion. Il y a là encore une distorsion des Ecritures.
- Ici encore
Marie supplante Jésus dans son rôle de médiateur
entre Dieu et les hommes et d'intercesseur auprès du Père.
L'Eglise Catholique enseigne, elle, qu'il nous faut en plus un intermédiaire
pour aller à Jésus et que Marie intercède pour
nous, dans le ciel ! Ecoutons ce témoignage de Charles
Chiniquy, ancien prêtre catholique, converti par la suite
à Christ :
"Un jour, l'évêque me demanda
d'y prêcher sur la vierge Marie et je le fis avec satisfaction.
Je prêchai donc aux gens en cette nouvelle occasion ce que je croyais
être vrai, et que les prêtres croient et prêchent partout. Voici
les grandes lignes de mon sermon :
"Mes chers amis, lorsqu'un homme
s'est révolté contre son roi, vient-il lui-même après cela se présenter
devant lui? Et s'il a une faveur à demander à son roi, osera-t-il,
dans de telle circonstances, apparaître lui-même en sa présence?
Non! Le roi le châtierait. Que fait-il donc? Au lieu de se présenter
lui-même, il charge quelque personne amie du roi, l'un de ses officier,
sa sœur peut-être, voire sa mère, de présenter sa pétition. Cette
personne parle au roi en faveur du coupable, demande pardon pour
lui, apaise la colère royale et souvent il arrive que le roi accordera
à cette personne la grâce qu'il eût refusée au coupable lui-même."
Eh bien, continuai-je, nous sommes tous pécheurs, nous avons tous
offensé le grand et puissant roi, le Roi des rois. Nous avons fomenté
de la rébellion contre Lui. Nous avons piétiné Ses lois, et certainement
provoqué Sa colère contre nous.
Que pouvons-nous faire maintenant?
Irons-nous nous présenter à Lui les mains pleines d'iniquités? Non!
Mais, Dieu merci, nous avons Marie, la mère de Jésus notre roi,
qui se tient à Sa droite et comme un bon fils ne refuse jamais une
faveur à une mère tendrement aimée, de même Jésus ne refusera jamais
rien à Marie. Il n'a jamais repoussé aucune demande de sa part lorsqu'Il
était sur terre. Jamais, Il ne l'a rebutée en quoi que ce soit.
Mais quel est le fils qui voudrait faire de la peine à une mère
aimante lorsqu'il peut la réjouir en lui accordant ce qu'elle demande?
Eh bien, je le dis, Jésus, le Roi des rois, n'est pas seulement
le Fils de Dieu; Il est aussi le Fils de Marie, et Il aime Sa Mère!
Et de même qu'Il ne lui a jamais refusé aucune faveur lorsqu'Il
était sur la terre. Il ne Lui en refusera aucune encore aujourd'hui."
"Que devons-nous donc faire? Certes
pas nous présenter nous-mêmes devant le grand Roi, tout couverts
d'iniquités comme nous le sommes! Adressons-nous donc à Sa Sainte
Mère! elle ira elle-même aux pieds de Jésus son Dieu et son Fils
et elle recevra certainement tout ce qu'elle demandera. Elle demandera
notre pardon et elle l'obtiendra. Il vous accordera n'importe quoi
du moment que c'est Sa Mère qui le lui demande!"
Mes auditeurs étaient si heureux
à l'idée d'avoir une telle avocate intercédant pour eux jour et
nuit aux pieds de Jésus, qu'ils pleuraient tous et étaient transportés
de joie de ce que Marie allait demander et obtenir leur pardon.
A cette époque je pensais que c’était non seulement la religion
du Christ, mais le bon sens même, et qu'on ne pouvait rien trouver
à redire!"
- L'ancien pasteur
évangélique prétend que les Saintes Ecritures
affirment que le Seigneur a placé Marie à sa droite,
ce qui constitue, selon lui, la preuve que la place prépondérante
de cette dernière est voulue et garantie par le Seigneur Lui-même.
Ceci est clairement une preuve
funeste de déformation subtile et sournoise de l'Ecriture.
Le verset 10 du psaume 45 ("Des filles de rois sont parmi tes bien-aimées;
la reine est à ta droite, parée d'or d'Ophir.")
est utilisé pour justifier la présence de Marie à
la droite de Dieu, alors que rien ne le permet. Le passage est symbolique
et se réfère à l'Eglise appelée à
devenir l'épouse de Christ, et n'est repris nulle part dans
le Nouveau Testament pour corroborer l'idée de la position
de Marie à la droite de Dieu. En revanche, le Psaume 110 déclare:
"Parole de l'Eternel à mon
Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que
je fasse de tes ennemis ton marchepied." (verset 1)
"Le Seigneur, à ta droite,
brise des rois au jour de sa colère." (verset 5)
Bien que la compréhension de ce
psaume prophétique annonçant le règne de Christ
après Son ascension ne soit pas aisée au vu de ce seul
passage, le reste de l'Ecriture nous vient cependant au secours :
"Car David n'est point monté
au ciel, mais il dit lui-même: Le Seigneur a dit à
mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite." (Actes 2:34)
"Et auquel des anges a-t-il jamais
dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse
de tes ennemis ton marchepied?" (Hébreux 1:13)
Ces passages dans leur contexte immédiat
identifient clairement le "Seigneur" mentionné dans le psaume
110 au Christ Jésus. C'est donc Jésus-Christ qui
est à la droite du Père selon les Ecritures, et non
pas Marie. Il apparaît donc un jeu de séduction par
la déformation du sens de l'Ecriture, que le diable connaît
si bien : un passage sorti de son contexte, semblant en apparence,
appuyer une idée non-scripturaire, est l'arme favorite de Satan
pour faire déchoir le serviteur de Dieu de ses fondements solides
posés en Christ seul. Par ailleurs, cette affirmation établit
une seconde fois que c'est Marie qui usurpe le rôle de médiateur
que l'Ecriture confère à Christ seul. Christ est
encore substitué habilement par Marie, ce qui n'est pas
étonnant, puisque, selon la doctrine catholique, Marie est
co-rédemptrice avec Christ, voire "Mère de Dieu", prenant
à son avantage les prérogatives du Saint-Esprit.
- L'usurpation
du rôle de Jésus-Christ et du Saint-Esprit par Marie,
mise en évidence dans le point précédent, est
accentuée dans cette affirmation qui est décisive et
marque sans issue possible la source et l'origine fallacieuses de
la révélation sur Marie reçue par cet ancien
pasteur évangélique : "Comme le Christ me dit
de le faire". Il ne s'agit pas du Saint-Esprit, car
Christ ne peut contredire Sa Parole. Qui est donc cet ange de lumière
insufflant des convictions erronées si ce n'est le Père
du mensonge lui-même, Lucifer, l'ancien archange de lumière
qui n'a de cesse de séduire les élus ? (2 Corinthiens
11:13-14). L'exemple de "conversion à Marie" de cet ancien
pasteur évangélique illustre parfaitement cette situation
d'ambivalence chez hélas un grand nombre, toujours croissant,
de catholiques charismatiques, expérimentant une communion
avec ce qu'ils pensent être le Saint-Esprit, mais continuant
à recevoir par cette même source de révélation
des injonctions à continuer dans le culte marial et les doctrines
de Rome, tout en ayant un langage très évangélique
dans la forme ainsi qu'une piété teintée d'humilité
qui peut interpeller voire confondre des croyants sincères.
Exerçons donc un discernement accru en dépassant l'attrait
de la bonté naturelle. Car il n'est pas nécessaire d'être
rempli de l'Esprit de Christ pour avoir un sourire et des attitudes
très angéliques mais sans être évangéliques,
c'est-à-dire conformes à la vérité de
l'Evangile. Le revivaliste Jonathan Edwards nous met en garde contre
les contrefaçons de l'oeuvre du Saint-Esprit. Sur cette base
de sage prudence, dans la spontanéité de l'amour simple,
humble, désintéressé et inconditionnel, nous
pouvons ainsi éviter des communions œcuméniques malsaines
en vue de "l'unité" sous prétexte que le même
Seigneur est invoqué par tous alors qu'en réalité
nous participons à la table des démons (1 Corinthiens
10:21).
- A propos de
la doctrine catholique relative à l'eucharistie, nous donnons
ici quelques éléments historiques et bibliques extraits
du texte "Analyse des Hérésies
Ayant Subsisté dans l'Eglise Catholique" de Jean-Louis
Bulté, auquel nous renvoyons les lecteurs qui veulent avoir
une vue synthétique des faux enseignements propagés
par Rome :
"C'est au XVIème siècle, au concile
de Trente, que la doctrine dite de la "transsubstantiation" a été
adoptée officiellement mais c'est au XIIème siècle que des théologiens
utilisèrent ce terme technique pour désigner la transformation miraculeuse
du pain et du vin en véritable substance du corps et du sang du
Christ. A chaque eucharistie interviendrait ce mystère miraculeux
de la transsubstantiation dans lequel, à chaque occasion, le Christ
s'offrirait à nouveau. Ainsi donc, le sacrifice de l'Agneau divin
se trouve renouvelé à chaque office.
Cette théologie de la Sainte-Cène est très
différente de celle que la Bible définit : en effet, les chrétiens
sont appelés à partager le pain et le vin en mémoire du sacrifice
accompli une fois pour toutes par Jésus-Christ. Il s'agit d'une
communion spirituelle avec Celui qui donna sa chair et son sang
pour le salut du monde, du moins pour le salut de tous ceux qui
auraient foi en Lui dans ce monde. Le sacrifice de Jésus n'a d'effet
expiatoire pour le pardon des péchés que pour celui dont la foi
est authentique. La Sainte-Cène en elle-même n'est pas un acte rédempteur
car Jésus-Christ est mort une fois pour toutes pour les péchés dans
un sacrifice total, parfait et suffisant. Il suffit de lire le 9ème
chapitre de l'Épître aux Hébreux pour y voir apparaître toute la
vérité sur la question.
Il est fort surprenant que seul le prêtre
ordonné soit en mesure de célébrer l'eucharistie, la transformation
du pain et du vin ne pouvant se faire que par son intervention.
Outre le fait que la transsubstantiation soit une hérésie pure et
simple au regard des déclarations parfaitement claires des écrits
néo-testamentaires, il faut préciser que dans l'église primitive,
les chrétiens célébraient la Sainte-Cène le plus simplement du monde,
dans les maisons, sans la présence indispensable d'un prêtre, puisque
Jésus a fait de tous ceux qui croient en Lui des prêtres pour Dieu
son Père (Apocalypse 1:5- 6).
Que le prêtre ordonné soit seul en mesure
de prendre la coupe est encore une aberration puisque tous ceux
qui participent au pain peuvent de la même manière participer au
vin (1 Corinthiens 11, versets 23-27).
L'eucharistie est certainement le point central
du culte catholique romain et ce n'est donc pas par hasard que le
pape Jean-Paul II a tenu à repréciser certains aspects de cette
institution lors d'une déclaration datée du 17 avril 2003, rappelant
au passage qu'il était impossible de communier avec des protestants,
tant leur façon de voir les choses était contraire à la doctrine
de Rome. Sur le fond, cette position est logique et pleinement compréhensible.
Seulement, ce sont bien sûr toujours les mêmes qui ont raison et
les mêmes qui ont tort..., l'église de Rome s'érige en mère protectrice
de la Vérité alors qu'en réalité ses dogmes, sacrements et traditions
sont en contradiction flagrante avec les révélations données par
la simple lecture du Nouveau Testament. Mais sur ce dernier point,
Rome a bien sûr trouvé la parade en appelant les fidèles à ne pas
interpréter la Bible par eux-mêmes mais à se fier uniquement à l'interprétation
donnée par l'Eglise au travers du prêtre."
Nous insistons lourdement sur le paradoxe
flagrant suivant qui montre à quel point beaucoup d'évangéliques
se sont laissés aveugler par la séduction de l'oecuménisme
romain : d'un côté, la hiérarchie catholique a
clairement énoncé (le pape actuel, Benoît XVI
est très catégorique à ce sujet) que l'inter-communion
n'est guère possible entre protestants/anglicans et catholiques,
car les premiers ne reconnaissent pas la doctrine de la transsubstantiation.
Il est en effet formellement interdit aux catholiques de participer
à la Sainte-Cène célébrée par des
anglicans ou des protestants. De l'autre, les évangéliques
sont si obsédés par l'idée d'unité qu'ils
ferment les yeux sur bien des vérités doctrinales essentielles
dénigrées par les catholiques, afin de ne pas "blesser"
ces derniers. Rome a le mérite d'être claire quant à
sa doctrine, même si elle se transforme ensuite en caméléon
spirituel sur le plan pratique, en jouant le jeu hypocrite de la tolérance
et de la largesse doctrinales. Mais nos évangéliques
pèchent par leur infidélité à Dieu et
à Sa Parole en la considérant peu importante face à
la sagesse humaine, et en en relativisant ses préceptes. Si
l'inter-communion même est impossible entre protestants et catholiques,
à combien plus forte raison, toute tentative d'unité
est, elle, vouée à l'échec ! Le jour viendra,
et il sera trop tard, où nos chrétiens naïfs verront
que Rome aura absorbé toutes les Eglises "séparées"
en promouvant un oecuménisme global à portée
politique, ce qui placera ce système chrétien apostate
sous l'égide de la Bête, de l'Antéchrist et du
Faux Prophète.
- Les notions
catholiques de solitude, de contemplation, de silence, d'intimité
avec Jésus ont une consonnance qui peut rappeler chez certains
les enseignements piétistes ou spiritualistes sur la vie plus
profonde et la prière. Il ne s'agit cependant ici que d'une
similitude de façade, car l'Eglise Catholique abrite en son
sein d'innombrables mystiques qui propagent des enseignements et des
pratiques erronés et antiscripturaires qui trouvent leur source,
non pas dans le domaine spirituel, mais dans l'âme, le psychique.
Les "exercices spirituels" préconisés n'ont
aucune valeur spirituelle. Ils sont entièrement du ressort
de la chair religieuse, comme l'apôtre Paul se plaît à
le dénoncer : “Qu’aucun
homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne
vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne
à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées
charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et
solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement
que Dieu donne. Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde,
pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces
préceptes: Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas! préceptes qui
tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur
les ordonnances et les doctrines des hommes? Ils ont, à la vérité,
une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire,
de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite
et contribuent à la satisfaction de la chair.” (Colossiens
2:18-23). Il y a bien sûr dans le christianisme véritable,
une part de sain mysticisme, mais qui prend sa source dans la connaissance
de Dieu et la foi en Lui et Sa Parole, par la communion avec le Saint-Esprit
- cf.: Appel Adressé aux Prophètes
Modernes - par A.W. Tozer. Ceci n'a rien à voir avec le
mysticisme catholique ou des religions païennes, qui vise à
exalter, produire ou maintenir le sentiment religieux.
- C'est à
cet endroit que se révèle l'une des falsifications les
plus scandaleuses par l'Eglise Catholique du message de la croix,
falsification et distorsion du message évangélique qui
ont suscité le puissant mouvement spirituel de restauration
qu'a été la Réformation Protestante du XVIème
siècle. Selon la doctrine catholique, l'homme participe à
son salut par des efforts et actions méritoires, des oeuvres
constantes de pénitence et la pratique des saints sacrements
dont l'eucharistie qui renouvelle et réactualise le sacrifice
de la croix de Christ. Ceci s'oppose directement à la déclaration
des Ecritures : "J'ai été crucifié
avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ
qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la
foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour
moi." (Galates 2:20), et encore : "Car
c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et
cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par
les œuvres, afin que personne ne se glorifie." (Ephésiens
2:8-9). Sous cet éclairage, nous comprenons sans peine que
lorsque l'auteur utilise les expressions "vivre en Christ crucifié"
et "vivre une vie crucifiée", il ne s'agit nullement
de vivre, par la foi, la vie même de Christ en nous, par les
bénéfices de l'oeuvre parfaite de Christ accomplie au
Calvaire. Non, il s'agit en réalité d'une croix dévoyée
où l'homme se retrouve au centre et doit mener pénitence
sur pénitence, éventuellement par diverses mortifications,
en vue d'obtenir le pardon de ses péchés, comme le stipule
très explicitement le Catéchisme de l'Eglise Catholique
:
"1434 A côté de la purification
radicale opérée par le Baptême ou par le martyre, ils [les Pères
de l'Eglise] citent, comme moyen d'obtenir le pardon des péchés,
les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les
larmes de pénitence, le souci du salut du prochain (cf.: Jacques
5:20) l'intercession des saints et la pratique de la charité "qui
couvre une multitude de péchés" (1 Pierre 4:8).
1435 La conversion se réalise
dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation,
par le souci des pauvres, l'exercice et la défense de la justice
et du droit (cf. : Amos 5:24; Esaïe 1:17), par l'aveu des fautes
aux frères, la correction fraternelle, la révision de vie, l'examen
de conscience, la direction spirituelle, l'acceptation des
souffrances, l'endurance de la persécution à cause de la justice.
Prendre sa croix, chaque jour, et suivre Jésus est le chemin le
plus sûr de la pénitence (cf. Luc 9:23)." [Note d'ERM
: c'est nous qui soulignons].
Quelle perversion de l'Evangile de
la grâce de Dieu et de la vérité centrale de
la justification par la foi ! (cf.: Déclaration
Commune sur la Doctrine de la Justification de la Fédération
Luthérienne Mondiale et de l'Eglise Catholique Romaine
- par David Vaughn). Qu'un ancien
pasteur évangélique tombe dans une telle séduction,
cela nous montre combien puissant est l'esprit de l'erreur aujourd'hui.
Quant au crucifix que cet ancien pasteur porte, nous devons sans
doute le lier à l'article suivant du Catéchisme romain
décrivant l'iconographie catholique :
"1161 Tous les signes de la
célébration liturgique sont relatifs au Christ : les images sacrées
de la sainte Mère de Dieu et des saint le sont aussi. Elles signifient
en effet le Christ qui est glorifié en eux. Elles manifestent "la
nuée de témoins" (Hébreux 12:1) qui continuent à participer au salut
du monde et auxquels nous sommes unis, surtout dans la célébration
sacramentelle. A travers leurs icônes, c'est l'homme "à l'image
de Dieu", enfin transfiguré "à sa ressemblance" (cf.: Romains 8:29;
1 Jean 3:2), qui se révèle à notre foi, et même les anges, eux aussi
récapitulés dans le Christ :
Suivant la doctrine divinement
inspirée de nos saints Pères et la tradition de l'Église catholique,
dont nous savons qu'elle est la tradition de l'Esprit Saint qui
habite en elle, nous définissions en toute certitude et justesse
que les vénérables et saintes images, tout comme les représentations
de la Croix précieuse et vivifiante, qu'elles soient peintes,
en mosaïque ou de quelque autre matière appropriée, doivent être
placées dans les saintes églises de Dieu, sur les ustensiles et
vêtements sacrés, sur les murs et les tableaux, dans les maisons
et dans les chemins, aussi bien l'image de notre Seigneur, Dieu
et Sauveur, Jésus-Christ, que celle de notre Dame, la toute pure
et saint Mère de Dieu, des saints anges, de tous les saints et
des justes (Cc. Nicée II : DS 600)." [Note d'ERM : c'est
nous qui soulignons].
- Cette déclaration
se trouvera démentie à peine quelques années
plus tard, où R. B. déclare ouvertement embrasser et
enseigner l'ensemble des dogmes catholiques - cf.: Cours
dispensé à Avignon adressé à des séminaristes
catholiques.
- Il nous suffit
de renvoyer le lecteur à l'annexe
de l'article "Dominus Iesus" pour montrer que le pape
Jean-Paul II n'était pas une "autorité choisie
par Dieu" mais bien un faux prophète ! Nous renvoyons
au texte "Analyse des Hérésies
Ayant Subsisté dans l'Eglise Catholique" de Jean-Louis
Bulté pour un aperçu historique et biblique sur les
fondements branlants de la papauté.
- L'Eglise
Catholique n'a toujours pas abandonné sa prétention
à être l'unique détentrice de la Vérité
révélée, prétention qui l'a amenée
à persécuter bien des "hérétiques"
dans le passé ! Ceci pose un problème insoluble au mouvement
oecuménique (cf.: "Dominus
Iesus").
- Voir note
12 : dans sa lettre décrivant sa conversion au catholicisme,
R. B. soutenait encore qu'il ne se séparait pas des pentecôtistes.
A peine quelques années plus tard seulement, il finit par considérer
que le pentecôtisme (et l'évangélisme) est
une grande séduction. Encore une fois, l'esprit de l'erreur
occulte et inverse la perception de la réalité.
- Tout est
ici dit en clair : l’unité œcuménique avec les
catholiques ne peut pas contourner les pratiques païennes et
occultes de l’Eglise Catholique, qui sont une abomination devant Dieu.
Comment de véritables chrétiens, notamment évangéliques,
peuvent-ils se laisser tromper aussi facilement en participant,
les yeux fermés, à la construction de l’empire babylonien,
avec pleine approbation et une naïveté ahurissante ? Le
rôle est aujourd’hui inversé : ceux qui dénoncent
cette prostitution spirituelle par jalousie pour la gloire de Dieu
sont maintenant accusés d’être "sectaires "
et des "fauteurs de trouble et de division" dans le corps
de Christ. Les paroles de Gregor Dalliard, ancien prêtre catholique
par la suite converti à Christ, sont à méditer
sérieusement :
"Toutes
les communautés et Églises chrétiennes qui
ajoutent des doctrines supplémentaires à la Bible
ne sont pas en Christ. En réalité, elles ne sont
pas au service du corps de Christ, de l'unité entre les
chrétiens, mais de leurs propres intérêts.
Cela se traduit par le fait qu'elles accordent plus d'importance
à leurs doctrines qu'à la Parole de Dieu. Soumettant
leurs membres à leur hiérarchie et à leurs
doctrines, elles revendiquent l'exclusivité.
Toutes les Églises qui se
laissent entraîner par des tentatives d'œcuménisme
finissent par se méfier les unes des autres, car l'institution
la plus forte en nombre et la plus influente au niveau politico-économique
fait forcément valoir son droit à l'exclusivité,
sous l'apparence de la piété. Les chrétiens
n'ont pas besoin d'œcuménisme. Si toutes les questions bibliques
ne font pas encore pleinement l'unanimité parmi les vrais
chrétiens, les points de désaccord ne portent pas
sur des affirmations fondamentales de l'Écriture. Seul Dieu
est capable de créer l'unité, en amenant les hommes
à se convertir à lui et à sa Parole. Pour cela,
il faut que chaque institution se repente et que, par amour, elle
revienne à Jésus Christ, le Chef infaillible de l'Église,
qu'elle accepte tout ce que Dieu attend légitimement des
hommes pour qu'ils soient sauvés, et qu'elle se débarrasse
courageusement de tout ce qui n'appartient pas à la Bible.
Nulle part Jésus et les apôtres n'ont parlé
d'une unité qui se traduise par une uniformité fonctionnant
de manière hiérarchique […].Demain, les Églises
œcuméniques seront esclaves du Vatican et de sa doctrine,
parce qu'elles auront sacrifié leur liberté en Jésus
Christ et se seront laissé entraîner à la prostitution
spirituelle." (cf.: Droit
Canonique contre Droit Divin - par Gregor Dalliard).
- La véritable
unité est en effet spirituelle, mais elle se fonde également
sur la vérité de la Parole de Dieu. Il ne peut y
avoir unité véritable sans la vérité qui
produit la sainteté et la justice, et effectue donc une séparation
d'avec le mal et l'erreur doctrinale. "L'unité n'est pas
doctrinale" est un credo couramment employé et avancé
de nos jours par ceux qui veulent contourner l'obéissance à
la Parole de Dieu, en campant sur des doctrines antiscripturaires
particulières. Le Seigneur a clairement ordonné à
Ses enfants de se séparer de Babylone : "Sortez
du milieu d'eux et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à
ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père
et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant"
(2 Corinthiens 6:17-18). Cf.: Les
Quatre Piliers de la Foi Chrétienne par Frédéric
Buhler ; Le Scandale de Nos Divisions,
la Culpabilité de Nos Alliances par Frédéric
Buhler. Il est édifiant de lire comment Dieu, dans l'Ancien
Testament, qualifie l'esprit faussement unificateur et pacificateur
de Jézabel que l'on retrouve dans le mouvement oecuménique
contemporain :
"Dès que Joram vit Jéhu, il dit : Est-ce
la paix, Jéhu? Jéhu répondit: Quoi, la paix! tant que durent les
prostitutions de Jézabel, ta mère, et la multitude de ses sortilèges!"
(2 Rois 9:22).
- C’est bien là
le meilleur conseil que nous puissions donner aux amis catholiques :
Lisez la Bible dans un esprit de prière, sans vous référer
à l’enseignement de l’Eglise Catholique et du pape ! Faîtes
comme Gregor Dalliard et Charles Chiniquy,
et "vous connaîtrez la vérité et la vérité
vous affranchira" (Jean 8:32).
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